
Steve Copeland


À propos de moi
Lieu de naissance: Je suis né à Surrey, en Colombie-Britannique. À cinq ans, j’ai déménagé à Qualicum Beach, en Colombie-Britannique (Île de Vancouver).
Emplacement: Sayward, en Colombie-Britannique.
Formation: J’ai suivi le programme d’apprentissage en électricité du North Island College.
Ce que je fais au travail
Une journée typique au travail débute par une réunion avec les travailleurs et les travailleuses. Nous discutons d’éléments et de comportements liés à la santé et à la sécurité, au travail comme à la maison. Ensuite, l’équipe planifie le travail à faire dans la journée. Ce travail peut inclure des tâches comme de l’entretien préventif, des travaux de construction et de la résolution de pannes. Ma tâche est de m’assurer que l’équipe dispose des outils, du matériel, de l’information et des directives pour effectuer ses tâches.
Notre équipe est composée de six mécaniciens et mécaniciennes, de six électriciens et électriciennes et de deux opérateurs et opératrices de salle de commande. Chaque personne apporte ses connaissances et ses compétences. Ensuite, nous nous regroupons pour garantir une activité sécuritaire et efficace des centrales. Les centrales fournissent de l’électricité à la mine en utilisant de grands générateurs et des éoliennes.
En entretien mécanique, nous réalisons l’entretien préventif sur les générateurs. L’entretien comprend les vidanges d’huile, le réglage des soupapes, le remplacement des filtres, etc. C’est semblable au programme d’entretien du moteur des voitures, mais à plus grande échelle. Nous réalisons aussi la révision et la reconstruction des moteurs lorsqu’il le faut. Pour savoir si un moteur doit être reconstruit, nous collectons des données à partir d’échantillons d’huile, de la consommation de carburant, du jeu des soupapes, de l’analyse des vibrations et de l’acidité du liquide de refroidissement. Nous examinons aussi le nombre d’heures qu’il a été en activité (c’est-à-dire les heures de fonctionnement).
Les électriciens et électriciennes entretiennent le dispositif de commutation électrique qui permet de distribuer l’énergie dans tout le site. Tous les disjoncteurs d’alimentation à haute tension sont contrôlés par des relais de protection.
Ces relais surveillent la tension, le courant, la fréquence et les courants de défaut à la terre. Les paramètres et la coordination entre ces relais doivent être très précis et fiables. C’est ce qui garantit l’exploitation fiable de cet équipement. Les points de consigne sont conçus et doivent être coordonnés pour fonctionner à quelques millisecondes d’intervalle. Nous réalisons des tests annuels sur tous les relais de distribution et les disjoncteurs. Pour ce faire, nous utilisons plusieurs instruments de test spécialisés.
Il y a tant d’autres tâches à faire au quotidien à la centrale. En revanche, ce qui ne change pas, c’est que lorsque les lumières sont allumées, et que tout le monde termine sa journée de travail en santé et en sécurité, nous avons bien tenu notre rôle, ici chez Diavik.
Mon parcours
Après le secondaire, je n’avais vraiment aucune idée de ce que je voulais faire. De toute façon, à cette époque, je savais que l’université ne me convenait pas. Par chance, mon oncle avait une petite entreprise de construction électrique. Il m’a embauché comme ouvrier pendant l’été. Après trois semaines, il a vu mon potentiel pour les travaux d’électricité. Il m’a aidé à entrer dans un programme d’apprentissage. J’ai passé les quatre années suivantes à installer le câblage et les équipements électriques dans des maisons pour terminer mon programme d’apprentissage en électricité.
Peu de temps après avoir terminé mon programme d’apprentissage, le marché de l’habitation a chuté. J’étais sans emploi, mais l’aspect industriel du métier m’avait toujours intéressé. J’ai découvert une usine de pâte et papier à la pointe nord de l’île de Vancouver. C’est là que j’ai passé les trois années suivantes. Au début, j’étais complètement en dehors de ma zone de confort. Le travail industriel était très différent des travaux résidentiels. Une fois sur le terrain, j’ai su que j’avais suivi le parcours professionnel qui me convenait.
Après trois ans à l’usine de pâte et papier, j’ai décidé de me réorienter dans le secteur minier. Ce changement de parcours m’a mené partout en Colombie-Britannique, et même en Alberta. En 2014, j’ai décidé de faire un autre changement de carrière. Ce dernier m’a mené à la mine de diamants Diavik. Diavik est située dans les Territoires du Nord-Ouest, sur une île éloignée à près de 300 kilomètres au nord-ouest de Yellowknife. Là, j’ai eu l’occasion de travailler avec quelques-unes des meilleures personnes du métier. En 2018, j’ai été promu superviseur.
Ce qui me motive
La possibilité et le devoir de continuer d’apprendre et de grandir en tant que personne de métier et leader sont ce qui me motive dans ma carrière.
L’aspect de mon travail qui consiste en la recherche du problème et sa résolution est ce qui m’intéresse le plus. Il y a toujours plusieurs manières d’aborder un problème. C’est toujours gratifiant de travailler au sein d’une équipe et de trouver des solutions à ces problèmes. La construction apporte aussi son lot de récompenses. C’est très satisfaisant de construire quelque chose à partir de rien, qu’il s’agisse de systèmes de contrôle, d’éclairage, de câblage ou de tout autre projet.
Comment j’influence la vie des gens
Travailler dans les métiers présente de nouveaux défis chaque jour. Ce qui rend mon parcours professionnel si gratifiant, c’est d’avoir les compétences pour surmonter ces défis. Le fait de travailler avec diverses personnes est très valorisant et offre de nouvelles occasions d’apprendre et de grandir en tant que leader. Comme nous sommes l’équipe qui produit l’électricité pour le site minier, nous sommes fiers de fournir l’électricité de manière fiable et efficace.
En dehors du travail, je
Pour le plaisir, j’aime être à l’extérieur le plus possible. J’aime faire des randonnées, conduire tout ce qui compte deux roues et faire du camping partout là où c’est permis.
Mon conseil aux autres
Plusieurs programmes peuvent te donner une longueur d’avance dans les métiers, dont certains peuvent être suivis avant que tu aies terminé le secondaire. Si tu t’intéresses à un programme de métier, communique avec ton collège ou ton école de métier local pour connaître les possibilités qui s’offrent à toi pour un accès rapide aux programmes.
- Informatique
- Cours de métiers et en atelier
- Mathématiques
- Sciences
- Appréciait travailler seule
- Voulait toujours sortir dehors
- Était motivée par le succès
- Aimait la lecture
- Se sentait à l'aise à l'extérieur, en milieu naturel
- Jouait à des jeux vidéo
- Apprenait mieux en expérimentant