En science, les preuves désignent les données, les observations et les autres informations que les gens recueillent par l’observation scientifique, l’expérimentation et la recherche. Les scientifiques peuvent recueillir ces informations dans des laboratoires, sur le terrain ou par modélisation informatique. Les preuves sont fondamentales pour la science. Les scientifiques ne peuvent formuler que des assertions et des conclusions scientifiques étayées par des preuves.
Parfois, les preuves, ou leur absence, incitent les scientifiques à approfondir leurs recherches. Cela peut mener à de nouvelles preuves susceptibles d’appuyer ou de réfuter des conclusions antérieures.
Image- Version texte
Une photographie en couleur montre des personnes debout dans les hautes herbes, rédigeant des notes.
La personne au premier plan porte un gilet réfléchissant et une casquette. Ses cheveux sont attachés en queue de cheval. Les personnes tiennent une planchette à pince et prennent des notes avec un crayon.
Deux autres personnes sont floues à l’arrière-plan. L’une porte un gilet réfléchissant. L’autre tient une planchette à pince. Un troisième gilet réfléchissant repose sur le sol entre elles.
Le paysage à l’arrière-plan est composé de hautes herbes jaunes, de plantes vertes ainsi que d’arbres feuillus et résineux.
Par exemple, considérons le ciel nocturne. Pendant une grande partie de l’histoire de l’humanité, les gens ont levé les yeux vers le ciel et se sont demandé ce qu’il y avait là, comment est-ce advenu, et ainsi de suite. Ces questions ont inspiré les gens à vouloir en savoir plus.
Au début, ils faisaient des observations uniquement avec leurs yeux. Cela générait de nouvelles connaissances et soulevait de nouvelles questions. Avec le temps, les gens voulaient en voir plus. Cela a mené au développement d’outils tels que les télescopes. Avec une vue plus large, les scientifiques se sont posé plus de questions.
Au fil du temps, les scientifiques ont réalisé qu’il y avait des parties du ciel nocturne qui leur étaient invisibles. Cela incluait des objets qui dégageaient de l’énergie dans le spectre électromagnétique au-delà de la plage visible. Cela a conduit au développement d’outils encore plus complexes susceptibles de les aider à « voir » ces autres types d’énergie. Au fur et à mesure que les scientifiques en apprenaient davantage au moyen de ces nouveaux outils, ils/elles posaient de nouvelles questions et investiguaient de nouvelles façons. Ce cycle se poursuit de nos jours. Telle est la puissance des preuves scientifiques!
Image - Version texte
Une photographie en couleur montre une personne debout sur une colline silhouettée par une lueur rosâtre à l’horizon.
La majeure partie de la photographie montre un ciel noir piqueté d’étoiles blanches. Une traînée de gaz bleus et gris translucides s’étend du centre inférieur vers le haut à droite.
Le rôle des preuves
En science, les preuves désignent les données, les observations et les autres informations que les gens recueillent par l’observation scientifique, l’expérimentation et la recherche. Les scientifiques peuvent recueillir ces informations dans des laboratoires, sur le terrain ou par modélisation informatique. Les preuves sont fondamentales pour la science. Les scientifiques ne peuvent formuler que des assertions et des conclusions scientifiques étayées par des preuves.
Parfois, les preuves, ou leur absence, incitent les scientifiques à approfondir leurs recherches. Cela peut mener à de nouvelles preuves susceptibles d’appuyer ou de réfuter des conclusions antérieures.
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Une photographie en couleur montre des personnes debout dans les hautes herbes, rédigeant des notes.
La personne au premier plan porte un gilet réfléchissant et une casquette. Ses cheveux sont attachés en queue de cheval. Les personnes tiennent une planchette à pince et prennent des notes avec un crayon.
Deux autres personnes sont floues à l’arrière-plan. L’une porte un gilet réfléchissant. L’autre tient une planchette à pince. Un troisième gilet réfléchissant repose sur le sol entre elles.
Le paysage à l’arrière-plan est composé de hautes herbes jaunes, de plantes vertes ainsi que d’arbres feuillus et résineux.
Par exemple, considérons le ciel nocturne. Pendant une grande partie de l’histoire de l’humanité, les gens ont levé les yeux vers le ciel et se sont demandé ce qu’il y avait là, comment est-ce advenu, et ainsi de suite. Ces questions ont inspiré les gens à vouloir en savoir plus.
Au début, ils faisaient des observations uniquement avec leurs yeux. Cela générait de nouvelles connaissances et soulevait de nouvelles questions. Avec le temps, les gens voulaient en voir plus. Cela a mené au développement d’outils tels que les télescopes. Avec une vue plus large, les scientifiques se sont posé plus de questions.
Au fil du temps, les scientifiques ont réalisé qu’il y avait des parties du ciel nocturne qui leur étaient invisibles. Cela incluait des objets qui dégageaient de l’énergie dans le spectre électromagnétique au-delà de la plage visible. Cela a conduit au développement d’outils encore plus complexes susceptibles de les aider à « voir » ces autres types d’énergie. Au fur et à mesure que les scientifiques en apprenaient davantage au moyen de ces nouveaux outils, ils/elles posaient de nouvelles questions et investiguaient de nouvelles façons. Ce cycle se poursuit de nos jours. Telle est la puissance des preuves scientifiques!
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Une photographie en couleur montre une personne debout sur une colline silhouettée par une lueur rosâtre à l’horizon.
La majeure partie de la photographie montre un ciel noir piqueté d’étoiles blanches. Une traînée de gaz bleus et gris translucides s’étend du centre inférieur vers le haut à droite.
Le type de preuves que les scientifiques jugent acceptables dépend du type d’investigation scientifique.
Pour certains types d’investigations, des preuves quantitatives sont obtenues. Les preuves quantitatives sont des preuves fondées sur des observations mesurables. Elles sont souvent générées au moyen d’une analyse statistique des données. Pour certains types d’investigations, seules des preuves quantitatives sont acceptables.
Pour d’autres types d’investigations, il est impossible d’obtenir des preuves quantitatives. Dans ces cas, des preuves qualitatives peuvent être acceptables. Les preuves qualitatives sont des preuves fondées sur des observations descriptives. Les scientifiques utilisent divers outils pour analyser les données qualitatives.
Certaines preuves sont plus solides que d’autres. La solidité de la preuve dépend de la façon dont une investigation est conçue, menée et analysée. Cela peut aussi dépendre de facteurs comme la taille d’un échantillon et le nombre de fois qu’une investigation est menée.
Image - Version texte
Une infographie en couleur intitulée « Types de preuves » montre les différents objectifs, les types de données, les approches utilisées et les analyses effectuées pour chaque type.
L’illustration est divisée en deux boîtes. La gauche est verte et étiquetée « Qualitative ». La droite est orange et étiquetée « Quantitative ». La boîte de gauche contient une image de deux bulles contenant trois points chacune. La boîte de droite contient une image d’un graphique à barres.
Les deux boîtes sont reliées par quatre rectangles étiquetés au centre. Visuellement, ceux-ci sont reliés à des puces dans chaque boîte.
Le premier rectangle est étiqueté « Objectif ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Répond aux questions “Pourquoi” ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Répond aux questions “Combien/quelle quantité” ».
Au-dessous, le deuxième rectangle est étiqueté « Type de données ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Mots et symboles ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Chiffres ».
Le troisième rectangle est étiqueté « Approche ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Observer et interpréter ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Mesurer et tester ».
Le quatrième rectangle est étiqueté « Analyse ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Analyse de données non statistiques ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Analyse de données statistiques ».
Les scientifiques peuvent également utiliser l’inférence pour produire des preuves. Une inférence est une conclusion fondée sur les données disponibles, les connaissances antérieures et le raisonnement. L’inférence est souvent utilisée pour générer des connaissances scientifiques. Elle peut être très utile lorsque nous tentons d’expliquer des situations ou des phénomènes que nous ne pouvons pas observer.
Les scientifiques utilisent souvent l’inférence dans leur examen des fossiles. Avant que les paléontologues ne trouvent des fossiles de dinosaures à plumes, ils/elles ont inféré la présence de plumes. Ils/elles ont basé ces inférences sur d’autres caractéristiques des oiseaux observées dans des fossiles de dinosaures. Maintenant que les paléontologues ont trouvé des fossiles de dinosaures à plumes, ils/elles s’interrogent sur le rôle des plumes.
Image - Version texte
Une photographie montre un morceau de pierre contenant une image encastrée d’un animal avec un nez pointu et une longue queue.
La pierre est lisse, plate, beige et tachetée. La photographie montre un coin d’un morceau plus grand. Le long du bord inférieur, le numéro 127586 est écrit en noir.
L’animal est très détaillé. Les os de son squelette sont visibles. Il a des orbites oculaires sombres et un nez pointu. Une bande brun duveteux s’étend de sa tête le long de sa colonne vertébrale et tout le long de sa queue. Sa queue fait plus de trois fois la longueur de son corps et s’incurve au-delà du bord de la photographie.
Les astronomes utilisent souvent des modèles mathématiques pour inférer les propriétés d’objets éloignés.
Par exemple, les astronomes peuvent inférer l’existence d’une planète autour d’une étoile lointaine. Ils/elles pourraient utiliser des observations de la lumière près de l’étoile, plutôt que des observations de la planète elle-même.
Image - Version texte
Un diagramme en couleur montre des planètes en orbite autour d’une étoile, avec un graphique au-dessous indiquant le temps, la luminosité et la courbe de lumière.
Dans le centre supérieur se trouve un grand cercle jaune étiqueté « Étoile ». Il est entouré d’une ligne ovale noire ponctuée de trois petits cercles rouges. L’un d’eux est étiqueté « Planète ».
Le long du bas du diagramme se trouve un graphique linéaire. L’axe des y est étiqueté « Luminosité ». L’axe des x est étiqueté « Temps ». Une ligne porte l’étiquette « Courbe de lumière ». Celle-ci est parallèle à l’axe des x, à l’exception d’une chute brutale, directement sous l’étoile.
Types de preuves
Le type de preuves que les scientifiques jugent acceptables dépend du type d’investigation scientifique.
Pour certains types d’investigations, des preuves quantitatives sont obtenues. Les preuves quantitatives sont des preuves fondées sur des observations mesurables. Elles sont souvent générées au moyen d’une analyse statistique des données. Pour certains types d’investigations, seules des preuves quantitatives sont acceptables.
Pour d’autres types d’investigations, il est impossible d’obtenir des preuves quantitatives. Dans ces cas, des preuves qualitatives peuvent être acceptables. Les preuves qualitatives sont des preuves fondées sur des observations descriptives. Les scientifiques utilisent divers outils pour analyser les données qualitatives.
Certaines preuves sont plus solides que d’autres. La solidité de la preuve dépend de la façon dont une investigation est conçue, menée et analysée. Cela peut aussi dépendre de facteurs comme la taille d’un échantillon et le nombre de fois qu’une investigation est menée.
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Une infographie en couleur intitulée « Types de preuves » montre les différents objectifs, les types de données, les approches utilisées et les analyses effectuées pour chaque type.
L’illustration est divisée en deux boîtes. La gauche est verte et étiquetée « Qualitative ». La droite est orange et étiquetée « Quantitative ». La boîte de gauche contient une image de deux bulles contenant trois points chacune. La boîte de droite contient une image d’un graphique à barres.
Les deux boîtes sont reliées par quatre rectangles étiquetés au centre. Visuellement, ceux-ci sont reliés à des puces dans chaque boîte.
Le premier rectangle est étiqueté « Objectif ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Répond aux questions “Pourquoi” ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Répond aux questions “Combien/quelle quantité” ».
Au-dessous, le deuxième rectangle est étiqueté « Type de données ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Mots et symboles ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Chiffres ».
Le troisième rectangle est étiqueté « Approche ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Observer et interpréter ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Mesurer et tester ».
Le quatrième rectangle est étiqueté « Analyse ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Analyse de données non statistiques ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Analyse de données statistiques ».
Les scientifiques peuvent également utiliser l’inférence pour produire des preuves. Une inférence est une conclusion fondée sur les données disponibles, les connaissances antérieures et le raisonnement. L’inférence est souvent utilisée pour générer des connaissances scientifiques. Elle peut être très utile lorsque nous tentons d’expliquer des situations ou des phénomènes que nous ne pouvons pas observer.
Les scientifiques utilisent souvent l’inférence dans leur examen des fossiles. Avant que les paléontologues ne trouvent des fossiles de dinosaures à plumes, ils/elles ont inféré la présence de plumes. Ils/elles ont basé ces inférences sur d’autres caractéristiques des oiseaux observées dans des fossiles de dinosaures. Maintenant que les paléontologues ont trouvé des fossiles de dinosaures à plumes, ils/elles s’interrogent sur le rôle des plumes.
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Une photographie montre un morceau de pierre contenant une image encastrée d’un animal avec un nez pointu et une longue queue.
La pierre est lisse, plate, beige et tachetée. La photographie montre un coin d’un morceau plus grand. Le long du bord inférieur, le numéro 127586 est écrit en noir.
L’animal est très détaillé. Les os de son squelette sont visibles. Il a des orbites oculaires sombres et un nez pointu. Une bande brun duveteux s’étend de sa tête le long de sa colonne vertébrale et tout le long de sa queue. Sa queue fait plus de trois fois la longueur de son corps et s’incurve au-delà du bord de la photographie.
Les astronomes utilisent souvent des modèles mathématiques pour inférer les propriétés d’objets éloignés.
Par exemple, les astronomes peuvent inférer l’existence d’une planète autour d’une étoile lointaine. Ils/elles pourraient utiliser des observations de la lumière près de l’étoile, plutôt que des observations de la planète elle-même.
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Un diagramme en couleur montre des planètes en orbite autour d’une étoile, avec un graphique au-dessous indiquant le temps, la luminosité et la courbe de lumière.
Dans le centre supérieur se trouve un grand cercle jaune étiqueté « Étoile ». Il est entouré d’une ligne ovale noire ponctuée de trois petits cercles rouges. L’un d’eux est étiqueté « Planète ».
Le long du bas du diagramme se trouve un graphique linéaire. L’axe des y est étiqueté « Luminosité ». L’axe des x est étiqueté « Temps ». Une ligne porte l’étiquette « Courbe de lumière ». Celle-ci est parallèle à l’axe des x, à l’exception d’une chute brutale, directement sous l’étoile.
En science, les preuves désignent les données, les observations et les autres informations que les gens recueillent par l’observation scientifique, l’expérimentation et la recherche. Les scientifiques peuvent recueillir ces informations dans des laboratoires, sur le terrain ou par modélisation informatique. Les preuves sont fondamentales pour la science. Les scientifiques ne peuvent formuler que des assertions et des conclusions scientifiques étayées par des preuves.
Parfois, les preuves, ou leur absence, incitent les scientifiques à approfondir leurs recherches. Cela peut mener à de nouvelles preuves susceptibles d’appuyer ou de réfuter des conclusions antérieures.
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Une photographie en couleur montre des personnes debout dans les hautes herbes, rédigeant des notes.
La personne au premier plan porte un gilet réfléchissant et une casquette. Ses cheveux sont attachés en queue de cheval. Les personnes tiennent une planchette à pince et prennent des notes avec un crayon.
Deux autres personnes sont floues à l’arrière-plan. L’une porte un gilet réfléchissant. L’autre tient une planchette à pince. Un troisième gilet réfléchissant repose sur le sol entre elles.
Le paysage à l’arrière-plan est composé de hautes herbes jaunes, de plantes vertes ainsi que d’arbres feuillus et résineux.
Par exemple, considérons le ciel nocturne. Pendant une grande partie de l’histoire de l’humanité, les gens ont levé les yeux vers le ciel et se sont demandé ce qu’il y avait là, comment est-ce advenu, et ainsi de suite. Ces questions ont inspiré les gens à vouloir en savoir plus.
Au début, ils faisaient des observations uniquement avec leurs yeux. Cela générait de nouvelles connaissances et soulevait de nouvelles questions. Avec le temps, les gens voulaient en voir plus. Cela a mené au développement d’outils tels que les télescopes. Avec une vue plus large, les scientifiques se sont posé plus de questions.
Au fil du temps, les scientifiques ont réalisé qu’il y avait des parties du ciel nocturne qui leur étaient invisibles. Cela incluait des objets qui dégageaient de l’énergie dans le spectre électromagnétique au-delà de la plage visible. Cela a conduit au développement d’outils encore plus complexes susceptibles de les aider à « voir » ces autres types d’énergie. Au fur et à mesure que les scientifiques en apprenaient davantage au moyen de ces nouveaux outils, ils/elles posaient de nouvelles questions et investiguaient de nouvelles façons. Ce cycle se poursuit de nos jours. Telle est la puissance des preuves scientifiques!
Image - Version texte
Une photographie en couleur montre une personne debout sur une colline silhouettée par une lueur rosâtre à l’horizon.
La majeure partie de la photographie montre un ciel noir piqueté d’étoiles blanches. Une traînée de gaz bleus et gris translucides s’étend du centre inférieur vers le haut à droite.
Le rôle des preuves
En science, les preuves désignent les données, les observations et les autres informations que les gens recueillent par l’observation scientifique, l’expérimentation et la recherche. Les scientifiques peuvent recueillir ces informations dans des laboratoires, sur le terrain ou par modélisation informatique. Les preuves sont fondamentales pour la science. Les scientifiques ne peuvent formuler que des assertions et des conclusions scientifiques étayées par des preuves.
Parfois, les preuves, ou leur absence, incitent les scientifiques à approfondir leurs recherches. Cela peut mener à de nouvelles preuves susceptibles d’appuyer ou de réfuter des conclusions antérieures.
Image- Version texte
Une photographie en couleur montre des personnes debout dans les hautes herbes, rédigeant des notes.
La personne au premier plan porte un gilet réfléchissant et une casquette. Ses cheveux sont attachés en queue de cheval. Les personnes tiennent une planchette à pince et prennent des notes avec un crayon.
Deux autres personnes sont floues à l’arrière-plan. L’une porte un gilet réfléchissant. L’autre tient une planchette à pince. Un troisième gilet réfléchissant repose sur le sol entre elles.
Le paysage à l’arrière-plan est composé de hautes herbes jaunes, de plantes vertes ainsi que d’arbres feuillus et résineux.
Par exemple, considérons le ciel nocturne. Pendant une grande partie de l’histoire de l’humanité, les gens ont levé les yeux vers le ciel et se sont demandé ce qu’il y avait là, comment est-ce advenu, et ainsi de suite. Ces questions ont inspiré les gens à vouloir en savoir plus.
Au début, ils faisaient des observations uniquement avec leurs yeux. Cela générait de nouvelles connaissances et soulevait de nouvelles questions. Avec le temps, les gens voulaient en voir plus. Cela a mené au développement d’outils tels que les télescopes. Avec une vue plus large, les scientifiques se sont posé plus de questions.
Au fil du temps, les scientifiques ont réalisé qu’il y avait des parties du ciel nocturne qui leur étaient invisibles. Cela incluait des objets qui dégageaient de l’énergie dans le spectre électromagnétique au-delà de la plage visible. Cela a conduit au développement d’outils encore plus complexes susceptibles de les aider à « voir » ces autres types d’énergie. Au fur et à mesure que les scientifiques en apprenaient davantage au moyen de ces nouveaux outils, ils/elles posaient de nouvelles questions et investiguaient de nouvelles façons. Ce cycle se poursuit de nos jours. Telle est la puissance des preuves scientifiques!
Image - Version texte
Une photographie en couleur montre une personne debout sur une colline silhouettée par une lueur rosâtre à l’horizon.
La majeure partie de la photographie montre un ciel noir piqueté d’étoiles blanches. Une traînée de gaz bleus et gris translucides s’étend du centre inférieur vers le haut à droite.
Le type de preuves que les scientifiques jugent acceptables dépend du type d’investigation scientifique.
Pour certains types d’investigations, des preuves quantitatives sont obtenues. Les preuves quantitatives sont des preuves fondées sur des observations mesurables. Elles sont souvent générées au moyen d’une analyse statistique des données. Pour certains types d’investigations, seules des preuves quantitatives sont acceptables.
Pour d’autres types d’investigations, il est impossible d’obtenir des preuves quantitatives. Dans ces cas, des preuves qualitatives peuvent être acceptables. Les preuves qualitatives sont des preuves fondées sur des observations descriptives. Les scientifiques utilisent divers outils pour analyser les données qualitatives.
Certaines preuves sont plus solides que d’autres. La solidité de la preuve dépend de la façon dont une investigation est conçue, menée et analysée. Cela peut aussi dépendre de facteurs comme la taille d’un échantillon et le nombre de fois qu’une investigation est menée.
Image - Version texte
Une infographie en couleur intitulée « Types de preuves » montre les différents objectifs, les types de données, les approches utilisées et les analyses effectuées pour chaque type.
L’illustration est divisée en deux boîtes. La gauche est verte et étiquetée « Qualitative ». La droite est orange et étiquetée « Quantitative ». La boîte de gauche contient une image de deux bulles contenant trois points chacune. La boîte de droite contient une image d’un graphique à barres.
Les deux boîtes sont reliées par quatre rectangles étiquetés au centre. Visuellement, ceux-ci sont reliés à des puces dans chaque boîte.
Le premier rectangle est étiqueté « Objectif ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Répond aux questions “Pourquoi” ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Répond aux questions “Combien/quelle quantité” ».
Au-dessous, le deuxième rectangle est étiqueté « Type de données ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Mots et symboles ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Chiffres ».
Le troisième rectangle est étiqueté « Approche ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Observer et interpréter ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Mesurer et tester ».
Le quatrième rectangle est étiqueté « Analyse ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Analyse de données non statistiques ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Analyse de données statistiques ».
Les scientifiques peuvent également utiliser l’inférence pour produire des preuves. Une inférence est une conclusion fondée sur les données disponibles, les connaissances antérieures et le raisonnement. L’inférence est souvent utilisée pour générer des connaissances scientifiques. Elle peut être très utile lorsque nous tentons d’expliquer des situations ou des phénomènes que nous ne pouvons pas observer.
Les scientifiques utilisent souvent l’inférence dans leur examen des fossiles. Avant que les paléontologues ne trouvent des fossiles de dinosaures à plumes, ils/elles ont inféré la présence de plumes. Ils/elles ont basé ces inférences sur d’autres caractéristiques des oiseaux observées dans des fossiles de dinosaures. Maintenant que les paléontologues ont trouvé des fossiles de dinosaures à plumes, ils/elles s’interrogent sur le rôle des plumes.
Image - Version texte
Une photographie montre un morceau de pierre contenant une image encastrée d’un animal avec un nez pointu et une longue queue.
La pierre est lisse, plate, beige et tachetée. La photographie montre un coin d’un morceau plus grand. Le long du bord inférieur, le numéro 127586 est écrit en noir.
L’animal est très détaillé. Les os de son squelette sont visibles. Il a des orbites oculaires sombres et un nez pointu. Une bande brun duveteux s’étend de sa tête le long de sa colonne vertébrale et tout le long de sa queue. Sa queue fait plus de trois fois la longueur de son corps et s’incurve au-delà du bord de la photographie.
Les astronomes utilisent souvent des modèles mathématiques pour inférer les propriétés d’objets éloignés.
Par exemple, les astronomes peuvent inférer l’existence d’une planète autour d’une étoile lointaine. Ils/elles pourraient utiliser des observations de la lumière près de l’étoile, plutôt que des observations de la planète elle-même.
Image - Version texte
Un diagramme en couleur montre des planètes en orbite autour d’une étoile, avec un graphique au-dessous indiquant le temps, la luminosité et la courbe de lumière.
Dans le centre supérieur se trouve un grand cercle jaune étiqueté « Étoile ». Il est entouré d’une ligne ovale noire ponctuée de trois petits cercles rouges. L’un d’eux est étiqueté « Planète ».
Le long du bas du diagramme se trouve un graphique linéaire. L’axe des y est étiqueté « Luminosité ». L’axe des x est étiqueté « Temps ». Une ligne porte l’étiquette « Courbe de lumière ». Celle-ci est parallèle à l’axe des x, à l’exception d’une chute brutale, directement sous l’étoile.
Types de preuves
Le type de preuves que les scientifiques jugent acceptables dépend du type d’investigation scientifique.
Pour certains types d’investigations, des preuves quantitatives sont obtenues. Les preuves quantitatives sont des preuves fondées sur des observations mesurables. Elles sont souvent générées au moyen d’une analyse statistique des données. Pour certains types d’investigations, seules des preuves quantitatives sont acceptables.
Pour d’autres types d’investigations, il est impossible d’obtenir des preuves quantitatives. Dans ces cas, des preuves qualitatives peuvent être acceptables. Les preuves qualitatives sont des preuves fondées sur des observations descriptives. Les scientifiques utilisent divers outils pour analyser les données qualitatives.
Certaines preuves sont plus solides que d’autres. La solidité de la preuve dépend de la façon dont une investigation est conçue, menée et analysée. Cela peut aussi dépendre de facteurs comme la taille d’un échantillon et le nombre de fois qu’une investigation est menée.
Image - Version texte
Une infographie en couleur intitulée « Types de preuves » montre les différents objectifs, les types de données, les approches utilisées et les analyses effectuées pour chaque type.
L’illustration est divisée en deux boîtes. La gauche est verte et étiquetée « Qualitative ». La droite est orange et étiquetée « Quantitative ». La boîte de gauche contient une image de deux bulles contenant trois points chacune. La boîte de droite contient une image d’un graphique à barres.
Les deux boîtes sont reliées par quatre rectangles étiquetés au centre. Visuellement, ceux-ci sont reliés à des puces dans chaque boîte.
Le premier rectangle est étiqueté « Objectif ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Répond aux questions “Pourquoi” ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Répond aux questions “Combien/quelle quantité” ».
Au-dessous, le deuxième rectangle est étiqueté « Type de données ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Mots et symboles ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Chiffres ».
Le troisième rectangle est étiqueté « Approche ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Observer et interpréter ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Mesurer et tester ».
Le quatrième rectangle est étiqueté « Analyse ». Du côté qualitatif, la puce correspondante se lit comme suit : « Analyse de données non statistiques ». Du côté quantitatif, la puce se lit comme suit : « Analyse de données statistiques ».
Les scientifiques peuvent également utiliser l’inférence pour produire des preuves. Une inférence est une conclusion fondée sur les données disponibles, les connaissances antérieures et le raisonnement. L’inférence est souvent utilisée pour générer des connaissances scientifiques. Elle peut être très utile lorsque nous tentons d’expliquer des situations ou des phénomènes que nous ne pouvons pas observer.
Les scientifiques utilisent souvent l’inférence dans leur examen des fossiles. Avant que les paléontologues ne trouvent des fossiles de dinosaures à plumes, ils/elles ont inféré la présence de plumes. Ils/elles ont basé ces inférences sur d’autres caractéristiques des oiseaux observées dans des fossiles de dinosaures. Maintenant que les paléontologues ont trouvé des fossiles de dinosaures à plumes, ils/elles s’interrogent sur le rôle des plumes.
Image - Version texte
Une photographie montre un morceau de pierre contenant une image encastrée d’un animal avec un nez pointu et une longue queue.
La pierre est lisse, plate, beige et tachetée. La photographie montre un coin d’un morceau plus grand. Le long du bord inférieur, le numéro 127586 est écrit en noir.
L’animal est très détaillé. Les os de son squelette sont visibles. Il a des orbites oculaires sombres et un nez pointu. Une bande brun duveteux s’étend de sa tête le long de sa colonne vertébrale et tout le long de sa queue. Sa queue fait plus de trois fois la longueur de son corps et s’incurve au-delà du bord de la photographie.
Les astronomes utilisent souvent des modèles mathématiques pour inférer les propriétés d’objets éloignés.
Par exemple, les astronomes peuvent inférer l’existence d’une planète autour d’une étoile lointaine. Ils/elles pourraient utiliser des observations de la lumière près de l’étoile, plutôt que des observations de la planète elle-même.
Image - Version texte
Un diagramme en couleur montre des planètes en orbite autour d’une étoile, avec un graphique au-dessous indiquant le temps, la luminosité et la courbe de lumière.
Dans le centre supérieur se trouve un grand cercle jaune étiqueté « Étoile ». Il est entouré d’une ligne ovale noire ponctuée de trois petits cercles rouges. L’un d’eux est étiqueté « Planète ».
Le long du bas du diagramme se trouve un graphique linéaire. L’axe des y est étiqueté « Luminosité ». L’axe des x est étiqueté « Temps ». Une ligne porte l’étiquette « Courbe de lumière ». Celle-ci est parallèle à l’axe des x, à l’exception d’une chute brutale, directement sous l’étoile.
Dans ces deux cas, l’inférence a permis aux scientifiques d’enrichir le corpus de connaissances scientifiques.
Il est important de reconnaître que la preuve fondée sur une inférence n’est pas une opinion ni une supposition. Les scientifiques fondent leurs inférences sur des observations et des connaissances existantes. À mesure que de nouvelles preuves deviennent disponibles, les inférences peuvent changer.
Essaie ceci!
Quelle est l’importance des preuves dans ta prise de décision personnelle? Quel type de preuves est le plus important dans ta prise de décision personnelle – les preuves quantitatives ou les preuves qualitatives?
Les gens utilisent les mots « théorie » et « loi » dans les conversations au quotidien. Pourtant, leur sens n’est souvent pas le même que celui dans le domaine des sciences. Les théories et les lois sont liées, mais elles ne signifient pas la même chose en science.
Les lois sont des énoncés généralisés au sujet de motifs observés dans la nature. Les théories sont les explications de ces généralisations.
Les lois sont fondées sur des observations. Elles décrivent ce qui se produira dans certaines circonstances. Par exemple, la loi de Newton sur la gravitation universelle décrit ce qui se passe lorsque nous laissons tomber un objet. Peu importe que nous soyons au sommet d’une montagne ou profondément sous terre, l’objet tombera toujours vers le centre de la Terre. Nous ne connaissons aucune situation dans laquelle un objet lâché tomberait vers le haut.
Image - Version texte
Une photographie en couleur montre un enfant entouré de pommiers.
L’enfant sourit. Sa tête est inclinée vers le bas et ses yeux sont fermés. L’enfant laisse tomber une pomme verte d’une main sur le dessus de sa tête.
L’enfant porte un imperméable vert à capuchon. On peut voir le ciel gris à travers les feuilles au loin.
Les théories utilisent des observations et des inférences pour expliquer les événements. Elles expliquent pourquoi quelque chose se produit. Par exemple, ce sont les forces gravitationnelles qui expliquent pourquoi les objets se déplacent comme ils le font.
Les théories et les lois sont fondées sur des preuves et, par conséquent, sont susceptibles de changer si les preuves changent. Les deux peuvent être révisées à la lumière de preuves contradictoires. Les lois sont moins susceptibles de changer que les théories parce qu’elles ne décrivent qu’un phénomène; elles ne l’expliquent pas. Il est essentiel que les élèves comprennent que les théories ne deviennent pas des lois et que les lois ne deviennent pas des théories.
Les théories versus les lois
Les gens utilisent les mots « théorie » et « loi » dans les conversations au quotidien. Pourtant, leur sens n’est souvent pas le même que celui dans le domaine des sciences. Les théories et les lois sont liées, mais elles ne signifient pas la même chose en science.
Les lois sont des énoncés généralisés au sujet de motifs observés dans la nature. Les théories sont les explications de ces généralisations.
Les lois sont fondées sur des observations. Elles décrivent ce qui se produira dans certaines circonstances. Par exemple, la loi de Newton sur la gravitation universelle décrit ce qui se passe lorsque nous laissons tomber un objet. Peu importe que nous soyons au sommet d’une montagne ou profondément sous terre, l’objet tombera toujours vers le centre de la Terre. Nous ne connaissons aucune situation dans laquelle un objet lâché tomberait vers le haut.
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Une photographie en couleur montre un enfant entouré de pommiers.
L’enfant sourit. Sa tête est inclinée vers le bas et ses yeux sont fermés. L’enfant laisse tomber une pomme verte d’une main sur le dessus de sa tête.
L’enfant porte un imperméable vert à capuchon. On peut voir le ciel gris à travers les feuilles au loin.
Les théories utilisent des observations et des inférences pour expliquer les événements. Elles expliquent pourquoi quelque chose se produit. Par exemple, ce sont les forces gravitationnelles qui expliquent pourquoi les objets se déplacent comme ils le font.
Les théories et les lois sont fondées sur des preuves et, par conséquent, sont susceptibles de changer si les preuves changent. Les deux peuvent être révisées à la lumière de preuves contradictoires. Les lois sont moins susceptibles de changer que les théories parce qu’elles ne décrivent qu’un phénomène; elles ne l’expliquent pas. Il est essentiel que les élèves comprennent que les théories ne deviennent pas des lois et que les lois ne deviennent pas des théories.
Les méthodes scientifiques font référence à la façon dont les scientifiques professionnels recueillent des preuves. Les élèves apprennent ces méthodes à l’école, fréquemment en utilisant la soi-disant « méthode scientifique ». Cela peut mener à l’idée fausse qu’il existe une seule méthode étape par étape pour faire de la science. Bien que les scientifiques professionnels utilisent de nombreuses méthodes communes, il n’y a pas de méthode unique que tout le monde suit.
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Une photographie en couleur montre une personne tenant une tablette au-dessus d’une petite plante.
Seuls le genou, les bras et les mains de la personne sont visibles. Celle-ci est agenouillée à proximité de rangées de petites plantes vertes dans des sacs noirs remplis de terre. Elle tient la tablette noire dans une main et une tige composée de plusieurs feuilles vertes dans l’autre. Des rangées de plantes vertes beaucoup plus grandes sont visibles au loin.
Ces méthodes partagées incluent ce qu’on appelle souvent des « compétences relatives aux processus scientifiques ». Cela comprend des compétences telles que l’analyse, la communication, la consignation et la prédiction.
Pourtant, les méthodes scientifiques vont au-delà des compétences simples du type « comment faire ». Elles comprennent également des choses comme l’utilisation de la logique, la création de modèles et l’examen des informations existantes. Les méthodes doivent également intégrer des éléments tels que les normes éthiques et l’évaluation. Tout comme les scientifiques doivent choisir les outils appropriés, ils/elles doivent également choisir les méthodes appropriées pour le sujet étudié. Par exemple, un ou une climatologue utiliserait des méthodes de recherche quantitatives et des statistiques. Un ou une chimiste effectuant des essais de médicaments utiliserait des méthodes expérimentales pour prouver ou réfuter une hypothèse. Un ou une scientifique étudiant comment l’anxiété est vécue dans différentes cultures utiliserait des méthodes d’investigation descriptives.
Les méthodes de la science
Les méthodes scientifiques font référence à la façon dont les scientifiques professionnels recueillent des preuves. Les élèves apprennent ces méthodes à l’école, fréquemment en utilisant la soi-disant « méthode scientifique ». Cela peut mener à l’idée fausse qu’il existe une seule méthode étape par étape pour faire de la science. Bien que les scientifiques professionnels utilisent de nombreuses méthodes communes, il n’y a pas de méthode unique que tout le monde suit.
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Une photographie en couleur montre une personne tenant une tablette au-dessus d’une petite plante.
Seuls le genou, les bras et les mains de la personne sont visibles. Celle-ci est agenouillée à proximité de rangées de petites plantes vertes dans des sacs noirs remplis de terre. Elle tient la tablette noire dans une main et une tige composée de plusieurs feuilles vertes dans l’autre. Des rangées de plantes vertes beaucoup plus grandes sont visibles au loin.
Ces méthodes partagées incluent ce qu’on appelle souvent des « compétences relatives aux processus scientifiques ». Cela comprend des compétences telles que l’analyse, la communication, la consignation et la prédiction.
Pourtant, les méthodes scientifiques vont au-delà des compétences simples du type « comment faire ». Elles comprennent également des choses comme l’utilisation de la logique, la création de modèles et l’examen des informations existantes. Les méthodes doivent également intégrer des éléments tels que les normes éthiques et l’évaluation. Tout comme les scientifiques doivent choisir les outils appropriés, ils/elles doivent également choisir les méthodes appropriées pour le sujet étudié. Par exemple, un ou une climatologue utiliserait des méthodes de recherche quantitatives et des statistiques. Un ou une chimiste effectuant des essais de médicaments utiliserait des méthodes expérimentales pour prouver ou réfuter une hypothèse. Un ou une scientifique étudiant comment l’anxiété est vécue dans différentes cultures utiliserait des méthodes d’investigation descriptives.
Les gens utilisent les mots « théorie » et « loi » dans les conversations au quotidien. Pourtant, leur sens n’est souvent pas le même que celui dans le domaine des sciences. Les théories et les lois sont liées, mais elles ne signifient pas la même chose en science.
Les lois sont des énoncés généralisés au sujet de motifs observés dans la nature. Les théories sont les explications de ces généralisations.
Les lois sont fondées sur des observations. Elles décrivent ce qui se produira dans certaines circonstances. Par exemple, la loi de Newton sur la gravitation universelle décrit ce qui se passe lorsque nous laissons tomber un objet. Peu importe que nous soyons au sommet d’une montagne ou profondément sous terre, l’objet tombera toujours vers le centre de la Terre. Nous ne connaissons aucune situation dans laquelle un objet lâché tomberait vers le haut.
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Une photographie en couleur montre un enfant entouré de pommiers.
L’enfant sourit. Sa tête est inclinée vers le bas et ses yeux sont fermés. L’enfant laisse tomber une pomme verte d’une main sur le dessus de sa tête.
L’enfant porte un imperméable vert à capuchon. On peut voir le ciel gris à travers les feuilles au loin.
Les théories utilisent des observations et des inférences pour expliquer les événements. Elles expliquent pourquoi quelque chose se produit. Par exemple, ce sont les forces gravitationnelles qui expliquent pourquoi les objets se déplacent comme ils le font.
Les théories et les lois sont fondées sur des preuves et, par conséquent, sont susceptibles de changer si les preuves changent. Les deux peuvent être révisées à la lumière de preuves contradictoires. Les lois sont moins susceptibles de changer que les théories parce qu’elles ne décrivent qu’un phénomène; elles ne l’expliquent pas. Il est essentiel que les élèves comprennent que les théories ne deviennent pas des lois et que les lois ne deviennent pas des théories.
Les théories versus les lois
Les gens utilisent les mots « théorie » et « loi » dans les conversations au quotidien. Pourtant, leur sens n’est souvent pas le même que celui dans le domaine des sciences. Les théories et les lois sont liées, mais elles ne signifient pas la même chose en science.
Les lois sont des énoncés généralisés au sujet de motifs observés dans la nature. Les théories sont les explications de ces généralisations.
Les lois sont fondées sur des observations. Elles décrivent ce qui se produira dans certaines circonstances. Par exemple, la loi de Newton sur la gravitation universelle décrit ce qui se passe lorsque nous laissons tomber un objet. Peu importe que nous soyons au sommet d’une montagne ou profondément sous terre, l’objet tombera toujours vers le centre de la Terre. Nous ne connaissons aucune situation dans laquelle un objet lâché tomberait vers le haut.
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Une photographie en couleur montre un enfant entouré de pommiers.
L’enfant sourit. Sa tête est inclinée vers le bas et ses yeux sont fermés. L’enfant laisse tomber une pomme verte d’une main sur le dessus de sa tête.
L’enfant porte un imperméable vert à capuchon. On peut voir le ciel gris à travers les feuilles au loin.
Les théories utilisent des observations et des inférences pour expliquer les événements. Elles expliquent pourquoi quelque chose se produit. Par exemple, ce sont les forces gravitationnelles qui expliquent pourquoi les objets se déplacent comme ils le font.
Les théories et les lois sont fondées sur des preuves et, par conséquent, sont susceptibles de changer si les preuves changent. Les deux peuvent être révisées à la lumière de preuves contradictoires. Les lois sont moins susceptibles de changer que les théories parce qu’elles ne décrivent qu’un phénomène; elles ne l’expliquent pas. Il est essentiel que les élèves comprennent que les théories ne deviennent pas des lois et que les lois ne deviennent pas des théories.
Les méthodes scientifiques font référence à la façon dont les scientifiques professionnels recueillent des preuves. Les élèves apprennent ces méthodes à l’école, fréquemment en utilisant la soi-disant « méthode scientifique ». Cela peut mener à l’idée fausse qu’il existe une seule méthode étape par étape pour faire de la science. Bien que les scientifiques professionnels utilisent de nombreuses méthodes communes, il n’y a pas de méthode unique que tout le monde suit.
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Une photographie en couleur montre une personne tenant une tablette au-dessus d’une petite plante.
Seuls le genou, les bras et les mains de la personne sont visibles. Celle-ci est agenouillée à proximité de rangées de petites plantes vertes dans des sacs noirs remplis de terre. Elle tient la tablette noire dans une main et une tige composée de plusieurs feuilles vertes dans l’autre. Des rangées de plantes vertes beaucoup plus grandes sont visibles au loin.
Ces méthodes partagées incluent ce qu’on appelle souvent des « compétences relatives aux processus scientifiques ». Cela comprend des compétences telles que l’analyse, la communication, la consignation et la prédiction.
Pourtant, les méthodes scientifiques vont au-delà des compétences simples du type « comment faire ». Elles comprennent également des choses comme l’utilisation de la logique, la création de modèles et l’examen des informations existantes. Les méthodes doivent également intégrer des éléments tels que les normes éthiques et l’évaluation. Tout comme les scientifiques doivent choisir les outils appropriés, ils/elles doivent également choisir les méthodes appropriées pour le sujet étudié. Par exemple, un ou une climatologue utiliserait des méthodes de recherche quantitatives et des statistiques. Un ou une chimiste effectuant des essais de médicaments utiliserait des méthodes expérimentales pour prouver ou réfuter une hypothèse. Un ou une scientifique étudiant comment l’anxiété est vécue dans différentes cultures utiliserait des méthodes d’investigation descriptives.
Les méthodes de la science
Les méthodes scientifiques font référence à la façon dont les scientifiques professionnels recueillent des preuves. Les élèves apprennent ces méthodes à l’école, fréquemment en utilisant la soi-disant « méthode scientifique ». Cela peut mener à l’idée fausse qu’il existe une seule méthode étape par étape pour faire de la science. Bien que les scientifiques professionnels utilisent de nombreuses méthodes communes, il n’y a pas de méthode unique que tout le monde suit.
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Une photographie en couleur montre une personne tenant une tablette au-dessus d’une petite plante.
Seuls le genou, les bras et les mains de la personne sont visibles. Celle-ci est agenouillée à proximité de rangées de petites plantes vertes dans des sacs noirs remplis de terre. Elle tient la tablette noire dans une main et une tige composée de plusieurs feuilles vertes dans l’autre. Des rangées de plantes vertes beaucoup plus grandes sont visibles au loin.
Ces méthodes partagées incluent ce qu’on appelle souvent des « compétences relatives aux processus scientifiques ». Cela comprend des compétences telles que l’analyse, la communication, la consignation et la prédiction.
Pourtant, les méthodes scientifiques vont au-delà des compétences simples du type « comment faire ». Elles comprennent également des choses comme l’utilisation de la logique, la création de modèles et l’examen des informations existantes. Les méthodes doivent également intégrer des éléments tels que les normes éthiques et l’évaluation. Tout comme les scientifiques doivent choisir les outils appropriés, ils/elles doivent également choisir les méthodes appropriées pour le sujet étudié. Par exemple, un ou une climatologue utiliserait des méthodes de recherche quantitatives et des statistiques. Un ou une chimiste effectuant des essais de médicaments utiliserait des méthodes expérimentales pour prouver ou réfuter une hypothèse. Un ou une scientifique étudiant comment l’anxiété est vécue dans différentes cultures utiliserait des méthodes d’investigation descriptives.
Le savais-tu ?
Les trois principaux types d’investigation scientifique sont les recherches descriptives, les recherches comparatives et les recherches expérimentales.
Les éléments humains de la science
Puisque la science est une activité humaine, il va de soi que les choses qui nous rendent humains apparaîtront dans la façon dont les scientifiques « font de la science ».
La créativité et l’imagination sont souvent associées à l’art, à la musique et à la littérature. Les élèves peuvent penser que la créativité n’est pas importante en science. C’est loin d’être la vérité.
Les scientifiques utilisent leur créativité et leur imagination à toutes les étapes de l’investigation scientifique. Ils/elles utilisent leur imagination dans leur réflexion à propos de ce qu’il convient d’étudier et des questions à poser. Ils/elles utilisent leur créativité dans leur réflexion à propos de la façon de trouver des réponses à leurs questions.
Imagine qu’il s’agit d’essayer de trouver un moyen de mesurer la taille d’un banc de poissons. Ou comment faire pousser des plantes sur Mars. Tu ne serais pas en mesure de faire ni l’un ni l’autre sans faire preuve de créativité ou d’imagination!
Image - Version texte
Une photographie en couleur montre un enfant touchant la roue d’un modèle de motocyclette.
L’enfant a une expression d’émerveillement et de curiosité. Son visage est net sur la gauche. Sa main est tendue vers la motocyclette à droite. Celle-ci est floue. L’espace autour de l’enfant est sombre.
Tout comme il n’y a pas de méthode scientifique unique, il n’y a pas non plus de bonne façon d’analyser les données. La « perspicacité créative » aide souvent à trouver des motifs ou des liens dans les données. Ces explications ne sont pas simplement de l’intuition. Elles s’appuient sur les vastes connaissances et expériences d’un ou d’une scientifique.
La créativité et l’imagination
La créativité et l’imagination sont souvent associées à l’art, à la musique et à la littérature. Les élèves peuvent penser que la créativité n’est pas importante en science. C’est loin d’être la vérité.
Les scientifiques utilisent leur créativité et leur imagination à toutes les étapes de l’investigation scientifique. Ils/elles utilisent leur imagination dans leur réflexion à propos de ce qu’il convient d’étudier et des questions à poser. Ils/elles utilisent leur créativité dans leur réflexion à propos de la façon de trouver des réponses à leurs questions.
Imagine qu’il s’agit d’essayer de trouver un moyen de mesurer la taille d’un banc de poissons. Ou comment faire pousser des plantes sur Mars. Tu ne serais pas en mesure de faire ni l’un ni l’autre sans faire preuve de créativité ou d’imagination!
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Une photographie en couleur montre un enfant touchant la roue d’un modèle de motocyclette.
L’enfant a une expression d’émerveillement et de curiosité. Son visage est net sur la gauche. Sa main est tendue vers la motocyclette à droite. Celle-ci est floue. L’espace autour de l’enfant est sombre.
Tout comme il n’y a pas de méthode scientifique unique, il n’y a pas non plus de bonne façon d’analyser les données. La « perspicacité créative » aide souvent à trouver des motifs ou des liens dans les données. Ces explications ne sont pas simplement de l’intuition. Elles s’appuient sur les vastes connaissances et expériences d’un ou d’une scientifique.
La majorité des Canadiens font confiance aux scientifiques. Ceux-ci croient que les scientifiques agissent de façon objective. La capacité de faire preuve d’objectivité est une caractéristique fondamentale du comportement d’un ou d’une scientifique. Lorsqu’une personne est objective, cela signifie qu’elle agit et prend des décisions sur la base de faits et non d’opinions personnelles. En d’autres termes, elle agit de façon non biaisée. Bien que tous les scientifiques s’efforcent de faire preuve d’une objectivité et d’une impartialité aussi grandes que possible, c’est une tâche difficile.
La science est objective; les scientifiques sont humains.
Comme tout le monde, les scientifiques voient le monde à travers leurs expériences et leurs connaissances antérieures. Ces expériences et ces connaissances créent des attentes et des biais inconscients à propos du monde. Par exemple, deux personnes peuvent voir la même image et en ressortir avec des significations complètement différentes.
Que vois-tu lorsque tu regardes l’image à droite? Quel sens peux-tu en tirer? Tes réponses dépendront de tes connaissances et de tes expériences.
Image - Version texte
L’illustration est un dessin en noir et blanc de la tête d’un animal.
La tête de l’animal est de forme ovale avec une texture douce. Un gros œil foncé est visible près du centre. Deux longues structures pointues s’étendent horizontalement depuis le côté gauche de la tête.
Essaie ceci!
Pense à un moment où tu as participé à une expérience scientifique ou à un projet STIM. En quoi la subjectivité est-elle entrée en jeu? Quels biais personnels pourrais-tu avoir introduits dans le processus décisionnel?
Une autre façon pour les scientifiques de réduire les effets de biais réside dans le fait que leur travail s’effectue rarement en solo. Il s’effectue presque toujours en équipe avec l’apport de commentaires et de suggestions par les membres de l’équipe. En examinant leurs travaux respectifs, les scientifiques peuvent aider à déceler les biais et la subjectivité. Il s’agit d’un type d’évaluation par les pairs. Les idées et les résultats provisoires sont également souvent partagés au sein de la communauté scientifique élargie. Cette communauté peut aussi fournir une rétroaction importante avant que les résultats ne soient rendus publics.
La forme la plus courante d’évaluation par les pairs se produit lorsque les résultats scientifiques sont prêts à être publiés. Les résultats sont souvent publiés sous forme d’articles dans des revues scientifiques. Avant qu’un article soit accepté par une revue, il doit d’abord passer par un processus d’évaluation par les pairs. Au cours de ce processus, des experts du domaine évaluent l’originalité, la validité et la rigueur de la recherche.
Ces divers types d’évaluation par les pairs aident à limiter l’effet que les biais et la subjectivité peuvent avoir sur le travail des scientifiques.
Voici d’autres façons d’éviter et de limiter les effets de biais :
- Élaborer des plans de recherche clairement définis qui comprennent une analyse des biais potentiels.
- Analyser les hypothèses prérecherche et se garder des questions suggestives.
- Normaliser le rôle du chercheur/de la chercheure, surtout lors d’une participation à des recherches qualitatives.
- Inclure d’autres personnes dans l’analyse et l’interprétation des données.
- Tenir des dossiers détaillés à chaque étape du processus de recherche.
Enfin, comme nous le verrons dans la section suivante, la diversité de la population de scientifiques joue également un rôle dans la réduction des effets de biais et de la subjectivité dans la recherche scientifique.
Le savais-tu?
Ce sont 90% des chercheurs et chercheures qui estiment que l’évaluation par les pairs améliore la qualité de leur article publié.
La subjectivité et les biais
La majorité des Canadiens font confiance aux scientifiques. Ceux-ci croient que les scientifiques agissent de façon objective. La capacité de faire preuve d’objectivité est une caractéristique fondamentale du comportement d’un ou d’une scientifique. Lorsqu’une personne est objective, cela signifie qu’elle agit et prend des décisions sur la base de faits et non d’opinions personnelles. En d’autres termes, elle agit de façon non biaisée. Bien que tous les scientifiques s’efforcent de faire preuve d’une objectivité et d’une impartialité aussi grandes que possible, c’est une tâche difficile.
La science est objective; les scientifiques sont humains.
Comme tout le monde, les scientifiques voient le monde à travers leurs expériences et leurs connaissances antérieures. Ces expériences et ces connaissances créent des attentes et des biais inconscients à propos du monde. Par exemple, deux personnes peuvent voir la même image et en ressortir avec des significations complètement différentes.
Que vois-tu lorsque tu regardes l’image à droite? Quel sens peux-tu en tirer? Tes réponses dépendront de tes connaissances et de tes expériences.
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L’illustration est un dessin en noir et blanc de la tête d’un animal.
La tête de l’animal est de forme ovale avec une texture douce. Un gros œil foncé est visible près du centre. Deux longues structures pointues s’étendent horizontalement depuis le côté gauche de la tête.
Essaie ceci!
Pense à un moment où tu as participé à une expérience scientifique ou à un projet STIM. En quoi la subjectivité est-elle entrée en jeu? Quels biais personnels pourrais-tu avoir introduits dans le processus décisionnel?
Une autre façon pour les scientifiques de réduire les effets de biais réside dans le fait que leur travail s’effectue rarement en solo. Il s’effectue presque toujours en équipe avec l’apport de commentaires et de suggestions par les membres de l’équipe. En examinant leurs travaux respectifs, les scientifiques peuvent aider à déceler les biais et la subjectivité. Il s’agit d’un type d’évaluation par les pairs. Les idées et les résultats provisoires sont également souvent partagés au sein de la communauté scientifique élargie. Cette communauté peut aussi fournir une rétroaction importante avant que les résultats ne soient rendus publics.
La forme la plus courante d’évaluation par les pairs se produit lorsque les résultats scientifiques sont prêts à être publiés. Les résultats sont souvent publiés sous forme d’articles dans des revues scientifiques. Avant qu’un article soit accepté par une revue, il doit d’abord passer par un processus d’évaluation par les pairs. Au cours de ce processus, des experts du domaine évaluent l’originalité, la validité et la rigueur de la recherche.
Ces divers types d’évaluation par les pairs aident à limiter l’effet que les biais et la subjectivité peuvent avoir sur le travail des scientifiques.
Voici d’autres façons d’éviter et de limiter les effets de biais :
- Élaborer des plans de recherche clairement définis qui comprennent une analyse des biais potentiels.
- Analyser les hypothèses prérecherche et se garder des questions suggestives.
- Normaliser le rôle du chercheur/de la chercheure, surtout lors d’une participation à des recherches qualitatives.
- Inclure d’autres personnes dans l’analyse et l’interprétation des données.
- Tenir des dossiers détaillés à chaque étape du processus de recherche.
Enfin, comme nous le verrons dans la section suivante, la diversité de la population de scientifiques joue également un rôle dans la réduction des effets de biais et de la subjectivité dans la recherche scientifique.
Le savais-tu?
Ce sont 90% des chercheurs et chercheures qui estiment que l’évaluation par les pairs améliore la qualité de leur article publié.
La société et la culture peuvent avoir un impact énorme sur les sujets étudiés et la façon dont les études sont réalisées.
Notre éthique personnelle, nos valeurs, nos croyances et notre morale façonnent toutes notre vision du monde. Comme mentionné ci-dessus, cela peut mener à une subjectivité et à des biais inconscients. Les biais peuvent influer sur le choix des questions étudiées et la façon dont les données sont interprétées. Par exemple, la recherche scientifique est habituellement financée par des groupes externes. Si la recherche donnée ne correspond pas aux intérêts des organisations subventionnaires, les scientifiques pourraient avoir de la difficulté à obtenir le financement nécessaire.
La communauté scientifique reflète aussi les normes éthiques et les valeurs morales de la société. La conduite de recherches qui contredisent les normes sociales, ou qui sont non éthiques, ne sera pas autorisée. Dans certaines sociétés, cela inclut la recherche sur le clonage et les cellules souches.
Image - Version texte
Une photographie en couleur montre un mouton, avec une image superposée de deux brins d’ADN.
Le mouton a les yeux lourds ainsi qu’un lainage épais et beige. Les brins translucides torsadés en double hélice s’étendent horizontalement sur toute l’image, y compris le visage et le corps de l’animal. L’arrière-plan est noir uni.
Les normes sociales affectent également qui peut poursuivre une carrière en science. Les obstacles d’ordre systémique, comme le racisme, le sexisme et l’homophobie, sont présents dans la communauté scientifique tout comme ils le sont dans la société en général. Bien que de nombreux collèges et universités aient pris des mesures pour éliminer ces obstacles, il reste encore beaucoup à faire. Pour surmonter ces obstacles persistants, les personnes à tous les niveaux doivent s’efforcer d’élaborer et d’appliquer des pratiques fondées sur l’équité et antiracistes.
Le savais-tu?
En 2019, seulement 12 % des professeurs d’université canadiens à temps plein en physique, en sciences de la vie et en technologies étaient des femmes.
La société et la culture
La société et la culture peuvent avoir un impact énorme sur les sujets étudiés et la façon dont les études sont réalisées.
Notre éthique personnelle, nos valeurs, nos croyances et notre morale façonnent toutes notre vision du monde. Comme mentionné ci-dessus, cela peut mener à une subjectivité et à des biais inconscients. Les biais peuvent influer sur le choix des questions étudiées et la façon dont les données sont interprétées. Par exemple, la recherche scientifique est habituellement financée par des groupes externes. Si la recherche donnée ne correspond pas aux intérêts des organisations subventionnaires, les scientifiques pourraient avoir de la difficulté à obtenir le financement nécessaire.
La communauté scientifique reflète aussi les normes éthiques et les valeurs morales de la société. La conduite de recherches qui contredisent les normes sociales, ou qui sont non éthiques, ne sera pas autorisée. Dans certaines sociétés, cela inclut la recherche sur le clonage et les cellules souches.
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Une photographie en couleur montre un mouton, avec une image superposée de deux brins d’ADN.
Le mouton a les yeux lourds ainsi qu’un lainage épais et beige. Les brins translucides torsadés en double hélice s’étendent horizontalement sur toute l’image, y compris le visage et le corps de l’animal. L’arrière-plan est noir uni.
Les normes sociales affectent également qui peut poursuivre une carrière en science. Les obstacles d’ordre systémique, comme le racisme, le sexisme et l’homophobie, sont présents dans la communauté scientifique tout comme ils le sont dans la société en général. Bien que de nombreux collèges et universités aient pris des mesures pour éliminer ces obstacles, il reste encore beaucoup à faire. Pour surmonter ces obstacles persistants, les personnes à tous les niveaux doivent s’efforcer d’élaborer et d’appliquer des pratiques fondées sur l’équité et antiracistes.
Le savais-tu?
En 2019, seulement 12 % des professeurs d’université canadiens à temps plein en physique, en sciences de la vie et en technologies étaient des femmes.
Notre société favorise souvent les mécompréhensions et les fausses informations sur la science. Par exemple, les organes de presse ont pour priorité d’attirer un large public afin de faire des profits. Cela peut conduire à des gros titres exagérés ou trompeurs sur la recherche scientifique. Lorsque des études ultérieures discréditent des rapports antérieurs, leur couverture médiatique est souvent faible ou inexistante.
Internet et les médias sociaux aggravent ce problème en répandant rapidement des inexactitudes et des mésinformations. L’une des raisons en est que les algorithmes utilisés par les moteurs de recherche et les plateformes sociales priorisent le contenu en fonction des préférences des utilisateurs et utilisatrices. Cela favorise souvent les articles scientifiques à consonance positive dans les résultats de recherche. La popularité du travail d’un ou d’une scientifique peut influencer son avancement professionnel et ses possibilités de financement. Cela peut même créer des situations où des scientifiques individuels font l’objet d’un battage publicitaire autour de leur travail ou se livrent à des activités frauduleuses pour un classement plus élevé dans les résultats de recherche.
La science, la société et la mésinformation
Notre société favorise souvent les mécompréhensions et les fausses informations sur la science. Par exemple, les organes de presse ont pour priorité d’attirer un large public afin de faire des profits. Cela peut conduire à des gros titres exagérés ou trompeurs sur la recherche scientifique. Lorsque des études ultérieures discréditent des rapports antérieurs, leur couverture médiatique est souvent faible ou inexistante.
Internet et les médias sociaux aggravent ce problème en répandant rapidement des inexactitudes et des mésinformations. L’une des raisons en est que les algorithmes utilisés par les moteurs de recherche et les plateformes sociales priorisent le contenu en fonction des préférences des utilisateurs et utilisatrices. Cela favorise souvent les articles scientifiques à consonance positive dans les résultats de recherche. La popularité du travail d’un ou d’une scientifique peut influencer son avancement professionnel et ses possibilités de financement. Cela peut même créer des situations où des scientifiques individuels font l’objet d’un battage publicitaire autour de leur travail ou se livrent à des activités frauduleuses pour un classement plus élevé dans les résultats de recherche.
La créativité et l’imagination sont souvent associées à l’art, à la musique et à la littérature. Les élèves peuvent penser que la créativité n’est pas importante en science. C’est loin d’être la vérité.
Les scientifiques utilisent leur créativité et leur imagination à toutes les étapes de l’investigation scientifique. Ils/elles utilisent leur imagination dans leur réflexion à propos de ce qu’il convient d’étudier et des questions à poser. Ils/elles utilisent leur créativité dans leur réflexion à propos de la façon de trouver des réponses à leurs questions.
Imagine qu’il s’agit d’essayer de trouver un moyen de mesurer la taille d’un banc de poissons. Ou comment faire pousser des plantes sur Mars. Tu ne serais pas en mesure de faire ni l’un ni l’autre sans faire preuve de créativité ou d’imagination!
Image - Version texte
Une photographie en couleur montre un enfant touchant la roue d’un modèle de motocyclette.
L’enfant a une expression d’émerveillement et de curiosité. Son visage est net sur la gauche. Sa main est tendue vers la motocyclette à droite. Celle-ci est floue. L’espace autour de l’enfant est sombre.
Tout comme il n’y a pas de méthode scientifique unique, il n’y a pas non plus de bonne façon d’analyser les données. La « perspicacité créative » aide souvent à trouver des motifs ou des liens dans les données. Ces explications ne sont pas simplement de l’intuition. Elles s’appuient sur les vastes connaissances et expériences d’un ou d’une scientifique.
La créativité et l’imagination
La créativité et l’imagination sont souvent associées à l’art, à la musique et à la littérature. Les élèves peuvent penser que la créativité n’est pas importante en science. C’est loin d’être la vérité.
Les scientifiques utilisent leur créativité et leur imagination à toutes les étapes de l’investigation scientifique. Ils/elles utilisent leur imagination dans leur réflexion à propos de ce qu’il convient d’étudier et des questions à poser. Ils/elles utilisent leur créativité dans leur réflexion à propos de la façon de trouver des réponses à leurs questions.
Imagine qu’il s’agit d’essayer de trouver un moyen de mesurer la taille d’un banc de poissons. Ou comment faire pousser des plantes sur Mars. Tu ne serais pas en mesure de faire ni l’un ni l’autre sans faire preuve de créativité ou d’imagination!
Image - Version texte
Une photographie en couleur montre un enfant touchant la roue d’un modèle de motocyclette.
L’enfant a une expression d’émerveillement et de curiosité. Son visage est net sur la gauche. Sa main est tendue vers la motocyclette à droite. Celle-ci est floue. L’espace autour de l’enfant est sombre.
Tout comme il n’y a pas de méthode scientifique unique, il n’y a pas non plus de bonne façon d’analyser les données. La « perspicacité créative » aide souvent à trouver des motifs ou des liens dans les données. Ces explications ne sont pas simplement de l’intuition. Elles s’appuient sur les vastes connaissances et expériences d’un ou d’une scientifique.
La majorité des Canadiens font confiance aux scientifiques. Ceux-ci croient que les scientifiques agissent de façon objective. La capacité de faire preuve d’objectivité est une caractéristique fondamentale du comportement d’un ou d’une scientifique. Lorsqu’une personne est objective, cela signifie qu’elle agit et prend des décisions sur la base de faits et non d’opinions personnelles. En d’autres termes, elle agit de façon non biaisée. Bien que tous les scientifiques s’efforcent de faire preuve d’une objectivité et d’une impartialité aussi grandes que possible, c’est une tâche difficile.
La science est objective; les scientifiques sont humains.
Comme tout le monde, les scientifiques voient le monde à travers leurs expériences et leurs connaissances antérieures. Ces expériences et ces connaissances créent des attentes et des biais inconscients à propos du monde. Par exemple, deux personnes peuvent voir la même image et en ressortir avec des significations complètement différentes.
Que vois-tu lorsque tu regardes l’image à droite? Quel sens peux-tu en tirer? Tes réponses dépendront de tes connaissances et de tes expériences.
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L’illustration est un dessin en noir et blanc de la tête d’un animal.
La tête de l’animal est de forme ovale avec une texture douce. Un gros œil foncé est visible près du centre. Deux longues structures pointues s’étendent horizontalement depuis le côté gauche de la tête.
Essaie ceci!
Pense à un moment où tu as participé à une expérience scientifique ou à un projet STIM. En quoi la subjectivité est-elle entrée en jeu? Quels biais personnels pourrais-tu avoir introduits dans le processus décisionnel?
Une autre façon pour les scientifiques de réduire les effets de biais réside dans le fait que leur travail s’effectue rarement en solo. Il s’effectue presque toujours en équipe avec l’apport de commentaires et de suggestions par les membres de l’équipe. En examinant leurs travaux respectifs, les scientifiques peuvent aider à déceler les biais et la subjectivité. Il s’agit d’un type d’évaluation par les pairs. Les idées et les résultats provisoires sont également souvent partagés au sein de la communauté scientifique élargie. Cette communauté peut aussi fournir une rétroaction importante avant que les résultats ne soient rendus publics.
La forme la plus courante d’évaluation par les pairs se produit lorsque les résultats scientifiques sont prêts à être publiés. Les résultats sont souvent publiés sous forme d’articles dans des revues scientifiques. Avant qu’un article soit accepté par une revue, il doit d’abord passer par un processus d’évaluation par les pairs. Au cours de ce processus, des experts du domaine évaluent l’originalité, la validité et la rigueur de la recherche.
Ces divers types d’évaluation par les pairs aident à limiter l’effet que les biais et la subjectivité peuvent avoir sur le travail des scientifiques.
Voici d’autres façons d’éviter et de limiter les effets de biais :
- Élaborer des plans de recherche clairement définis qui comprennent une analyse des biais potentiels.
- Analyser les hypothèses prérecherche et se garder des questions suggestives.
- Normaliser le rôle du chercheur/de la chercheure, surtout lors d’une participation à des recherches qualitatives.
- Inclure d’autres personnes dans l’analyse et l’interprétation des données.
- Tenir des dossiers détaillés à chaque étape du processus de recherche.
Enfin, comme nous le verrons dans la section suivante, la diversité de la population de scientifiques joue également un rôle dans la réduction des effets de biais et de la subjectivité dans la recherche scientifique.
Le savais-tu?
Ce sont 90% des chercheurs et chercheures qui estiment que l’évaluation par les pairs améliore la qualité de leur article publié.
La subjectivité et les biais
La majorité des Canadiens font confiance aux scientifiques. Ceux-ci croient que les scientifiques agissent de façon objective. La capacité de faire preuve d’objectivité est une caractéristique fondamentale du comportement d’un ou d’une scientifique. Lorsqu’une personne est objective, cela signifie qu’elle agit et prend des décisions sur la base de faits et non d’opinions personnelles. En d’autres termes, elle agit de façon non biaisée. Bien que tous les scientifiques s’efforcent de faire preuve d’une objectivité et d’une impartialité aussi grandes que possible, c’est une tâche difficile.
La science est objective; les scientifiques sont humains.
Comme tout le monde, les scientifiques voient le monde à travers leurs expériences et leurs connaissances antérieures. Ces expériences et ces connaissances créent des attentes et des biais inconscients à propos du monde. Par exemple, deux personnes peuvent voir la même image et en ressortir avec des significations complètement différentes.
Que vois-tu lorsque tu regardes l’image à droite? Quel sens peux-tu en tirer? Tes réponses dépendront de tes connaissances et de tes expériences.
Image - Version texte
L’illustration est un dessin en noir et blanc de la tête d’un animal.
La tête de l’animal est de forme ovale avec une texture douce. Un gros œil foncé est visible près du centre. Deux longues structures pointues s’étendent horizontalement depuis le côté gauche de la tête.
Essaie ceci!
Pense à un moment où tu as participé à une expérience scientifique ou à un projet STIM. En quoi la subjectivité est-elle entrée en jeu? Quels biais personnels pourrais-tu avoir introduits dans le processus décisionnel?
Une autre façon pour les scientifiques de réduire les effets de biais réside dans le fait que leur travail s’effectue rarement en solo. Il s’effectue presque toujours en équipe avec l’apport de commentaires et de suggestions par les membres de l’équipe. En examinant leurs travaux respectifs, les scientifiques peuvent aider à déceler les biais et la subjectivité. Il s’agit d’un type d’évaluation par les pairs. Les idées et les résultats provisoires sont également souvent partagés au sein de la communauté scientifique élargie. Cette communauté peut aussi fournir une rétroaction importante avant que les résultats ne soient rendus publics.
La forme la plus courante d’évaluation par les pairs se produit lorsque les résultats scientifiques sont prêts à être publiés. Les résultats sont souvent publiés sous forme d’articles dans des revues scientifiques. Avant qu’un article soit accepté par une revue, il doit d’abord passer par un processus d’évaluation par les pairs. Au cours de ce processus, des experts du domaine évaluent l’originalité, la validité et la rigueur de la recherche.
Ces divers types d’évaluation par les pairs aident à limiter l’effet que les biais et la subjectivité peuvent avoir sur le travail des scientifiques.
Voici d’autres façons d’éviter et de limiter les effets de biais :
- Élaborer des plans de recherche clairement définis qui comprennent une analyse des biais potentiels.
- Analyser les hypothèses prérecherche et se garder des questions suggestives.
- Normaliser le rôle du chercheur/de la chercheure, surtout lors d’une participation à des recherches qualitatives.
- Inclure d’autres personnes dans l’analyse et l’interprétation des données.
- Tenir des dossiers détaillés à chaque étape du processus de recherche.
Enfin, comme nous le verrons dans la section suivante, la diversité de la population de scientifiques joue également un rôle dans la réduction des effets de biais et de la subjectivité dans la recherche scientifique.
Le savais-tu?
Ce sont 90% des chercheurs et chercheures qui estiment que l’évaluation par les pairs améliore la qualité de leur article publié.
La société et la culture peuvent avoir un impact énorme sur les sujets étudiés et la façon dont les études sont réalisées.
Notre éthique personnelle, nos valeurs, nos croyances et notre morale façonnent toutes notre vision du monde. Comme mentionné ci-dessus, cela peut mener à une subjectivité et à des biais inconscients. Les biais peuvent influer sur le choix des questions étudiées et la façon dont les données sont interprétées. Par exemple, la recherche scientifique est habituellement financée par des groupes externes. Si la recherche donnée ne correspond pas aux intérêts des organisations subventionnaires, les scientifiques pourraient avoir de la difficulté à obtenir le financement nécessaire.
La communauté scientifique reflète aussi les normes éthiques et les valeurs morales de la société. La conduite de recherches qui contredisent les normes sociales, ou qui sont non éthiques, ne sera pas autorisée. Dans certaines sociétés, cela inclut la recherche sur le clonage et les cellules souches.
Image - Version texte
Une photographie en couleur montre un mouton, avec une image superposée de deux brins d’ADN.
Le mouton a les yeux lourds ainsi qu’un lainage épais et beige. Les brins translucides torsadés en double hélice s’étendent horizontalement sur toute l’image, y compris le visage et le corps de l’animal. L’arrière-plan est noir uni.
Les normes sociales affectent également qui peut poursuivre une carrière en science. Les obstacles d’ordre systémique, comme le racisme, le sexisme et l’homophobie, sont présents dans la communauté scientifique tout comme ils le sont dans la société en général. Bien que de nombreux collèges et universités aient pris des mesures pour éliminer ces obstacles, il reste encore beaucoup à faire. Pour surmonter ces obstacles persistants, les personnes à tous les niveaux doivent s’efforcer d’élaborer et d’appliquer des pratiques fondées sur l’équité et antiracistes.
Le savais-tu?
En 2019, seulement 12 % des professeurs d’université canadiens à temps plein en physique, en sciences de la vie et en technologies étaient des femmes.
La société et la culture
La société et la culture peuvent avoir un impact énorme sur les sujets étudiés et la façon dont les études sont réalisées.
Notre éthique personnelle, nos valeurs, nos croyances et notre morale façonnent toutes notre vision du monde. Comme mentionné ci-dessus, cela peut mener à une subjectivité et à des biais inconscients. Les biais peuvent influer sur le choix des questions étudiées et la façon dont les données sont interprétées. Par exemple, la recherche scientifique est habituellement financée par des groupes externes. Si la recherche donnée ne correspond pas aux intérêts des organisations subventionnaires, les scientifiques pourraient avoir de la difficulté à obtenir le financement nécessaire.
La communauté scientifique reflète aussi les normes éthiques et les valeurs morales de la société. La conduite de recherches qui contredisent les normes sociales, ou qui sont non éthiques, ne sera pas autorisée. Dans certaines sociétés, cela inclut la recherche sur le clonage et les cellules souches.
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Une photographie en couleur montre un mouton, avec une image superposée de deux brins d’ADN.
Le mouton a les yeux lourds ainsi qu’un lainage épais et beige. Les brins translucides torsadés en double hélice s’étendent horizontalement sur toute l’image, y compris le visage et le corps de l’animal. L’arrière-plan est noir uni.
Les normes sociales affectent également qui peut poursuivre une carrière en science. Les obstacles d’ordre systémique, comme le racisme, le sexisme et l’homophobie, sont présents dans la communauté scientifique tout comme ils le sont dans la société en général. Bien que de nombreux collèges et universités aient pris des mesures pour éliminer ces obstacles, il reste encore beaucoup à faire. Pour surmonter ces obstacles persistants, les personnes à tous les niveaux doivent s’efforcer d’élaborer et d’appliquer des pratiques fondées sur l’équité et antiracistes.
Le savais-tu?
En 2019, seulement 12 % des professeurs d’université canadiens à temps plein en physique, en sciences de la vie et en technologies étaient des femmes.
Notre société favorise souvent les mécompréhensions et les fausses informations sur la science. Par exemple, les organes de presse ont pour priorité d’attirer un large public afin de faire des profits. Cela peut conduire à des gros titres exagérés ou trompeurs sur la recherche scientifique. Lorsque des études ultérieures discréditent des rapports antérieurs, leur couverture médiatique est souvent faible ou inexistante.
Internet et les médias sociaux aggravent ce problème en répandant rapidement des inexactitudes et des mésinformations. L’une des raisons en est que les algorithmes utilisés par les moteurs de recherche et les plateformes sociales priorisent le contenu en fonction des préférences des utilisateurs et utilisatrices. Cela favorise souvent les articles scientifiques à consonance positive dans les résultats de recherche. La popularité du travail d’un ou d’une scientifique peut influencer son avancement professionnel et ses possibilités de financement. Cela peut même créer des situations où des scientifiques individuels font l’objet d’un battage publicitaire autour de leur travail ou se livrent à des activités frauduleuses pour un classement plus élevé dans les résultats de recherche.
La science, la société et la mésinformation
Notre société favorise souvent les mécompréhensions et les fausses informations sur la science. Par exemple, les organes de presse ont pour priorité d’attirer un large public afin de faire des profits. Cela peut conduire à des gros titres exagérés ou trompeurs sur la recherche scientifique. Lorsque des études ultérieures discréditent des rapports antérieurs, leur couverture médiatique est souvent faible ou inexistante.
Internet et les médias sociaux aggravent ce problème en répandant rapidement des inexactitudes et des mésinformations. L’une des raisons en est que les algorithmes utilisés par les moteurs de recherche et les plateformes sociales priorisent le contenu en fonction des préférences des utilisateurs et utilisatrices. Cela favorise souvent les articles scientifiques à consonance positive dans les résultats de recherche. La popularité du travail d’un ou d’une scientifique peut influencer son avancement professionnel et ses possibilités de financement. Cela peut même créer des situations où des scientifiques individuels font l’objet d’un battage publicitaire autour de leur travail ou se livrent à des activités frauduleuses pour un classement plus élevé dans les résultats de recherche.
Les connaissances scientifiques et leurs limites
Les connaissances scientifiques sont un outil puissant pour comprendre notre monde naturel. Cependant, il existe de nombreuses idées fausses sur la nature et les limites des connaissances scientifiques.
Les connaissances scientifiques représentent notre meilleure compréhension du fonctionnement de la nature. Ces connaissances ne sont pas fixes, mais sont plutôt considérées comme provisoires. Les connaissances scientifiques sont continuellement affinées et mises à jour à la lumière de nouvelles preuves. Cette adaptabilité permet de « peaufiner » ou de « raffiner » les connaissances à mesure que nous développons de meilleurs outils ou interprétons les données différemment. La nature dynamique des connaissances scientifiques rend cela possible.
« La connaissance scientifique est en perpétuelle évolution; elle se trouve changée d’un jour à l’autre. »
Jean Piaget
Cependant, il est rare qu’un vaste corpus de connaissances scientifiques soit rejeté d’un seul coup. Plus une conclusion scientifique est exhaustive et plus la quantité de données à l’appui est grande, moins il est probable que de nouvelles preuves entraînent des révisions majeures.
L’histoire scientifique de notre compréhension de la transformation des espèces au fil du temps est un bon exemple de la durabilité des connaissances scientifiques. Elle démontre aussi à quel point la nature provisoire des connaissances scientifiques est une force.
L’histoire de la compréhension de l’évolution des espèces est un excellent exemple de la résilience des connaissances scientifiques et de la valeur de leur nature provisoire. Même avant la publication du livre de Darwin en 1859, De l’origine des espèces par voie de sélection naturelle, des observations sur la transformation des espèces au fil du temps étaient rapportées. Alors que certaines idées antérieures ont été rejetées à la lumière de nouvelles preuves, d’autres ont été intégrées dans la théorie de Darwin. Cette théorie tient toujours la route près de 200 ans plus tard! De nouvelles preuves issues de la génétique et de l’évolution moléculaire ont affiné certains aspects de la théorie, et les recherches en cours, comme l’épigénétique, pourraient façonner davantage notre compréhension.
Image - Version texte
Une photographie en couleur montre un chat au pelage à motifs noirs et beiges.
Le chat a les yeux bleu pâle et regarde vers la droite de la photo. Son pelage est principalement noir, marbré de taches beiges. Il est en position assise avec ses pattes réunies ensemble sur l’herbe verte et courte devant un mur de pierre.
Le fait que la science soit provisoire est une bonne chose. Cela signifie qu’elle est toujours prête à s’améliorer et à s’autocorriger. Cependant, certaines personnes mécomprennent cette propriété et l’utilisent pour remettre la science en question. Par exemple, les négationnistes du changement climatique exploitent la nature provisoire des connaissances scientifiques pour semer le doute. Les conclusions sur la façon dont le climat change sont basées sur une analyse approfondie de preuves abondantes par des experts utilisant des méthodes solides. Les idées contradictoires avancées par les négationnistes du changement climatique ne le sont pas. C’est ce qui rend les conclusions scientifiques fiables.
Les connaissances scientifiques sont provisoires
Les connaissances scientifiques représentent notre meilleure compréhension du fonctionnement de la nature. Ces connaissances ne sont pas fixes, mais sont plutôt considérées comme provisoires. Les connaissances scientifiques sont continuellement affinées et mises à jour à la lumière de nouvelles preuves. Cette adaptabilité permet de « peaufiner » ou de « raffiner » les connaissances à mesure que nous développons de meilleurs outils ou interprétons les données différemment. La nature dynamique des connaissances scientifiques rend cela possible.
« La connaissance scientifique est en perpétuelle évolution; elle se trouve changée d’un jour à l’autre. »
Jean Piaget
Cependant, il est rare qu’un vaste corpus de connaissances scientifiques soit rejeté d’un seul coup. Plus une conclusion scientifique est exhaustive et plus la quantité de données à l’appui est grande, moins il est probable que de nouvelles preuves entraînent des révisions majeures.
L’histoire scientifique de notre compréhension de la transformation des espèces au fil du temps est un bon exemple de la durabilité des connaissances scientifiques. Elle démontre aussi à quel point la nature provisoire des connaissances scientifiques est une force.
L’histoire de la compréhension de l’évolution des espèces est un excellent exemple de la résilience des connaissances scientifiques et de la valeur de leur nature provisoire. Même avant la publication du livre de Darwin en 1859, De l’origine des espèces par voie de sélection naturelle, des observations sur la transformation des espèces au fil du temps étaient rapportées. Alors que certaines idées antérieures ont été rejetées à la lumière de nouvelles preuves, d’autres ont été intégrées dans la théorie de Darwin. Cette théorie tient toujours la route près de 200 ans plus tard! De nouvelles preuves issues de la génétique et de l’évolution moléculaire ont affiné certains aspects de la théorie, et les recherches en cours, comme l’épigénétique, pourraient façonner davantage notre compréhension.
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Une photographie en couleur montre un chat au pelage à motifs noirs et beiges.
Le chat a les yeux bleu pâle et regarde vers la droite de la photo. Son pelage est principalement noir, marbré de taches beiges. Il est en position assise avec ses pattes réunies ensemble sur l’herbe verte et courte devant un mur de pierre.
Le fait que la science soit provisoire est une bonne chose. Cela signifie qu’elle est toujours prête à s’améliorer et à s’autocorriger. Cependant, certaines personnes mécomprennent cette propriété et l’utilisent pour remettre la science en question. Par exemple, les négationnistes du changement climatique exploitent la nature provisoire des connaissances scientifiques pour semer le doute. Les conclusions sur la façon dont le climat change sont basées sur une analyse approfondie de preuves abondantes par des experts utilisant des méthodes solides. Les idées contradictoires avancées par les négationnistes du changement climatique ne le sont pas. C’est ce qui rend les conclusions scientifiques fiables.
Avec tout ce que les gens ont appris au fil du temps grâce à la science, il pourrait sembler qu’il n’y a pas de question ou de sujet que la science ne puisse aborder. Ce n’est pas le cas.
Les outils et les processus de la science ne peuvent être utilisés que pour recueillir des preuves et tirer des conclusions sur le monde naturel. Ils ne sont pas appropriés pour étudier d’autres domaines. Par exemple, la science ne nous permet pas d’investiguer ou de commenter sur des questions surnaturelles ou spirituelles.
Le processus scientifique est également inutile pour juger de choses comme l’art ou les préférences musicales. Il ne peut pas nous dire si une peinture est meilleure qu’une autre ou si l’opéra est meilleur que la musique country.
Image - Version texte
Une image en couleur montre des gaz incandescents, des poussières et des étoiles dans l’espace.
Un gros nuage brun rougeâtre brille d’or en bas à gauche. Plusieurs nuages plus petits forment une bande quasi diagonale jusque dans le haut à droite. Juste en dessous se trouvent des étoiles brillantes, lumineuses, bleues et dorées de différentes tailles. L’espace au-delà est bleu foncé et noir.
Certaines personnes pensent que les connaissances scientifiques sont une preuve absolue. Mais la science n’offre pas de preuve. Elle explique et décrit les choses, ce qui nous aide à faire des prédictions. Si les méthodes scientifiques rendent improbable la découverte de preuves contradictoires, nous ne pouvons jamais avoir l’assurance que ce ne sera pas le cas dans l’avenir. C’est pourquoi les connaissances scientifiques sont toujours considérées comme provisoires.
En outre, la science ne peut pas déterminer ce qui est éthique ou moral. Elle nous fournit des preuves et des informations à examiner, mais elle ne dicte pas ce que nous devrions faire. Par exemple, bien que la science puisse révéler des séquences d’ADN susceptibles de mener à des maladies, elle ne nous indique pas si nous devrions utiliser cette information ni comment. De même, elle nous renseigne sur les effets des drogues, du tabagisme et de l’alcool, mais elle ne prend pas de décisions personnelles pour nous au sujet de la consommation de ces substances.
Essaie ceci!
Réfléchis à ce que tu as lu sur les limites et le caractère provisoire des connaissances scientifiques. Quelles parties de ce que tu as lu renforcent ta confiance dans la science et le travail des scientifiques? Est-ce que certaines parties soulèvent des questions?
La science a des limites
Avec tout ce que les gens ont appris au fil du temps grâce à la science, il pourrait sembler qu’il n’y a pas de question ou de sujet que la science ne puisse aborder. Ce n’est pas le cas.
Les outils et les processus de la science ne peuvent être utilisés que pour recueillir des preuves et tirer des conclusions sur le monde naturel. Ils ne sont pas appropriés pour étudier d’autres domaines. Par exemple, la science ne nous permet pas d’investiguer ou de commenter sur des questions surnaturelles ou spirituelles.
Le processus scientifique est également inutile pour juger de choses comme l’art ou les préférences musicales. Il ne peut pas nous dire si une peinture est meilleure qu’une autre ou si l’opéra est meilleur que la musique country.
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Une image en couleur montre des gaz incandescents, des poussières et des étoiles dans l’espace.
Un gros nuage brun rougeâtre brille d’or en bas à gauche. Plusieurs nuages plus petits forment une bande quasi diagonale jusque dans le haut à droite. Juste en dessous se trouvent des étoiles brillantes, lumineuses, bleues et dorées de différentes tailles. L’espace au-delà est bleu foncé et noir.
Certaines personnes pensent que les connaissances scientifiques sont une preuve absolue. Mais la science n’offre pas de preuve. Elle explique et décrit les choses, ce qui nous aide à faire des prédictions. Si les méthodes scientifiques rendent improbable la découverte de preuves contradictoires, nous ne pouvons jamais avoir l’assurance que ce ne sera pas le cas dans l’avenir. C’est pourquoi les connaissances scientifiques sont toujours considérées comme provisoires.
En outre, la science ne peut pas déterminer ce qui est éthique ou moral. Elle nous fournit des preuves et des informations à examiner, mais elle ne dicte pas ce que nous devrions faire. Par exemple, bien que la science puisse révéler des séquences d’ADN susceptibles de mener à des maladies, elle ne nous indique pas si nous devrions utiliser cette information ni comment. De même, elle nous renseigne sur les effets des drogues, du tabagisme et de l’alcool, mais elle ne prend pas de décisions personnelles pour nous au sujet de la consommation de ces substances.
Essaie ceci!
Réfléchis à ce que tu as lu sur les limites et le caractère provisoire des connaissances scientifiques. Quelles parties de ce que tu as lu renforcent ta confiance dans la science et le travail des scientifiques? Est-ce que certaines parties soulèvent des questions?
En éducation, la science et l’ingénierie sont souvent considérées comme étroitement liées, avec de nombreux programmes d'études intégrant des activités d’ingénierie.
Dans le monde réel, ils sont effectivement interreliés. Les ingénieurs et ingénieures appliquent des principes scientifiques pour générer des solutions technologiques. Les scientifiques utilisent des outils et des technologies développés par l’ingénierie. Malgré ce chevauchement, il est essentiel de reconnaître que la science et la technologie sont des domaines distincts.
Image - Version texte
Une photographie en couleur montre une personne qui regarde un objet gris ovale dans ses mains.
La personne porte une combinaison de protection bleue à capuchon et des gants blancs. Elle tient l’objet au-dessus de sa tête et l’étudie de près. L’objet est gris translucide avec un cadre ovale.
À l’arrière-plan, un grand bâti contient quatre gros objets cylindriques entourés de dizaines de câbles blancs. Chacun a une ouverture de la même taille et de la même forme que l’objet dans les mains de la personne.
La principale différence entre la science et l’ingénierie réside dans leurs objectifs. La science vise l’acquisition de connaissances, tandis que l’ingénierie applique ces connaissances pour résoudre des problèmes. L’ingénierie a tendance à être plus pratique et concrète que la recherche scientifique pure.
Cependant, il y a des cas où la science et l’ingénierie se chevauchent. Par exemple, lorsque les scientifiques conçoivent des appareils expérimentaux ou des prototypes, ils/elles effectuent des tâches d’ingénierie. De même, lorsque les scientifiques appliquent leurs découvertes dans des contextes pratiques, ils/elles font de l’ingénierie. De même, les ingénieurs et ingénieures peuvent utiliser des outils et des méthodes d’investigation scientifique pour explorer de nouveaux phénomènes..
Image - Version texte
Une photographie en couleur montre deux personnes étudiant un objet cylindrique et un dessin détaillé.
Les personnes sont assises de chaque côté d’une table. La table est entièrement recouverte d’une grande feuille de papier blanc. Au centre se trouve un dessin dense au trait noir avec de minuscules détails et étiquettes. La personne sur la gauche tient un objet cylindrique composé de sections en plastique noir et blanc dans une main et un crayon rouge dans l’autre. La personne sur la droite regarde le dessin, les bras croisés.
La science et l’ingénierie
En éducation, la science et l’ingénierie sont souvent considérées comme étroitement liées, avec de nombreux programmes d'études intégrant des activités d’ingénierie.
Dans le monde réel, ils sont effectivement interreliés. Les ingénieurs et ingénieures appliquent des principes scientifiques pour générer des solutions technologiques. Les scientifiques utilisent des outils et des technologies développés par l’ingénierie. Malgré ce chevauchement, il est essentiel de reconnaître que la science et la technologie sont des domaines distincts.
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Une photographie en couleur montre une personne qui regarde un objet gris ovale dans ses mains.
La personne porte une combinaison de protection bleue à capuchon et des gants blancs. Elle tient l’objet au-dessus de sa tête et l’étudie de près. L’objet est gris translucide avec un cadre ovale.
À l’arrière-plan, un grand bâti contient quatre gros objets cylindriques entourés de dizaines de câbles blancs. Chacun a une ouverture de la même taille et de la même forme que l’objet dans les mains de la personne.
La principale différence entre la science et l’ingénierie réside dans leurs objectifs. La science vise l’acquisition de connaissances, tandis que l’ingénierie applique ces connaissances pour résoudre des problèmes. L’ingénierie a tendance à être plus pratique et concrète que la recherche scientifique pure.
Cependant, il y a des cas où la science et l’ingénierie se chevauchent. Par exemple, lorsque les scientifiques conçoivent des appareils expérimentaux ou des prototypes, ils/elles effectuent des tâches d’ingénierie. De même, lorsque les scientifiques appliquent leurs découvertes dans des contextes pratiques, ils/elles font de l’ingénierie. De même, les ingénieurs et ingénieures peuvent utiliser des outils et des méthodes d’investigation scientifique pour explorer de nouveaux phénomènes..
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Une photographie en couleur montre deux personnes étudiant un objet cylindrique et un dessin détaillé.
Les personnes sont assises de chaque côté d’une table. La table est entièrement recouverte d’une grande feuille de papier blanc. Au centre se trouve un dessin dense au trait noir avec de minuscules détails et étiquettes. La personne sur la gauche tient un objet cylindrique composé de sections en plastique noir et blanc dans une main et un crayon rouge dans l’autre. La personne sur la droite regarde le dessin, les bras croisés.
Les connaissances scientifiques représentent notre meilleure compréhension du fonctionnement de la nature. Ces connaissances ne sont pas fixes, mais sont plutôt considérées comme provisoires. Les connaissances scientifiques sont continuellement affinées et mises à jour à la lumière de nouvelles preuves. Cette adaptabilité permet de « peaufiner » ou de « raffiner » les connaissances à mesure que nous développons de meilleurs outils ou interprétons les données différemment. La nature dynamique des connaissances scientifiques rend cela possible.
« La connaissance scientifique est en perpétuelle évolution; elle se trouve changée d’un jour à l’autre. »
Jean Piaget
Cependant, il est rare qu’un vaste corpus de connaissances scientifiques soit rejeté d’un seul coup. Plus une conclusion scientifique est exhaustive et plus la quantité de données à l’appui est grande, moins il est probable que de nouvelles preuves entraînent des révisions majeures.
L’histoire scientifique de notre compréhension de la transformation des espèces au fil du temps est un bon exemple de la durabilité des connaissances scientifiques. Elle démontre aussi à quel point la nature provisoire des connaissances scientifiques est une force.
L’histoire de la compréhension de l’évolution des espèces est un excellent exemple de la résilience des connaissances scientifiques et de la valeur de leur nature provisoire. Même avant la publication du livre de Darwin en 1859, De l’origine des espèces par voie de sélection naturelle, des observations sur la transformation des espèces au fil du temps étaient rapportées. Alors que certaines idées antérieures ont été rejetées à la lumière de nouvelles preuves, d’autres ont été intégrées dans la théorie de Darwin. Cette théorie tient toujours la route près de 200 ans plus tard! De nouvelles preuves issues de la génétique et de l’évolution moléculaire ont affiné certains aspects de la théorie, et les recherches en cours, comme l’épigénétique, pourraient façonner davantage notre compréhension.
Image - Version texte
Une photographie en couleur montre un chat au pelage à motifs noirs et beiges.
Le chat a les yeux bleu pâle et regarde vers la droite de la photo. Son pelage est principalement noir, marbré de taches beiges. Il est en position assise avec ses pattes réunies ensemble sur l’herbe verte et courte devant un mur de pierre.
Le fait que la science soit provisoire est une bonne chose. Cela signifie qu’elle est toujours prête à s’améliorer et à s’autocorriger. Cependant, certaines personnes mécomprennent cette propriété et l’utilisent pour remettre la science en question. Par exemple, les négationnistes du changement climatique exploitent la nature provisoire des connaissances scientifiques pour semer le doute. Les conclusions sur la façon dont le climat change sont basées sur une analyse approfondie de preuves abondantes par des experts utilisant des méthodes solides. Les idées contradictoires avancées par les négationnistes du changement climatique ne le sont pas. C’est ce qui rend les conclusions scientifiques fiables.
Les connaissances scientifiques sont provisoires
Les connaissances scientifiques représentent notre meilleure compréhension du fonctionnement de la nature. Ces connaissances ne sont pas fixes, mais sont plutôt considérées comme provisoires. Les connaissances scientifiques sont continuellement affinées et mises à jour à la lumière de nouvelles preuves. Cette adaptabilité permet de « peaufiner » ou de « raffiner » les connaissances à mesure que nous développons de meilleurs outils ou interprétons les données différemment. La nature dynamique des connaissances scientifiques rend cela possible.
« La connaissance scientifique est en perpétuelle évolution; elle se trouve changée d’un jour à l’autre. »
Jean Piaget
Cependant, il est rare qu’un vaste corpus de connaissances scientifiques soit rejeté d’un seul coup. Plus une conclusion scientifique est exhaustive et plus la quantité de données à l’appui est grande, moins il est probable que de nouvelles preuves entraînent des révisions majeures.
L’histoire scientifique de notre compréhension de la transformation des espèces au fil du temps est un bon exemple de la durabilité des connaissances scientifiques. Elle démontre aussi à quel point la nature provisoire des connaissances scientifiques est une force.
L’histoire de la compréhension de l’évolution des espèces est un excellent exemple de la résilience des connaissances scientifiques et de la valeur de leur nature provisoire. Même avant la publication du livre de Darwin en 1859, De l’origine des espèces par voie de sélection naturelle, des observations sur la transformation des espèces au fil du temps étaient rapportées. Alors que certaines idées antérieures ont été rejetées à la lumière de nouvelles preuves, d’autres ont été intégrées dans la théorie de Darwin. Cette théorie tient toujours la route près de 200 ans plus tard! De nouvelles preuves issues de la génétique et de l’évolution moléculaire ont affiné certains aspects de la théorie, et les recherches en cours, comme l’épigénétique, pourraient façonner davantage notre compréhension.
Image - Version texte
Une photographie en couleur montre un chat au pelage à motifs noirs et beiges.
Le chat a les yeux bleu pâle et regarde vers la droite de la photo. Son pelage est principalement noir, marbré de taches beiges. Il est en position assise avec ses pattes réunies ensemble sur l’herbe verte et courte devant un mur de pierre.
Le fait que la science soit provisoire est une bonne chose. Cela signifie qu’elle est toujours prête à s’améliorer et à s’autocorriger. Cependant, certaines personnes mécomprennent cette propriété et l’utilisent pour remettre la science en question. Par exemple, les négationnistes du changement climatique exploitent la nature provisoire des connaissances scientifiques pour semer le doute. Les conclusions sur la façon dont le climat change sont basées sur une analyse approfondie de preuves abondantes par des experts utilisant des méthodes solides. Les idées contradictoires avancées par les négationnistes du changement climatique ne le sont pas. C’est ce qui rend les conclusions scientifiques fiables.
Avec tout ce que les gens ont appris au fil du temps grâce à la science, il pourrait sembler qu’il n’y a pas de question ou de sujet que la science ne puisse aborder. Ce n’est pas le cas.
Les outils et les processus de la science ne peuvent être utilisés que pour recueillir des preuves et tirer des conclusions sur le monde naturel. Ils ne sont pas appropriés pour étudier d’autres domaines. Par exemple, la science ne nous permet pas d’investiguer ou de commenter sur des questions surnaturelles ou spirituelles.
Le processus scientifique est également inutile pour juger de choses comme l’art ou les préférences musicales. Il ne peut pas nous dire si une peinture est meilleure qu’une autre ou si l’opéra est meilleur que la musique country.
Image - Version texte
Une image en couleur montre des gaz incandescents, des poussières et des étoiles dans l’espace.
Un gros nuage brun rougeâtre brille d’or en bas à gauche. Plusieurs nuages plus petits forment une bande quasi diagonale jusque dans le haut à droite. Juste en dessous se trouvent des étoiles brillantes, lumineuses, bleues et dorées de différentes tailles. L’espace au-delà est bleu foncé et noir.
Certaines personnes pensent que les connaissances scientifiques sont une preuve absolue. Mais la science n’offre pas de preuve. Elle explique et décrit les choses, ce qui nous aide à faire des prédictions. Si les méthodes scientifiques rendent improbable la découverte de preuves contradictoires, nous ne pouvons jamais avoir l’assurance que ce ne sera pas le cas dans l’avenir. C’est pourquoi les connaissances scientifiques sont toujours considérées comme provisoires.
En outre, la science ne peut pas déterminer ce qui est éthique ou moral. Elle nous fournit des preuves et des informations à examiner, mais elle ne dicte pas ce que nous devrions faire. Par exemple, bien que la science puisse révéler des séquences d’ADN susceptibles de mener à des maladies, elle ne nous indique pas si nous devrions utiliser cette information ni comment. De même, elle nous renseigne sur les effets des drogues, du tabagisme et de l’alcool, mais elle ne prend pas de décisions personnelles pour nous au sujet de la consommation de ces substances.
Essaie ceci!
Réfléchis à ce que tu as lu sur les limites et le caractère provisoire des connaissances scientifiques. Quelles parties de ce que tu as lu renforcent ta confiance dans la science et le travail des scientifiques? Est-ce que certaines parties soulèvent des questions?
La science a des limites
Avec tout ce que les gens ont appris au fil du temps grâce à la science, il pourrait sembler qu’il n’y a pas de question ou de sujet que la science ne puisse aborder. Ce n’est pas le cas.
Les outils et les processus de la science ne peuvent être utilisés que pour recueillir des preuves et tirer des conclusions sur le monde naturel. Ils ne sont pas appropriés pour étudier d’autres domaines. Par exemple, la science ne nous permet pas d’investiguer ou de commenter sur des questions surnaturelles ou spirituelles.
Le processus scientifique est également inutile pour juger de choses comme l’art ou les préférences musicales. Il ne peut pas nous dire si une peinture est meilleure qu’une autre ou si l’opéra est meilleur que la musique country.
Image - Version texte
Une image en couleur montre des gaz incandescents, des poussières et des étoiles dans l’espace.
Un gros nuage brun rougeâtre brille d’or en bas à gauche. Plusieurs nuages plus petits forment une bande quasi diagonale jusque dans le haut à droite. Juste en dessous se trouvent des étoiles brillantes, lumineuses, bleues et dorées de différentes tailles. L’espace au-delà est bleu foncé et noir.
Certaines personnes pensent que les connaissances scientifiques sont une preuve absolue. Mais la science n’offre pas de preuve. Elle explique et décrit les choses, ce qui nous aide à faire des prédictions. Si les méthodes scientifiques rendent improbable la découverte de preuves contradictoires, nous ne pouvons jamais avoir l’assurance que ce ne sera pas le cas dans l’avenir. C’est pourquoi les connaissances scientifiques sont toujours considérées comme provisoires.
En outre, la science ne peut pas déterminer ce qui est éthique ou moral. Elle nous fournit des preuves et des informations à examiner, mais elle ne dicte pas ce que nous devrions faire. Par exemple, bien que la science puisse révéler des séquences d’ADN susceptibles de mener à des maladies, elle ne nous indique pas si nous devrions utiliser cette information ni comment. De même, elle nous renseigne sur les effets des drogues, du tabagisme et de l’alcool, mais elle ne prend pas de décisions personnelles pour nous au sujet de la consommation de ces substances.
Essaie ceci!
Réfléchis à ce que tu as lu sur les limites et le caractère provisoire des connaissances scientifiques. Quelles parties de ce que tu as lu renforcent ta confiance dans la science et le travail des scientifiques? Est-ce que certaines parties soulèvent des questions?
En éducation, la science et l’ingénierie sont souvent considérées comme étroitement liées, avec de nombreux programmes d'études intégrant des activités d’ingénierie.
Dans le monde réel, ils sont effectivement interreliés. Les ingénieurs et ingénieures appliquent des principes scientifiques pour générer des solutions technologiques. Les scientifiques utilisent des outils et des technologies développés par l’ingénierie. Malgré ce chevauchement, il est essentiel de reconnaître que la science et la technologie sont des domaines distincts.
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Une photographie en couleur montre une personne qui regarde un objet gris ovale dans ses mains.
La personne porte une combinaison de protection bleue à capuchon et des gants blancs. Elle tient l’objet au-dessus de sa tête et l’étudie de près. L’objet est gris translucide avec un cadre ovale.
À l’arrière-plan, un grand bâti contient quatre gros objets cylindriques entourés de dizaines de câbles blancs. Chacun a une ouverture de la même taille et de la même forme que l’objet dans les mains de la personne.
La principale différence entre la science et l’ingénierie réside dans leurs objectifs. La science vise l’acquisition de connaissances, tandis que l’ingénierie applique ces connaissances pour résoudre des problèmes. L’ingénierie a tendance à être plus pratique et concrète que la recherche scientifique pure.
Cependant, il y a des cas où la science et l’ingénierie se chevauchent. Par exemple, lorsque les scientifiques conçoivent des appareils expérimentaux ou des prototypes, ils/elles effectuent des tâches d’ingénierie. De même, lorsque les scientifiques appliquent leurs découvertes dans des contextes pratiques, ils/elles font de l’ingénierie. De même, les ingénieurs et ingénieures peuvent utiliser des outils et des méthodes d’investigation scientifique pour explorer de nouveaux phénomènes..
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Une photographie en couleur montre deux personnes étudiant un objet cylindrique et un dessin détaillé.
Les personnes sont assises de chaque côté d’une table. La table est entièrement recouverte d’une grande feuille de papier blanc. Au centre se trouve un dessin dense au trait noir avec de minuscules détails et étiquettes. La personne sur la gauche tient un objet cylindrique composé de sections en plastique noir et blanc dans une main et un crayon rouge dans l’autre. La personne sur la droite regarde le dessin, les bras croisés.
La science et l’ingénierie
En éducation, la science et l’ingénierie sont souvent considérées comme étroitement liées, avec de nombreux programmes d'études intégrant des activités d’ingénierie.
Dans le monde réel, ils sont effectivement interreliés. Les ingénieurs et ingénieures appliquent des principes scientifiques pour générer des solutions technologiques. Les scientifiques utilisent des outils et des technologies développés par l’ingénierie. Malgré ce chevauchement, il est essentiel de reconnaître que la science et la technologie sont des domaines distincts.
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Une photographie en couleur montre une personne qui regarde un objet gris ovale dans ses mains.
La personne porte une combinaison de protection bleue à capuchon et des gants blancs. Elle tient l’objet au-dessus de sa tête et l’étudie de près. L’objet est gris translucide avec un cadre ovale.
À l’arrière-plan, un grand bâti contient quatre gros objets cylindriques entourés de dizaines de câbles blancs. Chacun a une ouverture de la même taille et de la même forme que l’objet dans les mains de la personne.
La principale différence entre la science et l’ingénierie réside dans leurs objectifs. La science vise l’acquisition de connaissances, tandis que l’ingénierie applique ces connaissances pour résoudre des problèmes. L’ingénierie a tendance à être plus pratique et concrète que la recherche scientifique pure.
Cependant, il y a des cas où la science et l’ingénierie se chevauchent. Par exemple, lorsque les scientifiques conçoivent des appareils expérimentaux ou des prototypes, ils/elles effectuent des tâches d’ingénierie. De même, lorsque les scientifiques appliquent leurs découvertes dans des contextes pratiques, ils/elles font de l’ingénierie. De même, les ingénieurs et ingénieures peuvent utiliser des outils et des méthodes d’investigation scientifique pour explorer de nouveaux phénomènes..
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Une photographie en couleur montre deux personnes étudiant un objet cylindrique et un dessin détaillé.
Les personnes sont assises de chaque côté d’une table. La table est entièrement recouverte d’une grande feuille de papier blanc. Au centre se trouve un dessin dense au trait noir avec de minuscules détails et étiquettes. La personne sur la gauche tient un objet cylindrique composé de sections en plastique noir et blanc dans une main et un crayon rouge dans l’autre. La personne sur la droite regarde le dessin, les bras croisés.
Conclusion
Comprendre la nature de la science est crucial pour saisir les connaissances et les compétences scientifiques, ainsi que pour croire aux découvertes scientifiques. L’ignorance ou la mécompréhension de cet aspect peut conduire à la mésinformation et à la méfiance envers la science. Nous l’avons vu dans la montée de la mésinformation et de la désinformation dans les médias.
Comprendre la nature de la science nous aide à saisir les forces et les faiblesses des efforts scientifiques. Cela favorise une compréhension plus approfondie de ce que la science implique vraiment. Les mécompréhensions à propos de la science affaiblissent sa crédibilité perçue. Cela la rend vulnérable à l’exploitation par les gens qui propagent la mésinformation et alimentent la méfiance.
La science est complexe et ne peut être simplifiée en une seule définition. Elle comprend un corpus de connaissances et une méthodologie spécialisée reposant sur l’enquête systématique, l’évaluation par les pairs, la créativité, la pensée critique et les preuves reproductibles. Reconnaissant les limites des outils et des méthodes ainsi que la faillibilité humaine, la science accepte un degré d’incertitude dans les connaissances. Reconnaître cette nature multidimensionnelle de la science est essentiel pour une éducation scientifique efficace.