Nancy Duquet-Harvey
À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Kirkland Lake, Ontario
J’habite désormais : Saint-Sauveur, Québec
J’ai fait ma formation ou mes études à : Diplôme en techniques de génie minier de l’Haileybury School of Mines; baccalauréat en gestion de l’environnement de l’Université Royal Roads
Ce que je fais au travail
En gros, je m’assure que nous ne nuisons pas à l’environnement avec nos activités minières. Je m’assure que les plantes et les animaux de la région sont protégés. Je m’assure également que l’eau et l’air rejetés par le site minier ne nuisent pas à l’environnement. Pour ce faire, j’utilise à la fois mes connaissances scientifiques et mon expérience de travail dans l’industrie minière. J’ai travaillé dans des usines qui traitent le minerai pour extraire l’or de la roche. J’ai travaillé dans des usines de traitement des eaux pour retirer les produits chimiques de l’eau avant de la renvoyer dans l’environnement. Ma famille travaille dans l’industrie minière, j’ai donc grandi autour des mines. Tout cela m’aide à comprendre quelles parties d’une mine peuvent nuire à l’environnement et comment empêcher que cela se produise.
Je passe une grande partie de ma journée en réunion et devant mon ordinateur. En tant que cheffe du service, je suis responsable de tout ce qui concerne l’environnement à la mine. J’engage des consultants pour mener à bien nos programmes de surveillance. Il s’agit de personnes comme des biologistes de la pêche, des biologistes de la faune, des géochimistes et des ingénieurs géotechniques. Ces personnes sont des expertes dans leur domaine.
Je travaille avec une équipe de coordonnateurs et de techniciens. Ensemble, nous veillons à ce que tous les programmes d’échantillonnage, d’analyse, d’inspection et de surveillance soient menés à bien. Cela permet d’assurer que l’environnement et la faune sont protégés. Je rencontre également d’autres services sur le site de la mine. Cela me permet de voir à ce que tous soient au courant de nos obligations en matière de permis et qu’ils les respectent. Je travaille avec les groupes autochtones locaux pour leur expliquer les travaux proposés et pour recueillir leurs commentaires avant que nous ne commencions l’exploitation minière.
En tant que cheffe de service, je gère également l’aspect budgétaire. Cela comprend des choses comme estimer les coûts pour les années à venir et en faire la présentation au groupe d’entreprises. Chaque mois, je présente une mise à jour de mon budget. J’explique pourquoi je suis au-dessus ou au-dessous du montant prévu dans le budget. Comme toute mine finit par épuiser le minerai de valeur, une partie de mon travail consiste à établir un plan pour le moment où nous fermerons la mine. À ce moment-là, nous voulons ramener le site de la mine à un état d’environnement durable, avec le moins de traces possible de son passage.
Mon parcours
L’exploitation minière n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais, même si j’ai grandi dans une ville minière. Après quelques années d’un baccalauréat en sciences générales beaucoup trop vague, je me suis retrouvée à la Haileybury School of Mines parce que j’aimais les pierres. De là, mon premier placement coopératif était dans une usine de traitement en tant que métallurgiste junior. À l’école secondaire, je ne savais pas que cet emploi existait! J’ai pu utiliser mes compétences scientifiques dans cet emploi. J’ai fait des expériences en laboratoire pour vérifier si nous avions assez de produits chimiques pour extraire l’or de la roche. J’ai également commencé à prélever et à analyser des échantillons d’eau. Le plus amusant, c’était de couler les lingots d’or chaque semaine!
En raison de mon expérience en matière d’échantillonnage, on m’a offert un emploi au service de l’environnement. Je n’avais pas beaucoup de connaissances sur l’aspect environnemental de l’exploitation minière, alors j’ai appris sur le tas. J’ai tissé des liens avec mes pairs dans d’autres mines et j’ai appris ce que je pouvais des consultants que nous avions engagés. C’est ainsi que j’ai évolué dans mon rôle de coordonnatrice de l’environnement, puis de surintendante de l’environnement.
Après plusieurs années, je suis retournée à l’école pour obtenir mon baccalauréat ès sciences en gestion de l’environnement. J’ai découvert qu’en choisissant des emplois dans de petites communautés isolées, j’ai été exposée à beaucoup plus d’expériences professionnelles que dans une grande entreprise. J’ai eu beaucoup plus de responsabilités au début de ma carrière, ce qui m’a aidée à arriver là où j’en suis aujourd’hui. Je travaille avec mon mari dans un camp isolé, accessible par navette aérienne. J’ai l’occasion de voir la toundra arctique et de vivre dans les Laurentides en même temps.
Ce qui me motive
J’aime le fait que mon travail ne soit pas le même tous les jours. Un jour, je peux être en train d’examiner les analyses de nos échantillons d’eau et m’assurer qu’ils peuvent être renvoyés dans l’environnement en toute sécurité. Le jour suivant, je pourrais surveiller la migration des caribous sur le site de la mine et arrêter toute activité minière pour protéger le troupeau. Je pourrais examiner des données sur la qualité de l’air, des échantillons de sol, les eaux souterraines, le pergélisol ou la façon de gérer l’eau de pluie sur le site. Ensuite, je pourrais lire des textes sur les lois et règlements environnementaux et les appliquer.
J’aime le fait que lorsque je suis fatiguée de rester assise à mon bureau, je peux sauter dans une camionnette et faire le tour du site minier. Je fais cela pour vérifier toutes les activités telles que l’exploitation minière, le traitement des eaux, la construction ou le forage. Être sur le site me permet de m’assurer que tout le monde respecte les règles pour protéger l’environnement.
Le plus important pour moi, c’est qu’il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre. Des provinces différentes peuvent avoir des lois ou des règlements différents. Des environnements différents apportent des expériences et des défis différents. Par exemple, dans l’Arctique, je peux rencontrer des bœufs musqués et des renards arctiques dans mes déplacements. Je trouve l’apprentissage permanent très enrichissant.
Comment j’influence la vie des gens
En surveillant et en protégeant l’environnement, je m’assure que les zones resteront vierges pour que tous puissent en profiter après la fin de l’exploitation minière. En travaillant avec mon équipe, je peux contribuer à les encadrer pour qu’ils continuent à progresser dans leur carrière. J’aime former ma future relève. J’aime beaucoup travailler avec le public et les groupes autochtones. J’aime pouvoir expliquer comment fonctionne l’exploitation minière et comment nous protégeons l’environnement.
En dehors du travail, je
J’ai toujours aimé la photographie, surtout avec tous les voyages que nous faisons. Maintenant que nous vivons dans les Laurentides, j’ai récemment appris à faire du ski alpin. Je me suis mise au vélo l’été. Lorsque mes enfants étaient plus jeunes, j’ai toujours été bénévole pour leurs activités de hockey et scolaires ainsi que pour des organismes communautaires francophones. Pour me détendre, je me blottis avec un bon livre au coin du feu ou je fais des casse-tête.
Mon conseil aux autres
Mon conseil serait de saisir toutes les occasions qui s’offrent à vous, surtout hors des sentiers battus. Assurez-vous de vous constituer un réseau et de rencontrer d’autres personnes qui font le même travail. Elles seront des sources d’aide en cas de difficultés. Apprenez tout au long de votre vie et ne soyez pas pressé d’atteindre le sommet. C’est en travaillant dur que cela se fera naturellement.
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- Appréciait travailler seul
- Organisait des activités pour ses amis
- Était motivé par le succès
- Aimait la lecture
- S’impliquait dans des activités de bénévolat
- Était très créative
- Ressentait une intense satisfaction lorsqu’elle obtenait de bonnes notes