Michael Loder
À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : À St. Anthony (Terre-Neuve-et-Labrador), au Canada.
J’habite désormais : À Saint-Jean (Terre-Neuve-et-Labrador), au Canada.
J’ai complété ma formation ou mes études à : Au College of the North Atlantic à Saint-Jean (Terre-Neuve-et-Labrador).
Ce que je fais au travail
En tant que directeur général, je suis responsable des opérations quotidiennes de l’entreprise. Je rencontre des clients potentiels pour leur expliquer nos services. Je prends beaucoup de décisions liées à l’acceptation de nouveaux projets. Nous analysons toujours les risques et les avantages associés à un projet pour lequel nous faisons une soumission. Si les risques pour l’entreprise sont faibles ou si nous sommes en mesure de minimiser les risques, nous prenons le projet en charge. En tant que petite entreprise en pleine croissance, nous voulons nous assurer que les avantages financiers associés à un projet compensent le temps et les efforts que nous devons y consacrer. Je suis également celui qui tient les livres.
Je dois résoudre beaucoup de problèmes quand je travaille sur les différents équipements biomédicaux. Toute réparation implique le dépannage et le diagnostic de problèmes. Une fois que nous identifions le problème, nous recherchons une solution. J’utilise mes connaissances en STIM sur une base quotidienne. La plupart des équipements biomédicaux sur lesquels nous travaillons comprennent des composants électroniques complexes. Il faut donc connaître les éléments de base pour pouvoir comprendre le fonctionnement de l’équipement et la raison pour laquelle il ne fonctionne pas correctement. Les différentes technologies utilisées pour créer des images du corps impliquent beaucoup de mathématiques.
Je trouve que les connaissances acquises dans mes cours de biologie de 11e et 12e années sont très utiles lorsque je travaille sur différents équipements. Ces connaissances m’aident à comprendre le langage des professionnels de la santé qui utilisent les machines. Il faut comprendre le fonctionnement du corps pour bien comprendre le fonctionnement de l’équipement lorsqu’il est branché à un patient.
Mon parcours
J’ai toujours aimé démonter les objets et travailler de mes mains. Je voulais travailler dans un environnement de type hospitalier, mais je ne voulais pas devenir médecin ou infirmier. Mon père travaillait dans le service de génie biomédical dans l’hôpital de ma ville natale. J’avais donc une idée de ce qu’une telle carrière impliquerait avant de m’inscrire au programme de génie biomédical au College of the North Atlantic. Le programme a été très intense et a exigé beaucoup de travail, mais je l’ai apprécié et j’ai obtenu mon diplôme en 2008.
Ensuite, j’ai travaillé un certain temps dans un laboratoire à l’Université Memorial avant de décrocher un emploi au sein de la régie régionale de la santé. J’ai également travaillé pendant quatre ans pour une entreprise de dispositifs médicaux basée en Allemagne. J’ai reçu une formation spécialisée qui m’a permis d’acquérir les compétences et les connaissances dont j’avais besoin pour travailler dans différents domaines. Il s’agit du cheminement professionnel normal pour les techniciens en génie biomédical. D’abord, on obtient un emploi de niveau d’entrée en travaillant sur des appareils simples, ce qui aide à affiner ses connaissances. Ensuite, au fur et à mesure qu’on acquiert de nouvelles compétences et de nouvelles connaissances, on se spécialise dans l’entretien d’équipements plus complexes.
Il n’a pas été facile de quitter un emploi stable au sein d’une entreprise bien connue et respectée. Mais j’ai toujours voulu diriger ma propre entreprise, alors j’ai fait le grand saut. J’ai maintenant plusieurs employés et nous cherchons à prendre de l’expansion sur le marché du Canada atlantique. La gestion de sa propre entreprise demande beaucoup d’énergie, car le processus d’apprentissage est très exigeant. Il faut s’occuper de tout : la prospection, la tenue des livres, la gestion du personnel, etc. Mais c’est génial!
Ce qui me motive
Pour l’instant, je suis motivé par le besoin de relever les défis de croissance auxquels mon entreprise est confrontée! J’aime être mon propre patron et je suis fier du fait que mon entreprise soit en mesure de fournir des services sur le marché local à des prix compétitifs. J’aime offrir à d’autres petites entreprises le même niveau et la même qualité de service qui ne sont normalement disponibles que dans les grands établissements de santé.
Comment j’influence la vie des gens
Un technicien biomédical travaille sur tous les équipements dans un hôpital ou une clinique, allant du lit sur lequel le patient dort jusqu’aux moniteurs fixés à l’appareil anesthésique qui endort le patient avant une intervention chirurgicale. Chaque machine doit être calibrée pour que l’utilisateur puisse faire son travail en toute sécurité. Les équipements sont entretenus et certifiés au moins une fois par an. Les grands hôpitaux comptent des techniciens biomédicaux au sein de leur personnel. Je travaille donc principalement dans des cliniques qui n’ont pas leurs propres techniciens biomédicaux, y compris des cabinets dentaires où j’assure l’entretien ou la réparation d’équipements comme les outils d’imagerie dentaire. Je travaille aussi sur les équipements que l’on trouve dans les cliniques vétérinaires, qui sont comme de mini-hôpitaux. Elles disposent de la même technologie diagnostique et chirurgicale que l’on trouve dans un hôpital. Je me sens bien en sachant que mon travail fait en sorte que les patients humains ou animaux reçoivent les meilleurs soins possible.
En dehors du travail, je
Depuis une dizaine d’années, je participe régulièrement à des tournois de dynamophilie provinciaux, nationaux et internationaux. En 2009, j’ai participé aux Championnats mondiaux de dynamophilie qui avaient lieu au Brésil. Avant de démarrer mon entreprise, j’ai fait du bénévolat pour Repaires jeunesse et pour l’association provinciale de dynamophilie.
Mon conseil aux autres
Sois prêt à travailler fort et à poursuivre tes études même après l’obtention de ton diplôme. Dans ce domaine, un diplôme d’études collégiales marque seulement le point de départ! La formation continue te permettra d’acquérir de nouvelles compétences, expériences et connaissances. En cumulant les compétences et les connaissances, tu multiplies les débouchés professionnels. Par exemple, tu peux te spécialiser dans le soutien technologique, la réparation ou la vente. Saisis les occasions qui se présentent, car tu ne sais jamais où elles pourraient te mener.
- Arts visuels
- Commerce et économie
- Langues étrangères
- Éducation physique/Santé
- Sciences
- Technologie
- Aimait travailler de ses mains
- Était motivée par le succès
- Ne voulait jamais être en classe
- S’impliquait dans des activités de bénévolat
- Apprenait en expérimentant
- Aimait démonter les objets pour comprendre comment ils fonctionnaient