Stephanie Arnold (Elle/lei)

À propos de moi

J’habite désormais : Côte nord de l’Île-du-Prince-Édouard

J’ai fait ma formation ou mes études à :  J’ai un baccalauréat en sciences appliquées (génie chimique) et une maîtrise en administration des affaires, tous deux de l’Université de Toronto. Je suis actuellement doctorante à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard.

Ce que je fais au travail

J’aide les autres personnes à comprendre les conséquences des changements climatiques sur elles-mêmes, leurs communautés et leur travail. Je les aide à prendre des mesures climatiques qui s’attaquent aux inégalités et aux injustices. Je le fais en les aidant à voir les problèmes et les solutions à travers différentes perspectives et visions du monde.

Comme le climat affecte tout, mon travail m’amène souvent à m’intéresser à différents domaines d’expertise et systèmes de connaissances. Ce qui m’enthousiasme le plus, c’est d’envisager l’action climatique différemment. Je le fais en incluant différentes voix, perspectives et façons de savoir. Je pense que cela nous aidera à apporter des changements au niveau des systèmes plutôt que de nous concentrer sur des ajustements ici et là. Même si cela ne semble pas directement lié aux STIM, c’est pourtant le cas! La façon dont nous faisons de la science et dont nous résolvons les problèmes a des impacts et des conséquences d’une grande portée. Nous pouvons faire de la science et agir pour le climat de manière à faire également le bien.

En dehors de mon travail de lutte contre les changements climatiques, j’ai également un projet de doctorat sur l’utilisation de drones pour aider les agriculteurs. J’étudie comment l’utilisation de drones peut les aider à prendre de meilleures décisions quant à l’irrigation de leurs cultures : à quel moment irriguer, à quel endroit et en quelle quantité. Cela les aide à utiliser moins d’eau et à faire pousser de meilleures pommes de terre. Je m’efforce de mettre cette technologie entre les mains des agriculteurs, mais d’une manière équitable et responsable.

Mon parcours

À l’école, j’ai toujours été bonne en maths et en sciences. Il me semblait donc que le programme de génie chimique de l’Université de Toronto me convenait parfaitement. Au cours de ma troisième année, j’ai réalisé que j’apprenais beaucoup de choses sur quelques domaines spécialisés et que ce n’était pas pour moi. J’ai appris qu’un nouveau programme était en cours de création. Ce programme offrait un diplôme conjoint d’ingénieur et de maîtrise en administration des affaires. J’ai postulé et j’ai été acceptée.

Sortir de l’école avec les deux diplômes était très puissant. De nombreuses entreprises étaient à la recherche d’employés ayant une formation technique. Elles étaient également intéressées par les personnes qui possédaient les compétences en résolution de problèmes d’un ingénieur et la perspicacité commerciale d’un titulaire d’une maîtrise en administration des affaires. J’ai travaillé pour de grandes entreprises pendant quelques années à Toronto. Puis les entreprises commerciales de mon conjoint l’ont amené à l’Île-du-Prince-Édouard. J’ai trouvé du travail au Climate Lab de l’UPEI et le reste appartient à l’histoire! Je suis également membre de CLIMAtlantic. CLIMAtlantic aide les personnes et les groupes à accéder aux données et aux informations pour soutenir l’adaptation aux changements climatiques dans le Canada atlantique. Nous y parvenons par la collaboration, le réseautage et les partenariats.

Je prépare actuellement un doctorat sur les changements climatiques et l’adaptation. On ne sait jamais ce que la vie nous réserve! J’ai pris chaque tournant à bras-le-corps, en me basant sur mes expériences et connaissances antérieures. Ce fut un parcours intéressant et je ne changerais rien!

Ce qui me motive

Je travaille dans le domaine des sciences judiciaires. Cela me donne l’occasion de comprendre et d’aborder les problèmes différemment. La science et la recherche ne sont souvent accessibles qu’à quelques-uns. En apportant des perspectives, des visions du monde et des modes de connaissance différents, cela donne aux scientifiques plus d’outils pour mieux faire leur travail et produire des résultats plus justes. Cela donne également à ceux qui n’étaient pas entendus auparavant un espace pour échanger leurs connaissances. Cela leur donne également la possibilité d’apporter des changements.

Comment j’influence la vie des gens

Je réalise qu’en tant que scientifique, je ne suis pas seulement capable de résoudre des problèmes techniques, mais je suis également capable de faire des choix dans mon travail pour faire le bien et aborder les questions de justice et d’inégalités. Cela me rend enthousiaste et épanouie!

En dehors du travail, je

Mes enfants et mon travail de bénévole occupent la majeure partie de mon temps. Je joue au volleyball depuis de nombreuses années, mais je n’ai pas joué depuis que j’ai déménagé à l’Île-du-Prince-Édouard. Je me joins à une ligue de curling afin de pouvoir bouger de nouveau! Mes rôles de bénévole comprennent :

• Présidente du conseil d’administration du BIPOC USHR;
• Présidente de la Table provinciale contre le racisme;
• Vice-présidente de Gulf Shore Home & School;
• Membre du conseil d’administration de l’Association de ringuette de Rustico;
• Membre des conseils consultatifs du ministre sur le bien-être des élèves et l’éducation des jeunes enfants.

Je fais tout cela parce que créer des communautés fortes et justes est aussi une action climatique. Cela nous aide à nous préparer à ce qui est à venir.

Mon conseil aux autres

Même si vos passions ne génèrent pas suffisamment de revenus pour en faire votre activité à plein temps, il existe des moyens d’en intégrer des éléments dans votre travail. Ne vous sentez pas limité.e par une seule façon de faire les choses. Brisez le moule. Célébrez la différence. Faites le bien.