Kevin Hill
À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : North Tonawanda (État de New York), aux États-Unis
J’habite désormais : London (Ontario), au Canada
J’ai complété ma formation ou mes études à : au Collège Algonquin, campus de Pembroke et au Collège Sir Sandford Fleming, campus Frost
Ce que je fais au travail
Mon travail consiste surtout à élaguer ou à enlever les arbres qui touchent aux fils électriques afin d’éviter les pannes d’électricité et de dégager les fils de tout obstacle quand des travaux d’entretien ou de réparation doivent être faits. Avant de commencer à travailler, je remplis un formulaire qui explique le travail que mon équipe et moi allons exécuter, les risques en matière de santé et de sécurité, et ce que nous prévoyons faire.
Les sciences (physique et biologie) et les mathématiques sont des matières qui m’aident beaucoup à faire mon travail efficacement et en toute sécurité. Par exemple, je dois calculer mentalement le poids du bois, la résistance de la corde et la charge de choc que peut subir la corde en fonction de la distance que parcourt un objet qui tombe sur la corde. La charge de choc est le terme utilisé pour décrire la force soudaine exercée lorsqu’un objet tombe sur la corde qui y est reliée. Si la charge de choc est trop grande, la corde cassera et des gens pourraient se blesser.
Il est très important de bien identifier les arbres, car c’est ce qui nous permet de déterminer le nombre de branches à couper. Nous devons connaître, par exemple, la vitesse de croissance de l’arbre, son emplacement, le type de sol, la résistance de l’arbre aux insectes et aux maladies, ainsi que sa structure particulière.
L’équipement que j’utilise est en majeure partie conçu et fabriqué expressément pour mon travail. Les pièces en fibre de verre et les flèches supérieures sont des dispositifs importants, qui facilitent le travail sur des lignes électriques aériennes et diminuent les risques d’électrocution.
Les équipes forestières sont, en général, composées de deux ou trois personnes. Selon la nature des travaux, il arrive parfois qu’on ait besoin de personnes supplémentaires pour installer les systèmes de cordes ou déplacer les branches une fois coupées. La plupart de mes collègues aiment beaucoup leur travail en général et s’entendent bien.
Mon parcours
C’est en 13e année que j’ai vraiment compris ce que je voulais faire et que j’ai réalisé que l’université, ce n’était pas pour moi. Je suis allé voir le conseiller en orientation à mon école secondaire et j’ai fait des recherches au centre de documentation sur les carrières. Je cherchais un métier en fonction de ce que j’aimais, c’est-à-dire les activités de plein air. C’est vraiment là que tout a commencé pour moi. Mon parcours a été long et sinueux, mais jamais je n’aurais pensé revenir travailler pour une compagnie dont je suis fier, dans un domaine que j’aime.
Je suis arrivé chez Hydro Ontario en 1990. En 1994, j’ai quitté la compagnie, me faisant dire que j’étais mis à pied pour une période indéterminée. Il m’a fallu 23 ans avant que j’obtienne de nouveau un poste permanent. Au début des années 1990, j’ai suivi le programme de formation en foresterie d’Hydro Ontario. Je possède aussi une attestation d’arboriste de services publics, d’arboriculteur et de mécanicien-monteur industriel. Au fil des années, j’ai fait des études collégiales pour devenir conseiller auprès des jeunes, puis j’ai obtenu un poste de conseiller dans une école de la région. J’aimais mon travail, mais j’en avais assez des politiques.
J’ai donc quitté cet emploi et fait quelques recherches pour bien cerner ce que j’aimais faire et voir à quel endroit se trouvaient les emplois qui m’intéressaient. C’est là que j’ai entrepris une carrière de mécanicien-monteur, un autre métier que j’ai beaucoup aimé faire. J’y ai d’ailleurs consacré 11 ans de ma vie. Le soudage, l’usinage, le démontage et la reconstruction de machines n’avaient plus de secrets pour moi. C’était un emploi extraordinaire, qui nécessitait une bonne base en mathématiques et une bonne compréhension de la physique et des sciences. Puis, une centaine de mécaniciens-monteurs ont été mis à pied en même temps, au sein de la même compagnie, dans le cadre d’une restructuration. C’est à ce moment que je suis revenu chez Hydro, et pour de bon maintenant. Après mes études collégiales, j’ai dirigé ma propre entreprise d’élagage pendant cinq ans. Toutefois, avant de me lancer dans cette aventure, j’avais travaillé pour trois autres petites entreprises d’élagage. J’ai ensuite travaillé chez Hydro Ontario. Je suis maintenant de retour chez Hydro One et y possède 14 années d’ancienneté. Je pense qu’il faut seulement continuer de suivre la voie qui vous est tracée, gravir les échelons de la carrière que vous avez choisie ou exploiter d’autres avenues. Peu importe votre cheminement, ne laissez pas les revers vous détourner de vos objectifs.
Ce qui me motive
Dans mon travail, chaque arbre est un nouveau défi! Il n’y a pas deux arbres identiques. Tous les arbres sont de taille et de forme différentes. Il en va de même pour l’envergure des travaux à y faire. Donc, chaque fois que nous installons notre matériel, nous devons tenir compte des caractéristiques particulières de l’arbre. Certains arbres présentent d’énormes défis et, quand vous réussissez à surmonter ces défis, vous ressentez une satisfaction incroyable. C’est agréable de savoir qu’Hydro One est une grosse compagnie qui a des bureaux partout dans la province et vous offre des possibilités de mutation chaque année. Donc, les gens qui le souhaitent pourraient postuler à un nouvel emploi dans un autre service sans perdre leur ancienneté. La compagnie donnera de la formation pour certains types d’emplois moyennant la réussite d’un examen écrit. Ce que j’aime le plus dans mon travail, c’est quand je suis à l’extérieur, sur la route. Je travaille à un conduit d’alimentation et, quand j’ai terminé, je m’en vais travailler à un autre. Je ne suis jamais au même endroit, et c’est ce qui me garde motivé. Quand je pense à ce que je voulais faire quand j’étais jeune, je me dis que je ne pouvais trouver mieux. Je fais un travail que j’aime et je me débrouille pas mal bien, je crois. J’ai beaucoup de plaisir à apprendre le métier à mes collègues et j’en retire autant à acquérir de nouvelles connaissances.
Comment j’influence la vie des gens
Je dois m’assurer que le courant électrique reste allumé, d’où l’importance de mon travail. La majorité des pannes d’électricité sont causées par la végétation. C’est ce qui arrive habituellement durant les tempêtes ou en période de vent fort. Avec les années, les arbres résistent de moins en moins aux insectes et aux maladies. Ils s’affaiblissent et se cassent ou se déracinent plus facilement. L’équipe de foresterie doit donc travailler efficacement pour éviter les pannes de courant. Mon travail est très important pour la sécurité publique, car des fils électriques, il y en a dans toute la province. Dans toutes les grandes villes, des équipes s’affairent à dégager les fils électriques, et des entrepreneurs en font autant dans les villes plus petites. Généralement, c’est quand une tempête frappe et cause une panne de courant que les gens réalisent en quoi consiste notre travail. C’est là qu’ils voient et apprécient ce que nous faisons.
En dehors du travail, je
Je ne suis pas aussi actif que je l’étais quand j’étais plus jeune. J’aimais jouer au hockey, au baseball et au golf, mais je me suis blessé en jouant au baseball et, depuis, je ne pratique plus de sports. Maintenant, j’aime bien les courtes randonnées pédestres et faire du vélo. Ma femme et moi aimons faire des balades en auto et avons commencé à suivre des cours de danse. J’aime aussi lire et écouter de la musique.
Mon conseil aux autres
Exploitez vos talents et faites ce que vous aimez. Si vous pensez pouvoir gagner votre vie à pratiquer l’activité qui vous intéresse, alors faites-en un métier. Sinon, faites en sorte qu’elle devienne votre passe-temps. Surtout, ne vous mettez pas trop de pression. Si vous aimez votre travail, vous aurez toujours du plaisir à le faire. Le truc, c’est de trouver votre voie, et votre conseiller en orientation pourra vous aider.
- Arts
- Histoire
- Mathématiques
- Éducation physique
- Technologie
- Arts industriels
- Aimait faire les choses par elle-même
- Aimait aider les autres
- Faisait partie d’une équipe sportive
- Ne s’inquiétait pas trop de ses notes
- Aimait démonter des objets pour savoir comment ils fonctionnent
- Aimait le travail manuel
- Aimait recevoir des instructions précises
- Aimait la lecture
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard
- Aimait concevoir ou fabriquer des objets