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Dr. Jeremy McNeil

Professeur

Département de biologie à l'Université Western en Ontario

Profil créé le : 13 janvier 2021
Secteur :
Parcours education : Université
Matières scolaires associées :

À propos de ma carrière

Je suis né/j’ai grandi à : Je suis né à Tonbridge, dans le comté de Kent, en Angleterre, et j’avais 6 mois lorsque ma famille a déménagé à Corner Brook, à Terre-Neuve. J’y suis resté jusqu’à 10 ans, âge auquel mes parents m’ont envoyé dans un pensionnat, en Angleterre. Après mon secondaire, j’ai travaillé pendant deux ans (comme aide-soignant dans un hôpital de Chichester, puis comme marchand de vin à Londres) avant de revenir au Canada pour mes études universitaires.

J’habite désormais : London, Ontario

J’ai fait ma formation ou mes études à : J’ai obtenu mon baccalauréat en sciences avec spécialisation en zoologie à l’Université Western (London, Ontario), puis mon doctorat en entomologie/écologie à l’Université d’État de la Caroline du Nord (Raleigh, Caroline du Nord, États-Unis).

En tant qu’écologiste des insectes, je travaille sur la reproduction, la migration et les interactions insectes-plantes, et je crois qu’une meilleure compréhension de la biologie fondamentale des insectes tant utiles que nuisibles nous aidera à trouver des solutions de rechange écologiquement acceptables aux insecticides pour la lutte contre les parasites.

À l’échelle locale, bien qu’une grande part de la recherche se déroule sur le terrain au moyen de diverses méthodes d’échantillonnage (comme les pièges lumineux et à phéromones), nous réalisons aussi des expériences dans des conditions environnementales contrôlées. Nous pouvons ainsi déterminer les effets de facteurs tels que la durée du jour, la température, l’humidité relative, la pression atmosphérique et la qualité de la nourriture sur différents insectes et, à l’aide de divers outils, examiner la physiologie et les processus chimiques qui modulent les comportements étudiés.

Comme mon groupe de recherche comprend des étudiants et étudiantes de premier (baccalauréat) et de deuxième cycles (maîtrise), nous avons chaque jour de vives discussions axées sur le plan d’expérience, l’interprétation des données et la résolution de problèmes. Nous célébrons aussi les bons coups.

Je participe également à quelques projets internationaux qui m’amènent à effectuer des recherches sur le terrain avec mes collaborateurs dans des pays comme le Mexique et le Brésil. C’est très enrichissant, car j’apprends sur une variété d’écosystèmes et de cultures.

Au fil des ans, j’ai donné plusieurs cours aux étudiants et étudiantes du baccalauréat et de la maîtrise, donc la préparation et la présentation d’exposés font partie intégrante de ma routine lors de certains jours d’une session universitaire. Dans le cadre de mon enseignement et de mes recherches, je dois absolument m’informer des dernières activités dans mon domaine. Pour ce faire, je dois non seulement lire la plus récente documentation, mais aussi participer à des congrès scientifiques, où chacun a l’occasion d’échanger des idées avec d’autres chercheurs de la planète.

À tout moment, je peux m’adonner à des activités qui ne sont pas directement liées à l’enseignement ou à la recherche. Il m’arrive entre autres de lire des manuscrits soumis à des revues scientifiques, ou des demandes de bourse adressées à des organismes de financement, ainsi que de siéger à des comités de l’université ou d’organismes nationaux et internationaux. De plus, je me consacre à la sensibilisation scientifique du public depuis plus de 40 ans et je donne régulièrement des conférences, au Canada et ailleurs dans le monde, dans divers endroits, comme des écoles et des bibliothèques, mais aussi des clubs de jardinage et des clubs nature.

En fin de compte, mes jours sont tout sauf routiniers, et ça me convient très bien.
 

Je n’étais pas un très bon élève au secondaire (même si j’avais la grande ambition de devenir chirurgien), alors j’ai travaillé comme aide-soignant dans un hôpital et comme marchand de vin au Royaume-Uni avant d’entreprendre, juste avant mes 21 ans, un baccalauréat en sciences avec spécialisation en zoologie à l’Université Western. J’ai continué à obtenir de mauvaises notes pendant les deux premières années, mais après un cours d’entomologie en troisième année et un emploi d’été à Agriculture Canada, les insectes m’avaient conquis. Une fois diplômé, je suis parti aux États-Unis pour effectuer un doctorat en compagnie du professeur Bob Rabb, un véritable savant et un gentleman qui a été un mentor extraordinaire pour moi pendant de nombreuses années. J’ai ensuite été engagé comme professeur à l’Université Laval, une institution francophone dans la ville de Québec. C’était quelque peu ironique, car j’avais déjà refusé un poste permanent chez le marchand de vin au Royaume-Uni, puisque le français était une exigence et que j’échouais lamentablement lors de chaque examen. Je suis toutefois finalement devenu bilingue et j’ai enseigné à l’Université Laval pendant 30 ans avant de décrocher un poste à l’Université Western.

Le plus grand défi a été de trouver les fonds suffisants pour éponger les coûts de la recherche, y compris pour soutenir tous les membres du laboratoire; parfois, l’un d’eux a du succès, alors qu’à d’autres moments, ce n’est pas le cas. Pour moi, l’essentiel est de garder espoir et de continuer à essayer.
 

 

J’aime beaucoup la diversité qu’offre mon emploi, car j’adore l’enseignement et la recherche. D’une perspective d’enseignant, c’est un réel plaisir de voir les étudiants et étudiantes réussir et de réussir dans la carrière de leur choix. D’une perspective de chercheur, c’est vraiment satisfaisant de pouvoir contribuer aux connaissances fondamentales dans le domaine de l’écologie chimique. C’est d’autant plus gratifiant lorsque ces connaissances permettent de créer des programmes écologiquement sûrs en vue de la gestion de parasites et de la conservation d’espèces bénéfiques.

Mon programme permet aux étudiants et étudiantes de premier et de deuxième cycles de partout dans le monde de perfectionner leurs compétences scientifiques en réalisant leurs propres projets de recherche. Ils apprennent non seulement une panoplie de techniques nécessaires à la collecte des données pertinentes, mais aussi l’importance de certaines notions, comme la gestion efficace du temps. Le programme donne aussi l’occasion aux étudiants et étudiantes au baccalauréat de se bâtir une expérience pratique en recherche par l’entremise d’un emploi d’été.

Ma recherche vise notamment à produire des données utiles à la création de programmes de gestion des parasites acceptables sur le plan écologique, économique et social.

Quand j’étais jeune, je faisais de l’escrime, de la course et du squash, mais maintenant, je ne fais que de longues marches quotidiennes. Cependant, j’ai la chance de beaucoup voyager pour le travail, alors j’essaie toujours de prendre le temps de me promener, l’une de mes fidèles caméras à la main. Aussi, lorsque je suis chez moi, je consacre beaucoup de temps au jardinage et à la cuisine.

Ne vous précipitez pas! Soyez certain ou certaine que le domaine vous passionne réellement, car ainsi, les bons moments deviennent merveilleux et vous aideront assurément à traverser les périodes plus ardues.

Ce que je fais au travail

En tant qu’écologiste des insectes, je travaille sur la reproduction, la migration et les interactions insectes-plantes, et je crois qu’une meilleure compréhension de la biologie fondamentale des insectes tant utiles que nuisibles nous aidera à trouver des solutions de rechange écologiquement acceptables aux insecticides pour la lutte contre les parasites.

À l’échelle locale, bien qu’une grande part de la recherche se déroule sur le terrain au moyen de diverses méthodes d’échantillonnage (comme les pièges lumineux et à phéromones), nous réalisons aussi des expériences dans des conditions environnementales contrôlées. Nous pouvons ainsi déterminer les effets de facteurs tels que la durée du jour, la température, l’humidité relative, la pression atmosphérique et la qualité de la nourriture sur différents insectes et, à l’aide de divers outils, examiner la physiologie et les processus chimiques qui modulent les comportements étudiés.

Comme mon groupe de recherche comprend des étudiants et étudiantes de premier (baccalauréat) et de deuxième cycles (maîtrise), nous avons chaque jour de vives discussions axées sur le plan d’expérience, l’interprétation des données et la résolution de problèmes. Nous célébrons aussi les bons coups.

Je participe également à quelques projets internationaux qui m’amènent à effectuer des recherches sur le terrain avec mes collaborateurs dans des pays comme le Mexique et le Brésil. C’est très enrichissant, car j’apprends sur une variété d’écosystèmes et de cultures.

Au fil des ans, j’ai donné plusieurs cours aux étudiants et étudiantes du baccalauréat et de la maîtrise, donc la préparation et la présentation d’exposés font partie intégrante de ma routine lors de certains jours d’une session universitaire. Dans le cadre de mon enseignement et de mes recherches, je dois absolument m’informer des dernières activités dans mon domaine. Pour ce faire, je dois non seulement lire la plus récente documentation, mais aussi participer à des congrès scientifiques, où chacun a l’occasion d’échanger des idées avec d’autres chercheurs de la planète.

À tout moment, je peux m’adonner à des activités qui ne sont pas directement liées à l’enseignement ou à la recherche. Il m’arrive entre autres de lire des manuscrits soumis à des revues scientifiques, ou des demandes de bourse adressées à des organismes de financement, ainsi que de siéger à des comités de l’université ou d’organismes nationaux et internationaux. De plus, je me consacre à la sensibilisation scientifique du public depuis plus de 40 ans et je donne régulièrement des conférences, au Canada et ailleurs dans le monde, dans divers endroits, comme des écoles et des bibliothèques, mais aussi des clubs de jardinage et des clubs nature.

En fin de compte, mes jours sont tout sauf routiniers, et ça me convient très bien.
 

Mon parcours

Je n’étais pas un très bon élève au secondaire (même si j’avais la grande ambition de devenir chirurgien), alors j’ai travaillé comme aide-soignant dans un hôpital et comme marchand de vin au Royaume-Uni avant d’entreprendre, juste avant mes 21 ans, un baccalauréat en sciences avec spécialisation en zoologie à l’Université Western. J’ai continué à obtenir de mauvaises notes pendant les deux premières années, mais après un cours d’entomologie en troisième année et un emploi d’été à Agriculture Canada, les insectes m’avaient conquis. Une fois diplômé, je suis parti aux États-Unis pour effectuer un doctorat en compagnie du professeur Bob Rabb, un véritable savant et un gentleman qui a été un mentor extraordinaire pour moi pendant de nombreuses années. J’ai ensuite été engagé comme professeur à l’Université Laval, une institution francophone dans la ville de Québec. C’était quelque peu ironique, car j’avais déjà refusé un poste permanent chez le marchand de vin au Royaume-Uni, puisque le français était une exigence et que j’échouais lamentablement lors de chaque examen. Je suis toutefois finalement devenu bilingue et j’ai enseigné à l’Université Laval pendant 30 ans avant de décrocher un poste à l’Université Western.

Le plus grand défi a été de trouver les fonds suffisants pour éponger les coûts de la recherche, y compris pour soutenir tous les membres du laboratoire; parfois, l’un d’eux a du succès, alors qu’à d’autres moments, ce n’est pas le cas. Pour moi, l’essentiel est de garder espoir et de continuer à essayer.
 

 

Ce qui me motive

J’aime beaucoup la diversité qu’offre mon emploi, car j’adore l’enseignement et la recherche. D’une perspective d’enseignant, c’est un réel plaisir de voir les étudiants et étudiantes réussir et de réussir dans la carrière de leur choix. D’une perspective de chercheur, c’est vraiment satisfaisant de pouvoir contribuer aux connaissances fondamentales dans le domaine de l’écologie chimique. C’est d’autant plus gratifiant lorsque ces connaissances permettent de créer des programmes écologiquement sûrs en vue de la gestion de parasites et de la conservation d’espèces bénéfiques.

Comment j’influence la vie des gens

Mon programme permet aux étudiants et étudiantes de premier et de deuxième cycles de partout dans le monde de perfectionner leurs compétences scientifiques en réalisant leurs propres projets de recherche. Ils apprennent non seulement une panoplie de techniques nécessaires à la collecte des données pertinentes, mais aussi l’importance de certaines notions, comme la gestion efficace du temps. Le programme donne aussi l’occasion aux étudiants et étudiantes au baccalauréat de se bâtir une expérience pratique en recherche par l’entremise d’un emploi d’été.

Ma recherche vise notamment à produire des données utiles à la création de programmes de gestion des parasites acceptables sur le plan écologique, économique et social.

En dehors du travail, je

Quand j’étais jeune, je faisais de l’escrime, de la course et du squash, mais maintenant, je ne fais que de longues marches quotidiennes. Cependant, j’ai la chance de beaucoup voyager pour le travail, alors j’essaie toujours de prendre le temps de me promener, l’une de mes fidèles caméras à la main. Aussi, lorsque je suis chez moi, je consacre beaucoup de temps au jardinage et à la cuisine.

Mon conseil aux autres

Ne vous précipitez pas! Soyez certain ou certaine que le domaine vous passionne réellement, car ainsi, les bons moments deviennent merveilleux et vous aideront assurément à traverser les périodes plus ardues.

Je donne des cours d’entomologie et d’écologie chimique aux étudiants de premier et de deuxième cycles. Je dirige également un programme de recherche interdisciplinaire qui traite d’aspects fondamentaux et appliqués de l’écologie chimique et comportementale. 

Durant mon parcours scolaire, j'appréciais les sujets suivants :

  • Arts visuels
  • Arts dramatiques
  • Littérature et langues
  • Éducation physique/Santé
  • Sciences

Durant mon parcours scolaire , je me décrirais comme une personne qui :

  • Voulait toujours sortir dehors
  • Aimait aider les autres
  • Faisait partie d’une équipe sportive
  • Aimait travailler avec ses mains
  • Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
  • Aimait la lecture
  • Se sentait à l'aise à l'extérieur, en milieu naturel
  • Ne voulait jamais être en classe
  • Donnait peu d'importance à ses notes
  • Participait à des activités telles la pêche, la cueillette de petits fruits et la chasse
  • portrait par Kenzie Arnott

    Kenzie Arnott

    Profils de carrière

    Responsable du programme « Science in the City »

    Je dirige un programme de communication scientifique dans trois villes différentes. Le but est de connecter les scientifiques afin de les aider à comprendre les spécialités des uns et des autres.
  • portrait par Jose Chiriboga

    Jose Chiriboga (il)

    Profils de carrière

    Associé principal au soutien scientifique

    Mon équipe et moi créons et animons des programmes de formation illustrant les diverses manières d’utiliser nos produits afin de faciliter la recherche scientifique et l’innovation.
  • Genny Marcoux debout devant un fond de fleurs artificielles roses et blanches de taille humaine.

    Genny Marcoux

    Profils de carrière

    Responsable de l’infrastructure et de la sécurité

    Je dirige une équipe experte chargée de créer un environnement sécurisé pour l’équipe de développement de cours, permettant à la clientèle de se familiariser avec nos produits et d’apprendre la cybersécurité.
  • portrait par Gordon Martell

    Gordon Martell (il)

    Profils de carrière

    Professeur adjoint

    J’enseigne aux étudiants et étudiantes du postsecondaire à devenir des leaders dans les écoles et autres organisations.
  • Nancy Rogers debout sur un affleurement rocheux où elle prospecte des minéraux. Encadré : Roche de labradorite coupée pour exposer les motifs de couleur.

    Nancy Rogers

    Profils de carrière

    Prospectrice professionnelle et artisane

    Je me rends dans des régions reculées à la recherche de minéraux et de cristaux.
  • portrait par Marianne Parent

    Marianne Parent (elle)

    Profils de carrière

    Vétérinaire / Candidate au doctorat en épidémiologie vétérinaire,

    Je suis une docteure pour les chats et les chiens, ainsi que pour certains autres animaux comme les perroquets et les lapins. Je fais aussi de la recherche sur un parasite du saumon d’élevage.
  • portrait par Ali Ashrafi

    Ali Ashrafi (il)

    Profils de carrière

    Candidat au doctorat

    Je suis inscrit dans un programme de doctorat en sciences humaines.
  • portrait par Olivia Ivany

    Olivia Ivany

    Profils de carrière

    Technologue en échographie diagnostique

    J’effectue différents types d’échographies sur l'ensemble du corps.
  • portrait par Rashell Featherstone

    Rashell Featherstone (elle)

    Profils de carrière

    Associée principale au programme

    Je coordonne des projets pour le développement de nouveaux produits chez STEMCELL.
  • portrait par Tyler Morhart

    Tyler Morhart (il)

    Profils de carrière

    Scientifique, responsable de la ligne de faisceaux – SyLMAND

    Je fais partie du personnel scientifique à l’installation de rayonnement synchrotron du Centre canadien de rayonnement synchrotron. Je suis responsable de la ligne de faisceaux de SyLMAND.
  • portrait parMohamd Imad

    Mohamd Imad

    Profils de carrière

    Spécialiste de l’étalonnage des systèmes de diagnostic et de contrôle des véhicules

    Je travaille sur l’électronique, le câblage et les logiciels des véhicules extraordinaires de General Motors.
  • Brianna Lummerding à genoux près d’un cerceau en plastique collectant des échantillons dans un champ herbeux.

    Brianna Lummerding

    Profils de carrière

    Responsable de l’innovation agronomique

    Je m’occupe de tout ce qui concerne la gestion des sols pour un groupe de détaillants et détaillantes.