Murray Clayton
À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : : Je suis né dans la province du Kwazulu-Natal, en Afrique du Sud, mais j’ai grandi à Oakville (Ontario), au Canada.
J’habite désormais : Oakville (Ontario), Canada.
J’ai complété ma formation ou mes études à : J’ai obtenu mon baccalauréat spécialisé à l’Université McMaster et ma maîtrise en sciences à l’Université de Toronto.
Ce que je fais au travail
De jour en jour, mon travail n’est jamais le même! Certains jours, je suis sur le terrain afin de récupérer des corps, ou encore j’aide à pratiquer une autopsie ou j’examine des restes biologiques en laboratoire. D’autres jours, je fais visiter nos installations scientifiques à de futurs étudiants. Toutes ces tâches sont reliées entre elles par mon envie d’aider la société en effectuant des analyses et en utilisant des méthodes scientifiques.
En tant qu’anthropologue judiciaire, mon travail repose énormément sur des formules et des équations mathématiques précises afin d’établir l’identité de restes humains (p. ex., les mesures et la géométrie du crâne). Certains anthropologues judiciaires travaillent étroitement avec la technologie de numérisation et d’impression en 3D afin de trouver de nouvelles méthodes d’expertise. En ce qui me concerne, j’effectue des analyses élémentaires des os. Ce type d’analyse consiste notamment à examiner le changement de ratio entre le calcium et le phosphore en fonction de l’âge ou à réaliser une spectrométrie de rayons X à l’aide de microscope électronique à balayage. Et bien sûr, aucune expertise ne serait complète sans des données statistiques afin de prouver que nos résultats sont exacts!
En fin de compte, la police compte sur l’expertise de l’anthropologue judiciaire pour répondre à des questions importantes sur les victimes. De solides connaissances en STIM nous permettent à nous d’avoir confiance dans nos résultats et à la collectivité d’avoir confiance en nous. Je travaille avec d’autres anthropologues judiciaires sur les scènes de crime ou en laboratoire. Sur une scène de crime, il faut toute une équipe pour récupérer des restes humains, et veiller à ce que ceux-ci ne soient pas abîmés plus qu’ils ne le sont déjà! Nous collaborons aussi très étroitement avec d’autres agents des services d’urgence, comme les policiers et le commissaire aux incendies. En laboratoire, nous travaillons toujours en équipe pour veiller à ce que les restes puissent être identifiés efficacement, sans sacrifier la précision, mais aussi pour que notre travail puisse être revérifié afin d’éviter les erreurs.
Mon parcours
Je n’ai pas suivi une ligne droite pour arriver à mon emploi actuel. J’ai commencé par étudier les beaux-arts à l’université. Ensuite, après de nombreux changements, j’ai obtenu un diplôme en histoire de l’Antiquité. Après un emploi de bureau en marketing, j’ai décidé que je voulais un métier ayant plus de sens. Un ancien camarade de classe m’a invité sur un site de fouilles archéologiques, et je suis tombé amoureux de l’anatomie, de la biologie et des squelettes! Je suis retourné à l’école pour y étudier l’anthropologie et j’ai découvert qu’avec la médecine légale, je pouvais combiner un domaine qui me passionnait avec la résolution d’importants problèmes modernes. Pendant mes études de maîtrise, je suis allé sur le terrain afin de travailler sur des cas réels allant de l’homicide au suicide, en passant par l’incendie criminel et les décès de cause inconnue.
Ce qui me motive
Je suis constamment motivé par la nature unique de mon métier. Ce n’est jamais répétitif! J’aime voir les visiteurs s’enthousiasmer pour la science et explorer nos laboratoires et nos salles d’examen. J’aime aussi la douce solitude des analyses en laboratoire. Quand j’étais à l’école secondaire, je n’aurais jamais imaginé travailler dans un domaine en rapport avec les STIM. J’ignorais alors que mon intérêt pour la créativité, la communication et l’apprentissage pratique était directement transférable dans ce domaine. Fait plus important, avec ce métier, je peux rendre à la société ce qu’elle m’a apporté. Pour toutes ces raisons, je pense que c’est mon travail idéal!
Comment j’influence la vie des gens
Le Bureau du coroner en chef de l’Ontario a pour devise : « Nous parlons pour les morts afin de protéger les vivants ». Cela signifie que nous essayons de donner une valeur et un sens à chaque vie par notre travail. Nous faisons de notre mieux pour empêcher que de nouveaux crimes soient commis, en étudiant ceux qui ont déjà eu lieu. En ce qui me concerne, le fait de permettre aux familles de faire leur deuil est très important – la perte d’un être cher peut être une expérience tragique et déconcertante, et nous pouvons adoucir un peu la souffrance en traitant la personne décédée avec égards et respect.
En dehors du travail, je
Pendant mes loisirs, j’aime profiter de la nature. Ces derniers temps, j’ai exploré toutes les beautés naturelles du Canada. J’aime aussi les petites réunions entre amis – les soirées de jeux de société, le visionnage de films et toute activité où on peut simplement traîner ensemble et s’amuser! Quand j’ai besoin de calme et de solitude, je trouve que la création avec des LEGO est une activité très thérapeutique!
Mon conseil aux autres
Certes, il existe un parcours scolaire recommandé, mais dites-vous bien qu’aucune porte n’est fermée pour toujours. J’ai emprunté de nombreux détours et virages, et j’y suis arrivé!
- Arts visuels
- Histoire
- Arts dramatiques
- Musique
- Aimait recevoir des instructions précises
- Aimait la lecture
- Était très créative
- Aimait concevoir ou fabriquer des objets
- Aimait travailler de ses mains
- Jouait à des jeux vidéo
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard