
Isha Berry


À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : New Delhi, en Inde. J’ai eu la chance de déménager souvent en grandissant — en Inde, au Bahreïn, au Canada et aux États-Unis.
J’habite désormais : Toronto, en Ontario.
J’ai fait ma formation ou mes études à : Baccalauréat en environnement à l’Université McGill; maîtrise en épidémiologie à la London School of Hygiene and Tropical Medicine.
Ce que je fais au travail
J’étudie pour devenir épidémiologiste. Je mène des recherches sur la façon dont les maladies infectieuses se propagent entre les personnes, et des animaux aux personnes. Mon travail consiste à essayer de comprendre comment les comportements des populations et d’autres facteurs influent sur la propagation des maladies.
Je travaille avec des équipes mondiales et locales pour concevoir et réaliser des études auprès de la population. Nous posons aux personnes des questions sur leurs activités quotidiennes. Par exemple, nous les interrogeons sur les êtres avec lesquels elles interagissent (y compris les animaux!) et l’endroit où elles achètent leur nourriture. D’autres questions portent sur leurs pratiques d’hygiène ainsi que sur leur santé et leur bien-être en général. Les réponses à ces questions d’étude deviennent les données que nous analysons. Ces analyses visent à déceler des tendances dans la population. Elles nous aident aussi à comprendre les facteurs comportementaux et systémiques liés aux résultats en matière de santé. Pour ce faire, j’utilise des statistiques et je code mes analyses dans des logiciels comme Stata ou R.
Je passe la grande partie du temps qui me reste à rédiger mes conclusions. Je dois interpréter mes résultats pour comprendre ce que les chiffres signifient. Pour y arriver, je résume les résultats statistiques. J’écris des articles pour les partager avec d’autres chercheurs. Je me concentre ici sur la manière dont les données ont été collectées et dont les analyses ont été menées. Je rédige également des articles pour informer les populations qui ont contribué aux données. Lorsque je fais cela, je mets l’accent sur les principaux résultats en matière de santé.
Mon travail comporte trois volets : la conception d’un projet, l’analyse statistique et la rédaction. En général, ces tâches s’étalent sur un mois environ. Parfois, elles se produisent toutes le même jour!
Mon parcours
J’ai toujours aimé les maths. J’aimais aussi interagir avec des personnes et des équipes pour résoudre des problèmes. Il se trouve que ce sont les deux compétences clés nécessaires pour être épidémiologiste. Je ne savais pas ce qu’était l’épidémiologie jusqu’à ce que j’accepte un poste d’assistante de recherche pendant ma deuxième année de baccalauréat à McGill. Dans le cadre de ce rôle, j’ai travaillé avec un groupe de recherche sur la géographie de la santé. Cela m’a permis de voir en action l’application de mes cours de sciences environnementales, de géographie et de santé. J’ai suivi des cours avancés de mathématiques et de statistiques. Ces cours m’ont aidée à passer de la simple observation des rouages de la recherche à la réalisation de recherches. Ils ont également éveillé mon intérêt pour l’épidémiologie!
Il peut être difficile de faire de la recherche scientifique. Toute recherche implique une part de rejet. Parfois, c’est lorsqu’on soumet des articles à des revues et qu’ils sont rejetés. D’autres fois, c’est lorsqu’on demande du financement et qu’on ne l’obtient pas. Sans financement, il n’y a pas de recherche. Il est important d’avoir des mentors, des amis et des collègues qui vous soutiennent. Ces personnes vous rappellent que votre travail est non seulement intéressant, mais important. Elles vous aident aussi à garder les pieds sur terre.
Ce qui me motive
L’épidémiologie consiste à rassembler différents renseignements pour comprendre les besoins d’une population en matière de santé. Il peut s’agir du nombre de personnes ayant un problème de santé donné. Il peut aussi s’agir d’observer celles qui affichent un certain comportement ou qui croient en une opinion ou une attitude concernant la santé. En utilisant ces différents ensembles de renseignements, j’agis comme un détective des maladies. J’essaie ainsi de déceler des tendances pour améliorer la santé de la population. J’y arrive en établissant des preuves scientifiques pour soutenir les politiques de santé publique.
L’épidémiologie me passionne parce qu’elle est très interdisciplinaire. J’ai l’occasion de travailler avec des vétérinaires, des médecins et des statisticiens. Ensemble, nous nous assurons que nous construisons une solide base de données probantes. Nous transformons ensuite ces données en résultats exploitables pour améliorer la santé et le bien-être des populations.
Comment j’influence la vie des gens
La recherche dans les domaines de la santé publique et de l’épidémiologie aborde les questions de santé sous un angle préventif. Autrement dit, le travail ne permet pas de guérir ou de traiter une seule personne. Il vise plutôt à éclairer les politiques et à soutenir les systèmes de santé pour favoriser une meilleure santé des populations.
En dehors du travail, je
J’adore essayer de cuisiner de nouveaux plats végétariens — surtout s’ils contiennent des aubergines. J’aime jouer au tennis. J’aime aussi tricoter, mais seulement des pièces rectangulaires!
Mon conseil aux autres
Une ouverture d’esprit et l’enthousiasme pour explorer des tendances en matière de santé dans la population locale, nationale ou mondiale peuvent vous mener là où vous voulez aller en épidémiologie!
- Arts visuels
- Langues étrangères
- Géographie
- Mathématiques
- Sciences
- Aidait les gens à se rapprocher
- Aimait aider les autres
- S’impliquait dans des activités de bénévolat
- Était très créative
- Ressentait une intense satisfaction lorsqu’elle obtenait de bonnes notes