
Audrée

Bureau de répartiteurs et répartitrices (Tima Miroshnichenko, Pexels)

Bureau de répartiteurs et répartitrices (Tima Miroshnichenko, Pexels)
À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Ste-Catherine, Québec
J’habite désormais :Montréal, Québec
J’ai fait ma formation ou mes études à : Le prérequis nécessaire est un diplôme d'études secondaires dans n'importe quelle école reconnue. Une fois l'embauche complétée, Urgences-santé offre une formation à l'interne de 3 mois environ.
Ce que je fais au travail
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Voici le cheminement d'un appel logé au 911 pour un problème médical:
- Un répartiteur ou une répartitrice reçoit un appel dans ses écouteurs et dans son écran grâce à un système de validation d'adresse.
- Puis on questionne l'appelant ou appelante pour comprendre le problème. En suivant ses protocoles, on guide la personne en lui indiquant clairement ce qui est à faire en attendant l'ambulance. Selon le problème, l'appel se fait attribuer une priorité.
- Dans l'ordinateur, une carte d'appel est donc créée avec les informations importantes (adresse, âge de la personne blessée, priorité de l'appel, problème principal, etc.). Cette carte d'appel est transmise à une autre personne du service d'ambulance qui a comme tâche d'affecter une ambulance à cet appel, grâce à un système de GPS. Nous repérons donc l'ambulance disponible le plus près et nous lui envoyons la carte d'appel dans l'ordinateur de l'ambulance. Les paramédics se dirigent vers le site de l'appel en se préparant selon les informations qu'ils et elles ont reçues.
- Ce cheminement informatisé peut parfois avoir des problèmes. Dans certains cas, lorsque les ordinateurs ne fonctionnent plus, il faut recréer ce système de transmission par papiers. Les appels sont donc écrits à la main, transmis à la répartition en mains propres et finalement envoyés sur les ondes radios, au lieu des moyens électroniques traditionnels.
- Il faut donc avoir une bonne communication entre collègues, puisque pour un appel, au moins 5 personnes sont concernées. Il faut aussi être bilingue, car la population de Montréal parle anglais et français. Pour faire ce travail, des connaissances au niveau des sciences de la santé permettent de bien comprendre les situations et d'aider adéquatement les appelants et appelantes. Il faut aussi être à l'aise avec les cartes géographiques afin de pouvoir repérer les ambulances lorsque les systèmes GPS ne sont pas fonctionnels.
Mon parcours
Lorsque j'étais au secondaire, je savais que je voulais faire un métier qui aiderait les autres. J'avais ce désir de faire une différence, mais je ne savais pas exactement quoi faire. J'ai décidé un peu par hasard de commencer un programme en soins préhospitaliers d'urgence pour devenir paramédic. Lors de mes stages finaux, j'ai compris que d'être directement sur le terrain n'était pas pour moi. J'ai découvert le travail de répartitrice médicale d'urgence car je faisais mes stages à Urgences-Santé et j'ai vu une affiche dans le garage du personnel. J'ai donc appliqué et j'ai décidé de mettre fin à mes études au cégep pour me lancer dans ma nouvelle carrière. Je peux donc mettre en application mon empathie, mon désir d'aider autrui et mes connaissances médicales d'une autre façon qui me plaît davantage. C'était difficile d'abandonner mes études après avoir investi plusieurs années dans le programme pour être paramédic, mais cela a valu le coup car je suis définitivement plus heureuse où je suis maintenant. Il est important de suivre son cœur.
Ce qui me motive
Mon travail me permet d'aider les autres et c'est ce qui me motive. Le fait de faire la différence dans la vie d'une autre personne est très valorisant pour moi. Ce qui est stimulant, c'est qu'aucun appel est pareil. Il faut donc aimer l'inconnu et avoir une bonne gestion du stress pour faire face à toutes sortes de situations. Parfois les appels sont très urgents et il faut faire vite pour aider le plus rapidement une personne. Dans d'autres cas, certains appels demandent une plus grande patience et davantage d'écoute. Outre les blessures physiques, certaines personnes peuvent loger un appel pour de l'aide psychologique par exemple. Il faut donc approcher ce type de problème d'une façon différente. Il faut savoir s'adapter, mais pour une personne qui n'aime pas la routine, je trouve cela très motivant.
Comment j’influence la vie des gens
Mon travail influence la vie des autres lorsque certaines personnes sont plus vulnérables et ont un problème de santé. Je tente de les aider en leur donnant des directives médicales précises, le temps que les secours arrivent sur les lieux. Mon travail me permet d'offrir de la réassurance, de l'empathie et de l'écoute aux gens. Je peux réellement faire une différence sur l'état de santé des personnes en prenant les bonnes décisions et en donnant les bonnes directives.
En dehors du travail, je
Pour me détendre, j'aime lire dans un bain avec une petite chandelle. Quoi de mieux que de s'évader dans une histoire autre que la sienne ! J'aime aussi jouer au soccer. Cela permet de réduire l'anxiété que mon travail peut m'apporter. Un bon équilibre entre être calme et relaxé et dépenser de l'énergie. Pour redonner aux autres et me détendre autrement, je participe tout nouvellement à vaincre l'insécurité alimentaire en préparant des repas pour un organisme de redistribution de nourriture à Montréal.
Mon conseil aux autres
Il est important de trouver un bon équilibre entre un salaire qui permet de vivre selon nos besoins et un environnement dans lequel on est bien. Il peut paraître difficile de choisir ce qu'on veut faire comme métier, mais il n'y a pas de presse. Essayer quelque chose n'est jamais un échec. Les expériences nous font grandir, lorsqu'on persévère. N'hésitez pas à fouiller pour trouver des offres d'emploi, beaucoup de métiers comme le mien sont méconnus mais tout aussi essentiels !
Être répartitrice médicale d'urgence, c'est de répondre aux appels logés au 911 pour tout ce qui concerne un problème médical. C'est aussi de gérer les activités des ambulances.
- Arts visuels
- Histoire
- Littérature et langues
- Éducation physique/Santé
- Études/langues autochtones
- Aimait aider les autres
- Aimait travailler avec ses mains
- Faisait partie d’une équipe sportive
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard
- Aimait recevoir des instructions précises