Ayo Bolaji
À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Je suis née à Saki, dans l’État d’Oyo au Nigéria, où j’ai vécu jusqu’à l’âge de 7 ans. J’ai ensuite déménagé à Ibadan, Nigéria, puis j’ai quitté le pays quand j’avais 14 ans pour London, Ontario, Canada.
J’habite désormais : Winnipeg, Manitoba
J’ai fait ma formation ou mes études à : J’ai obtenu mon baccalauréat ès sciences à l’Université Queen’s à Kingston, en Ontario, et mon doctorat en biologie cellulaire et moléculaire à l’Université de Sherbrooke, Québec, Canada. Ces deux diplômes m’ont permis d’acquérir des bases solides en génétique, en ce qui concerne les cellules et sur les relations hôte-pathogène. Au cours de ma bourse postdoctorale à l’Université du Manitoba de 2019 à 2021, j’ai commencé à m’intéresser à la biologie computationnelle. J’étais intéressée par la découverte de solution biologique de rechange à l’utilisation de fertilisant dans le but de protéger les cultures canadiennes, comme le canola, le soya et le maïs. J’ai développé la plateforme de séquençage par nanopores ainsi que les procédures d’analyse des données pour trouver et analyser les gènes d’intérêts dans les bactéries.
Ce que je fais au travail
Je travaille au Laboratoire national de microbiologie de l’Agence de la santé publique du Canada. Je suis une agente de liaison en génomique entre le gouvernement du Canada et celui du Manitoba. J’aide à la surveillance de microorganismes, de bactéries et de virus qui peuvent affecter notre santé. Je participe aussi à des enquêtes sur ces organismes. Dans mes tâches quotidiennes, j’utilise des outils de biologie computationnelle. Cela comprend des logiciels, des algorithmes et les mathématiques. Ces outils nous aident à comprendre la génomique des pathogènes qui sont préoccupants en matière de santé publique. Je m’assure également que les renseignements obtenus sont communiqués aux docteurs et docteures et aux épidémiologistes. Je m’assure que les renseignements sont dans une forme facilement compréhensibles pour les non-chercheurs et non-chercheuses. Cela est important parce que l’information que je fournis est utilisée pour prendre des décisions et établir des politiques en matière de santé publique.
Mon parcours
J’ai toujours su que je voulais être une chercheuse. Mais je ne savais pas dans quelle branche. Pendant la pandémie de COVID-19, j’ai travaillé comme biologiste computationnelle au Laboratoire national de microbiologie. Cela m’a permis de comprendre comment mes compétences pouvaient être utilisées pour aider à prendre de meilleures décisions en matière de santé publique. Être la seule personne issue de minorités dans la pièce a toujours été difficile pour moi lorsque j’étais à l’école. Mais maintenant, mes points de vue et mes opinions sont appréciés. Les résultats de mes recherches ont aidé au développement de politiques de santé qui ont été déployées à l’échelle provinciale et nationale. Aujourd’hui, je considère que c’est un privilège.
Ce qui me motive
J’aime être en mesure de mettre en lumière la nature d’une maladie et de comprendre ce qui la rend plus contagieuse que ce que l’on avait prévu. Quand j’arrive à comprendre les parties complexes du génome d’un organisme, ces renseignements peuvent être utilisés pour faire progresser le traitement des patients et patientes. Ils pourraient aussi aider à répondre aux épidémies. Ils pourraient même être utilisés pour modifier les politiques de santé publique.
Comment j’influence la vie des gens
Je suis aussi professeure auxiliaire au Providence University College. J’y donne un cours de génétique de deuxième année. Comme c’est une petite université, les classes aussi sont petites, ce que j’apprécie. Il est toujours gratifiant pour moi de voir les étudiants et étudiantes qui comprennent des concepts complexes comme l’édition génique et la thérapie génique. C’est génial de les voir planifier une carrière en génétique ou génomique.
En dehors du travail, je
J’aime faire de longues randonnées en vélo avec mon mari. J’aime aussi passer du temps au téléphone ou en personne avec mes parents et de mes frères et sœurs pour prendre de leurs nouvelles.
Mon conseil aux autres
Continue toujours à apprendre et apprends quelque chose de nouveau chaque jour. Je trouve qu’aucune connaissance n’est jamais vaine.
- Sciences
- Appréciait travailler seul
- Aimait aider les autres
- Aimait la lecture
- A toujours su ce qu’elle voulait faire plus tard
- Apprenait en expérimentant