
Melisa Zapisocky


À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Je suis née et j’ai grandi à Edmonton, en Alberta. J’ai travaillé longtemps au Yukon et à Seattle, dans l’État de Washington aux États-Unis.
J’habite désormais : J’habite sur le territoire du Traité no 6 (soit Edmonton, en Alberta).
J’ai fait ma formation ou mes études à : Je détiens une maîtrise ès sciences en études environnementales de l’Université du Montana (É.U.). J’ai aussi un baccalauréat ès arts en loisir, tourisme et sport de l’Université de l’Alberta. J’ai effectué un certificat en gestion de projet à l’Institut technologique du Nord de l’Alberta.
Ce que je fais au travail
Mon emploi combine les connaissances en agriculture au développement communautaire. Je participe à la création de programmes qui font le pont entre les gens des régions urbaines et les cultivateurs et cultivatrices d’aliments, et qui suscitent leur réflexion sur l’écologie. La conception de programmes implique plusieurs étapes. J’établis le budget des coûts attendus et je détermine le calendrier à suivre. Quand le projet est prêt, je m’assure qu’il soit rendu accessible aux personnes intéressées.
La majeure partie de mon travail consiste à soutenir la vision d’agriculture durable des communautés. Par exemple, je participe à la création de processus pour que les résidents et résidents puissent déposer une demande. J’intègre aussi des jardins communautaires et d’autres projets de culture alimentaires aux parcs. Des notions de base en mathématiques sont importantes à l’organisation de nouveaux jardins. Il faut prendre des mesures sur le territoire pour l’installation d’un jardin et pour les matériaux de construction. Par exemple, si tu dois fabriquer 60 boîtes, tu dois connaître la quantité de bois d’œuvre dont tu auras besoin. Nous nous servons aussi des mathématiques pour calculer le volume de terre requis pour remplir les boîtes et la remorque. J’utilise un logiciel SIG, et j’examine des dessins faits à partir de données LiDAR (par exemple, la surface au sol) et des dessins de construction. Pour vérifier l’aspect scientifique du sol dans lequel nous cultivons des plants, j’ai recours au tableau périodique et à la chimie.
Quand je prends des décisions, je me préoccupe d’abord de la sécurité. Ensuite, je pense à l’efficacité (par exemple, comment nous pouvons économiser des ressources et obtenir un produit de qualité). Chaque décision doit être alignée avec la mission et les objectifs de notre organisation. Mon bagage en STIM m’aide à prendre des décisions. Je réfléchis à la fonction écologique de la région et à la façon dont elle s’harmonise à l’environnement bâti. Par exemple, quand je participe à l’intégration de projets d’agriculture urbaine sur un territoire, je tiens compte de la santé, des maladies et des parasites du sol (comme la hernie, le nodule noir, les herbes envahissantes) dans la zone. Je prends aussi en considération l’écoulement des eaux et les bassins hydrographiques, la faune urbaine et l’habitat des pollinisateurs.
Je travaille au sein de plusieurs équipes. L’objectif est toujours de favoriser la collaboration. C’est important de réaliser que ton travail fait partie d’un plus grand ensemble, et de trouver des moyens de travailler de concert qui sont mutuellement avantageux. Cela signifie que tu dois apprendre à « donner et à recevoir » et à ne pas être possessif ou possessive de ton travail, car c’est en fait un travail d’équipe. Tu dois reconnaître toutes les façons dont ton équipe te soutient. C’est très important de créer des moyens de communiquer avec tes équipes. J’anime des rencontres trimestrielles sur l’agriculture urbaine ouvertes à tout le personnel de notre organisation. Je fournis aussi des documents visuels annuels.
Mon parcours
Pendant mon programme de premier cycle, je voulais être guide de plein air ou travailler dans un milieu récréatif. J’ai effectué un stage en agritourisme pour le ministère de l’Agriculture et ce travail m’a beaucoup plu. Mon équipe établissait des liens avec les agriculteurs et les agricultrices qui cherchaient à faire différentes choses sur leur ferme pour éduquer leur voisinage des secteurs urbains et entrer en contact avec ces gens. C’était très plaisant de travailler avec les agriculteurs et les agricultrices. C’est ce qui m’a poussée à travailler sur les fermes et avec les marchés fermiers. Ensuite, j’ai pris goût à établir des liens entre les communautés urbaines et rurales. Je souhaitais aussi soutenir les aliments locaux et l’économie locale.
C’est d’abord par les aliments que j’ai appris au sujet des enjeux locaux et mondiaux. L’alimentation m’a aussi aidé à en apprendre davantage sur l’environnement, les changements climatiques, le développement communautaire, la pauvreté, l’agriculture saine et durable, et l’agriculture régénératrice. C’était très amusant! J’ai travaillé avec des agriculteurs et agricultrices, des gouvernements et des organismes à but non lucratif en Alberta, au Montana, à Seattle et au Yukon. Nous avons exploré les thèmes de l’alimentation, de l’agriculture et du développement communautaire.
Ce qui me motive
Je suis heureuse quand je travaille sur de nouveaux projets qui doivent être créés à partir de rien. J’aime rassembler les gens et trouver des solutions à quelque chose que nous n’avons encore jamais fait. J’aime aussi façonner les outils qui soutiendront cette tâche. Au travail, j’aime apprendre de nouvelles choses et faire partie d’une équipe diversifiée. Je suis fière de mon travail quand je constate que j’aide les membres de la communauté à se rallier pour cultiver des aliments. C’est intéressant de découvrir comment mener un changement dans son organisation. Par exemple, je participe bénévolement au « club social » au travail. Cette équipe contribue à trouver des moyens amusants pour que nous apprenions à nous connaître.
Comment j’influence la vie des gens
J’aide les membres de la communauté à réinventer leurs parcs et leurs espaces verts en intégrant des projets de culture d’aliments sur le territoire. Ce sont de petits projets. Toutefois, ils permettent au voisinage de se rencontrer, en plus de sensibiliser les enfants et les gens sur la culture des aliments et l’écologie. Ces projets encouragent aussi les gens à passer plus de temps à l’extérieur et contribuent à un plus fort engagement civique et communautaire. Un projet peut mener à un autre, puis un autre, et ainsi de suite.
En dehors du travail, je
J’aime explorer les régions naturelles et sauvages de ma ville. Je commence à étudier et à identifier les arbres et les arbustes. J’aime jardiner et apprendre au sujet des pollinisaturs et plantes indigènes. Ce que je préfère, c’est probablement les randonnées en montagnes. Le ski de fond, la lecture et la cuisine sont aussi quelques-unes de mes activités préférées.
Mon conseil aux autres
Fais preuve de souplesse et d’ouverture face aux nouvelles occasions qui te mènent à divers endroits. Ne te définis pas par ton travail. Continue toujours d’apprendre! Essaie de rencontrer de nouvelles personnes issues de diverses communautés, qui ont différentes carrières, qui viennent d’ailleurs et qui ont toute sorte de modes de vie. Rejoins un conseil d’administration ou un comité, et consacre du temps aux gens et aux projets. Si quelque chose t’ennuie, c’est le temps de changer!
- Littérature et langues
- Éducation physique/Santé
- Technologie
- Aimait aider les autres
- Faisait partie d’une équipe sportive
- Aimait travailler avec ses mains
- Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
- Aimait la lecture
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard