Dr. Jeremy McNeil
Professeur
Département de biologie à l'Université Western en Ontario
À propos de ma carrière
Je suis né/j’ai grandi à : Je suis né à Tonbridge, dans le comté de Kent, en Angleterre, et j’avais 6 mois lorsque ma famille a déménagé à Corner Brook, à Terre-Neuve. J’y suis resté jusqu’à 10 ans, âge auquel mes parents m’ont envoyé dans un pensionnat, en Angleterre. Après mon secondaire, j’ai travaillé pendant deux ans (comme aide-soignant dans un hôpital de Chichester, puis comme marchand de vin à Londres) avant de revenir au Canada pour mes études universitaires.
J’habite désormais : London, Ontario
J’ai fait ma formation ou mes études à : J’ai obtenu mon baccalauréat en sciences avec spécialisation en zoologie à l’Université Western (London, Ontario), puis mon doctorat en entomologie/écologie à l’Université d’État de la Caroline du Nord (Raleigh, Caroline du Nord, États-Unis).
En tant qu’écologiste des insectes, je travaille sur la reproduction, la migration et les interactions insectes-plantes, et je crois qu’une meilleure compréhension de la biologie fondamentale des insectes tant utiles que nuisibles nous aidera à trouver des solutions de rechange écologiquement acceptables aux insecticides pour la lutte contre les parasites.
À l’échelle locale, bien qu’une grande part de la recherche se déroule sur le terrain au moyen de diverses méthodes d’échantillonnage (comme les pièges lumineux et à phéromones), nous réalisons aussi des expériences dans des conditions environnementales contrôlées. Nous pouvons ainsi déterminer les effets de facteurs tels que la durée du jour, la température, l’humidité relative, la pression atmosphérique et la qualité de la nourriture sur différents insectes et, à l’aide de divers outils, examiner la physiologie et les processus chimiques qui modulent les comportements étudiés.
Comme mon groupe de recherche comprend des étudiants et étudiantes de premier (baccalauréat) et de deuxième cycles (maîtrise), nous avons chaque jour de vives discussions axées sur le plan d’expérience, l’interprétation des données et la résolution de problèmes. Nous célébrons aussi les bons coups.
Je participe également à quelques projets internationaux qui m’amènent à effectuer des recherches sur le terrain avec mes collaborateurs dans des pays comme le Mexique et le Brésil. C’est très enrichissant, car j’apprends sur une variété d’écosystèmes et de cultures.
Au fil des ans, j’ai donné plusieurs cours aux étudiants et étudiantes du baccalauréat et de la maîtrise, donc la préparation et la présentation d’exposés font partie intégrante de ma routine lors de certains jours d’une session universitaire. Dans le cadre de mon enseignement et de mes recherches, je dois absolument m’informer des dernières activités dans mon domaine. Pour ce faire, je dois non seulement lire la plus récente documentation, mais aussi participer à des congrès scientifiques, où chacun a l’occasion d’échanger des idées avec d’autres chercheurs de la planète.
À tout moment, je peux m’adonner à des activités qui ne sont pas directement liées à l’enseignement ou à la recherche. Il m’arrive entre autres de lire des manuscrits soumis à des revues scientifiques, ou des demandes de bourse adressées à des organismes de financement, ainsi que de siéger à des comités de l’université ou d’organismes nationaux et internationaux. De plus, je me consacre à la sensibilisation scientifique du public depuis plus de 40 ans et je donne régulièrement des conférences, au Canada et ailleurs dans le monde, dans divers endroits, comme des écoles et des bibliothèques, mais aussi des clubs de jardinage et des clubs nature.
En fin de compte, mes jours sont tout sauf routiniers, et ça me convient très bien.
Je n’étais pas un très bon élève au secondaire (même si j’avais la grande ambition de devenir chirurgien), alors j’ai travaillé comme aide-soignant dans un hôpital et comme marchand de vin au Royaume-Uni avant d’entreprendre, juste avant mes 21 ans, un baccalauréat en sciences avec spécialisation en zoologie à l’Université Western. J’ai continué à obtenir de mauvaises notes pendant les deux premières années, mais après un cours d’entomologie en troisième année et un emploi d’été à Agriculture Canada, les insectes m’avaient conquis. Une fois diplômé, je suis parti aux États-Unis pour effectuer un doctorat en compagnie du professeur Bob Rabb, un véritable savant et un gentleman qui a été un mentor extraordinaire pour moi pendant de nombreuses années. J’ai ensuite été engagé comme professeur à l’Université Laval, une institution francophone dans la ville de Québec. C’était quelque peu ironique, car j’avais déjà refusé un poste permanent chez le marchand de vin au Royaume-Uni, puisque le français était une exigence et que j’échouais lamentablement lors de chaque examen. Je suis toutefois finalement devenu bilingue et j’ai enseigné à l’Université Laval pendant 30 ans avant de décrocher un poste à l’Université Western.
Le plus grand défi a été de trouver les fonds suffisants pour éponger les coûts de la recherche, y compris pour soutenir tous les membres du laboratoire; parfois, l’un d’eux a du succès, alors qu’à d’autres moments, ce n’est pas le cas. Pour moi, l’essentiel est de garder espoir et de continuer à essayer.
J’aime beaucoup la diversité qu’offre mon emploi, car j’adore l’enseignement et la recherche. D’une perspective d’enseignant, c’est un réel plaisir de voir les étudiants et étudiantes réussir et de réussir dans la carrière de leur choix. D’une perspective de chercheur, c’est vraiment satisfaisant de pouvoir contribuer aux connaissances fondamentales dans le domaine de l’écologie chimique. C’est d’autant plus gratifiant lorsque ces connaissances permettent de créer des programmes écologiquement sûrs en vue de la gestion de parasites et de la conservation d’espèces bénéfiques.
Mon programme permet aux étudiants et étudiantes de premier et de deuxième cycles de partout dans le monde de perfectionner leurs compétences scientifiques en réalisant leurs propres projets de recherche. Ils apprennent non seulement une panoplie de techniques nécessaires à la collecte des données pertinentes, mais aussi l’importance de certaines notions, comme la gestion efficace du temps. Le programme donne aussi l’occasion aux étudiants et étudiantes au baccalauréat de se bâtir une expérience pratique en recherche par l’entremise d’un emploi d’été.
Ma recherche vise notamment à produire des données utiles à la création de programmes de gestion des parasites acceptables sur le plan écologique, économique et social.
Quand j’étais jeune, je faisais de l’escrime, de la course et du squash, mais maintenant, je ne fais que de longues marches quotidiennes. Cependant, j’ai la chance de beaucoup voyager pour le travail, alors j’essaie toujours de prendre le temps de me promener, l’une de mes fidèles caméras à la main. Aussi, lorsque je suis chez moi, je consacre beaucoup de temps au jardinage et à la cuisine.
Ne vous précipitez pas! Soyez certain ou certaine que le domaine vous passionne réellement, car ainsi, les bons moments deviennent merveilleux et vous aideront assurément à traverser les périodes plus ardues.
Ce que je fais au travail
En tant qu’écologiste des insectes, je travaille sur la reproduction, la migration et les interactions insectes-plantes, et je crois qu’une meilleure compréhension de la biologie fondamentale des insectes tant utiles que nuisibles nous aidera à trouver des solutions de rechange écologiquement acceptables aux insecticides pour la lutte contre les parasites.
À l’échelle locale, bien qu’une grande part de la recherche se déroule sur le terrain au moyen de diverses méthodes d’échantillonnage (comme les pièges lumineux et à phéromones), nous réalisons aussi des expériences dans des conditions environnementales contrôlées. Nous pouvons ainsi déterminer les effets de facteurs tels que la durée du jour, la température, l’humidité relative, la pression atmosphérique et la qualité de la nourriture sur différents insectes et, à l’aide de divers outils, examiner la physiologie et les processus chimiques qui modulent les comportements étudiés.
Comme mon groupe de recherche comprend des étudiants et étudiantes de premier (baccalauréat) et de deuxième cycles (maîtrise), nous avons chaque jour de vives discussions axées sur le plan d’expérience, l’interprétation des données et la résolution de problèmes. Nous célébrons aussi les bons coups.
Je participe également à quelques projets internationaux qui m’amènent à effectuer des recherches sur le terrain avec mes collaborateurs dans des pays comme le Mexique et le Brésil. C’est très enrichissant, car j’apprends sur une variété d’écosystèmes et de cultures.
Au fil des ans, j’ai donné plusieurs cours aux étudiants et étudiantes du baccalauréat et de la maîtrise, donc la préparation et la présentation d’exposés font partie intégrante de ma routine lors de certains jours d’une session universitaire. Dans le cadre de mon enseignement et de mes recherches, je dois absolument m’informer des dernières activités dans mon domaine. Pour ce faire, je dois non seulement lire la plus récente documentation, mais aussi participer à des congrès scientifiques, où chacun a l’occasion d’échanger des idées avec d’autres chercheurs de la planète.
À tout moment, je peux m’adonner à des activités qui ne sont pas directement liées à l’enseignement ou à la recherche. Il m’arrive entre autres de lire des manuscrits soumis à des revues scientifiques, ou des demandes de bourse adressées à des organismes de financement, ainsi que de siéger à des comités de l’université ou d’organismes nationaux et internationaux. De plus, je me consacre à la sensibilisation scientifique du public depuis plus de 40 ans et je donne régulièrement des conférences, au Canada et ailleurs dans le monde, dans divers endroits, comme des écoles et des bibliothèques, mais aussi des clubs de jardinage et des clubs nature.
En fin de compte, mes jours sont tout sauf routiniers, et ça me convient très bien.
Mon parcours
Je n’étais pas un très bon élève au secondaire (même si j’avais la grande ambition de devenir chirurgien), alors j’ai travaillé comme aide-soignant dans un hôpital et comme marchand de vin au Royaume-Uni avant d’entreprendre, juste avant mes 21 ans, un baccalauréat en sciences avec spécialisation en zoologie à l’Université Western. J’ai continué à obtenir de mauvaises notes pendant les deux premières années, mais après un cours d’entomologie en troisième année et un emploi d’été à Agriculture Canada, les insectes m’avaient conquis. Une fois diplômé, je suis parti aux États-Unis pour effectuer un doctorat en compagnie du professeur Bob Rabb, un véritable savant et un gentleman qui a été un mentor extraordinaire pour moi pendant de nombreuses années. J’ai ensuite été engagé comme professeur à l’Université Laval, une institution francophone dans la ville de Québec. C’était quelque peu ironique, car j’avais déjà refusé un poste permanent chez le marchand de vin au Royaume-Uni, puisque le français était une exigence et que j’échouais lamentablement lors de chaque examen. Je suis toutefois finalement devenu bilingue et j’ai enseigné à l’Université Laval pendant 30 ans avant de décrocher un poste à l’Université Western.
Le plus grand défi a été de trouver les fonds suffisants pour éponger les coûts de la recherche, y compris pour soutenir tous les membres du laboratoire; parfois, l’un d’eux a du succès, alors qu’à d’autres moments, ce n’est pas le cas. Pour moi, l’essentiel est de garder espoir et de continuer à essayer.
Ce qui me motive
J’aime beaucoup la diversité qu’offre mon emploi, car j’adore l’enseignement et la recherche. D’une perspective d’enseignant, c’est un réel plaisir de voir les étudiants et étudiantes réussir et de réussir dans la carrière de leur choix. D’une perspective de chercheur, c’est vraiment satisfaisant de pouvoir contribuer aux connaissances fondamentales dans le domaine de l’écologie chimique. C’est d’autant plus gratifiant lorsque ces connaissances permettent de créer des programmes écologiquement sûrs en vue de la gestion de parasites et de la conservation d’espèces bénéfiques.
Comment j’influence la vie des gens
Mon programme permet aux étudiants et étudiantes de premier et de deuxième cycles de partout dans le monde de perfectionner leurs compétences scientifiques en réalisant leurs propres projets de recherche. Ils apprennent non seulement une panoplie de techniques nécessaires à la collecte des données pertinentes, mais aussi l’importance de certaines notions, comme la gestion efficace du temps. Le programme donne aussi l’occasion aux étudiants et étudiantes au baccalauréat de se bâtir une expérience pratique en recherche par l’entremise d’un emploi d’été.
Ma recherche vise notamment à produire des données utiles à la création de programmes de gestion des parasites acceptables sur le plan écologique, économique et social.
En dehors du travail, je
Quand j’étais jeune, je faisais de l’escrime, de la course et du squash, mais maintenant, je ne fais que de longues marches quotidiennes. Cependant, j’ai la chance de beaucoup voyager pour le travail, alors j’essaie toujours de prendre le temps de me promener, l’une de mes fidèles caméras à la main. Aussi, lorsque je suis chez moi, je consacre beaucoup de temps au jardinage et à la cuisine.
Mon conseil aux autres
Ne vous précipitez pas! Soyez certain ou certaine que le domaine vous passionne réellement, car ainsi, les bons moments deviennent merveilleux et vous aideront assurément à traverser les périodes plus ardues.
Je donne des cours d’entomologie et d’écologie chimique aux étudiants de premier et de deuxième cycles. Je dirige également un programme de recherche interdisciplinaire qui traite d’aspects fondamentaux et appliqués de l’écologie chimique et comportementale.
Durant mon parcours scolaire, j'appréciais les sujets suivants :
- Arts visuels
- Arts dramatiques
- Littérature et langues
- Éducation physique/Santé
- Sciences
Durant mon parcours scolaire , je me décrirais comme une personne qui :
- Voulait toujours sortir dehors
- Aimait aider les autres
- Faisait partie d’une équipe sportive
- Aimait travailler avec ses mains
- Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
- Aimait la lecture
- Se sentait à l'aise à l'extérieur, en milieu naturel
- Ne voulait jamais être en classe
- Donnait peu d'importance à ses notes
- Participait à des activités telles la pêche, la cueillette de petits fruits et la chasse
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