
Nichole Rama


À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Oakbank, au Manitoba
J’habite désormais : Squamish, en Colombie-Britannique
J’ai fait ma formation ou mes études à : J’ai obtenu mon diplôme en technologie du génie civil et mon certificat en gestion de projets au Collège Red River, à Winnipeg, au Manitoba. Je suis actuellement inscrite au programme de baccalauréat en gestion de la technologie au BCIT et au programme de gestion commerciale et de contrats de l’IACCM. Sans ma formation fondamentale de technologue, je n’aurais pas les solides bases techniques requises pour comprendre les pratiques de construction, les procédures d’identification, la géotechnique et les matériaux de béton.
Ce que je fais au travail
Je travaille de façon autonome et je planifie chaque journée en fonction des exigences techniques, archéologiques ou patrimoniales de chaque projet. Je peux travailler simultanément sur de 5 à 20 projets. Certaines inspections peuvent être réalisées au moyen de photos, alors je n’ai pas toujours à me rendre sur les lieux. Les spécialiste de la construction ne suivent pas toujours les plans, comme ils et elles devraient pourtant le faire. Je dois examiner leur travail pour m’assurer que ce qui est vraiment installé est conforme aux codes de la construction. Si ce n’est pas le cas, ils ou elles doivent reprendre les travaux. La sécurité et la fiabilité sont toujours la priorité. Parfois, une discussion avec le personnel d’ingénierie s’impose. Les interactions avec mes collègues s’effectuent par téléphone, par courriel ou par textos. Si je ne disposais pas de bases solides dans mon domaine, je ne serais pas capable de raisonner de façon appropriée, d’analyser les risques et de diagnostiquer les problèmes courants. Je prépare aussi des rapports quotidiens, et je prends note de toutes les anomalies qui doivent être corrigées.
Mon parcours
Au secondaire, je n’avais vraiment pas l’assurance que j’ai maintenant. Je n’avais pas des bonnes notes, et je ne pensais pas que j’irais bien loin. Je n’ai pas pris l’école au sérieux. Après le secondaire, j’ai commencé à travailler comme signaleuse pour une équipe de bétonnage sur un projet de réfection de la route sur une distance de 26 km. Au milieu de l’été, j’ai convaincu le contremaître de m’intégrer à une équipe. On m’a donné les tâches vraiment déplaisantes que personne ne voulait faire – je suppose qu’ils ont pensé que je finirais par démissionner. J’ai donc décidé de travailler plus vite et mieux que les autres ouvriers et ouvrières. J’ai persévéré pendant quelques années, et j’ai adoré ça. Je suis toujours en contact avec ce contremaître. J’essaie de suivre son exemple parce que, même lorsque les choses allaient mal, il était toujours calme, posé et respectueux envers tout le monde. Il m’appellait « Smiley ».
J’ai finalement décidé que j’étais assez intelligente pour suivre les études dont j’avais besoin pour travailler dans cette industrie. Ainsi, je suis retournée à l’école à 25 ans. Je suis nulle en maths, et ça a été difficile pour moi (ce l’est encore). J’ai échoué des cours au collège, mais je savais ce que je voulais, alors j’ai travaillé fort – abandonner n’était pas une option.
Mon oncle a été ingénieur. J’ai eu une conversation avec lui au sujet des défis auxquels les femmes sont confrontées dans ce secteur (je le savais déjà, ayant travaillé avec des équipes de bétonnage), et de mon retour à l’école. Je sais qu’il avait des doutes parce qu’il connaissait mes difficultés en mathématiques. Il savait aussi que ma détermination et ma volonté de réussir étaient encore plus grandes. L’industrie a beaucoup changé au cours des 12 dernières années, depuis que j’ai commencé dans le domaine. C’est un lieu de travail beaucoup plus inclusif et accueillant pour les femmes, qui sont respectées pour les connaissances et les perspectives qu’elles peuvent mettre à profit.
Ayant grandi à Winnipeg, au Manitoba, je n’aurais jamais cru que mon travail m’amènerait à Squamish, en Colombie-Britannique. C’est la meilleure décision de ma vie!
Ce qui me motive
J’adore lorsque le godet (pelle) d’une excavatrice s’enfonce dans la terre pour la première fois pour un grand projet, et voir les travaux progresser de jour en jour. J’aime beaucoup être sur le chantier et interagir avec différentes personnes venant de partout au Canada. Je suis encore plus emballée lorsque je me heurte à l’inconnu et que je dois trouver une façon de m’en sortir. J’aime le fait que je perdure et que je trace mon propre chemin dans une industrie traditionnellement dominée par les hommes. Je pense que le meilleur compliment que j’ai reçu est celui d’un ouvrier qui m’a dit que j’avais contribué à rendre son patron meilleur en le ralentissant et en lui posant les bonnes questions pour le faire réfléchir à l’aménagement du chantier et de l’équipement et à la façon de planifier les travaux du lendemain afin qu’ils soient plus efficaces et mieux organisés.
Comment j’influence la vie des gens
Je contribue à assurer la sécurité et la fiabilité des infrastructures électriques souterraines. Mon travail consiste à veiller à ce que tous les composants électriques souterrains d’un projet soient sans danger pour les travailleurs et travailleuses, mais aussi pour le public qui passera tous les jours au-dessus de ces infrastructures ou à proximité, à pied, en voiture ou en vélo, sans même s’en préoccuper. Je le fais en m’assurant que les travaux respectent ou dépassent les normes établies. Par exemple, si un transformateur n’est pas correctement mis à la terre, le risque d’électrocution est plus élevé. Si les conduites ne sont pas lisses, elles peuvent endommager le câble lorsqu’il est tiré à l’intérieur, ce qui peut causer un défaut à la terre et entraîner un risque de coupure de courant. Et si un câble n’est pas enterré assez profondément, et une personne creuse à cet endroit, elle pourrait recevoir un choc électrique ou pire encore. Je représente l’ingénieure du propriétaire, et je contribue à la conformité des travaux aux règles de BC Hydro et de l’EGBC.
En dehors du travail, je
J’aime me balader dans les sentiers le long de la rivière avec Henry, mon chien de Rhodésie, lire, cuisiner, construire des petites tables en bois et en époxy, relaxer sur la terrasse avec mon copain, et boire une boisson bien fraîche lorsqu’il fait bien chaud. Lui et moi accordons aussi une grande importance à l’activité physique, et comme nous avons une salle d’entraînement à la maison, nous n’avons aucune excuse.
Mon conseil aux autres
Si vous souhaitez vraiment quelque chose, n’arrêtez pas tant que vous n’aurez pas réussi.
- Arts visuels
- Commerce et économie
- Alimentation et nutrition
- Cours de métiers
- Littérature et langues
- Musique
- Éducation physique/Santé
- Sciences
- Aidait les gens à se rapprocher
- Aimait aider les autres
- Appréciait travailler seule
- Voulait toujours sortir dehors
- Aimait travailler avec ses mains
- Souhaitait diriger
- Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
- Aimait la lecture
- Se sentait à l'aide dans des environnements naturels
- Ne voulait jamais être en classe
- Donnait peu d'importance à ses notes
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard
- Apprenait mieux en expérimentant
- Aimait concevoir ou fabriquer des objets
- Ai grandi avec des chevaux (une occupation centrale dans ma jeunesse)
Sujets connexes
Les partenaires
Parlons science tiens à remercier l’Association des technologues et techniciens en sciences appliquées de la Colombie-Britannique (ASTTBC) de nous avoir mis en contact avec la personne présentée ci-dessus.
Les technologues et techniciens en sciences appliquées de la Colombie-Britannique (ASTTBC) dirigent le Projet de promotion des femmes en génie et en technologie, un projet de partenariat sectoriel sur le marché du travail, financé par l’Accord de développement de la main-d’œuvre Canada-Colombie-Britannique. L’objectif du projet est d’accroître la participation des femmes aux métiers de l’ingénierie, de la géoscience, de la technologie et des techniques grâce à la mise en œuvre de stratégies de diversité et d’inclusion pour recruter, retenir et soutenir le développement de carrière des femmes afin de diriger un changement culturel au niveau du système au sein de ces professions.