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Holly Wortman

Technicienne en météorologie
Forces armées canadiennes
Holly Wortman | Technicienne en météorologie
Holly Wortman | Technicienne en météorologie

À propos de moi

Je suis né/j’ai grandi à : Née à Fredericton, Nouveau-Brunswick, Canada

J’habite désormais : Fredericton, Nouveau-Brunswick

J’ai complété ma formation ou mes études à : Mon entraînement militaire de base a été complété à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Toute la formation reliée à mon emploi (cours de météorologie tactique pour l’observation et la description, et cours de prévisions météorologiques) se déroule à l’École de météorologie des Forces armées canadiennes (EMF) de Winnipeg, au Manitoba. 

Ce que je fais au travail

Au début de ma carrière, mon travail consistait à envoyer des rapports météorologiques toutes les heures et à faire des présentations aux équipes de commandement. Je l'ai fait en personne et par téléphone. Les présentations météorologiques sont importantes, car les dirigeants ont besoin du maximum d'information possible pour prendre des décisions éclairées pendant leur planification. J'ai été promue au poste de prévisionniste, et mon travail consiste maintenant à surveiller et à prévoir le temps qu'il fera à divers endroits où se déroulent des opérations militaires au Canada et dans le monde.

À Gagetown, je travaille en étroite collaboration avec les prévisionnistes d’Environnement et changement climatique Canada. J'utilise des outils tels que des satellites, des radars et des données générées par ordinateur, de même que les observations météorologiques d'autres techniciens en météorologie pour surveiller la météo et prévoir ce qui s’en vient. Nous utilisons également du matériel d'observation météorologique pour fournir de l’information météorologique partout où nous pouvons être déployés. Nous utilisons des instruments de captation en altitude, équipés de ballons à l'hélium, pour que l’information puisse être transmise à des personnes telles que les membres de l'artillerie, les équipages aériens et d’autres prévisionnistes.

Il existe de nombreuses possibilités de voyager pour des exercices ou des opérations au Canada et ailleurs dans le monde. Je suis allée à Resolute Bay, au Nunavut, et j'ai eu la chance de passer six mois à la station des Forces canadiennes Alert, également au Nunavut. C'est le lieu habité le plus au nord sur la Terre. Il est également possible de travailler à bord de navires de la marine et de faire le tour du monde.

Les conditions météorologiques ne sont pas toujours prévisibles et ne coopèrent pas toujours. Par conséquent, le souci du détail et une capacité de prendre des décisions rapidement sont des atouts, à tous les niveaux de cet emploi. Une formation en sciences et en physique peut aussi être utile, sans être indispensable. Si vous êtes intéressé, l’EMF vous enseignera tout ce que vous devez savoir pour réussir. Un peu de connaissance en informatique peut aider à rendre la journée de travail un peu plus fluide, car une grande partie de notre travail consiste à travailler sur un ordinateur. Mais nous passons du temps à l’extérieur, surtout pendant les déploiements. Ce travail exige parfois de parler en public pour faire des présentations météo, alors il est préférable d’être à l'aise pour parler au téléphone et devant une salle remplie. Encore une fois l’EMF forme de nouveaux techniciens en météorologie dans ce domaine. J'avais peur de parler en public, mais je me suis habituée avec le temps.

Mon parcours

Quand j'étais au secondaire, je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire de ma vie. Je suis allée à l'université et j'ai sauté d'un programme à l'autre. J'ai finalement obtenu un baccalauréat en arts. Avant de rejoindre l'armée, j'ai participé à un programme de formation préalable au recrutement, offert par les Forces canadiennes aux membres des Premières Nations. C'est au cours de ce programme que j'ai découvert le métier de technicien en météorologie. Je ne savais pas que les militaires pouvaient faire un tel travail ! L'entraînement de base était difficile, mais une attitude positive vous permettra de le compléter.

Ce qui me motive

Personnellement, j'ai toujours eu une passion pour la météo, qu’il s’agisse des nuages ​​dans le ciel par une belle journée d'été ou des gros orages. Être capable de travailler avec quelque chose qui me passionne tellement est très enrichissant pour moi. Une des choses que je préfère dans mon travail est d’observer par satellite un grand système (tel qu'un orage, un ouragan ou même une grande dépression apportant des tonnes de neige) qui se développe et se déplace. Les conditions météorologiques changent constamment, alors chaque jour apporte quelque chose de différent. 

Les personnes avec qui je travaille font également de cet emploi une expérience positive. En travaillant avec l'armée et Environnement et changement climatique Canada, j'ai rencontré tellement de gens de différents horizons et je me suis fait des amis à travers tout le pays et pour la vie. Pouvoir se rendre dans des lieux de travail nouveaux et intéressants est également un avantage relié à mon emploi, et j’espère pouvoir continuer de voyager tout au long de ma carrière.

Comment j’influence la vie des gens

Les produits et services météorologiques que nous offrons sont essentiels à la planification et à l'exécution d'opérations militaires dans le monde entier. Fournir des renseignements météorologiques précis et en temps voulu à l'armée de terre, à la force aérienne et à la marine permet de les aider à mener à bien leurs missions. Ces renseignements peuvent amener un pilote à décider de voler ou non ce jour-là, ou pourraient inciter le capitaine d’un navire à changer de route. Nous apportons également de l'aide en cas de catastrophe et aidons les communautés à se préparer à une tempête.

En dehors du travail, je

En dehors du travail, je suis une passionnée de sport et j'ai une grande passion pour le cosplay. Je passe beaucoup de temps à l'extérieur avec mon chien, je joue à des jeux vidéo et je lis pour me détendre. Et je ne refuse jamais une occasion de rencontrer mes amis pour une nuit de quilles ou pour faire du kayak par une chaude journée d'été.

Mon conseil aux autres

Mon conseil pour qui souhaite devenir technicien(ne) en météorologie (ou rejoindre n'importe quel emploi dans l'armée) est d'adopter une attitude positive, de travailler dur et de ne pas oublier de s'amuser! Les possibilités offertes aux membres des Forces armées canadiennes sont si nombreuses. Jetez un coup d'œil aux emplois disponibles et voyez ce qui vous intéresse. Quel que soit le travail que vous choisissez, vous vous ferez de nombreux amis et ferez partie d'une deuxième famille, ce que je trouve personnellement très enrichissant. 

Je suis autochtone

Oui, je suis une Micmaque vivant hors réserve. Ma famille a des liens avec l’Eel River Bar, au Nouveau-Brunswick

Durant mon parcours scolaire, j'appréciais les sujets suivants :
  • Art
  • L'informatique
  • Historie
  • Littérature et langue française
  • Mathématiques
  • Études autochtones / langues
  • Sciences
Durant mon parcours scolaire , je me décrirais comme une personne qui :
  • Aime aider les gens
  • A été motivé par le succès
  • A aimé recevoir des instructions spécifiques
  • Engagé dans des activités de bénévolat
  • Lecture aimée
  • Se sentir chez soi à l'extérieur, environnement naturel
  • Jouait à des jeux vidéo
  • Était vraiment créatif
  • Senti une grande satisfaction d'avoir de bonnes notes
  • Je ne savais pas trop ce que je voulais faire
  • Engagé dans des activités telles que la pêche, la cueillette de baies et la chasse

Les partenaires

Forces armées canadiennes
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Parlons sciences remercie les hommes et les femmes des Forces armées canadiennes qui ont accepté de partager les détails de leurs passionnantes carrières. Pour en apprendre davantage sur les carrières possibles dans les Forces armées canadiennes, visitez-les sur YouTube, Instagram, Twitter ou Facebook.

Explorez les profils de carrière

  • Nancy Duquet-Harvey

    Nancy Duquet-Harvey

    Cheffe du service de l’environnement

    À titre de cheffe du service de l’environnement, je m’occupe de tous les aspects liés à l’environnement, à la qualité de l’eau, à la faune, à la conformité réglementaire, aux déversements, à l’air et au bruit.
  • Chrystine Patoine in underground mine

    Chrystine Patoine (Elle)

    Ingénieure Forage Sautage

    Concevoir les patrons de forage prenant en considération la géologie, le minage et la stabilité des murs.
  • Stephanie Arnold pilotant un drone dans un champ de pommes de terre.

    Stephanie Arnold (Elle/lei)

    Spécialiste des services climatiques de l’Î.-P.-É.

    J’aide les autres personnes à comprendre les conséquences des changements climatiques sur elles-mêmes, leurs communautés et leur travail.
  • Hayleigh Conway posant sur une carte des TNO et désignant Inuvik sur la carte. Pris lors de la Journée du SIG 2017.

    Hayleigh Conway (elle)

    Technicienne en géomatique

    Je crée des cartes qui nous permettent de mieux répondre aux questions sur la santé de l’environnement dans l’Arctique de l’Ouest.
  • Jim Wei tenant un drone

    Jim Wei

    Associé système d’information géographique

    J’utilise des logiciels de cartographie en ligne et des compétences en programmation pour aider à résoudre des problèmes concrets dans les secteurs de l’environnement et de la santé.
  • Portrait de Graham Ballachey

    Graham Ballachey

    Vice-président de l’ingénieri

    Je gère et supervise tous les travaux d’ingénierie pour une entreprise de développement de mines de lithium. Je contribue également à la planification stratégique et à la commercialisation.
  • Dr. Jackie Dawson faisant des recherches sur le terrain sur l'île Beechy, Nunavut.

    Jackie Dawson (Elle/iel)

    Professeure et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’environnement

    Je travaille avec de grandes équipes académiques, des détenteurs de savoirs inuits et ceux et celles qui prennent des décisions pour comprendre les risques et les solutions des changements environnementaux.
  • Amanda McCallum

    Amanda McCallum

    Géologue, spécialiste en communication, entrepreneure

    Je suis une géologue prospectrice, une spécialiste de la communication scientifique et une propriétaire d'entreprise.
  • Chris Derksen en train de faire ses recherches sur le terrain en Arctique.

    Chris Derksen (il/lui)

    Chercheur scientifique en climatologie

    J'utilise des données satellitaires et des modèles climatiques pour comprendre l'impact des changements climatiques sur la neige et la glace au Canada.
  • Linda Duncan

    Linda Duncan

    Métallurgiste principale exécutive

    Linda Duncan est métallurgiste principale exécutive, Teck Resources Limited
  • Caroline Richard - Engineer in the mining industry

    Caroline Richard

    Ingénieure en Géotechnique

    Je travaille dans le domaine minier, en particulier sur la gestion des résidus générés lors de l'extraction de minerai.
  • Karen Stewart

    Karen Stewart

    Directrice des systèmes d'information (DSI)

    Karen Stewart est la directrice des systèmes d'information (DSI) pour la ville de Maple Ridge
  • Peter Visscher devant un tableau blanc

    Peter Visscher

    Directeur général, Développement de véhicules robotisés

    Je travaille avec mon équipe pour développer des véhicules robotiques extrêmes conçus pour fonctionner hors route et hors planète.
  • James Palcik sur un bateau avec un énorme doré

    James Palcik

    Directeur général et directeur de la sécurité, de la conformité et de l'éducation

    James Palcik est le directeur général et directeur de la sécurité, de la conformité et de l'éducation chez FLINN Scientific Inc.
  • Gillian Savage-Knight

    Gillian Savage-Knight

    Conseillère en relations extérieures

  • Max Salman aux commandes d'un avion.

    Max Salman

    Chercheur

    Je me pose des questions sur les éléments qui n'ont pas encore de réponses.
  • Lisa Phiri dans une mine souterraine

    Lisa T. Phiri

    Géologue des mines

    J'examine les roches d'une mine souterraine pour déterminer la quantité et l'emplacement de l'or.
  • Lesley Hymers à côté d'une pépite de cuivre géante à l'extérieur du musée McBride, à Whitehorse, au Yukon.

    Lesley Hymers

    Responsable, programmes d'éducation et de sensibilisation

    Je travaille pour une organisation qui dispense des ressources éducatives sur les sciences de la Terre et les ressources minérales.
  • Ashley Noseworthy avec l'océan derrière elle

    Ashley Noseworthy

    PDG et fondatrice

    Je possède et dirige un cabinet de conseil en environnement qui aide les entreprises à réduire leur pollution sonore sous-marine.
  • Edwin Makkinga

    Edwin Makkinga

    Directeur, Politique climatique

    Dans mon travail, j'examine les risques et les opportunités des politiques publiques liées au climat et la façon dont Enbridge peut faire partie de la solution à la crise climatique.