Somto Ibe

À propos de moi

Je suis né/j’ai grandi à :Ville de Bénin, au Nigeria. J’ai grandi dans plusieurs villes du Nigeria, comme Lagos, Ibadan et Kano.

J’habite désormais : Calgary, au Canada.

J’ai fait ma formation ou mes études à : Génie chimique (programme coopératif) avec une mineure en gestion à l’Université d’Ottawa.

Ce que je fais au travail

Je travaille depuis le bureau (qui est maintenant ma maison depuis la pandémie de COVID-19) et chaque semaine est un peu différente. Je travaille avec d’autres ingénieures et ingénieurs, notamment des ingénieures et ingénieurs électriques et mécaniques. Nous nous occupons toutes et tous de parties différentes des installations éoliennes et solaires. En analysant des données, je remarque parfois un problème avec un équipement. Je dois souvent travailler avec d’autres ingénieures et ingénieurs, et techniciennes et techniciens sur place pour résoudre le problème.

Dans mon travail, les mathématiques et la physique sont très importantes, surtout les statistiques. Je dois aussi faire preuve d’une grande créativité. Nous devons souvent donner libre cours à notre imagination pour résoudre un problème. En tant qu’ingénieure, je prends des décisions en m’appuyant su r des faits et des données.

La sécurité est ma priorité numéro un. Je dois m’assurer que les décisions que je prends ne mettent rien ni personne en danger.

Mon parcours

Au secondaire (au Nigeria), je voulais devenir médecin. Ma mère et ma grand-mère travaillaient dans le secteur des soins de santé, alors cela me semblait être la chose la plus évidente à faire. J’étais aussi très effrayée par les calculs compliqués et les mathématiques en général. Quand je suis arrivée au Canada, j’ai dû refaire ma 12e année, car j’étais trop jeune pour aller à l’université. J’ai eu un formidable enseignant, M. Cressman, qui a suscité mon intérêt pour les calculs. Il m’a encouragée à étudier l’ingénierie.

Mon choix s’est arrêté sur le génie chimique, car je me disais que c’était la branche du génie la plus intéressante et la plus polyvalente. Après mon baccalauréat en génie chimique, je voulais encore aller en médecine. En troisième année d’université, j’ai réalisé un stage de 12 mois dans une entreprise d’énergies et je suis tombée amoureuse du génie. C’est à ce moment que j’ai su que je voulais travailler comme ingénieure dans le secteur de l’énergie. J’encourage fortement les gens à envisager d’effectuer des stages coopératifs. C’est une excellente façon de savoir ce que tu aimes et ce que tu n’aimes pas.

Ce qui me motive

J’aime mes collègues ainsi que l’entreprise pour laquelle je travaille. À mes yeux, ces éléments font une énorme différence et me donnent envie d’aller travailler. Je suis ravie que mon travail me permette de travailler sur une variété de projets passionnants. Aucune semaine ne se ressemble. Certaines journées, j’agis à titre de « détective » et j’analyse des tonnes de données pour tenter de résoudre un problème avec un équipement. D’autres jours, je prépare des rapports que je présente aux cadres de la direction. Parfois, j’élabore une procédure de travail sécuritaire pour que nous puissions former de nouvelles personnes. Je ne m’ennuie jamais, c’est ce que j’aime de mon travail. Mais par-dessus tout, j’aime travailler dans le secteur de l’énergie. Je contribue à fournir de l’électricité aux gens qui le désirent et qui en ont besoin, tout cela de manière propre et durable.

Comment j’influence la vie des gens

Mon travail sur les éoliennes et les centrales solaires est très gratifiant. Je contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à protéger l’environnement. Au travail, les autres ingénieures, ingénieurs et moi veillons au bon fonctionnement des éoliennes et des panneaux solaires. Ils peuvent ainsi produire de l’énergie propre pour répondre à nos besoins quotidiens.

En dehors du travail, je

J’aime explorer mes champs d’intérêt et mes talents. Lors d’une fin de semaine ou d’une soirée typique, on peut me trouver en train de lire une fiction historique africaine, de faire du bénévolat pour promouvoir les activités en STIM ou pour une banque alimentaire locale, de narrer un livre audio, d’essayer une nouvelle recette, de faire du vélo, ou encore, de créer de nouvelles pièces d’art et d’artisanat comme des bijoux.

Mon conseil aux autres

J’ai deux conseils à donner : 1) fais preuve de curiosité et pose beaucoup de questions, et 2), c’est correct d’avoir peur, mais fais-le quand même! Il ne faut pas avoir peur d’étudier dans un programme de génie. Avec un peu de pratique, tout le monde peut apprendre à aimer les mathématiques et les sciences, et aussi y exceller.