Les tourbières et le Cercle de feu

Pense à un écosystème que tu connais. As-tu pensé aux tourbières? Probablement pas! Cet écosystème n’est peut-être pas celui auquel on pense en premier, mais il est très important, et ce, pour plusieurs raisons. Il est également menacé. Les tourbières connaissent des changements rapides en raison des changements climatiques et de l’activité humaine. Ces changements ont déjà des répercussions sur les plantes, les animaux et les personnes qui dépendent des tourbières. En en apprenant davantage sur cet écosystème, nous pouvons tous aider à le protéger.

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Une photographie couleur d’une zone plate verte à côté d’eau.

L’accent est mis sur le sol en premier plan. Il est densément recouvert de plantes vertes de petite taille. Le rebord courbe d’une masse d’eau est visible dans la partie gauche de l’image. La berge à l’horizon est longée de troncs d’arbres gris sans feuilles ni aiguilles. Au loin se trouve une colline recouverte d’une dense forêt de petits arbres.

Que sont les tourbières?

Les tourbières sont un type de milieux humides. Elles se forment dans des endroits où l’eau s’accumule sans s’égoutter. Cela comprend les anciennes vallées fluviales, les zones côtières et les creux dans le sol causés par le retrait des glaciers.

Les tourbières se forment quand les plantes poussent puis meurent autour d’une masse d’eau. Au fur et à mesure que les plantes meurent, les matières végétales en décomposition s’accumulent durant des milliers d’années. Cette augmentation en matière végétale organique au fil du temps est appelée paludification. De nouvelles plantes apparaissent et poussent sur la matière organique. Celles-ci remplissent lentement le lac. Ce processus est appelé entourbement par comblement.

Les tourbières sont diffèrent des milieux humides parce qu’elles sont très acides. Cette acidité élevée est causée par deux facteurs. Le premier est la décomposition de matières organiques, ce qui produit des acides organiques. Le deuxième est un mauvais drainage. Cela empêche les eaux acides de passer au travers de la tourbière, ce qui fait augmenter son pH.

On retrouve des tourbières partout dans le monde. Généralement, elles se trouvent dans des régions plus fraîches, dans le nord. Au Canada, on retrouve d’importantes tourbières dans différentes régions dans l’ensemble du pays. Dans le nord de l’Ontario, il existe un important réseau de tourbières dans les basses-terres de la baie d’Hudson. Au Québec, il y a un système de tourbières dans la vallée du Saint-Laurent. Les tourbières sont aussi très communes dans la région boréale de l’Alberta. Et il ne s’agit là que de quelques-unes des nombreuses tourbières du Canada.

Le savais-tu?

La plongée en tourbière est un sport de compétition! Les plongeurs et les plongeuses doivent nager l’un après l’autre sur une longueur de 55 mètres dans une tranchée pleine d’eau creusée dans une tourbière. Ils et elles doivent le faire en utilisant seulement la force de leurs palmes! La personne qui parcourt la distance le plus rapidement gagne le titre de champion ou championne de plongée en tourbière!

Les tourbières sont pleines de vie! La plante la plus répandue dans les tourbières est la sphaigne. C’est un type de mousse. Il y a plus de 380 espèces de sphaignes connues.

Les gens appellent souvent la sphaigne « mousse de tourbe ». Mais ces deux noms ne veulent pas dire la même chose. La sphaigne vivante pousse à la surface de la tourbière. Sous cette couche se trouve de la sphaigne morte et en décomposition. Cette couche est appelée mousse de tourbe. Si tu marches sur de la mousse de tourbe, tu remarqueras que c’est spongieux et mouillé.

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Une photographie couleur de plantes vertes avec une texture ressemblant à des plumes.

Ces plantes sont vues en plongée. Elles sont densément serrées les unes contre les autres et le sol n’est pas visible entre elles. Au sommet de chaque structure se trouvent des feuilles regroupées en forme d’étoile qui ressemble à un paquet de plumes ou de poils longs et épais.

La tourbe est différente de la mousse de tourbe et de la sphaigne. La tourbe est une matière brune qui ressemble à du terreau. Elle est composée de mousse et d’autres plantes partiellement décomposées. Les plantes se décomposent lentement dans les tourbières parce qu’elles sont toujours sous l’eau et ne sont jamais exposées à l’air. Les scientifiques appellent ce type d’environnement anaérobie.

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Photographie couleur d’un morceau de sol en forme de bloc qui semble avoir été taillé dans le sol qui l’entoure.

Le sol est de couleur brun gris pâle dans le bas et d’un brun plus riche près du dessus. Il est recouvert de plantes doré pâle qui ressemblent à de l’herbe sèche. Autour du morceau de sol se trouvent quelques plantes vertes ainsi que du sol grisâtre.

Le savais-tu?

Histosol est le terme utilisé pour un type de sol qui est principalement composé de tourbe.

En plus des sphaignes, les tourbières contiennent aussi d’autres plantes, comme les carex et les bruyères. Quelques arbres peuvent pousser dans les tourbières, tant que leurs racines ne sont pas tout le temps mouillées. Le saule pédicellé, l’épinette noire, le mélèze et les bouleaux blanc et gris en sont quelques exemples.

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Photographie couleur d’un sol recouvert d’arbustes avec des fleurs mauve vif.

L’accent est mis sur les arbustes en premier plan qui peuplent densément le sol. Le soleil est en train de se coucher et le ciel près de l’horizon est de couleur dorée. La lumière fait ressortir les riches tons de mauve et de rose doré des fleurs. Au centre de l’image, un gros arbre apparaît en silhouette contre le ciel strié de nuages.

Le savais-tu?

De nombreuses baies que les gens mangent poussent dans les tourbières. Cela comprend entre autres les canneberges, les bleuets et les myrtilles.

Les tourbières sont des milieux de vie très propices pour les araignées et les insectes, y compris les papillons nocturnes, les papillons, les scarabées et les abeilles. Ils mangent diverses choses, comme des plantes, des champignons, du pollen et d’autres insectes. Les reptiles tout comme les amphibiens vivent aussi dans les tourbières. Cela comprend les serpents, les salamandres, les grenouilles et les crapauds. Leur régime est varié, allant des têtards, des petits poissons et des insectes jusqu’à diverses autres petites créatures.

La salamandre foncée est très commune le long de la ligne côtière de l’ouest du Canada. Ces amphibiens peuvent atteindre une taille de 26 cm. C’est gros pour une salamandre!

Dans certains milieux humides, les poissons mangent des salamandres. Mais les poissons ne peuvent pas vivre dans les tourbières. Cela fait des tourbières un habitat idéal pour les salamandres.

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Photographie couleur d’une longue salamandre brune luisante.

La salamandre a des yeux noirs globuleux et regarde vers le côté gauche de l’image. Ses deux pattes avant sont pliées de telle façon que ses pattes palmées sont étendues sur le sol, sous sa tête de forme ovale. Une de ses pattes arrière est visible, étendue à son côté. Son torse est côtelé. Il devient plus lisse et étroit pour se transformer en une longue queue courbée. Le terrain autour est couvert de mousse verte, de fougères, de terre foncée et de feuilles mortes.

Les tourbières procurent un habitat à un éventail de mammifères, comme les castors, les cerfs et les taupes. Elles sont aussi un habitat pour des oiseaux, comme les moineaux, les parulines et les râles. Quand tu étais près de l’eau, as-tu déjà entendu un son de klaxon qui te faisait penser à un ptérodactyle? Il est possible que tu aies entendu un grand héron! Ces oiseaux utilisent souvent les tourbières comme endroit pour se nourrir ou faire leur nid.

Le savais-tu?

Les tourbières sont parfois appelées « muskeg ». Le mot « muskeg » vient du mot cri « maskek » et du mot ojibwé « mashkiig », qui signifient « tourbière herbeuse ».

Tourbières et écologie 

Les tourbières jouent un rôle écologique crucial en emmagasinant et en filtrant l’eau. La surface couverte de mousse absorbe l’eau comme une éponge. La sphaigne dense, ainsi que diverses autres plantes qui absorbent l’eau, agit en tant que filtre naturel. Elles emprisonnent les sédiments et absorbent les polluants. De plus, les conditions acides des tourbières aident à décomposer la matière organique, purifiant ainsi encore davantage l’eau. Ces processus contribuent à la santé des milieux environnants. Les tourbières aident aussi à prévenir les inondations et absorbent le ruissellement excédentaire durant les saisons pluvieuses.

Tourbières et changements climatiques

Le dioxyde de carbone est l’un des principaux gaz à effet de serre qui contribuent aux changements climatiques. 

Les tourbières sont des puits de carbone. Cela signifie qu’elles emmagasinent de grandes quantités de carbone grâce à un processus appelé la séquestration de carbone. C’est quand le carbone est retiré de l’air et emmagasiné d’une quelconque façon. Dans les tourbières, le carbone est emmagasiné dans la tourbe. Comme les plantes se transforment lentement en tourbe, le carbone qu’elles ont emmagasiné est absorbé dans la tourbe.

Milieux humides : des puits de carbone (2021) par Ducks Unlimited Canada (1 min 40 s)

Les tourbières de pergélisol emmagasinent une grande quantité de carbone sous une couche « active ». Cette couche dégèle puis regèle chaque année. Mais la tourbe gelée en dessous continue d’emprisonner le carbone. En été, la couche active empêche la chaleur d’atteindre la couche gelée en dessous. En hiver, elle permet au froid d’atteindre la tourbe. Le pergélisol est comme le congélateur dans une cuisine qui empêche la nourriture de se gâcher. Il protège la matière organique contre une décomposition complète.

Au fur et à mesure que le climat se réchauffe, les tourbières s’en trouvent affectées. Les relations complexes entre la tourbe, la végétation et l’eau reposent sur un équilibre délicat qui leur permet de fonctionner correctement. Avec le réchauffement de la Terre, ces relations sont en changement. Des terres anciennement gelées comme les tourbières de pergélisol commencent à dégeler. Avec leur dégel, le carbone est relâché dans l’environnement.

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Photographie couleur d’un terrain qui s’est affaissé pour révéler un sol gris en dessous.

La photographie est prise des airs. La moitié supérieure est un terrain plat d’un vert doré pâle. En premier plan, de larges sections en forme de U du terrain se sont effondrées, créant de falaises grises escarpées. Au pied des falaises se trouvent des canaux gris boueux. Ils mènent à une masse d’eau bleu gris bordant le bas de l’image. Des troncs d’arbres ont été poussés sur la rive et y sont amassés pour former une longue bande étroite.

Les changements climatiques affectent aussi les tendances météorologiques. Celles-ci affectent les tourbières. Des taux de précipitation bas peuvent causer un assèchement des tourbières. Quand les tourbières sont sèches, elles peuvent facilement prendre en feu. Les incendies dans les tourbières peuvent se répandre rapidement et brûler de grandes zones.

Les feux de surface dans les tourbières peuvent devenir des incendies souterrains. Ceux-ci sont particulièrement dangereux parce qu’ils peuvent se déplacer sous le sol et réapparaître dans de nouveaux endroits. Parfois, ils réapparaissent dans des endroits éloignés du feu d’origine. Les feux de tourbe souterrains sont autoextinguibles. Cela signifie qu’ils ne peuvent pas être éteints par les humains. Ils doivent brûler puis s’éteindre par eux-mêmes. Cela peut prendre beaucoup de temps et causer de nombreux dommages aux écosystèmes des tourbières.

D’autre part, les tourbières humides sont efficaces pour ralentir la propagation des incendies. Elles peuvent même les arrêter complètement. Si des feux surviennent dans des tourbières humides, ils sont généralement petits et s’éteignent facilement.

Répercussions humaines sur les tourbières

Les humains ont d’autres répercussions sur les tourbières. Au Canada et dans d’autres endroits dans le monde, la tourbe des tourbières est récoltée à des fins commerciales. La tourbe peut être utilisée en tant que terreau dans les jardins et les pots à plantes. Elle peut aussi être brûlée comme combustible.

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Photographie couleur de plantes poussant dans des sacs de terreau brun clair.

Chaque plante est dans son propre sac gris. Ceux-ci sont remplis de terreau brun humide mélangé avec des brindilles, des feuilles et d’autres matières organiques. Ils sont bien cordés, comme à des fins d’entreposage ou de vente. Chaque plante fait environ la même taille et possède deux feuilles ovales vert pâle.

Quand la tourbe est récoltée, le carbone est relâché dans l’atmosphère. La tourbe récoltée peut aussi avoir un effet négatif sur les habitats des animaux. Comme nous l’avons appris plus haut, les tourbières sont essentielles à la survie de plusieurs plantes, oiseaux, reptiles, insectes et petits mammifères.

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Photographie couleur d’un tracteur à côté d’un gros tas de terre tourbeuse.

Une large pelle est fixée à l’avant du tracteur. À gauche, il y a des arbres et arbustes vert clair. À droite, il y a un gros tas de terre brune, presque aussi haut que le tracteur. En arrière-plan se trouve un champ de terre semblable, longé de deux autres longs tas étroits.

Le Cercle de feu

À 500 km au nord-est de Thunder Bay, en Ontario, se situent les basses-terres de la baie d’Hudson. Il s’agit de la deuxième plus grande tourbière au monde. Dans cette région se trouve une zone de 5 000 kilomètres carrés en forme de croissant appelé le Cercle de feu.

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Carte couleur de l’est du Canada avec des zones marquées en vert et en jaune.

La carte montre le Canada, de la Saskatchewan jusqu’à la côte est et l’île de Baffin. La masse terrestre est en gris, avec l’eau et les régions hors Canada en bleu. La seule province étiquetée est l’Ontario. Thunder Bay est marquée par un point rouge.

Une immense zone courbée longe plus de la moitié de la côte sud de la baie d’Hudson et est colorée en vert. Elle est étiquetée « Basses-terres de la baie d’Hudson ». Dans la partie du milieu inférieur de cette zone se trouve un petit croissant jaune avec une queue qui s’étire à partir du côté externe. Celui-ci est étiqueté « Cercle de feu ».

En 2007, des compagnies minières ont trouvé des gisements de minerai de valeur dans le Cercle de feu. Parmi ceux-ci, il y avait de la chromite, qui est utilisée dans la fabrication de l’acier inoxydable et du nickel. Le nickel est utilisé pour faire des batteries pour les voitures électriques. Depuis, le gouvernement et les compagnies minières ont essayé d’accéder à ces minerais, mais avec peu de succès.

Une des raisons est l’éloignement de l’emplacement. Le Cercle de feu est uniquement accessible par routes de glace en hiver et par avion en été. Il n’y a pas de route permanente dans la région et aucune ligne de transport d’électricité. Ces choses doivent être bâties pour qu’il puisse y avoir de l’exploitation minière.

Une autre raison est que les tourbières sont une zone écologiquement vulnérable. Les tourbières abritent des espèces animales menacées, comme le caribou et le carcajou, ainsi que de nombreuses sortes d'oiseaux migrateurs. L’exploitation minière de cette zone pourrait avoir de sérieuses conséquences sur les tourbières, affectant leur écosystème délicat.

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Photographie couleur de mousse et d’arbustes à côté d’une masse d’eau.

L’accent est mis sur le sol qui remplit la moitié inférieure de l’image. Celui-ci est jonché de couches de mousses rouge, verte, brun et blanc ainsi que de quelques arbustes de conifères. Au bord de l’eau, un tronc d’arbre gris dénudé est incliné dans un angle prononcé. L’eau est bleue et sa surface est plate. La berge de l’autre côté est longée de ce qui semble être du sol brun clair. Il y a quelques hauts conifères minces sur l’horizon plat et le ciel est bleu clair.

La troisième raison est que le Cercle de feu est situé dans le territoire traditionnel de 33 communautés différentes de Premières Nations. La Première Nation Marten Falls et la Première Nation Webequie dirigent les évaluations environnementales pour les projets de routes toutes saisons qu’elles proposent. Mais les communautés et les conservationnistes ne sont pas tous d’accord pour que cette région soit développée et exploitée sur le plan minier. Parmi les nombreuses Premières Nations de la région, seules les deux communautés mentionnées plus haut soutiennent les projets miniers.

Les gens qui vivent dans la région ont des liens profonds avec les terres. Les tourbières ont procuré à des générations de gens de quoi se nourrir et un endroit où vivre. Les aînés et aînées de la Première Nation crie Mushkegowuk les appellent les « terres qui respirent », car ils et elles considèrent que les tourbières sont les poumons de la Terre.

Décider de procéder ou non à l’exploitation minière de la région est un choix difficile. D’une part, la construction de routes et l’exploitation minière pourraient créer de nouveaux emplois pour les gens qui vivent dans la région. Les leaders des Premières Nations Marten Falls et Webequie croient que cela pourrait aider les jeunes dans leurs communautés en leur offrant davantage de possibilités. Les nouvelles routes pourraient aussi aider à fournir à ces communautés éloignées un meilleur accès aux aliments, à de l’eau propre et aux autres biens essentiels. De plus, les minéraux qui pourraient être minés sont importants pour le passage des voitures à moteur à combustion aux voitures électriques.

D’autre part, la création de routes détruirait non seulement des tourbières, mais aussi tout autre habitat sur leur chemin. Cela aura des répercussions sur la faune sauvage et relâchera du carbone dans l’atmosphère. Les déchets miniers pourraient aussi polluer les réseaux hydrographiques locaux si l’on ne s’en débarrasse pas correctement. En plus du coût environnemental, il y a aussi un coût économique. En 2023, le gouvernement de l’Ontario a promis un milliard de dollars pour soutenir les infrastructures dans la zone du Cercle de feu. Ce n’est pas une petite somme d’argent! Finalement, l’argent généré par l’exploitation minière pourrait ne pas être partagé également entre les communautés locales et les compagnies minières.

Le savais-tu?

En date de 2022, il y avait 26 000 concessions minières (en anglais) dans la région du Cercle de feu.

Comment peut-on protéger les tourbières?

On peut protéger les tourbières de nombreuses façons! En apprendre davantage au sujet de leur importance, tout particulièrement en ce qui concerne les changements climatiques, est un très bon point de départ. Chaque action que l’on pose pour aider à réduire les émissions de carbone en vaut la peine.

Si tu as la chance de visiter une tourbière ou de vivre près de l’une d’elles, fais preuve de respect envers cet habitat. Évite de déranger les demeures des animaux et des plantes et laisse le milieu propre après ton passage. Éduquer les autres au sujet des tourbières est un autre excellent moyen de sensibiliser les gens et de souligner leur importance!

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Photographie couleur d’un chemin incurvé en bois qui passe au travers de mousse, d’arbustes et d’arbres.

Le chemin est fait de planches de bois et semble flotter juste au-dessus du sol. Il est entouré des deux côtés par de la mousse dense, épaisse et basse et des arbustes dans les tons de brun doré et vert. Le chemin tourne autour d’un bosquet d’arbres, derrière lequel il disparaît. Il y a une épaisse forêt plus loin. Le ciel est bleu avec des nuages blancs clairsemés.