Aller au contenu principal

Nicole Redvers (elle)

Professeure associée et directrice de la Santé planétaire

Schulich School of Medicine & Dentistry, Université Western

Profil créé le : 4 juillet 2023
Secteur :
Parcours education : Université

À propos de ma carrière

J’enseigne aux étudiant.es diplômé.es de l’université, je fais de la recherche en santé autochtone et j’appuie diverses communautés et organisations autochtones dans leurs besoins de recherche en santé.

Je suis né/j’ai grandi à : Fort Resolution/Hay River, T.N-O.

J’habite désormais : London, Ontario

J’ai fait ma formation ou mes études à : Baccalauréat en kinésiologie de l’Université de Lethbridge, doctorat en naturopathie du Canadian College of Naturopathic Medicine et maîtrise en santé publique du Collège Dartmouth de New Hampshire, aux États-Unis.

Je suis membre de la Première Nation Deninu Kųę́ faisant partie du Treaty 8 Territory

Ma journée de travail peut varier d’un jour à l’autre en raison de la variété des projets sur lesquels je suis amenée à travailler. En général, j’enseigne à des étudiants et étudiantes diplômé.es de l’université plusieurs fois par semaine. Je donne aussi habituellement au moins une présentation par semaine. Cela peut être à un public local, national ou international concernant la santé autochtone, la santé planétaire ou les changements climatiques et la santé.

Je suis constamment appelée à prendre part à plusieurs projets ou collaborations de recherche ou à les diriger. Cela m’oblige à avoir de nombreuses réunions avec des personnes au niveau local, national et international. Je passe également beaucoup de temps à rédiger mes recherches. C’est ainsi que je fais connaître mon travail de collaboration au monde entier, par l’entremise de divers types de publications. Je fais également partie d’un certain nombre de comités et d’organismes axés sur le climat et la santé. Ces organismes contribuent à élever et à amplifier les voix autochtones dans ces domaines.

Mon travail m’oblige à utiliser de nombreux outils et parfois des logiciels spécialisés pour mener à bien mes analyses de recherche. Ma formation en STIM m’aide à réfléchir de manière plus large aux problèmes de santé auxquels les communautés peuvent faire face. Je suis en mesure d’adopter une perspective de science occidentale ainsi qu’une perspective de science autochtone. J’aime aussi combiner mes compétences en STIM avec des outils de sciences sociales. Cela permet de soutenir la création de nouvelles façons de penser aux problèmes difficiles qui existent dans le monde. Mon travail est axé sur la communauté. Par conséquent, je ne travaille presque jamais seule et j’ai toujours des coresponsables qui soutiennent les divers efforts sur lesquels je travaille.

Je n’aurais jamais cru, dans mes rêves les plus fous, que je ferais ce que je fais aujourd’hui! J’ai grandi dans une très petite communauté des Territoires du Nord-Ouest où il n’y avait pas beaucoup d’opportunités en STIM. Je n’avais pas de modèles dans les disciplines universitaires ou dans le domaine de la santé, qu’ils soient Autochtones ou non. Je savais quelque part au fond de moi que j’avais une passion pour quelque chose. Il m’a juste fallu un peu de temps pour découvrir ce que c’était, et c’était bien ainsi.

En fait, j’ai commencé ma carrière comme clinicienne en dirigeant un cabinet de médecine intégrative à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, pendant dix ans. J’étais de plus en plus frustrée par le fait que de nombreux problèmes de santé auxquels faisaient face les Autochtones étaient des problèmes structurels et systémiques. Ces problèmes ne pouvaient pas être abordés dans la salle d’examen. J’ai décidé que je devais travailler davantage en amont pour m’attaquer à ces problèmes structurels et systémiques. Mon objectif était de soutenir un plus grand changement et une plus grande chance de bien-être dans ma région d’origine. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de me diriger vers le milieu universitaire et de me lancer dans la recherche et les services de santé.

Ce que je préfère dans mon travail, c’est la flexibilité qu’il me donne pour pouvoir répondre aux besoins de la communauté. Je peux cocréer mon programme de recherche avec la communauté. Cela rend le travail plus significatif. J’aime aussi pouvoir travailler avec tant de personnes extraordinaires aux niveaux local, national et international. J’apprends tellement chaque jour!

Notre monde fait face à de nombreux défis, dont la crise climatique. En tant que peuples autochtones, nous sommes en première ligne face aux changements climatiques. Nous sommes également les gardiens d’un savoir qui est incroyablement important pour une planète saine. C’est un honneur pour moi de pouvoir travailler dans un domaine qui est si pertinent pour l’époque actuelle. Le fait de pouvoir aller travailler tous les jours pour essayer de soutenir les peuples autochtones et la planète me procure une grande satisfaction. Il ne s’agit pas seulement d’avoir un travail. Il s’agit d’avoir un objectif.

Je suis bénévole dans un organisme de bienfaisance que j’ai aidé à cofonder avec deux Aînés autochtones et qui s’appelle l’Arctic Indigenous Wellness Foundation. J’aime vraiment soutenir et servir ma communauté de cette manière, même si je ne vis plus près de chez moi. J’aime aussi lire des ouvrages documentaires et en apprendre davantage sur les différents peuples, lieux et cultures du monde entier. Une promenade tranquille dans la nature ou m’asseoir au bord de l’eau sont mes activités préférées pour me détendre.

Cette carrière est un travail difficile. Cependant, elle est aussi très gratifiante. Il est parfois difficile de comprendre l’intérêt de ce que l’on apprend dans certaines classes et certains cours. Je me rends compte aujourd’hui de l’importance de beaucoup de choses que j’ai apprises pour m’aider à réfléchir à la manière de résoudre certaines des crises les plus pressantes que nous connaissons dans le monde. Pour être en mesure de le faire, il faut avoir une large exposition à de nombreux sujets. Cela vous donne une compréhension de plus en plus large de la manière d’aborder les problèmes et les défis. Cela aide également à réfléchir à l’élaboration de solutions.

Ce que je fais au travail

Ma journée de travail peut varier d’un jour à l’autre en raison de la variété des projets sur lesquels je suis amenée à travailler. En général, j’enseigne à des étudiants et étudiantes diplômé.es de l’université plusieurs fois par semaine. Je donne aussi habituellement au moins une présentation par semaine. Cela peut être à un public local, national ou international concernant la santé autochtone, la santé planétaire ou les changements climatiques et la santé.

Je suis constamment appelée à prendre part à plusieurs projets ou collaborations de recherche ou à les diriger. Cela m’oblige à avoir de nombreuses réunions avec des personnes au niveau local, national et international. Je passe également beaucoup de temps à rédiger mes recherches. C’est ainsi que je fais connaître mon travail de collaboration au monde entier, par l’entremise de divers types de publications. Je fais également partie d’un certain nombre de comités et d’organismes axés sur le climat et la santé. Ces organismes contribuent à élever et à amplifier les voix autochtones dans ces domaines.

Mon travail m’oblige à utiliser de nombreux outils et parfois des logiciels spécialisés pour mener à bien mes analyses de recherche. Ma formation en STIM m’aide à réfléchir de manière plus large aux problèmes de santé auxquels les communautés peuvent faire face. Je suis en mesure d’adopter une perspective de science occidentale ainsi qu’une perspective de science autochtone. J’aime aussi combiner mes compétences en STIM avec des outils de sciences sociales. Cela permet de soutenir la création de nouvelles façons de penser aux problèmes difficiles qui existent dans le monde. Mon travail est axé sur la communauté. Par conséquent, je ne travaille presque jamais seule et j’ai toujours des coresponsables qui soutiennent les divers efforts sur lesquels je travaille.

Mon parcours

Je n’aurais jamais cru, dans mes rêves les plus fous, que je ferais ce que je fais aujourd’hui! J’ai grandi dans une très petite communauté des Territoires du Nord-Ouest où il n’y avait pas beaucoup d’opportunités en STIM. Je n’avais pas de modèles dans les disciplines universitaires ou dans le domaine de la santé, qu’ils soient Autochtones ou non. Je savais quelque part au fond de moi que j’avais une passion pour quelque chose. Il m’a juste fallu un peu de temps pour découvrir ce que c’était, et c’était bien ainsi.

En fait, j’ai commencé ma carrière comme clinicienne en dirigeant un cabinet de médecine intégrative à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, pendant dix ans. J’étais de plus en plus frustrée par le fait que de nombreux problèmes de santé auxquels faisaient face les Autochtones étaient des problèmes structurels et systémiques. Ces problèmes ne pouvaient pas être abordés dans la salle d’examen. J’ai décidé que je devais travailler davantage en amont pour m’attaquer à ces problèmes structurels et systémiques. Mon objectif était de soutenir un plus grand changement et une plus grande chance de bien-être dans ma région d’origine. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de me diriger vers le milieu universitaire et de me lancer dans la recherche et les services de santé.

Ce qui me motive

Ce que je préfère dans mon travail, c’est la flexibilité qu’il me donne pour pouvoir répondre aux besoins de la communauté. Je peux cocréer mon programme de recherche avec la communauté. Cela rend le travail plus significatif. J’aime aussi pouvoir travailler avec tant de personnes extraordinaires aux niveaux local, national et international. J’apprends tellement chaque jour!

Comment j’influence la vie des gens

Notre monde fait face à de nombreux défis, dont la crise climatique. En tant que peuples autochtones, nous sommes en première ligne face aux changements climatiques. Nous sommes également les gardiens d’un savoir qui est incroyablement important pour une planète saine. C’est un honneur pour moi de pouvoir travailler dans un domaine qui est si pertinent pour l’époque actuelle. Le fait de pouvoir aller travailler tous les jours pour essayer de soutenir les peuples autochtones et la planète me procure une grande satisfaction. Il ne s’agit pas seulement d’avoir un travail. Il s’agit d’avoir un objectif.

En dehors du travail, je

Je suis bénévole dans un organisme de bienfaisance que j’ai aidé à cofonder avec deux Aînés autochtones et qui s’appelle l’Arctic Indigenous Wellness Foundation. J’aime vraiment soutenir et servir ma communauté de cette manière, même si je ne vis plus près de chez moi. J’aime aussi lire des ouvrages documentaires et en apprendre davantage sur les différents peuples, lieux et cultures du monde entier. Une promenade tranquille dans la nature ou m’asseoir au bord de l’eau sont mes activités préférées pour me détendre.

Mon conseil aux autres

Cette carrière est un travail difficile. Cependant, elle est aussi très gratifiante. Il est parfois difficile de comprendre l’intérêt de ce que l’on apprend dans certaines classes et certains cours. Je me rends compte aujourd’hui de l’importance de beaucoup de choses que j’ai apprises pour m’aider à réfléchir à la manière de résoudre certaines des crises les plus pressantes que nous connaissons dans le monde. Pour être en mesure de le faire, il faut avoir une large exposition à de nombreux sujets. Cela vous donne une compréhension de plus en plus large de la manière d’aborder les problèmes et les défis. Cela aide également à réfléchir à l’élaboration de solutions.

Je suis autochtone

Je suis membre de la Première Nation Deninu Kųę́ faisant partie du Treaty 8 Territory

Durant mon parcours scolaire, j'appréciais les sujets suivants :

  • Éducation physique/Santé
  • Sciences
  • Études autochtones

Durant mon parcours scolaire , je me décrirais comme une personne qui :

  • Aimait aider les autres
  • Faisait partie d’une équipe sportive
  • Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
  • Aimait la lecture
  • N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard
  • Participait à des activités telles la pêche, la cueillette et de petits fruits

Partenaires

Royal Society of Canada

Parlons Sciences apprécie le soutien de La Société royale du Canada qui nous a permis d'entrer en contact avec cette personne.

La Société royale du Canada est une organisation dirigée par ses membres qui met au premier plan des chefs et cheffes de fil dans tout domaine et de toutes générations, que ce soit des intellectuels et intellectuelles, chercheurs et chercheuses, artistes et scientifiques canadiens. Ceci afin de contribuer à bâtir un avenir meilleur au Canada et globalement. Parlons sciences et la Société royale du Canada travaillent ensemble pour fournir un contenu pertinent sur des questions qui nous concernent tous et toutes - de l'éducation à l'impact des découvertes scientifiques d‘avant-garde.

RSC Logo

  • portrait par Kenzie Arnott

    Kenzie Arnott

    Profils de carrière

    Responsable du programme « Science in the City »

    Je dirige un programme de communication scientifique dans trois villes différentes. Le but est de connecter les scientifiques afin de les aider à comprendre les spécialités des uns et des autres.
  • portrait par Jose Chiriboga

    Jose Chiriboga (il)

    Profils de carrière

    Associé principal au soutien scientifique

    Mon équipe et moi créons et animons des programmes de formation illustrant les diverses manières d’utiliser nos produits afin de faciliter la recherche scientifique et l’innovation.
  • Genny Marcoux debout devant un fond de fleurs artificielles roses et blanches de taille humaine.

    Genny Marcoux

    Profils de carrière

    Responsable de l’infrastructure et de la sécurité

    Je dirige une équipe experte chargée de créer un environnement sécurisé pour l’équipe de développement de cours, permettant à la clientèle de se familiariser avec nos produits et d’apprendre la cybersécurité.
  • portrait par Gordon Martell

    Gordon Martell (il)

    Profils de carrière

    Professeur adjoint

    J’enseigne aux étudiants et étudiantes du postsecondaire à devenir des leaders dans les écoles et autres organisations.
  • Nancy Rogers debout sur un affleurement rocheux où elle prospecte des minéraux. Encadré : Roche de labradorite coupée pour exposer les motifs de couleur.

    Nancy Rogers

    Profils de carrière

    Prospectrice professionnelle et artisane

    Je me rends dans des régions reculées à la recherche de minéraux et de cristaux.
  • portrait par Marianne Parent

    Marianne Parent (elle)

    Profils de carrière

    Vétérinaire / Candidate au doctorat en épidémiologie vétérinaire,

    Je suis une docteure pour les chats et les chiens, ainsi que pour certains autres animaux comme les perroquets et les lapins. Je fais aussi de la recherche sur un parasite du saumon d’élevage.
  • portrait par Ali Ashrafi

    Ali Ashrafi (il)

    Profils de carrière

    Candidat au doctorat

    Je suis inscrit dans un programme de doctorat en sciences humaines.
  • portrait par Olivia Ivany

    Olivia Ivany

    Profils de carrière

    Technologue en échographie diagnostique

    J’effectue différents types d’échographies sur l'ensemble du corps.
  • portrait par Rashell Featherstone

    Rashell Featherstone (elle)

    Profils de carrière

    Associée principale au programme

    Je coordonne des projets pour le développement de nouveaux produits chez STEMCELL.
  • portrait par Tyler Morhart

    Tyler Morhart (il)

    Profils de carrière

    Scientifique, responsable de la ligne de faisceaux – SyLMAND

    Je fais partie du personnel scientifique à l’installation de rayonnement synchrotron du Centre canadien de rayonnement synchrotron. Je suis responsable de la ligne de faisceaux de SyLMAND.
  • portrait parMohamd Imad

    Mohamd Imad

    Profils de carrière

    Spécialiste de l’étalonnage des systèmes de diagnostic et de contrôle des véhicules

    Je travaille sur l’électronique, le câblage et les logiciels des véhicules extraordinaires de General Motors.
  • Brianna Lummerding à genoux près d’un cerceau en plastique collectant des échantillons dans un champ herbeux.

    Brianna Lummerding

    Profils de carrière

    Responsable de l’innovation agronomique

    Je m’occupe de tout ce qui concerne la gestion des sols pour un groupe de détaillants et détaillantes.