Vincent Scully (il)
![Vincent Scully sur une plage près de St. Andrews, Nouveau-Brunswick](/sites/default/files/2023-10/Vincent%20Scully.jpg)
Vincent Scully sur une plage près de St. Andrews, Nouveau-Brunswick
![Vincent Scully sur une plage près de St. Andrews, Nouveau-Brunswick](/sites/default/files/2023-10/Vincent%20Scully.jpg)
Vincent Scully sur une plage près de St. Andrews, Nouveau-Brunswick
À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Québec
J’habite désormais : Nouveau-Brunswick
J’ai fait ma formation ou mes études à : J’ai obtenu un baccalauréat ès arts en études de l’environnement et géographie à l’Université Bishop’s (en anglais).
Ce que je fais au travail
Ce que je fais dépend de mon rôle. Parfois, je recueille des données sur le terrain. Il peut s’agir de prélever des échantillons d’eau pour l’analyse de la qualité de l’eau. Je travaille souvent sur le programme de médias sociaux de l’organisation ou j’apporte du soutien. J’aide à communiquer des idées et des informations complexes, à faire de la recherche et à rédiger des rapports.
Mon parcours
Quand j’étais à l’école, je ne savais pas ce que je voulais faire. J’ai grandi au Québec et j’ai suivi le programme d’études collégiales où j’ai étudié l’histoire. Lorsque j’ai terminé, je me suis posé des questions sur ce que je devais faire ensuite. Mes professeur.e.s ont suggéré que, avec mon intérêt pour l’histoire, je pourrais devenir enseignant. Mais cela ne m’intéressait pas. Je n’étais pas très fort dans les domaines scientifiques, mais je m’intéressais à l’environnement. Certain.e.s de mes professeur.e.s de cégep estimaient que je ne serais pas en mesure de suivre un programme universitaire. J’ai examiné différents programmes et j’en ai trouvé un à l’Université Bishop’s qui m’intéressait. Ce programme n’était pas axé sur les aspects scientifiques des questions environnementales. Il couvrait différentes questions environnementales et la manière de communiquer ces sujets au public. Nous avons étudié les problématiques liées aux changements climatiques, à la pollution et à d’autres effets anthropiques sur l’environnement.
Après l’obtention de mon diplôme, j’ai commencé à chercher du travail. J’ai vraiment aimé mon programme et je voulais continuer à travailler dans ce domaine. J’ai postulé pour plus de 100 postes différents, sans succès. La réponse la plus fréquente était que j’avais besoin de plus d’expérience. J’avais de la famille au Nouveau-Brunswick, alors j’ai décidé de chercher du travail là-bas. De plus, je ne voulais pas être trop loin de chez moi.
J’ai obtenu mon premier emploi comme assistant de recherche pour une équipe en développement durable. Dans ce poste, j’étais responsable de nos communications sur les médias sociaux. Mon objectif était d’informer le public sur ce que l’équipe faisait concernant les moyens d’apporter des changements afin de s’adapter aux changements climatiques, et de susciter chez les gens un intérêt pour cette question. J’ai écrit et publié des histoires sur ce que faisait l’équipe. Dans l’ensemble, j’ai aimé le travail, mais c’était surtout un travail de bureau. Je voulais travailler à l’extérieur et avec des gens du public.
À la fin de mon contrat, j’ai recommencé à chercher du travail. J’ai déménagé à Saint John, au Nouveau-Brunswick, où j’ai obtenu un emploi au sein du Programme d’action des zones côtières de l’Atlantique (ACAP, Atlantic Coastal Action Program), à Saint John. L’ACAP (en anglais) est un programme qui aide les gens à restaurer et à maintenir les bassins hydrographiques et les zones côtières. J’ai vraiment apprécié ce travail! J’ai eu l’occasion de rencontrer le public et de travailler à l’extérieur, sur le terrain. J’ai participé à la surveillance et à l’inspection des poissons dans les cours d’eau, au prélèvement d’échantillons d’eau et à l’analyse de la qualité de l’eau, etc. J’ai également aidé en donnant un enseignement sur les changements climatiques à des jeunes du secondaire. Je me rendais dans les salles de classe pour les amener à déterminer ce qui leur est possible de faire si leur souhait est de s’engager.
Lorsque mon contrat avec l’ACAP a pris fin, j’ai obtenu un emploi au Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick. J’ai fait du travail sur le terrain (principalement de l’échantillonnage d’eau) et j’ai fait de la recherche sur des questions environnementales. J’ai participé à la rédaction de rapports et de contenu pour les médias sociaux, ainsi qu’à la planification d’événements. J’ai vraiment apprécié le fait de travailler avec les Premières Nations locales, car cela m’a aidé à voir les choses sous un autre angle.
Je suis présentement à la recherche de ma prochaine expérience de travail. Entre-temps, je fais du bénévolat auprès de groupes dans ce domaine. Un groupe avec lequel je travaille est le Projet de la réalité climatique Canada. Le bénévolat est un excellent moyen d’acquérir de l’expérience, de rencontrer de nouvelles personnes et de redonner à la communauté.
Ce qui me motive
J’aime le fait que mon travail redonne vraiment à la collectivité. Avoir l’occasion d’aider les autres à avoir un impact positif est un sentiment formidable. Il pourrait s’agir de la plantation d’arbres, du nettoyage des déchets, etc. Le fait que mon travail contribue à embellir la ville autour de soi est satisfaisant.
Comment j’influence la vie des gens
Je ne suis pas un scientifique, alors je ne fais pas de recherche qui permettra d’enrichir notre compréhension de problématiques comme les changements climatiques. Mon travail consiste à aider à communiquer des idées complexes sur des sujets comme les changements climatiques. Mon travail est important parce qu’il contribue à rassembler la communauté autour de questions environnementales importantes. J’aide à transmettre de l’information au public et j’aide les gens à déterminer ce qu’ils et elles peuvent faire pour contrer les effets des changements climatiques. Je les aide à déterminer les actions possibles, puis à les mettre en œuvre. Par exemple, planter des arbres pour contribuer à résoudre les problèmes climatiques tels que les dômes de chaleur dans les zones urbaines. Lorsque je travaillais avec des élèves, c’était formidable de constater leur intérêt à poser des gestes en faveur de la lutte contre les changements climatiques. C’était très satisfaisant de les amener à comprendre qu’il était faux de croire qu’il leur était impossible d’avoir un impact du simple fait d’être jeunes.
En dehors du travail, je
J’aime faire de la randonnée et des promenades en ville. J’adore être près de l’océan, observer les bateaux et sentir l’odeur fraîche que tu ne trouves nulle part ailleurs. J’adore observer les animaux marins comme les baleines. Être dehors dans l’environnement aide à se détendre et à oublier ses problèmes.
Mon conseil aux autres
Ne t’inquiète pas si tu prends plus de temps pour terminer un programme. Mon programme devait durer trois ans, mais j’ai pris un an de plus pour le terminer. Cela m’a donné plus de temps pour travailler sur mes études.
Lorsque tu cherches du travail, tu devras peut-être accepter un emploi qui ne correspond pas exactement à ce que tu recherches. Ne t’inquiète pas, parce que cela t’aidera à long terme. Chaque emploi que tu occupes te permet d’apprendre et d’acquérir de l’expérience. Mais assure-toi que les emplois que tu acceptes correspondent à tes croyances et à tes convictions. Si tu ne crois pas en l’organisation ou l’entreprise, tu ne tireras pas de satisfaction du travail que tu y fais.
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- Technologie
- Était motivé par le succès
- Aimait la lecture
- Se sentait à l'aise dans l'environnement extérieur et naturel
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard
- Participait à des activités telles la pêche, la cueillette et de petits fruits
- Ressentait une intense satisfaction lorsqu’elle obtenait de bonnes notes