
Gabriel Hould Gosselin


À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Chibougamau, Québec
J’habite désormais : Montréal, Québec
J’ai fait ma formation ou mes études à : Baccalauréat en génie civil et génie des eaux (Université Laval), maîtrise en modélisation hydrologique (INRS-ETE), Université de Montréal
Ce que je fais au travail
Mon travail est assez unique et m’a donné un ensemble d’outils uniques. Je suis ingénieur de formation, mais je participe à la recherche scientifique. Une grande partie de ce que je fais correspond à ce que ferait un étudiant au doctorat ou au postdoctorat. Mon travail dans l’Arctique canadien combine des compétences en analyse de données et une connaissance de divers instruments scientifiques. Dans mon travail, j’utilise également des compétences interpersonnelles et de communication dans divers domaines de recherche.
Selon la période de l’année, je peux travailler dans un bureau ou recueillir des données dans le paysage arctique. Mon travail contribue à fournir des informations sur les effets des changements climatiques sur les écosystèmes arctiques. Il nous aide également à comprendre comment la fonte du pergélisol crée une boucle de rétroaction qui s’ajoute aux changements climatiques. Par exemple, plus le pergélisol fond, plus de gaz à effet de serre (GES) sont libérés. Cela contribue à la tendance au réchauffement. Les températures plus élevées entraînent la fonte d’une plus grande quantité de pergélisol, ce qui libère davantage de GES, et ainsi de suite.
Lorsque je travaille dans mon bureau, j’analyse les données que nous avons recueillies. Je planifie également les expériences futures. Parfois, je dois concevoir les outils que nous utiliserons. Lorsque je suis sur place, j’installe et j’entretiens nos instruments. Je soutiens et supervise également les élèves qui effectuent des recherches. J’ai planifié et dirigé plusieurs campagnes sur le terrain dans l’Arctique. Celles-ci vont de quelques jours à plusieurs semaines dans des camps éloignés tout au long de l’année. Certains de ces camps ne sont accessibles que par motoneige ou par hélicoptère.
Je travaille en étroite collaboration avec quatre chercheurs et leurs équipes. Cela m’a permis de gérer plusieurs projets et de fournir des conseils techniques dans le cadre de ceux-ci. Cela va de l’hydrologie de la neige à l’écologie des plantes et à la biogéochimie. Le mentorat des élèves et la formation du personnel ont également fait partie de mon travail. Cela a apporté un aspect humain que j’ai trouvé important et motivant. J’ai également développé des relations avec les membres des communautés locales par le biais d’organismes tels que l’Institut de recherche Aurora ou en collaboration avec les Premières Nations de Pehdzeh Ki et du Dehcho.
Mon parcours
Ce n’est pas du tout ce que je pensais faire quand j’étais à l’école secondaire! Quand j’étais au secondaire, je ne savais pas ce que je voulais faire comme carrière. J’ai rempli un questionnaire sur les carrières. En fonction de mes intérêts, on m’a orienté vers l’ingénierie. Je m’intéressais aux bâtiments et à l’architecture, alors j’ai commencé à étudier pour devenir ingénieur en architecture.
J’avais toujours aimé être en plein air. J’étais un canotier passionné et j’ai fait de nombreux longs voyages sur les rivières du Québec. L’importance de l’eau dans nos vies, et pour nos vies, m’a paru être quelque chose que je devrais étudier. J’ai donc opté pour un baccalauréat en génie civil et génie des eaux. Le génie des eaux est un type de génie civil. Il se concentre sur les projets liés à l’eau et peut inclure le traitement de l’eau, les eaux usées ou la conception d’infrastructures.
J’ai fait un stage dans une société d’ingénierie, mais j’ai découvert que ce type de travail n’était pas pour moi. Mais je voulais quand même en apprendre davantage sur le rôle de l’eau dans nos vies et sur la façon dont nous pourrions mieux la gérer. J’ai poursuivi mes études et terminé un programme de maîtrise en modélisation hydrologique. Cela consiste à créer des modèles de systèmes d’eau du monde réel. Il peut s’agir d’eau de surface, comme les lacs et les rivières, ou il peut s’agir d’eau dans le sol, ou dans une zone humide ou une tourbière. Le modèle nous aide à comprendre le système d’eau. Il nous permet également de prévoir les événements futurs et de gérer nos ressources en eau.
J’ai travaillé dans ce domaine pendant un court moment. Lorsque l’occasion s’est présentée de participer à des recherches dans l’Arctique, j’ai sauté sur l’occasion. Ce n’est pas souvent qu’on a l’occasion de voyager dans des endroits aussi éloignés ou de faire un travail qui peut profiter à la planète entière. Lorsque je m’arrête pour penser à mon parcours professionnel, je suis émerveillé. Dans l’ensemble de la population, peu de gens se lancent dans la recherche. Encore moins ont la possibilité de se rendre dans des endroits sauvages et reculés de la planète comme je le fais. J’adore ça!
Ce qui me motive
Je suis excité par le fait d’avoir des problèmes intéressants à résoudre. Il est très gratifiant de pouvoir les résoudre avec des ressources limitées, dans des environnements éloignés et difficiles. Je trouve que faire fonctionner les choses, ou réparer ce qui est cassé, est très gratifiant.
Comment j’influence la vie des gens
J’adore travailler au sein d’une équipe de personnes passionnées! Faire partie de ce qui les amène à réaliser leur plein potentiel est l’une des parties les plus épanouissantes du travail. Travailler dans le domaine des sciences de l’environnement, plus précisément dans l’étude des changements climatiques, a l’avantage d’être utile à tous!
En dehors du travail, je
J’aime l’escalade, la randonnée, la course à pied et les jeux de simulation.
Mon conseil aux autres
Allez de l’avant, apprenez de vos erreurs. Déterminez ce que vous ne voulez pas faire et faites des choix en conséquence.
- Arts visuels
- Mathématiques
- Économie domestique
- Sciences
- Technologie
- Informatique
- Électronique
- Psychologie
- Appréciait travailler seul
- Aimait aider les autres
- Aimait travailler avec ses mains
- Aimait la lecture
- Jouait à des jeux vidéo
- Ne s’inquiétait pas trop de ses notes
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard
- Apprenait en expérimentant
- Aimait démonter les objets pour comprendre comment ils fonctionnaient
- Jouait de la musique dans un groupe