Nicole Redvers (elle)
À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Fort Resolution/Hay River, T.N-O.
J’habite désormais : London, Ontario
J’ai fait ma formation ou mes études à : Baccalauréat en kinésiologie de l’Université de Lethbridge, doctorat en naturopathie du Canadian College of Naturopathic Medicine et maîtrise en santé publique du Collège Dartmouth de New Hampshire, aux États-Unis.
Ce que je fais au travail
Ma journée de travail peut varier d’un jour à l’autre en raison de la variété des projets sur lesquels je suis amenée à travailler. En général, j’enseigne à des étudiants et étudiantes diplômé.es de l’université plusieurs fois par semaine. Je donne aussi habituellement au moins une présentation par semaine. Cela peut être à un public local, national ou international concernant la santé autochtone, la santé planétaire ou les changements climatiques et la santé.
Je suis constamment appelée à prendre part à plusieurs projets ou collaborations de recherche ou à les diriger. Cela m’oblige à avoir de nombreuses réunions avec des personnes au niveau local, national et international. Je passe également beaucoup de temps à rédiger mes recherches. C’est ainsi que je fais connaître mon travail de collaboration au monde entier, par l’entremise de divers types de publications. Je fais également partie d’un certain nombre de comités et d’organismes axés sur le climat et la santé. Ces organismes contribuent à élever et à amplifier les voix autochtones dans ces domaines.
Mon travail m’oblige à utiliser de nombreux outils et parfois des logiciels spécialisés pour mener à bien mes analyses de recherche. Ma formation en STIM m’aide à réfléchir de manière plus large aux problèmes de santé auxquels les communautés peuvent faire face. Je suis en mesure d’adopter une perspective de science occidentale ainsi qu’une perspective de science autochtone. J’aime aussi combiner mes compétences en STIM avec des outils de sciences sociales. Cela permet de soutenir la création de nouvelles façons de penser aux problèmes difficiles qui existent dans le monde. Mon travail est axé sur la communauté. Par conséquent, je ne travaille presque jamais seule et j’ai toujours des coresponsables qui soutiennent les divers efforts sur lesquels je travaille.
Mon parcours
Je n’aurais jamais cru, dans mes rêves les plus fous, que je ferais ce que je fais aujourd’hui! J’ai grandi dans une très petite communauté des Territoires du Nord-Ouest où il n’y avait pas beaucoup d’opportunités en STIM. Je n’avais pas de modèles dans les disciplines universitaires ou dans le domaine de la santé, qu’ils soient Autochtones ou non. Je savais quelque part au fond de moi que j’avais une passion pour quelque chose. Il m’a juste fallu un peu de temps pour découvrir ce que c’était, et c’était bien ainsi.
En fait, j’ai commencé ma carrière comme clinicienne en dirigeant un cabinet de médecine intégrative à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, pendant dix ans. J’étais de plus en plus frustrée par le fait que de nombreux problèmes de santé auxquels faisaient face les Autochtones étaient des problèmes structurels et systémiques. Ces problèmes ne pouvaient pas être abordés dans la salle d’examen. J’ai décidé que je devais travailler davantage en amont pour m’attaquer à ces problèmes structurels et systémiques. Mon objectif était de soutenir un plus grand changement et une plus grande chance de bien-être dans ma région d’origine. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de me diriger vers le milieu universitaire et de me lancer dans la recherche et les services de santé.
Ce qui me motive
Ce que je préfère dans mon travail, c’est la flexibilité qu’il me donne pour pouvoir répondre aux besoins de la communauté. Je peux cocréer mon programme de recherche avec la communauté. Cela rend le travail plus significatif. J’aime aussi pouvoir travailler avec tant de personnes extraordinaires aux niveaux local, national et international. J’apprends tellement chaque jour!
Comment j’influence la vie des gens
Notre monde fait face à de nombreux défis, dont la crise climatique. En tant que peuples autochtones, nous sommes en première ligne face aux changements climatiques. Nous sommes également les gardiens d’un savoir qui est incroyablement important pour une planète saine. C’est un honneur pour moi de pouvoir travailler dans un domaine qui est si pertinent pour l’époque actuelle. Le fait de pouvoir aller travailler tous les jours pour essayer de soutenir les peuples autochtones et la planète me procure une grande satisfaction. Il ne s’agit pas seulement d’avoir un travail. Il s’agit d’avoir un objectif.
En dehors du travail, je
Je suis bénévole dans un organisme de bienfaisance que j’ai aidé à cofonder avec deux Aînés autochtones et qui s’appelle l’Arctic Indigenous Wellness Foundation. J’aime vraiment soutenir et servir ma communauté de cette manière, même si je ne vis plus près de chez moi. J’aime aussi lire des ouvrages documentaires et en apprendre davantage sur les différents peuples, lieux et cultures du monde entier. Une promenade tranquille dans la nature ou m’asseoir au bord de l’eau sont mes activités préférées pour me détendre.
Mon conseil aux autres
Cette carrière est un travail difficile. Cependant, elle est aussi très gratifiante. Il est parfois difficile de comprendre l’intérêt de ce que l’on apprend dans certaines classes et certains cours. Je me rends compte aujourd’hui de l’importance de beaucoup de choses que j’ai apprises pour m’aider à réfléchir à la manière de résoudre certaines des crises les plus pressantes que nous connaissons dans le monde. Pour être en mesure de le faire, il faut avoir une large exposition à de nombreux sujets. Cela vous donne une compréhension de plus en plus large de la manière d’aborder les problèmes et les défis. Cela aide également à réfléchir à l’élaboration de solutions.
Je suis autochtone
Je suis membre de la Première Nation Deninu Kųę́ faisant partie du Treaty 8 Territory
- Éducation physique/Santé
- Sciences
- Études autochtones
- Aimait aider les autres
- Faisait partie d’une équipe sportive
- Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
- Aimait la lecture
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard
- Participait à des activités telles la pêche, la cueillette et de petits fruits
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