Natasha Holmes

À propos de moi

Je suis né/j’ai grandi à : Je suis née à Peterborough, en Ontario, et j’y ai grandi jusqu’à l’âge de 10 ans (j’ai vécu à Omemee, en Ontario, et je suis allée à l’école de Lindsay, en Ontario). J’ai vécu aux Émirats arabes unis de 10 à 17 ans, puis j’ai terminé mes études secondaires à Kitchener, en Ontario.

J’habite désormais : Ithaca, New York, États-Unis

J’ai fait ma formation ou mes études à : Premier cycle : Université de Guelph, baccalauréat ès sciences en physique (en anglais); deuxième cycle : Université de la Colombie-Britannique, maîtrise ès sciences en physique (en anglais); troisième cycle : Université de Colombie-Britannique, doctorat (en anglaisà- recherche sur l’enseignement de la physique; Études postdoctorales : Université de Stanford (en anglais).

Ce que je fais au travail

En tant que chercheure en enseignement de la physique, j’étudie la façon dont les gens apprennent la physique et la manière de structurer les cours de physique pour améliorer l’apprentissage des étudiants et des étudiantes. Je passe beaucoup de temps à analyser des données et à planifier de nouveaux domaines de recherche. Je passe également beaucoup de temps à lire et à rédiger des articles sur ce que j’ai appris.

Nous utilisons de nombreuses méthodes statistiques pour essayer de comprendre comment les étudiants et les étudiantes apprennent la physique et font l’expérience de l’enseignement de la physique. Nous nous engageons souvent dans la résolution de problèmes en essayant de dégager le sens des données. C’est le cas lorsque nous voulons trouver la meilleure façon d’analyser les données. C’est aussi le cas lorsque nous cherchons une façon de communiquer nos résultats à d’autres personnes. Il y a beaucoup de créativité, de flexibilité et de subjectivité dans ce processus. Nous portons une grande attention aux décisions que nous prenons lorsque nous traitons les données, afin de nous assurer que nous faisons preuve de la plus grande objectivité.

Heureusement, j’ai l’occasion de travailler avec de nombreuses personnes – étudiants et étudiantes, postdoctorants et postdoctorantes, formateurs et formatrices, chercheurs et chercheuses, etc. La recherche scientifique est toujours un travail d’équipe! Cette collaboration permet de s’assurer que nous évaluons les problèmes sous plusieurs angles et que nous prenons en compte d’autres perspectives. Elle permet également de vérifier nos éventuels préjugés.

Lorsque j’étais au secondaire, j’avais l’impression que la science se résumait aux mathématiques et aux expériences scientifiques. Je passe étonnamment beaucoup de temps à lire et à écrire. Le transfert des connaissances scientifiques se fait en grande partie par les publications écrites. Par conséquent, nous devons toujours lire les nouvelles recherches qui sont publiées. Cela signifie également que nous devons trouver un moyen de communiquer nos recherches aux autres. Enfin, j’ai l’occasion d’enseigner! L’interaction avec les étudiants et les étudiantes est l’une des parties les plus agréables de mon travail. J’aime les voir se passionner pour les sciences comme je l’ai fait lorsque j’étais étudiante.

Mon parcours

Quand j’étais au secondaire, je voulais devenir danseuse professionnelle. Lorsque je me suis inscrite à l’université, j’avais l’intention d’étudier la biochimie et peut-être de faire des études de médecine. Lorsque j’ai choisi la physique comme matière principale, j’ai exploré différents domaines, de la science des planètes à la physique des particules. Ce n’est qu’au cours de mes études supérieures que j’ai réalisé que je pouvais combiner mon amour de l’apprentissage (et de l’école) avec ma passion pour la physique afin d’étudier la manière dont les gens apprennent.

De nombreuses personnes influentes ont pris part à toutes ces décisions. Je pense notamment à mon professeur de physique au secondaire, M. Abbass, qui m’a aidée à réaliser que je pouvais être bonne en physique même si j’avais échoué à son premier examen. Je pense aussi à mon professeur de physique de mon premier trimestre, M. McFarland, qui m’a convaincu de ne pas m’inquiéter de la carrière que j’allais faire et de suivre ce qui me passionnait. Je pense également à toutes les personnes avec lesquelles j’ai travaillé pendant mes études supérieures et qui m’ont aidée à découvrir ce domaine et mon créneau. Je pense que tous les changements que j’ai opérés sont le résultat de toutes sortes de personnes et d’événements qui m’ont aidé à découvrir mes points forts et mes passions. Tout cela m’a aidée à prendre conscience de ce que je peux accomplir lorsque j’y consacre des efforts!

Ce qui me motive

Ce qui m’enthousiasme le plus au travail, c’est de tomber sur un résultat surprenant ou un problème déroutant. Il y a quelque chose d’étrangement satisfaisant dans le fait de se heurter à un obstacle et de travailler avec mon équipe pour comprendre ce qui se passe.

En tant que scientifique, je suis vraiment motivée par la découverte de quelque chose que personne d’autre ne connaissait auparavant. Des résultats surprenants ou des problèmes difficiles m’indiquent que nous sommes peut-être en train de faire une percée. Bien que ces défis puissent être frustrants, nous savons que nous avons les compétences et les outils nécessaires pour les relever. Nous savons aussi qu’avec un peu de patience, nous pouvons découvrir quelque chose de vraiment génial!

Le travail en équipe permet de réduire les frustrations. Je pense que j’aurais beaucoup plus de mal à travailler si j’étais seule. Au lieu de cela, nous mettons nos ressources en commun, nous réfléchissons et nous élaborons des stratégies pour trouver des solutions. Nous travaillons ensemble pour comprendre un phénomène. C’est tout le contraire du sentiment d’isolement que j’avais imaginé lorsque j’imaginais un ou une scientifique travaillant dans son laboratoire à la recherche d’une solution.

Comment j’influence la vie des gens

Mes recherches et mon enseignement ont un impact direct sur l’apprentissage et l’expérience des étudiants et des étudiantes qui suivent des cours de physique. C’est très gratifiant. J’adore entendre parler d’autres professeurs et professeures qui ont utilisé mes documents de recherche pour apporter des changements à leur enseignement et qui ont constaté d’énormes améliorations dans leurs salles de cours

En dehors du travail, je

En dehors du travail et de l’école, j’ai toujours dansé! Je pratique la danse classique depuis l’âge de 3 ans et j’ai continué à pratiquer depuis. J’aime aussi le théâtre (surtout les comédies musicales). J’aime faire des randonnées en plein air avec mon chien et cuisiner avec mon mari (il est bien meilleur cuisinier que moi!).

Mon conseil aux autres

Mon conseil serait le même que celui que m’a donné le professeur McFarland : « Quoi que tu décides de faire, tu vas le faire longtemps et y consacrer beaucoup de temps, alors il vaut mieux faire quelque chose que tu aimes! »