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Jean Paquin

Ingénieur analyste en ressources hydriques
Rio Tinto
Jean Paquin outside

À propos de moi

Je suis né/j’ai grandi à :à Rouyn-Noranda en Abitibi-Témiscamingue, une région au nord-ouest du Québec 

J’habite désormais :ville de Saguenay (Chicoutimi) au Québec

J’ai fait ma formation ou mes études à :  Études collégiales : CÉGEP de l’Abitibi-Témiscamingue en Sciences pures et appliquées

Baccalauréat universitaire : Université de Sherbrooke en génie civil

Maîtrise en sciences appliquées : Université de Sherbrooke, génie civil, en hydraulique urbaine

 

Ce que je fais au travail

Dans mon travail, j’analyse, je calcule, je prends des décisions sur des débits d’eau à sortir aux sites de production, je les communique pour leur application et je recommence selon l’évolution de la situation météo et de la disponibilité des équipements de production.

Au Québec, l’eau est le moteur de toute l’industrie de l’aluminium.  L’énergie potentielle de l’eau est transformée en énergie électrique via un système de production hydroélectrique composé de réservoirs et de centrales.  L’énergie moyenne produite par Rio Tinto au Québec est de 2100 MW-année.  Ceci est assez d’énergie pour alimenter 1 million de foyers pour toute une année au Québec.  Pour générer autant d’électricité, cela prend beaucoup d’eau.  Le territoire qui capte l’eau de pluie a une superficie de 73 800 km carrés, soit plus de 150 fois la grandeur de l’île de Montréal.  Les réservoirs qui emmagasinent l’eau ont un volume qui correspond à 3.5 millions de piscines olympiques.

Gérer les apports naturels en eau sur un pareil territoire représente tout un défi.  Il y a toujours une composante aléatoire ou probabiliste (calculs de probabilités étant donnée la nature changeante de cette ressource) associée à la nature même de la matière première, l’eau.  De bonnes compétences en mathématiques et en informatique sont des atouts.  Il importe également d’être flexible, d’être en mesure de s’adapter et de prendre des décisions rapidement, notamment en situation de pluie extrême.  Il importe également de savoir bien communiquer ses idées que ce soit en français ou en anglais.

Une formation en ingénierie nous permet de développer un coffre d’outils nous permettant de résoudre des problèmes complexes.  En effet, j’analyse les précipitations observées, je les combine à des prévisions météo.  Je fais des prévisions à l’aide d’un modèle hydrologique, un peu comme un jeu vidéo représentant le territoire, ceci pour anticiper le comportement des rivières et des apports naturels en eau.  Par la suite, je simule ces apports dans des modèles d’optimisation complexes, développés par nous-mêmes, pour ensuite prendre une décision visant à tirer la meilleure valeur de l’eau, incluant plusieurs contraintes et de gros enjeux (sécurité des approvisionnements, respects des niveaux maximums d’opération, sécurité des barrages…).  Les modèles sont nécessaires, mais à la fin c’est le bon sens analytique de l’humain qui tranche et qui induit changement à l’opération. 

Mon parcours

À la fin du Cégep en sciences, je savais que je voulais faire une formation universitaire en sciences.  À ce moment, j’étais surtout intéressé par le volley-ball et les filles. Au moment de faire ma demande pour l’université, j’ai regardé les options et une carrière en génie s’imposait…mais lequel?  En consultant les divers programmes, une description du génie civil a retenu mon attention.  On y parlait de conception de grosses canalisations, de débit d’eau…il n’en fallait pas plus.  J’ai donc fait mes premières années à l’Université de Sherbrooke en génie civil dans un programme coopératif avec des stages.  J’ai eu beaucoup de plaisir à apprendre les mathématiques, la science des matériaux, les structures…Ce n’est que vers la 3e année, lors des premiers cours d’hydraulique au programme, que je me suis rappelé pourquoi j’avais opté pour ce programme, et c’est à ce moment que ma passion s'éveilla.  Cela a été le bon choix pour moi.  À la fin du baccalauréat, j’ai décidé de poursuivre des études de maitrise avec une spécialisation en hydraulique.  Par la suite, mon plan de carrière était de travailler dans ce domaine.  Après un court séjour dans une firme de génie où il n’y avait pas assez d’hydraulique à mon goût, j’ai pu travailler pour Rio Tinto dans l’opération d’un système hydrique d’envergure.     

Ce qui me motive

J’adore la nature et les lacs.  Pouvoir combiner une carrière technique en ingénierie en lien avec cette passion représente pour moi un travail de rêve. C’est sûr que la majorité de mon travail se passe sur un ordinateur mais les sorties sur le terrain sont toujours très appréciées. Contribuer à la génération d’une énergie propre et renouvelable est pour moi une source de fierté.

Ce que j’apprécie le plus dans mon travail est que l’on ne voit pas le temps passer.  Avec près de 20 ans de carrière, parfois le matin je cours presque pour aller continuer le travail (modèle ou analyse) que j’avais dû laisser à regret la veille.  Comme c’est la nature qui forge mon travail, ce n’est jamais pareil, il faut être très flexible et s’adapter rapidement.

Aussi, le travail d’équipe est également important dans mon travail.  La camaraderie, le partage de connaissances et les interactions lors de décisions difficiles sont des gages de succès et de plaisir au travail.

Un autre élément très intéressant dans mon travail est la diversité, le fait d’être impliqué dans la collecte de données à la décision opérationnelle nous permet de développer une polyvalence valorisante.

Comment j’influence la vie des gens

Mon travail peut avoir de grands impacts s’il n’est pas bien accompli.  Si les décisions d’ouvrir les évacuateurs de crue ne sont pas prises à temps quand il y a trop d’eau, cela peut créer des inondations, voire même des ruptures de barrages, avec des risques pour la sécurité des populations avoisinantes.  D’autre part, si les pénuries d’eau ne sont pas bien anticipées, cela peut provoquer une fermeture de plusieurs usines de transformation de l’aluminium avec de grandes pertes monétaires et de nombreuses pertes d’emplois.  Alors oui, mon travail a une influence importante sur la vie des autres, mais je préfère rester dans l’ombre et opérer le système en toute sécurité.  Quand on ne parle pas de nous, c’est signe que tout va bien.

En dehors du travail, je

Pour m’amuser, je vais jouer dehors avec mes 3 garçons! J’aime aller glisser et faire des promenades en forêt.  L’hiver, on fait également du ski alpin en famille.  L’été, c’est la baignade et les randonnées en vélo.  J’aime particulièrement me baigner dans le lac Saint-Jean…il est tellement bien géré !

Mon conseil aux autres

Un conseil serait de faire en sorte d’avoir du plaisir en apprenant ou en travaillant.  De voir les apprentissages que l’on aime moins non pas comme une fin en soi, mais comme un exercice de l’esprit, un peu comme des « push-up » de cerveau visant à améliorer notre aptitude à la résolution de problème et ce, quel qu’il soit. 

Durant mon parcours scolaire, j'appréciais les sujets suivants :
  • Géographie
  • Histoire
  • Mathématiques
  • Éducation physique/Santé
  • Sciences
  • Technologie
Durant mon parcours scolaire , je me décrirais comme une personne qui :
  • Appréciait travailler seul
  • Aimait aider les autres
  • Faisait partie d’une équipe sportive
  • Était motivée par le succès
  • Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
  • Ressentait une intense satisfaction lorsqu’elle obtenait de bonnes notes
  • Avait une grande confiance à l’avenir

Les partenaires

Explorez les profils de carrière

  • Greg Flato

    Greg Flato

    Profils de carrière

    Chercheur principal et directeur de la Division de la recherche climatique

    Je supervise un vaste programme de recherche sur le climat à ECCC et j’ai contribué à la création de modèles climatiques mondiaux pour nous aider à comprendre comment et pourquoi le climat a changé.
  • Joann Whalen headshot

    Joann Whalen

    Profils de carrière

    Professeure, Faculté des sciences agricoles et environnementales

    Je donne des cours avancés sur la façon de gérer les sols pour produire des aliments sains et nutritifs et maintenir les fonctions d'écosystèmes sains.
  • portrait de Sarah Eaton

    Sarah Jane Eaton

    Profils de carrière

    Directrice

    Je dirige une équipe qui est responsable de l’homologation de petits réacteurs modulaires.
  • portrait de Sarah Lockwood

    Sarah Lockwood (elle)

    Profils de carrière

    Géologue minière

    J’étudie la géologie d’une région pour savoir où se trouvent les diamants.
  • portrait de Steve Lawrence

    Steve Lawrence

    Profils de carrière

    Directeur des ventes

    En tant que directeur des ventes chez Eos Positioning au Canada, je travaille avec les représentants des ventes, le service marketing et de production.
  • Portrait de Mike Stanzel

    Mike Stanzel

    Profils de carrière

    Technical Sales Manager

    Je suis un professionnel des ventes, spécialisé dans la vente de produits techniques ou scientifiques.
  • Charlotte Cockburn standing in front of signs indicating distance to a variety of locations from Alert, Nunavut.

    Charlotte Cockburn (elle/la)

    Profils de carrière

    Scientifique des sciences physiques

    Je m'assure que nous pouvons surveiller les conditions météorologiques partout au Canada.
  • Marg Rutka

    Marg Rutka

    Profils de carrière

    Réviseure de textes géoscientifiques

    Je révise des cartes géoscientifiques, des rapports et des données numériques pour en garantir la clarté, la cohérence et la précision avant la publication.
  • Portrait de Sara Knox

    Sara Knox (Elle)

    Profils de carrière

    Professeure adjointe et biométéorologue

    J’étudie les moyens de restaurer et de protéger les écosystèmes pour aider à lutter contre les changements climatiques.
  • Nancy Duquet-Harvey

    Nancy Duquet-Harvey

    Profils de carrière

    Cheffe du service de l’environnement

    À titre de cheffe du service de l’environnement, je m’occupe de tous les aspects liés à l’environnement, à la qualité de l’eau, à la faune, à la conformité réglementaire, aux déversements, à l’air et au bruit.
  • Chrystine Patoine in underground mine

    Chrystine Patoine (Elle)

    Profils de carrière

    Ingénieure Forage Sautage

    Concevoir les patrons de forage prenant en considération la géologie, le minage et la stabilité des murs.
  • Stephanie Arnold pilotant un drone dans un champ de pommes de terre.

    Stephanie Arnold (Elle/lei)

    Profils de carrière

    Spécialiste des services climatiques de l’Î.-P.-É.

    J’aide les autres personnes à comprendre les conséquences des changements climatiques sur elles-mêmes, leurs communautés et leur travail.