Dean Simon

Quand j’étais au secondaire, je souhaitais devenir médecin. Je suis allé à l’université et j’ai soumis une demande d’inscription au programme, mais je n’ai pas été accepté. J’ai ensuite obtenu deux baccalauréats (chimie organique et nutrition humaine). Quand j’ai terminé le baccalauréat en chimie organique, j’ai occupé divers emplois, mais rien qui m’a réellement satisfait. Un de mes amis m’a ouvert les yeux sur la diététique, et il m’a semblé que cela s’harmonisait parfaitement avec mon amour de la course et des sports en général. J’ai donc commencé à envisager de devenir diététiste.

Le titre de diététiste agréé désigne une profession de la santé réglementée requérant un baccalauréat de quatre ans, un stage d’un an et la réussite d’un examen national de certification. Alors, près de 17 ans après avoir obtenu mon diplôme en chimie organique, je suis retourné à l’université pour en obtenir un en nutrition humaine (je crois donc qu’il n’est jamais trop tard pour tout recommencer).

Après cela, je devais trouver un endroit où effectuer un stage comme cela fait partie des exigences. Je n’ai pas obtenu de stage les deux premières fois que j’ai postulé, mais à ma troisième tentative, j’ai été accepté pour réaliser un stage dans le cadre d’un projet pilote à l’Université St. Francis Xavier. Dans ce stage axé sur les Autochtones, j’ai travaillé dans plusieurs petites communautés autochtones de la Nouvelle-Écosse au Labrador. Mon domaine de concentration était l’intégration des langues autochtones dans les aspects communautaires, alimentaires et cliniques de la diététique. Cette expérience a été formidable, et maintenant je pratique en cabinet privé auprès de patients en gestion de poids. Je prépare à la fois des programmes en personne et en ligne, et j’anime des séances sur la saine alimentation à des événements communautaires et des présentations sur la nutrition dans les écoles.