Molly Neave (elle)

À propos de moi

Je suis né/j’ai grandi à : Brockville, en Ontario, au Canada.

J’habite désormais : Ottawa, en Ontario, au Canada.

J’ai fait ma formation ou mes études à : Baccalauréat bidisciplinaire en biotechnologie (en anglais) et biochimie (en anglais)  de l’Université Carleton.

Ce que je fais au travail

Je travaille pour une entreprise appelée The Growcer (en anglais). Nous construisons des unités agricoles de la taille d’un conteneur d’expédition, destinées à être utilisées dans tout le Canada. Ces unités agricoles contiennent de nombreux compartiments que nous utilisons comme surface pour faire pousser des cultures dans un système hydroponique. Cela signifie que nous n’utilisons pas de terre. Nous faisons pousser des plantes dans une solution riche en nutriments. Ces fermes contribuent à diminuer la quantité d’eau et de terre dont nous avons besoin pour cultiver des aliments. Elles aident aussi les gens à faire pousser des plantes qui ne peuvent normalement pas pousser dans leur environnement local.

Je travaille dans un laboratoire ou dans une ferme hydroponique et modulaire. Je dirige des projets sur des cultures comme la laitue, les légumes verts à feuilles et les herbes. Mon objectif est d'accroître le rendement agricole, la qualité et la saveur des produits. Je transmets ensuite ces informations à notre réseau de producteurs et de productrices d’un bout à l’autre du Canada!

Récemment, j’ai travaillé avec des fraises dans le cadre d’une expérience de validation de concept. Mon objectif était de voir si nos unités agricoles permettaient de faire pousser des fraises. Je collectais des données sur leurs styles de croissance et j’évaluais ce qui permettait d’obtenir une plante à haut rendement avec les fruits les plus sucrés.

À l’intérieur comme à l’extérieur du laboratoire ou de la ferme, j’utilise la résolution de problèmes, la pensée créative et l’analyse de données dans mon travail quotidien. Je travaille avec notre équipe d’ingénieurs et d’ingénieures pour faire des suggestions de conception pour une ferme adaptée aux fraises. Nous réglons aussi tous les problèmes qui surviennent dans notre environnement agricole. Il peut s’agir d’éléments comme la température, l’humidité, l’éclairage et la circulation de l’air. Je travaille aussi avec les autres scientifiques pour communiquer et évaluer les résultats et tirer des conclusions sur nos recherches.

Je prends de nombreuses décisions pour les plantes. Comme elles ne peuvent pas parler, nous nous appuyons sur nos expériences pour savoir ce qui les aidera le plus à pousser pour qu’elles répondent à nos besoins. C’est un autre type de langage

Mon parcours

J’ai toujours aimé les sciences, en particulier la biologie et la chimie. Quand est venu le moment de décider de ce que j’allais étudier à l’université, je me suis sentie un peu perdue. J’avais beaucoup d’idées sur ce que je pouvais faire. Toutefois, je ne savais pas ce qui me conviendrait le plus, parce que je n’avais pas d’expérience concrète.  

À l’époque, la biotechnologie semblait être un domaine émergent. J’ai décidé de faire le saut et d’essayer. J’ai aimé mes cours à la première année de mon parcours. Mais comme ils étaient très généraux, je n’étais toujours pas sûre de ce que je voulais faire. Lorsque j’ai choisi les cours de deuxième année, je devais faire un choix entre un cours sur les animaux ou un cours sur les plantes. J’ai choisi le cours sur les plantes parce que j’étais intriguée. C’était fascinant.

Après ce cours, j’ai saisi toutes les occasions possibles de travailler avec les plantes et l’agriculture. J’ai déménagé en Saskatchewan pour travailler dans les prairies pendant un été. Ensuite, j’ai suivi d’autres cours sur les plantes et je me suis même portée volontaire pour nettoyer les équipements dans un laboratoire de physiologie végétale. Lors de ma dernière année d’études, j’ai fait ma thèse sur les plantes tolérantes au sel. J’ai aussi été embauchée dans un autre laboratoire pour travailler à la mise au point d’un système hydroponique pour les fraises. C’est ce qui m’a menée où je travaille aujourd’hui! 

Ce qui me motive

J’aime la variété dans mon travail. J’effectue des tâches semblables au laboratoire, mais chaque jour offre quelque chose de nouveau. J’ai plusieurs casquettes. Je suis agricultrice, analyste de données, technicienne de laboratoire, conceptrice de produits, gestionnaire et superviseure, et bien plus encore! J’apprends toujours quelque chose de nouveau au sujet de mon propre travail ou du domaine des sciences.  

Ce domaine offre de nombreuses occasions d’évoluer. L’un des grands moments de mon travail est de pouvoir enfin procéder à la récolte après des semaines ou des mois d’attente. J’aime aussi goûter les produits! Je me sens aussi très épanouie par la mission de mon travail. Cultiver des fraises peut sembler être une tâche facile, mais au bout du compte, mon devoir est d’optimiser la croissance pour que d’autres personnes puissent faire comme nous.

Comment j’influence la vie des gens

Mes découvertes aident d’autres cultivateurs et cultivatrices à travailler de façon plus efficace et efficiente. Nous avons un réseau de cultivateurs et de cultivatrices dans tout le Canada. Par exemple, dans les communautés du nord du Canada, les communautés autochtones et les établissements d’enseignement. C’est très gratifiant de savoir que mon travail donne aux gens les moyens de cultiver et de distribuer des aliments frais dans des régions qui ne sont pas forcément faciles d’accès.

En dehors du travail, je

J’aime tricoter, crocheter et faire tout ce qui est artisanal. J’adore les projets de bricolage. J’ai aussi pratiqué le muay-thaï pendant un petit moment. Le muay thai s’apparente au kickboxing. J’aime la cueillette  et j’aime fermenter des aliments et des boissons.

Mon conseil aux autres

Plonge dans un environnement où tu peux travailler avec quelque chose qui te passionne. Il peut s’agir d’un travail bénévole, d’un emploi ou d’un projet personnel. Un vif intérêt est tout ce dont tu as besoin pour commencer!