Genevieve Ellis (elle)
À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : À Kitchener, en Ontario.
J’habite désormais : À Ridgeway, en Ontario, près de Fort Érié.
J’ai fait ma formation ou mes études à : J’ai obtenu un baccalauréat en sociologie à l’établissement d’enseignement Wilfred Laurier. J’ai ensuite obtenu un certificat en techniques de soudage (en anglais) au Conestoga College, puis j’ai suivi une formation de soudeur de systèmes sous pression avec la Section locale no 128 de la Fraternité internationale des chaudronniers.
Ce que je fais au travail
En tant que superviseure, je supervise de 10 à 12 soudeurs et les aide dans leur travail. Le matin, je présente la séance d’information préalable aux travaux à effectuer ainsi que le thème de sécurité de la journée, puis je donne des directives de travail à l’équipe. Les membres de l’équipe sont ensuite envoyés sur le terrain pour effectuer leurs tâches de soudage. Je supervise le soudage orbital et assure la coordination avec l’aspect mécanique. Lorsque les tubes sont prêts, les soudeurs sont prêts à les assembler. Je m’occupe des questions de sécurité et de qualité. J’interprète les rapports de contrôle radiographique. Le contrôle radiographique est une procédure où l’on utilise les rayons X ou les rayons gamma pour voir l’intérieur d’une structure. Cette procédure nous permet de déceler des problèmes que nous ne pouvons pas voir à l’œil nu et nous confirme que les soudures ont été bien faites. Je rencontre également le chef du service de soudage pour déterminer, au besoin, les changements à apporter à la procédure de soudage. Je suis toujours en train de résoudre les problèmes qui se présentent!
Ma journée se termine par une séance d’information de fin de journée et un « aperçu » du lendemain à l’intention des membres de l’équipe. Mon travail nécessite beaucoup de communication. Il est important de savoir comment travailler avec des personnes qui ont toutes des personnalités différentes. De bonnes compétences en matière de communication sont indispensables. Je dois expliquer les choses de manière claire et concise, afin que les autres comprennent ce qu’il faut faire. Je dois également être capable de lire des plans, de comprendre les codes et les symboles de soudage et d’avoir une bonne compréhension de la métallurgie.
Mon parcours
Je ne savais pas ce que je voulais faire à l’école secondaire. J’aimais travailler avec mes mains. J’étais toujours en train de construire des cabanes dans les arbres, de faire des sauts à vélo, de rêver à des choses à fabriquer et de démonter des objets pour voir comment ils fonctionnaient. Je venais d’une famille traditionnelle où les parents occupaient des emplois traditionnels. On s’attendait à ce que j’aille à l’université. Rendue à la moitié du programme, j’ai su que ce n’était pas pour moi, mais je me suis accrochée, et j’ai tout de même terminé le programme.
Lorsque j’ai obtenu mon diplôme, j’ai cherché un emploi et postulé pour devenir policière. Malheureusement, je n’avais pas l’âge requis à l’époque et pas suffisamment d’expérience de la vie. Comme j’en avais assez de travailler au salaire minimum, j’ai décidé de retourner à l’école. J’étais en voiture avec mon père, discutant de ce que je devais faire, puis il a soudainement fait demi-tour pour se diriger vers le campus du Conestoga College. Nous sommes entrés et avons discuté de mon avenir avec un conseiller. Plus tard, j’ai assisté à une journée portes ouvertes au collège, et j’y ai visité l’atelier de soudage. J’avais suivi des cours facultatifs d’ingénierie automobile à l’école secondaire, et j’avais apprécié l’aspect soudage de ces cours. C’est pourquoi j’ai décidé de m’inscrire au programme de soudage.
Lorsque j’ai terminé ce programme, les chaudronniers étaient en période de recrutement pour un nouveau programme de soudeur sous pression. Je faisais partie de la deuxième cohorte de diplômés. Pendant et après ma formation, j’ai eu l’occasion de travailler dans divers environnements. J’ai notamment travaillé dans une aciérie, une raffinerie et une usine de traitement des eaux usées. J’ai également travaillé dans des centrales nucléaires à plusieurs reprises. Grâce à cette expérience, j’ai été embauchée par Aecon (en anglais) pour participer à un projet de remise en état d’une centrale nucléaire. J’ai commencé chez Aecon en tant que formatrice, puis sous-contremaîtresse, et maintenant superviseure de soudage.
Ce qui me motive
J’aime travailler avec les apprentis. J’aime leur énergie et les nouvelles idées qu’ils proposent sur le chantier. J’aime aussi le travail de dépannage que je fais.
Travailler à la remise en état d’un réacteur nucléaire, c’est plutôt cool! J’ai l’occasion de voir le fonctionnement interne d’une infrastructure essentielle que la plupart des gens ne verront jamais. L’expérience et l’apprentissage que je retirerai de ce travail sont inestimables. Il s’agit d’un projet d’une importance capitale pour le succès de la province, pour son économie et pour sa population.
Comment j’influence la vie des gens
Les soudeurs, et les chaudronniers en particulier, touchent à presque tout ce que vous voyez et utilisez. L’essence que nous utilisons dans nos véhicules est produite dans des usines chimiques qui contiennent des réservoirs et des tuyaux métalliques assemblés par des soudeurs et des chaudronniers. Même les matériaux utilisés pour fabriquer des produits tels que les boîtes de jus de fruit proviennent d’usines chimiques. L’électricité produite dans les centrales nucléaires est disponible grâce au travail effectué en coulisses par les soudeurs et les chaudronniers. C’est ainsi que l’électricité reste disponible pour permettre aux entreprises et aux communautés de prospérer.
En dehors du travail, je
J’aime beaucoup la vie en plein air. J’ai trois chiens. J’aime pêcher, faire du VTT et j’ai beaucoup de plaisir à aller au bingo! J’ai un atelier complet dans mon garage où j’aime construire des objets en métal, tels que des portes de grange, des décorations de maison, bref, tout ce que vous voulez.
J’ai enseigné à une classe de femmes travaillant dans le domaine de l’acier (10 femmes) pendant cinq semaines. Ce fut une expérience incroyable de travailler avec des élèves d’âge mûr. La plupart d’entre elles avaient quitté le marché du travail pour différentes raisons et essayaient de se réorienter vers une nouvelle carrière qui leur offrirait un avenir solide.
C’était une grande source d’inspiration. Ces femmes assimilaient bien les concepts et posaient de nombreuses questions. En plus de les aider, j’ai vécu une expérience formidable sur le plan personnel. J’ai réalisé que je pourrais me reconvertir dans l’enseignement du soudage si je le souhaitais!
Mon conseil aux autres
Posez beaucoup de questions et profitez de chaque occasion pour apprendre/essayer quelque chose de nouveau. Internet et YouTube peuvent être d’excellentes sources de recherche de nouvelles techniques et de découverte de possibilités diverses.
Lorsque vous êtes sur un chantier ou en formation, demandez conseil aux personnes plus âgées qui se trouvent sur place, et inspirez-vous de leur sagesse. Elles possèdent une somme incroyable de connaissances et une expérience de la vie réelle que vous ne pouvez acquérir qu’en étant sur le terrain. De plus, elles aiment transmettre leur savoir et donner des conseils à la nouvelle génération.
- Histoire
- Cours de métiers
- Éducation physique/Santé
- Technologie
- Voulait toujours sortir dehors
- Aimait aider les autres
- Organisait des activités pour ses amis
- Faisait partie d’une équipe sportive
- Aimait travailler avec ses mains
- Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
- Aimait la lecture
- Se sentait à l'aise dans l'environnement extérieur et naturel
- Ne voulait jamais être en classe
- Organisait toujours les meilleures soirées entre amis
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard
- Aimait concevoir ou fabriquer des objets
- Aimait démonter les objets pour comprendre comment ils fonctionnaient
- Participait à des activités telles la pêche, la cueillette et de petits fruits
Sujets connexes
Les partenaires
Parlons Sciences apprécie le soutien de la Fondation du soudage CWB qui nous a permis d'entrer en contact avec cette personne.
La Fondation du soudage CWB est un organisme de bienfaisance enregistré qui travaille avec des partenaires pour appuyer et soutenir le besoin de professionnels qualifiés en soudage et en technologie et contribuer à la prospérité économique du Canada. En créant une voie d’accès aux métiers spécialisés, la Fondation établit des partenariats entre l’industrie, la formation de la main-d’œuvre et le gouvernement pour permettre aux Canadiens d’explorer, de bâtir et de faire progresser des carrières réussies et passionnantes. La Fondation offre des programmes et des initiatives pratiques et virtuels axés sur l’éducation et fournit un soutien financier et technique aux programmes pour atténuer les obstacles auxquels se heurtent des groupes essentiels : les étudiants et les éducateurs des niveaux primaire, secondaire et postsecondaire, les peuples autochtones, les femmes et les personnes sous-représentées. Nous encourageons la reconnaissance et fournissons des programmes favorisant l’accès à l’exploration des carrières, indépendamment des facteurs d’identité, du statut social et financier et des expériences vécues, notamment le sexe, l’âge, l’origine ethnique, la langue, l’alphabétisation, la culture, le revenu et l’emplacement géographique.
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