
Frances Edmonds
À propos de moi
I was born/grew up in: I was born in Leeds in the UK & grew up in Yorkshire, England
I now live in: I now live in Toronto, ON
I completed my training/education at: I completed a Bachelor of Science degree in Environmental Science at the University of Bradford, West Yorkshire, England, & a post-graduate certificate in Occupational health and safety and am a Canadian Registered Safety Professional.
Ce que je fais au travail
Je travaille sur de nombreux projets différents, alors aucune journée ne se ressemble. Le développement durable est le noyau central de mon travail, mais je travaille plutôt à l’extérieur du bureau ces temps-ci. Alors que nous progressons vers nos ambitieux objectifs de durabilité – comme réutiliser 75 % de nos produits et emballages – nous nous efforçons d’aider le Canada à accélérer la transition vers une économie circulaire. Nous aidons aussi nos fournisseurs à aller dans cette direction.
Chez HP Canada, je rassemble des gens à la table pour trouver des manières de faire les choses différemment. Chaque personne a ses propres forces et connaissances. J’essaie de les amener à examiner le problème en s’appuyant sur leurs forces. Par exemple, certaines personnes sont des experts ou expertes du plastique, du carbone ou encore des finances. En amenant tout un chacun à s’appuyer sur ses champs d’expertise, je les aide à voir le problème d’une autre manière. En travaillant ensemble, nous pouvons mieux comprendre l’enjeu ou le concept d’une manière que nous n’aurions pas pu le faire individuellement. C’est l’un des superpouvoirs du développement durable.
L’une des choses que j’ai apprises c’est qu’il n’y a pas de recette magique pour améliorer la durabilité. La communication et la collaboration sont la clé. Trouver une solution est une chose. Rendre la solution possible en est une autre totalement différente! Par exemple, en ce qui concerne l’utilisation du plastique, nous avons fixé comme objectif d’utiliser 30 % de plastique déjà utilisé (recyclé) pour tous nos produits d’ici 2025. C’est l’un des nombreux objectifs de développement durable que nous nous sommes fixés. Il est toutefois difficile d’y parvenir en tant que grande entreprise. Nous devons nous assurer de pouvoir obtenir suffisamment de matériaux recyclés. Nous devons renforcer notre chaîne d’approvisionnement. Nous devons nous assurer de fabriquer un produit recyclé qui aura la même qualité qu’un produit à base de plastique neuf. Nous devons faire en sorte que les gens adhèrent à notre vision pour faire ce qui doit être fait. Et cela commence par des consommatrices et des consommateurs comme toi.
Je passe beaucoup de temps à sensibiliser les gens à certains concepts du développement durable comme l’empreinte carbone ou l’équité numérique. J’enseigne des trucs comme l’économie circulaire au personnel de HP, à nos partenaires et à nos clientes et clientes – des consommateurs et consommatrices ou des entreprises. Tu n’as pas absolument besoin d’une formation en science pour occuper cet emploi, mais une telle formation aide beaucoup lorsque vient le temps de discuter avec des ingénieures et ingénieurs ou des scientifiques. Je transforme le « jargon scientifique » en une forme intelligible pour le public.
Je participe à de nombreuses conférences et j’organise plusieurs programmes de bénévolat. Ces activités ont pour but d’aider le grand public à comprendre son rôle dans l’économie circulaire. Par exemple, utiliser des matériaux recyclés (comme le plastique) coûte plus cher que d’utiliser des matériaux neufs. Certaines personnes n’aiment pas le principe de payer plus cher pour des produits fabriqués à partir de « matériaux utilisés ». Elles croient que les produits réutilisés devraient être moins chers. Nous ne serons pas en mesure de résoudre nos problèmes si les gens n’achètent pas des produits faits à partir de matière recyclée ou qui comportent des caractéristiques de durabilité comme la possibilité de les réparer. Pour parvenir à un développement qui soit durable, il nous faut donc l’adhésion de tous nos clients et clientes ainsi que de nos fabricants.
Mon parcours
J’ai toujours été intéressée par l’environnement, mais je n’ai jamais pensé que je dirigerais des programmes de développement durable pour HP Canada! Après mes études secondaires, j’ai décroché un emploi dans le cadre duquel je devais tester la qualité de l’eau dans un laboratoire. J’ai étudié le soir pour tout connaître sur la chimie. Lorsqu’une des personnes qui prélevaient les échantillons d’eau est partie en vacances, j’ai dû la remplacer. J’ai eu la tâche de me rendre au réservoir d’eau et de constater ce qui avait causé la mauvaise qualité de l’eau. C’est ce qui m’a donné envie d’agir pour améliorer la qualité de l’eau dans la région. Je suis allée à l’université et j’ai terminé un programme de quatre ans en sciences de l’environnement. Par chance, ce baccalauréat comportait un programme coopératif d’une durée d’un an. J’ai passé huit mois à travailler dans une aciérie, une usine qui produit de l’acier. Ensuite, j’ai eu l’occasion d’aller au Canada pour travailler dans une usine de peinture.
Mon programme coopératif m’a fait réaliser que je ne voulais pas travailler dans un laboratoire. J’ai accepté un travail comme inspectrice du ministère du Travail pour le gouvernement britannique. Il y avait de nouvelles lois relatives aux produits chimiques en Angleterre. Ces lois réglementaient la quantité de produits chimiques qui étaient acceptables sur le lieu de travail. Mon travail consistait à vérifier les milieux de travail pour veiller à ce qu’ils soient sécuritaires pour les travailleuses et les travailleurs.
J’ai déménagé au Canada, puis j’ai décroché un emploi en santé et sécurité environnementales dans l’industrie pharmaceutique. Enfin, j’ai trouvé un emploi chez HP Canada. Je travaille chez HP Canada depuis maintenant plus de 20 ans et je supervise nos programmes de développement durable au Canada. Maintenant, mon travail consiste davantage à communiquer les concepts scientifiques qu’à faire du travail de laboratoire.
Ce qui me motive
Je suis très motivée, car nous ne pouvons pas continuer à faire les choses comme nous l’avons fait par le passé. Nous détenons les outils et les capacités nécessaires pour lutter contre les changements climatiques. Nous devons seulement trouver un moyen de les mettre à profit. Tout le monde doit se pencher sur la question et apporter sa contribution. Pour ma part, j’aide les autres à réaliser ce qui peut être fait, et à passer à l’action.
Comment j’influence la vie des gens
Le GIEC (le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat – l’organisme mondial d’experts scientifiques) estime que nous avons neuf ans pour résoudre la crise des changements climatiques. À l’heure actuelle, quelques entreprises au Canada se sont fixé une cible de réduction des émissions de carbone fondée sur la science. En quelque sorte, pour décrire mon travail, je dirais que je suis une personne-ressource technique qui tente d’aider les gens à changer leur façon d’acheter. Les consommatrices et les consommateurs, de même que les entreprises, veulent payer le moins cher pour leurs produits... Bien souvent, il est moins coûteux de remplacer un objet brisé que de le réparer. Il est plus coûteux d’acheter des produits réparables ou faits de matières recyclées. J’essaie de leur faire réaliser que, lorsqu’il est question du climat, ce qui coûte moins cher à court terme coûte plus cher à long terme. J’essaie de leur faire réaliser que, en pleine crise climatique, il faut voir et faire les choses différemment! Un moyen facile d'utiliser des services au lieu d’acheter des solutions d’impression ou d’informatique.
En dehors du travail, je
Je suis une amatrice de vélo, de voile et de randonnée pédestre, et j’aime beaucoup créer des jardins d’espèces indigènes à la maison et au travail! Je fais beaucoup de bénévolat – je fais partie du conseil d’administration de l’éducation au service de la Terre qui aide à fournir des ressources aux enseignantes et aux enseignants qui souhaitent en apprendre plus sur le développement durable. Je m’occupe aussi des collectes de fonds pour cet organisme. J’œuvre également pour de nombreuses organisations caritatives afin de combler le fossé numérique au Canada.
Mon conseil aux autres
Fonce! Ne t’arrête pas à un « non ». Lorsqu’il est question de développement durable, il y a beaucoup de bonnes informations disponibles. Tu peux intégrer le développement durable dans n’importe quelle carrière. Il suffit de réfléchir un peu.
- Arts dramatiques
- Géographie
- Éducation physique/Santé
- Géologie
- Aimait aider les autres
- Faisait partie d’une équipe sportive
- Se sentait à l'aise à l'extérieur, en milieu naturel
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard