Caitlyn Lyons (elle)
![Caitlyn Lyons, prête pour la forêt avec son sac à dos et ses outils de collecte de données. La photo insérée montre Caitlyn examinant une section de gazon.](/sites/default/files/2024-03/Caitlyn%20Lyons.jpg)
Caitlyn Lyons, prête pour la forêt avec son sac à dos et ses outils de collecte de données. Photo insérée : Caitlyn examinant une section de gazon sur le terrain.
![Caitlyn Lyons, prête pour la forêt avec son sac à dos et ses outils de collecte de données. La photo insérée montre Caitlyn examinant une section de gazon.](/sites/default/files/2024-03/Caitlyn%20Lyons.jpg)
Caitlyn Lyons, prête pour la forêt avec son sac à dos et ses outils de collecte de données. Photo insérée : Caitlyn examinant une section de gazon sur le terrain.
À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Kingston, Ontario
J’habite désormais : Waterloo, Ontario
J’ai fait ma formation ou mes études à : J’ai obtenu un baccalauréat en sciences de l'environnement (en anglais) à l'Université de Guelph, et une maîtrise en biologie (en anglais) à l'Université Western Ontario. Je prépare actuellement un doctorat en sciences biologiques et chimiques (en anglais) à l'Université Wilfrid-Laurier.
Ce que je fais au travail
Je passe mes étés dans les Territoires du Nord-Ouest à travailler avec d'autres étudiants et étudiantes. Nous passons nos journées dans les forêts à observer les plantes et le sol. Le soir, nous campons et dormons dans des tentes. Nous étudions l'impact des changements climatiques sur ces forêts. En fait, les changements climatiques augmentent l'activité des feux de forêt. D’ailleurs, les forêts dans lesquelles je travaille ont déjà été dévastées par des feux de forêt. Mon travail consiste également à compter tous les jeunes arbres qui poussent après l'incendie et identifier toutes les différentes espèces d'arbres qui s'y trouvent.
Je mesure également la dégradation du pergélisol. Le pergélisol est un type de sol qui reste gelé en permanence. Cependant, les changements climatiques provoquent son dégèlement. Et pour mesurer l’ampleur de ce phénomène, je me sers d’une sonde métallique afin de mesurer la distance entre la surface du sol et la couche de pergélisol. En effet, au fur et à mesure que le pergélisol dégèle, la distance entre la surface du sol et le pergélisol s'accroît. C’est pour cette raison que, dans le cadre de mon doctorat, j’essaie de comprendre comment les incendies de forêt et le dégel du pergélisol affectent les arbres dans les Territoires du Nord-Ouest. Entre autres, l'une des questions scientifiques à laquelle j'essaie de répondre est la suivante : l'augmentation des feux de forêt et le dégel du pergélisol modifieront-ils les espèces d'arbres qui repoussent après les incendies?
Pendant l'hiver, je passe la majeure partie de mon temps à l'Université Wilfrid-Laurier à travailler en laboratoire et sur mon ordinateur. Pendant ce temps, j'analyse les échantillons recueillis pendant l'été. Pour ce faire, je regarde les racines qui se trouvent dans le sol en utilisant des loupes, car les racines sont très petites. J’analyse également les données collectées et j'essaie de trouver des réponses à mes questions scientifiques. Puis, j'utilise des ordinateurs pour créer des graphiques afin de mieux présenter les données au grand public. Les travaux scientifiques que j'effectue dans le cadre de mon doctorat nous aideront à comprendre l'impact des changements climatiques sur les forêts des Territoires du Nord-Ouest.
Mon parcours
Lorsque j'étais au secondaire, j'étais passionnée par les changements climatiques et le développement durable. J'aimais camper avec ma famille et passer du temps dans les forêts. J'espérais pouvoir un jour contribuer à la préservation de nos forêts. J'ai ensuite obtenu mon diplôme de premier cycle à l'Université de Guelph en sciences de l'environnement. Pendant mes études, j'ai suivi de nombreux cours et travaillé dans le cadre d'un programme d'alternance travail-études. Ceci m'a permis de découvrir différents domaines scientifiques.
Tout au long de cette expérience, j'ai découvert que j'aimais travailler sur le terrain et que je m'intéressais de plus en plus à l'écologie. Cet intérêt m'a conduite à obtenir une maîtrise en sciences à l'Université Western. Au cours de cette formation, mon objectif était de comprendre comment les changements climatiques affectent les plantes dans les tourbières.
Lorsque j'étais au secondaire, je n'avais jamais imaginé qu'un jour je préparerais un doctorat. J’ai consacré mon temps à suivre mes centres d'intérêt et à faire ce que j'aime. C'est ce qui m'a conduite là où je suis aujourd'hui et au métier que j'exerce.
Ce qui me motive
La recherche scientifique est un voyage long et enrichissant. Elle commence par la curiosité et les questions sur le monde qui nous entoure. Ensuite, il faut beaucoup apprendre et lire des ouvrages pour savoir ce que d'autres scientifiques ont déjà découvert. Il est également important d'intégrer d'autres types de connaissances, notamment les savoirs autochtones.
Une fois que nous avons appris ces nouvelles connaissances, nous pouvons alors développer nos questions de recherche et concevoir une étude ou une expérience pour répondre à ces questions. Cette partie est très intéressante, car elle nous permet d'apprendre à utiliser de nouveaux instruments ou de nouvelles techniques scientifiques! Après avoir conçu notre étude, c'est le temps d'aller sur le terrain et de collecter nos échantillons ou nos données. C'est aussi une partie que j'aime beaucoup, puisque j'adore passer du temps dans la nature. Après avoir collecté les échantillons et les données, nous retournons au laboratoire pour les analyser. C'est la partie que je préfère, car c'est à ce moment-là que l'on découvre les réponses aux questions scientifiques que l’on se posait.
La dernière partie consiste à communiquer nos résultats au public et à la communauté scientifique. Pour ce faire, nous rédigeons des articles, nous nous adressons aux médias et nous partageons nos résultats avec toutes les personnes concernées. Cela inclut les communautés qui seront touchées par nos découvertes. Comme tu peux le constater, le métier de scientifique requiert de nombreuses compétences différen
Comment j’influence la vie des gens
Les changements climatiques menacent nos espaces naturels. Les travaux scientifiques que j'effectue dans le cadre de mon doctorat nous aideront à comprendre comment les incendies de forêt et le dégel du pergélisol affecteront les forêts du Nord.
En dehors du travail, je
J'aime être occupée! Pendant mon temps libre, je joue au hockey. Je pratique le marathon et j'aime faire du camping dès que j'en ai l'occasion. Je fais également partie des Guides du Canada depuis mon enfance et je suis une guide active dans ma communauté à Waterloo.
Mon conseil aux autres
Rapproche-toi des personnes qui ont des carrières qui t’intéressent. Je suis souvent timide et j'ai l'impression que les gens sont trop occupés, mais ce n'est pas vrai. Les gens sont généreux de leur temps, surtout les personnes qui partagent les mêmes intérêts.
- Géographie
- Éducation physique/Santé
- Sciences
- Voulait toujours sortir dehors
- Aimait aider les autres
- Faisait partie d’une équipe sportive
- Était motivé par le succès
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard
- S’impliquait dans des activités de bénévolat
- Apprenait en expérimentant