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Stephanie MacDonald

Coordonnatrice du don d'organes et de tissus

Profil créé le : 14 août 2020
Secteur :
Parcours education : Université
Matières scolaires associées :

À propos de ma carrière

Je suis né/j’ai grandi à : Je suis née à Windsor, Ontario. J’ai été adoptée par mes parents alors que j’étais âgée de seulement 10 semaines.

J’habite désormais : Je n’ai jamais quitté ma ville natale! Je suis née et j’ai grandi à Windsor, et j’y vis encore aujourd’hui.

J’ai fait ma formation ou mes études à : J’ai obtenu un baccalauréat en sciences infirmières à l’Université de Windsor.

Comme la plupart des emplois en soins infirmiers, je ne sais jamais vraiment à quoi m’attendre lorsque j’arrive au travail chaque jour. En revanche, ce poste est très différent de ce que les gens pourraient communément appeler les soins infirmiers. Mon bureau est au centre de l’unité de soins intensifs et je porte des vêtements ordinaires pour travailler plutôt que des blouses d’hôpital.

Je travaille étroitement avec une équipe de médecins, d’infirmiers et d’infirmières pour faciliter le processus complexe de test en vue de déterminer si les organes et les tissus potentiels du donneur sont assez sains pour en faire don. Lorsqu’une compatibilité est trouvée pour une personne en attente d’une transplantation, j’aide à coordonner la chirurgie de prélèvement d’organe. Cela implique de communiquer avec le personnel de la salle d’opération de l’hôpital, les chirurgiens et chirurgiennes transplantologues et mes collègues du Réseau Trillium pour le don de vie.

De nombreux problèmes peuvent survenir au cours de ce processus, ce qui exige un haut niveau de compétences en pensée critique, en résolution de problèmes et en communication. La capacité à travailler dans un environnement au rythme effréné, à forte charge émotive et orienté vers l’objectif est essentielle.

Ce rôle d’infirmière me ramène à mes études en anatomie et en physiologie, alors que je m’efforce de comprendre comment les systèmes du corps humain fonctionnent et comment divers troubles médicaux peuvent avoir une incidence sur la fonction de nos organes. Il y a de nombreuses décisions importantes prises chaque jour dans le monde du don et de la transplantation en Ontario. Je ne représente qu’une petite partie de l’incroyable processus qui permet, au bout du compte, à une personne de recevoir une transplantation d’organe qui lui sauve la vie. Lorsque la famille prend la généreuse décision de procéder à un don, cela leur apporte souvent de l’espoir et du réconfort de savoir que leur être cher sera peut-être en mesure de sauver la vie d’une personne malade et en attente d’une transplantation dans la province. Ces conversations constituent la partie la plus importante de mon rôle.
 

Quand j’avais cinq ans, j’ai dit à ma mère que je voulais devenir une infirmière pour aider les gens. À mesure que l’obtention de mon diplôme d’études secondaires approchait, j’ai envisagé des études en génie, en médecine et en soins infirmiers. Finalement, j’ai suivi mon rêve et j’ai obtenu un baccalauréat en sciences infirmières.

Je voulais travailler dans les urgences pour l’excitation, mais après y avoir travaillé quelques années, j’ai eu besoin de changement. J’ai remarqué que je passais à côté d’un aspect clé des soins infirmiers – l’habileté à établir des liens avec les familles. Aux urgences, nous n’avons pas suffisamment de temps pour apprendre à connaître les personnes que nous soignons. C’est à ce moment que je me suis dirigée vers les soins intensifs. C’est là que j’ai été exposée pour la première fois au concept de don d’organe, et cette expérience m’a ouvert les yeux. J’étais si fascinée par le don d’organe et par l’espoir qu’il donnait aux familles en train de vivre une perte énorme.
 

La réponse facile serait SAUVER DES VIES! Mais c’est beaucoup plus complexe que cela.

Ce que je trouve le plus intéressant, c’est que j’ai le meilleur des deux mondes : je passe la moitié de mon temps à prendre grand soin de la famille qui est en train de perdre un être cher – écouter leurs histoires, les conseiller et offrir du soutien au début de leur processus de deuil. Il s’agit de l’aspect le plus important pour moi – établir de vrais liens. Mais je suis aussi en mesure d’user de mes compétences en soins infirmiers comme je travaille avec des infirmières, des infirmiers et des médecins.

Mon travail est gratifiant, car je suis témoin de la bonté qui survit dans un monde qui ne semble pas toujours si lumineux en tout temps. Chaque jour, de bonnes personnes vivent des incidents malheureux. C’est ce que les gens choisissent de faire lorsqu’ils font face au désespoir qui me permet de garder les pieds sur terre.

Mon travail me donne une perspective très spéciale de la vie. Lorsque je m’inquiète du nouveau canapé que je désire ou de la piscine que je ne peux pas me permettre… mon travail me ramène à la réalité – à ce vieil adage : « cela pourrait être pire ». Les leçons de vie dans le domaine du don sont le sacrifice, la bonté et la compassion.
 

Les gens me disent : « Ces conversations doivent être difficiles », mais j’ai l’occasion de rencontrer certaines des familles les plus incroyables. Au milieu de leur propre deuil, ils voient le potentiel de sauver une vie. Le don d’organe repose sur la compassion de l’humanité, et j’en suis témoin chaque jour. Il s’agit de l’emploi le plus demandant, mais aussi le plus intéressant et gratifiant que j’ai eu dans ma carrière d’infirmière jusqu’à maintenant.

J’ai deux enfants, alors je passe beaucoup de temps en famille à aller à la maison au bord du lac, à faire du bateau et à me faire bronzer. J’aime aussi lire et courir – quand je trouve le temps. Mais un bon épisode de Game of Thrones (Trône de fer) me convient aussi. 

Étudie fort. Persévère. Même si tu fais des erreurs, ce n’est pas la fin du monde, alors continue de t’améliorer. Investis du temps pour toi-même parce que tu en vaux la peine. Demande de faire de l’observation avec quelqu’un sur le terrain pour une journée. Par-dessus tout, souris. Ça rend simplement la journée meilleure.

Ce que je fais au travail

Comme la plupart des emplois en soins infirmiers, je ne sais jamais vraiment à quoi m’attendre lorsque j’arrive au travail chaque jour. En revanche, ce poste est très différent de ce que les gens pourraient communément appeler les soins infirmiers. Mon bureau est au centre de l’unité de soins intensifs et je porte des vêtements ordinaires pour travailler plutôt que des blouses d’hôpital.

Je travaille étroitement avec une équipe de médecins, d’infirmiers et d’infirmières pour faciliter le processus complexe de test en vue de déterminer si les organes et les tissus potentiels du donneur sont assez sains pour en faire don. Lorsqu’une compatibilité est trouvée pour une personne en attente d’une transplantation, j’aide à coordonner la chirurgie de prélèvement d’organe. Cela implique de communiquer avec le personnel de la salle d’opération de l’hôpital, les chirurgiens et chirurgiennes transplantologues et mes collègues du Réseau Trillium pour le don de vie.

De nombreux problèmes peuvent survenir au cours de ce processus, ce qui exige un haut niveau de compétences en pensée critique, en résolution de problèmes et en communication. La capacité à travailler dans un environnement au rythme effréné, à forte charge émotive et orienté vers l’objectif est essentielle.

Ce rôle d’infirmière me ramène à mes études en anatomie et en physiologie, alors que je m’efforce de comprendre comment les systèmes du corps humain fonctionnent et comment divers troubles médicaux peuvent avoir une incidence sur la fonction de nos organes. Il y a de nombreuses décisions importantes prises chaque jour dans le monde du don et de la transplantation en Ontario. Je ne représente qu’une petite partie de l’incroyable processus qui permet, au bout du compte, à une personne de recevoir une transplantation d’organe qui lui sauve la vie. Lorsque la famille prend la généreuse décision de procéder à un don, cela leur apporte souvent de l’espoir et du réconfort de savoir que leur être cher sera peut-être en mesure de sauver la vie d’une personne malade et en attente d’une transplantation dans la province. Ces conversations constituent la partie la plus importante de mon rôle.
 

Mon parcours

Quand j’avais cinq ans, j’ai dit à ma mère que je voulais devenir une infirmière pour aider les gens. À mesure que l’obtention de mon diplôme d’études secondaires approchait, j’ai envisagé des études en génie, en médecine et en soins infirmiers. Finalement, j’ai suivi mon rêve et j’ai obtenu un baccalauréat en sciences infirmières.

Je voulais travailler dans les urgences pour l’excitation, mais après y avoir travaillé quelques années, j’ai eu besoin de changement. J’ai remarqué que je passais à côté d’un aspect clé des soins infirmiers – l’habileté à établir des liens avec les familles. Aux urgences, nous n’avons pas suffisamment de temps pour apprendre à connaître les personnes que nous soignons. C’est à ce moment que je me suis dirigée vers les soins intensifs. C’est là que j’ai été exposée pour la première fois au concept de don d’organe, et cette expérience m’a ouvert les yeux. J’étais si fascinée par le don d’organe et par l’espoir qu’il donnait aux familles en train de vivre une perte énorme.
 

Ce qui me motive

La réponse facile serait SAUVER DES VIES! Mais c’est beaucoup plus complexe que cela.

Ce que je trouve le plus intéressant, c’est que j’ai le meilleur des deux mondes : je passe la moitié de mon temps à prendre grand soin de la famille qui est en train de perdre un être cher – écouter leurs histoires, les conseiller et offrir du soutien au début de leur processus de deuil. Il s’agit de l’aspect le plus important pour moi – établir de vrais liens. Mais je suis aussi en mesure d’user de mes compétences en soins infirmiers comme je travaille avec des infirmières, des infirmiers et des médecins.

Mon travail est gratifiant, car je suis témoin de la bonté qui survit dans un monde qui ne semble pas toujours si lumineux en tout temps. Chaque jour, de bonnes personnes vivent des incidents malheureux. C’est ce que les gens choisissent de faire lorsqu’ils font face au désespoir qui me permet de garder les pieds sur terre.

Mon travail me donne une perspective très spéciale de la vie. Lorsque je m’inquiète du nouveau canapé que je désire ou de la piscine que je ne peux pas me permettre… mon travail me ramène à la réalité – à ce vieil adage : « cela pourrait être pire ». Les leçons de vie dans le domaine du don sont le sacrifice, la bonté et la compassion.
 

Comment j’influence la vie des gens

Les gens me disent : « Ces conversations doivent être difficiles », mais j’ai l’occasion de rencontrer certaines des familles les plus incroyables. Au milieu de leur propre deuil, ils voient le potentiel de sauver une vie. Le don d’organe repose sur la compassion de l’humanité, et j’en suis témoin chaque jour. Il s’agit de l’emploi le plus demandant, mais aussi le plus intéressant et gratifiant que j’ai eu dans ma carrière d’infirmière jusqu’à maintenant.

En dehors du travail, je

J’ai deux enfants, alors je passe beaucoup de temps en famille à aller à la maison au bord du lac, à faire du bateau et à me faire bronzer. J’aime aussi lire et courir – quand je trouve le temps. Mais un bon épisode de Game of Thrones (Trône de fer) me convient aussi. 

Mon conseil aux autres

Étudie fort. Persévère. Même si tu fais des erreurs, ce n’est pas la fin du monde, alors continue de t’améliorer. Investis du temps pour toi-même parce que tu en vaux la peine. Demande de faire de l’observation avec quelqu’un sur le terrain pour une journée. Par-dessus tout, souris. Ça rend simplement la journée meilleure.

Durant mon parcours scolaire, j'appréciais les sujets suivants :

  • Littérature et langues
  • Mathématiques
  • Chimie et physique

Durant mon parcours scolaire , je me décrirais comme une personne qui :

  • Aidait les gens à se rapprocher
  • Aimait aider les autres
  • Organisait des activités pour ses amis
  • Était motivée par le succès
  • Aimait recevoir des instructions précises
  • S’impliquait dans des activités de bénévolat
  • Était très créative
  • Ressentait une grande satisfaction lorsqu’elle obtenait de bonnes notes

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