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À propos de ma carrière

Je travaille comme gardienne de l'environnement et des enseignements culturels de ma communauté, Kitigan Zibi.

Je suis né/j’ai grandi à : Je suis née dans la ville de Maniwaki et j'ai grandi à Kitigan Zibi, au Québec.

J’habite désormais : Kitigan Zibi, au Québec.

J’ai fait ma formation ou mes études à : Cinématographie numérique, Collège Canadore (en anglais).

Je suis membre de la première nation Kitigan Zibi Anishinabeg. Kitigan Zibi signifie « rivière du jardin ». C’était le lieu de nos territoires de chasse du nord qui est devenu de force notre réserve.

Je travaille comme gardienne de l’environnement et des enseignements culturels de ma communauté. Dans le cadre de mon travail, je surveille les eaux, je m’occupe des programmes sur l’esturgeon jaune, et je veille à la bonne identification et à l’utilisation des plantes médicinales. Je transmets également des connaissances culturelles à la jeune génération et je filme des documentaires.

Mes activités pendant la journée, et au fil des saisons, vont du tournage au montage, en passant par l’auto-apprentissage sur les plantes. Parfois, il faut parcourir de longues distances sur le territoire traditionnel Kitigan Zibi Anishnabeg pour surveiller l’eau. Je participe à des ateliers culturels, quelle que soit la saison. Je participe aussi à divers programmes qui traitent des espèces en danger. Il s’agit notamment de l’esturgeon, de la tortue des bois et des moules. Mon travail implique de nombreuses choses différentes.

J’utilise mes connaissances autochtones pour mieux comprendre les choses. Par exemple, lorsqu’il y a beaucoup de quenouilles autour d’un plan d’eau, l’eau est-elle plus claire? Et là où il y a moins d’eau, cette eau semble trouble et envahie par la prolifération d’algues. En faisant des observations et en utilisant les connaissances que je possède, je peux confirmer que les quenouilles sont vitales pour la santé de l’eau. Elles agissent comme des filtres et contribuent à maintenir l’eau pure. Elles sont là pour une bonne raison!

Je suppose que je pourrais dire que j’utilise des compétences en STIM de base que j’ai acquises pendant mes études secondaires. Je les utilise pour tester l’alcalinité de l’eau dans les sites à surveiller. Je le fais à l’aide de réactions chimiques et en comparant mes résultats avec ceux que l’on obtiendrait en faisant un calcul mathématique.

Parfois, je dois recalibrer les outils numériques de surveillance de la qualité de l’eau. Il s’agit d’appareils spécialisés pour mesurer la qualité de l’eau, comme l’appareil YSIDSS PRO (en anglais. Cet appareil nous permet d’obtenir des lectures de base à l’écran en temps réel. Les données que nous pouvons recueillir comprennent notamment l’oxygène dissous, la turbidité, le pH, la conductivité, les matières en suspension totales, la température et la pression totale des gaz. J’effectue ce travail dans des sites particuliers sur le territoire de Kitigan Zibi Anishnabeg.

Nous envoyons ces renseignements aux organisations avec lesquelles nous travaillons, comme Garde-rivière des Outaouais et Water First. Les renseignements présentent les données pour des sites particuliers sous forme de graphiques. Les décisions et la résolution de problèmes se font parfois sur place, tous les jours. Par exemple, si nous perdons un appareil de surveillance de l’eau, allons-nous au même endroit la prochaine fois? Est-ce que nous changeons la façon dont l’appareil de surveillance de l’eau est utilisé? Comment pouvons-nous nous assurer que cela ne se reproduira pas? Pourquoi l’ordinateur ne veut-il pas accepter les données? Doit-il être mis à jour ou y a-t-il un autre problème?

Je travaille en équipe avec deux autres personnes. Toutefois, je travaille surtout avec un autre collègue de travail. Nous formons un duo. Ce qui est bien quand nous travaillons dans les bois. S’il m’arrive quelque chose, je peux compter sur mon collègue et vice-versa.

J’interagis de manière amicale et je m’assure que nous faisons tous de notre mieux pour atteindre notre objectif. Qu’il s’agisse de collecter des données et de s’assurer qu’elles sont bien transmises, ou de s’assurer que notre camion est en parfait état pour affronter les terrains accidentés, ou encore que nos appareils sont correctement configurés pour la journée.

Nous parlons principalement en anglais. Bien que j’essaie d’apprendre ma langue, l’algonquin. Je veux que ce soit ma langue principale, comme il se doit.

Quand j’étais plus jeune, je voulais avoir un travail à l’extérieur, pour étudier le monde naturel. Ce n’est que lorsque j’ai dû choisir une carrière que j’ai opté pour le cinéma. Je l’ai fait parce que, selon moi, il n’y a pas assez de voix autochtones dans le monde du cinéma.

Quand je suis retournée dans ma communauté, mon père m’a dit qu’il y avait un travail parfait pour moi – celui de gardienne. Il se trouve que l’organisation explorait la réalisation de films pour faire connaître son programme, Gardiens pour la terre. À partir de ce moment, j’ai créé mes premiers films pour ma communauté, en faisant des documentaires sur l’environnement naturel.

Ce qui me motive, c’est la possibilité de faire changer les choses, dans ma propre communauté et ailleurs. Je peux faire ce que j’ai toujours aimé faire : être dehors et filmer. J’aime le fait d’avoir l’occasion d’en apprendre plus sur mon histoire et ma culture.

Par exemple, pourquoi le nom d’une rue correspond-il à un certain arbre dans ma communauté? Paganakomin (noyer cendré) est le nom d’une rue parce qu’il y avait beaucoup de noyers cendrés dans ma communauté. Mais en raison de l’exploitation forestière dans les années 1950, la population de cet arbre a beaucoup diminué. Sans oublier qu’elle est plus sensible aux maladies à cause de la hausse des températures.

Mon travail me rend également fière d’être Anishinaabe. Nous disposons depuis longtemps d’une mine de connaissances sur notre environnement et cela peut nous aider aujourd’hui.

Nous sommes les yeux et les oreilles de la terre. C’est un peu comme le Lorax, mais pour l’environnement dans son ensemble. Si nous ne faisions pas de surveillance de l’eau dans les différents bassins versants qui se jettent dans la rivière des Outaouais, les données que nous collectons ne seraient pas disponibles. Nous ne saurions pas comment l’abattage affecte l’eau, ni jusqu’où les contaminants se déplacent.

 Nous devons surveiller ce qui se passe sur le territoire traditionnel Kitigan Zibi Anishnabeg, car personne ne fait vraiment attention à la santé de l’environnement. Ainsi, la collecte de données sur ce territoire, qui semble éloigné, est importante pour la santé de tous.

Je m’étire et je me masse le corps pour être en totale relaxation. Le corps aime s’accrocher à la douleur. J’aime faire du kayak sur différents ruisseaux et voir où ils me mènent. J’aime nager et être près de l’eau.

En hiver, j’aime marcher en forêt, et parfois faire de la motoneige. Être dans les bois est toujours agréable, quelle que soit la saison.

J’aime lire des livres et des articles sur les plantes ou l’histoire liée à la culture dans ma région. J’aime aussi passer du temps avec mes cousins et cousines et mes amis et amies qui partagent les mêmes intérêts.

Dans ce genre d’emploi, tu as le pouvoir de créer des programmes et des idées pour ta propre communauté. Il y aura peut-être un peu de paperasse, mais au bout du compte, cela mène à de plus grandes choses et à une meilleure santé pour tous.

Ce que je fais au travail

Je travaille comme gardienne de l’environnement et des enseignements culturels de ma communauté. Dans le cadre de mon travail, je surveille les eaux, je m’occupe des programmes sur l’esturgeon jaune, et je veille à la bonne identification et à l’utilisation des plantes médicinales. Je transmets également des connaissances culturelles à la jeune génération et je filme des documentaires.

Mes activités pendant la journée, et au fil des saisons, vont du tournage au montage, en passant par l’auto-apprentissage sur les plantes. Parfois, il faut parcourir de longues distances sur le territoire traditionnel Kitigan Zibi Anishnabeg pour surveiller l’eau. Je participe à des ateliers culturels, quelle que soit la saison. Je participe aussi à divers programmes qui traitent des espèces en danger. Il s’agit notamment de l’esturgeon, de la tortue des bois et des moules. Mon travail implique de nombreuses choses différentes.

J’utilise mes connaissances autochtones pour mieux comprendre les choses. Par exemple, lorsqu’il y a beaucoup de quenouilles autour d’un plan d’eau, l’eau est-elle plus claire? Et là où il y a moins d’eau, cette eau semble trouble et envahie par la prolifération d’algues. En faisant des observations et en utilisant les connaissances que je possède, je peux confirmer que les quenouilles sont vitales pour la santé de l’eau. Elles agissent comme des filtres et contribuent à maintenir l’eau pure. Elles sont là pour une bonne raison!

Je suppose que je pourrais dire que j’utilise des compétences en STIM de base que j’ai acquises pendant mes études secondaires. Je les utilise pour tester l’alcalinité de l’eau dans les sites à surveiller. Je le fais à l’aide de réactions chimiques et en comparant mes résultats avec ceux que l’on obtiendrait en faisant un calcul mathématique.

Parfois, je dois recalibrer les outils numériques de surveillance de la qualité de l’eau. Il s’agit d’appareils spécialisés pour mesurer la qualité de l’eau, comme l’appareil YSIDSS PRO (en anglais. Cet appareil nous permet d’obtenir des lectures de base à l’écran en temps réel. Les données que nous pouvons recueillir comprennent notamment l’oxygène dissous, la turbidité, le pH, la conductivité, les matières en suspension totales, la température et la pression totale des gaz. J’effectue ce travail dans des sites particuliers sur le territoire de Kitigan Zibi Anishnabeg.

Nous envoyons ces renseignements aux organisations avec lesquelles nous travaillons, comme Garde-rivière des Outaouais et Water First. Les renseignements présentent les données pour des sites particuliers sous forme de graphiques. Les décisions et la résolution de problèmes se font parfois sur place, tous les jours. Par exemple, si nous perdons un appareil de surveillance de l’eau, allons-nous au même endroit la prochaine fois? Est-ce que nous changeons la façon dont l’appareil de surveillance de l’eau est utilisé? Comment pouvons-nous nous assurer que cela ne se reproduira pas? Pourquoi l’ordinateur ne veut-il pas accepter les données? Doit-il être mis à jour ou y a-t-il un autre problème?

Je travaille en équipe avec deux autres personnes. Toutefois, je travaille surtout avec un autre collègue de travail. Nous formons un duo. Ce qui est bien quand nous travaillons dans les bois. S’il m’arrive quelque chose, je peux compter sur mon collègue et vice-versa.

J’interagis de manière amicale et je m’assure que nous faisons tous de notre mieux pour atteindre notre objectif. Qu’il s’agisse de collecter des données et de s’assurer qu’elles sont bien transmises, ou de s’assurer que notre camion est en parfait état pour affronter les terrains accidentés, ou encore que nos appareils sont correctement configurés pour la journée.

Nous parlons principalement en anglais. Bien que j’essaie d’apprendre ma langue, l’algonquin. Je veux que ce soit ma langue principale, comme il se doit.

Mon parcours

Quand j’étais plus jeune, je voulais avoir un travail à l’extérieur, pour étudier le monde naturel. Ce n’est que lorsque j’ai dû choisir une carrière que j’ai opté pour le cinéma. Je l’ai fait parce que, selon moi, il n’y a pas assez de voix autochtones dans le monde du cinéma.

Quand je suis retournée dans ma communauté, mon père m’a dit qu’il y avait un travail parfait pour moi – celui de gardienne. Il se trouve que l’organisation explorait la réalisation de films pour faire connaître son programme, Gardiens pour la terre. À partir de ce moment, j’ai créé mes premiers films pour ma communauté, en faisant des documentaires sur l’environnement naturel.

Ce qui me motive

Ce qui me motive, c’est la possibilité de faire changer les choses, dans ma propre communauté et ailleurs. Je peux faire ce que j’ai toujours aimé faire : être dehors et filmer. J’aime le fait d’avoir l’occasion d’en apprendre plus sur mon histoire et ma culture.

Par exemple, pourquoi le nom d’une rue correspond-il à un certain arbre dans ma communauté? Paganakomin (noyer cendré) est le nom d’une rue parce qu’il y avait beaucoup de noyers cendrés dans ma communauté. Mais en raison de l’exploitation forestière dans les années 1950, la population de cet arbre a beaucoup diminué. Sans oublier qu’elle est plus sensible aux maladies à cause de la hausse des températures.

Mon travail me rend également fière d’être Anishinaabe. Nous disposons depuis longtemps d’une mine de connaissances sur notre environnement et cela peut nous aider aujourd’hui.

Comment j’influence la vie des gens

Nous sommes les yeux et les oreilles de la terre. C’est un peu comme le Lorax, mais pour l’environnement dans son ensemble. Si nous ne faisions pas de surveillance de l’eau dans les différents bassins versants qui se jettent dans la rivière des Outaouais, les données que nous collectons ne seraient pas disponibles. Nous ne saurions pas comment l’abattage affecte l’eau, ni jusqu’où les contaminants se déplacent.

 Nous devons surveiller ce qui se passe sur le territoire traditionnel Kitigan Zibi Anishnabeg, car personne ne fait vraiment attention à la santé de l’environnement. Ainsi, la collecte de données sur ce territoire, qui semble éloigné, est importante pour la santé de tous.

En dehors du travail, je

Je m’étire et je me masse le corps pour être en totale relaxation. Le corps aime s’accrocher à la douleur. J’aime faire du kayak sur différents ruisseaux et voir où ils me mènent. J’aime nager et être près de l’eau.

En hiver, j’aime marcher en forêt, et parfois faire de la motoneige. Être dans les bois est toujours agréable, quelle que soit la saison.

J’aime lire des livres et des articles sur les plantes ou l’histoire liée à la culture dans ma région. J’aime aussi passer du temps avec mes cousins et cousines et mes amis et amies qui partagent les mêmes intérêts.

Mon conseil aux autres

Dans ce genre d’emploi, tu as le pouvoir de créer des programmes et des idées pour ta propre communauté. Il y aura peut-être un peu de paperasse, mais au bout du compte, cela mène à de plus grandes choses et à une meilleure santé pour tous.

Je suis autochtone

Je suis membre de la première nation Kitigan Zibi Anishinabeg. Kitigan Zibi signifie « rivière du jardin ». C’était le lieu de nos territoires de chasse du nord qui est devenu de force notre réserve.

Durant mon parcours scolaire, j'appréciais les sujets suivants :

  • Arts visuels
  • Arts dramatiques
  • Géographie
  • Histoire
  • Littérature et langue
  • Sciences
  • Éducation physique/Santé
  • Technologie
  • Études/langues autochtones

Durant mon parcours scolaire , je me décrirais comme une personne qui :

  • Aidait les gens à se rapprocher
  • Appréciait travailler seul
  • Voulait toujours sortir dehors
  • Aimait aider les autres
  • Faisait partie d’une équipe sportive
  • Aimait travailler avec ses mains
  • Organisait des activités pour ses amis
  • Souhaitait diriger
  • Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
  • Aimait la lecture
  • Jouait à des jeux vidéo
  • Était très créative
  • Organisait toujours les meilleures soirées entre amis
  • Ressentait une intense satisfaction lorsqu’elle obtenait de bonnes notes
  • A toujours su ce qu’elle voulait faire plus tard
  • Aimait démonter les objets pour comprendre comment ils fonctionnaient
  • Apprenait en expérimentant
  • Participait à des activités telles la pêche, la cueillette et de petits fruits
  • portrait par Kenzie Arnott

    Kenzie Arnott

    Profils de carrière

    Responsable du programme « Science in the City »

    Je dirige un programme de communication scientifique dans trois villes différentes. Le but est de connecter les scientifiques afin de les aider à comprendre les spécialités des uns et des autres.
  • portrait par Jose Chiriboga

    Jose Chiriboga (il)

    Profils de carrière

    Associé principal au soutien scientifique

    Mon équipe et moi créons et animons des programmes de formation illustrant les diverses manières d’utiliser nos produits afin de faciliter la recherche scientifique et l’innovation.
  • Genny Marcoux debout devant un fond de fleurs artificielles roses et blanches de taille humaine.

    Genny Marcoux

    Profils de carrière

    Responsable de l’infrastructure et de la sécurité

    Je dirige une équipe experte chargée de créer un environnement sécurisé pour l’équipe de développement de cours, permettant à la clientèle de se familiariser avec nos produits et d’apprendre la cybersécurité.
  • portrait par Gordon Martell

    Gordon Martell (il)

    Profils de carrière

    Professeur adjoint

    J’enseigne aux étudiants et étudiantes du postsecondaire à devenir des leaders dans les écoles et autres organisations.
  • Nancy Rogers debout sur un affleurement rocheux où elle prospecte des minéraux. Encadré : Roche de labradorite coupée pour exposer les motifs de couleur.

    Nancy Rogers

    Profils de carrière

    Prospectrice professionnelle et artisane

    Je me rends dans des régions reculées à la recherche de minéraux et de cristaux.
  • portrait par Marianne Parent

    Marianne Parent (elle)

    Profils de carrière

    Vétérinaire / Candidate au doctorat en épidémiologie vétérinaire,

    Je suis une docteure pour les chats et les chiens, ainsi que pour certains autres animaux comme les perroquets et les lapins. Je fais aussi de la recherche sur un parasite du saumon d’élevage.
  • portrait par Ali Ashrafi

    Ali Ashrafi (il)

    Profils de carrière

    Candidat au doctorat

    Je suis inscrit dans un programme de doctorat en sciences humaines.
  • portrait par Olivia Ivany

    Olivia Ivany

    Profils de carrière

    Technologue en échographie diagnostique

    J’effectue différents types d’échographies sur l'ensemble du corps.
  • portrait par Rashell Featherstone

    Rashell Featherstone (elle)

    Profils de carrière

    Associée principale au programme

    Je coordonne des projets pour le développement de nouveaux produits chez STEMCELL.
  • portrait par Tyler Morhart

    Tyler Morhart (il)

    Profils de carrière

    Scientifique, responsable de la ligne de faisceaux – SyLMAND

    Je fais partie du personnel scientifique à l’installation de rayonnement synchrotron du Centre canadien de rayonnement synchrotron. Je suis responsable de la ligne de faisceaux de SyLMAND.
  • portrait parMohamd Imad

    Mohamd Imad

    Profils de carrière

    Spécialiste de l’étalonnage des systèmes de diagnostic et de contrôle des véhicules

    Je travaille sur l’électronique, le câblage et les logiciels des véhicules extraordinaires de General Motors.
  • Brianna Lummerding à genoux près d’un cerceau en plastique collectant des échantillons dans un champ herbeux.

    Brianna Lummerding

    Profils de carrière

    Responsable de l’innovation agronomique

    Je m’occupe de tout ce qui concerne la gestion des sols pour un groupe de détaillants et détaillantes.