Carly Silver
![Carly Silver | Écologiste associée](/sites/default/files/2019-09/Carly%20Silver.jpg)
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À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Calgary, Alberta, Canada
J’habite désormais : Calgary, Alberta, Canada
J’ai complété ma formation ou mes études à : Baccalauréat ès sciences (B.Sc.) – majeure en biologie, mineure en chimie de l’Université de Calgary et Maîtrise ès sciences (M.Sc.) – en biologie, axée sur l’écologie aquatique de l’Université de Calgary
Ce que je fais au travail
Je fais partie d’une vaste équipe multidisciplinaire qui construit des collectivités, des routes, des infrastructures, des réseaux de transport et des parcs dans les milieux urbains. Nous nous efforçons de créer de nouveaux espaces, en plus d’améliorer et de réaménager les espaces existants.
Je suis une biologiste professionnelle (P.Biol.) et, au fil de ma carrière, je me suis spécialisée dans l’évaluation des milieux humides et l’application des règlements. J’ai cherché à élargir mes connaissances pour inclure la faune, la végétation, les ressources historiques et l’habitat du poisson au point où je peux conseiller des clients sur les exigences réglementaires et les options possibles. Je travaille aussi dans des équipes qui créent et gèrent des zones humides et des espaces naturels dans les collectivités urbaines (ce que j’aime beaucoup faire, car c’est très valorisant de faire découvrir la beauté des milieux humides).
Je me sers de mes connaissances des systèmes naturels pratiquement chaque jour comme membre de vastes équipes de projets composées d’ingénieurs, d’architectes paysagistes, de concepteurs d’urbanisme et de planificateurs professionnels, en plus d’autres scientifiques dans diverses disciplines. Nous collaborons pour concevoir des collectivités fonctionnelles, durables et magnifiques tout en respectant une série d’exigences réglementaires. Cela peut représenter tout un défi et nécessiter beaucoup de discussions, en plus de nous obliger à apprendre les uns des autres. Avec l’évolution des exigences réglementaires et de la conscience sociale, la présence d’une biologiste dans ces équipes est assez nouvelle. J’ai dû trouver des moyens pour expliquer des défis écologiques et réglementaires complexes à des coéquipiers n’ayant qu’un bagage minimal en biologie. Pour y arriver, il faut réfléchir aux raisons pourquoi une exigence existe. Il faut aussi bien définir l’élément central pour convaincre ses interlocuteurs et faire preuve de respect, en plus de répondre aux questions et d’accepter la critique face à ses hypothèses et connaissances.
Mon parcours
Quand j’y repense, j’ai toujours été une biologiste à en devenir. J’ai eu la chance de grandir à deux pas du parc provincial Fish Creek de Calgary. Je passais beaucoup de temps à y observer les rivières, à suivre les traces des chevreuils et à jouer dans la boue.
J’ai opté pour la biologie à l’université, tout de suite après l’école secondaire. Je n’étais pas une bonne élève. Mais j’ai réussi à avoir des emplois d’été et à travailler sur les projets de professeurs et d’étudiants diplômés (j’ai envoyé un courriel à chaque professeur du département de biologie pour voir s’ils avaient besoin d’aide de toute sorte pendant l’été). Ensuite, j’ai pu travailler sur des projets, comme le dendroctone du pin ponderosa, les évaluations d’habitats du poisson et même mon propre projet sur les fleurs qui a mené à mon premier article.
Je voulais faire ma maîtrise immédiatement après mon baccalauréat, mais j’ai été refusée, car mes notes étaient faibles (j’avais vraiment de mauvaises notes!). Ce fut l’un des moments les plus difficiles à surmonter de ma vie professionnelle. Je n’avais pas subi beaucoup d’échecs dans ma vie, surtout dans mes études, mais peu d’options s’offraient alors à moi à ce moment. J’ai donc décidé de suivre mon copain à Edmonton, en Alberta, où il faisait sa maîtrise (il est ensuite devenu mon époux et ce déménagement a lancé ma carrière dans les milieux humides, c’était donc un bon choix :)).
Lors de notre déménagement à Edmonton, je n’avais pas de travail et pas beaucoup d’argent. J’espérais travailler à l’Université de l’Alberta et améliorer mes notes pour être admise à la maîtrise l’année suivante. J’ai commencé par envoyer un courriel à chaque professeur dont le programme de recherche m’intéressait. Le hasard a voulu que l’associée de recherche de Suzanne Bayley parte en congé de maternité et qu’elle ait besoin d’aide. J’ai pu travailler dans son labo de recherche sur les milieux humides et je suis rapidement tombée amoureuse de tout ce qui touche les marécages.
Travailler dans le labo de Mme Bayley m’a permis de contribuer à toute une gamme de projets en Alberta et en Saskatchewan, comme faire des levés à partir de kayaks et d’avions. J’ai aussi appris ce qu’il fallait pour diriger des programmes de recherche, de l'obtention de bourses, au paiement des factures, sans oublier l’embauche d’étudiants et étudiantes l’été et le budget pour l’équipement de laboratoire. Dans mon travail avec Mme Bayley, j’ai également eu l’occasion de concevoir et de réaliser mon propre petit projet sur les communautés d’insectes aquatiques, qui est devenu le sujet de ma maîtrise et d’un autre article. Après avoir échoué une deuxième fois à m’inscrire à la maîtrise, j’ai pris d’autres cours pour rehausser mes notes. Après deux ans, j’ai été accepté à la maîtrise en écologie de l’Université de Calgary (je n’ai jamais atteint les exigences de notes de l’Université de l’Alberta). Vers la fin de mon programme d’études, j’ai entrepris de chercher du travail, car je n’avais pas l’impression que le doctorat était un bon choix pour moi. J’ai commencé à travailler dans les services de conseil en environnement pendant ma dernière année de maîtrise et continué dans cette voie par la suite.
Ce qui me motive
J’ai toujours aimé les défis. Mon travail est exaspérant, épuisant et difficile, mais il n’est jamais ennuyant. Rien n’égale le sentiment de passer au travers d’un long et exigeant processus réglementaire avec son équipe. C’est aussi merveilleux de terminer un projet comptant tellement de points à considérer que le schéma des exigences ressemble à un spaghetti! Mon travail porte surtout sur les approbations réglementaires qu’on voit parfois comme un fardeau inutile ayant peu de valeur. Il est donc important de se rappeler que tous ces règlements ont été établis pour une raison. Il est fort gratifiant de trouver la voie à suivre lorsqu’on arrive à voir et à expliquer le raisonnement derrière chaque règlement et qu’on commence à chercher des moyens de mettre à profit l’expertise et l’expérience de chacun.
En tant qu’adepte des zones humides, j’adore avoir l’occasion de montrer aux gens leur beauté et leur complexité, de même que de faire découvrir leur résilience et leur fragilité. Lorsque les gens découvrent la valeur intrinsèque de ces écosystèmes naturels, ils arrivent à trouver des façons de construire un projet tout en respectant ces écosystèmes. Il n’y a rien de mieux que de voir les équipes envisager les milieux humides et la faune comme des atouts précieux de notre monde qui font partie de l’équation, plutôt que comme des obstacles à surmonter.
Comment j’influence la vie des gens
Nous aidons à bâtir des collectivités. Mes coéquipiers et coéquipières se dévouent pour améliorer la vie des gens dans les villes et aux alentours. À cette fin, nous créons des collectivités et des parcs magnifiques et améliorons les routes et les réseaux de transport. Je travaille avec un grand réseau de professionnels pour trouver des moyens de mieux gérer l’eau potable et usée, d’aménager des espaces naturels et des marais artificiels, d’améliorer le transport, la mobilité et l’accès dans nos quartiers. C’est incroyablement gratifiant de voir des gens apprécier les collectivités et les espaces que l’on a contribué à créer.
En dehors du travail, je
J’ai toujours aimé le sport. Je continue de jouer au hockey cosom et au squash, en plus de faire de la randonnée et de la raquette. J’ai aussi récemment commencé le kickboxing sans contact! Je trouve que le sport est un excellent moyen de relaxer et d’« éteindre » la partie de mon cerveau qui planifie et pense trop. J’aime aussi lire des œuvres de fiction grand public sur les sciences judiciaires, de même que de la fan-fiction de différentes séries de science-fiction.
Mon conseil aux autres
Continuez à poser des questions. Les gens essaient généralement d’aider les autres à mieux comprendre leur travail, mais il faut y mettre les efforts et montrer un véritable intérêt. Vous pourriez faire du bénévolat ou travailler, mais si vous voulez vraiment en apprendre plus sur un sujet, soyez courageux et allez à la rencontre des gens. Bien que certaines personnes puissent ne pas vous répondre pour diverses raisons, d’autres le feront si vous montrez que vous êtes prêt à y consacrer le temps et les efforts nécessaires.
Je dirige une équipe qui évalue les répercussions de la construction sur l’environnement local.
- Musique
- Géographie
- Histoire
- Littérature et langues
- Mathématiques
- Éducation physique/Santé
- Sciences
- Les cours d'éducation sur la nature a été une de mes classe préférée!
- Appréciait travailler seule
- Voulait toujours sortir dehors
- Faisait partie d’une équipe sportive
- Était motivée par le succès
- Aimait la lecture
- Jouait à des jeux vidéo
- J'ai beaucoup aimé joué dans l’harmonie de mon école, et j’aimais beaucoup les émissions et films de science-fiction, y compris Star Trek, Stargate, et X-Files.