Brad Moe
À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : À Chilliwack, en Colombie-Britannique.
J’habite désormais : À Vancouver, en Colombie-Britannique.
J’ai fait ma formation ou mes études à : Au Vancouver Vocational Institute.
Ce que je fais au travail
En ce moment, je m’occupe des inspecteurs de niveau 1. Nous avons une école d’enseignement sur place appelée Centre of Excellence (Centre d’excellence), où les gens renouvellent leur certification du Bureau canadien de soudage. Les instructeurs réguliers s’occupent des nouvelles recrues et des apprentis. Je m’occupe des personnes qui renouvellent leur certification. Je suis également le superviseur de l’inspection des soudures au laboratoire.
Mon parcours
J’ai soudé pour la première fois lors d’un cours de métallurgie en huitième ou neuvième année. J’ai toujours été une personne de métier, à la grande déception de mon père, qui était comptable. Lorsque j’étais à l’école, je savais que j’allais devenir une personne de métier. Au début, je pensais devenir mécanicien, mais en essayant la soudure, je me suis rendu compte que cela me plaisait et que j’étais bon dans ce domaine. J’ai donc décidé de suivre cette voie.
Je suis allé directement au Vancouver Vocational Institute pour suivre mon premier niveau de formation de soudeur. Deux ans plus tard, j’ai commencé à travailler sur les chantiers navals de Vancouver. J’ai travaillé sur ce qu’on appelait un navire de perfectionnement, où l’on vous enseignait ce que vous deviez savoir pour travailler sur un chantier naval. Ensuite, j’ai obtenu ma certification du Bureau canadien de soudage, puis j’ai atteint le rang d’ouvrier qualifié.
En travaillant sur les chantiers navals, j’ai pu découvrir les différents aspects du soudage. Peu importe s’il s’agissait de travaux de construction, de réparation ou de réaménagement, il y avait toujours quelque chose d’intéressant à apprendre. J’ai travaillé sur la plateforme d’exploration Ocean Ranger lorsqu’elle était ici. J’ai également travaillé sur le navire-jumeau Ocean Bounty. Ce sont des choses que la plupart des gens ne voient jamais. J’ai aussi eu le plaisir de « ramper » dans un sous-marin. J’aime vraiment ce métier, et il me manquera lorsque je prendrai ma retraite.
Ce qui me motive
J’aime travailler sur un chantier naval. J’aime ce qui s’y passe. J’aime les grosses structures d’acier. J’essaie de transmettre autant de connaissances et d’informations que possible à tout le monde avant ma retraite. Je ne quitterai pas complètement le secteur, car j’ai cherché du travail à temps partiel pour garder la main dans le secteur et y maintenir mes relations sociales.
Comment j’influence la vie des gens
J’ai beaucoup travaillé avec les jeunes, et je les ai aidés à progresser dans leur carrière. Une jeune femme que j’ai encadrée est allée jusqu’au bout et a obtenu sa certification. Elle s’est très bien débrouillée par la suite. Il y a beaucoup de jeunes que j’ai encadrés dans le domaine de l’inspection et qui ont gravi les échelons au fil du temps. Il est très gratifiant de les voir me dépasser dans ce qu’ils font.
En dehors du travail, je
Quand j’étais plus jeune, je travaillais beaucoup sur les voitures. Je reconstruisais les moteurs et ce genre de choses. Aujourd’hui, je fais beaucoup de maquettes de bateaux. Je me suis mis à faire des maquettes de navires de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, et cela occupe mon temps libre.
Je siège également au conseil d’administration de Skills Canada BC (Compétences Canada). J’organise aussi des courses de bateaux en carton avec la BC Construction Foundation. Nous demandons à des élèves d’écoles secondaires de construire des bateaux suffisamment grands pour accueillir une personne. Ensuite, nous voyons qui peut faire naviguer son bateau le plus loin dans une piscine. Environ 50 % des bateaux coulent avant d’arriver à destination. Le fait que les bateaux soient en carton complique cependant les choses.
Mon conseil aux autres
Vivez, apprenez et aimez. Je pense que tout le monde (en particulier les parents qui ont encore des préjugés à l’égard des métiers spécialisés) doit comprendre que le soudage représente une excellente carrière. Ce n’est peut-être pas quelque chose que vous ferez toute votre vie. Vous pouvez obtenir votre Sceau rouge et devenir inspecteur ou enseignant, ou même créer votre propre entreprise. Ce n’est pas parce que vous êtes soudeur aujourd’hui que vous le serez encore dans 10 ou 15 ans. Vous n’êtes pas coincé dans ce travail si vous ne le souhaitez pas.
- Appréciait travailler seul
- Aimait travailler avec ses mains
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Les partenaires
Parlons Sciences apprécie le soutien de la Fondation du soudage CWB qui nous a permis d'entrer en contact avec cette personne.
La Fondation du soudage CWB est un organisme de bienfaisance enregistré qui travaille avec des partenaires pour appuyer et soutenir le besoin de professionnels qualifiés en soudage et en technologie et contribuer à la prospérité économique du Canada. En créant une voie d’accès aux métiers spécialisés, la Fondation établit des partenariats entre l’industrie, la formation de la main-d’œuvre et le gouvernement pour permettre aux Canadiens d’explorer, de bâtir et de faire progresser des carrières réussies et passionnantes. La Fondation offre des programmes et des initiatives pratiques et virtuels axés sur l’éducation et fournit un soutien financier et technique aux programmes pour atténuer les obstacles auxquels se heurtent des groupes essentiels : les étudiants et les éducateurs des niveaux primaire, secondaire et postsecondaire, les peuples autochtones, les femmes et les personnes sous-représentées. Nous encourageons la reconnaissance et fournissons des programmes favorisant l’accès à l’exploration des carrières, indépendamment des facteurs d’identité, du statut social et financier et des expériences vécues, notamment le sexe, l’âge, l’origine ethnique, la langue, l’alphabétisation, la culture, le revenu et l’emplacement géographique.