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Un projet d’action sur le code-barres génétique donne vie à la science aux yeux des jeunes

Actualités | 6 mars 2017 | Partager sur :

Présentement disponible en anglais seulement

L’automne dernier, des élèves du secondaire de partout au pays sont devenus des scientifiques citoyens en prenant part au projet de sondage sur les poissonneries du programme CurioCité (page Web en anglais seulement). Un merveilleux mariage entre la science et l’intrigue, ce projet ne nécessite que l’apport d’un éducateur pour prendre vie.

Heidi Kavanagh, enseignante au Mealy Mountain Collegiate à Happy Valley-Goose Bay (Terre-Neuve-et-Labrador), peut témoigner de la réussite de l’activité, puisque son groupe de biologie de 11e année (4e secondaire) a participé au projet de sondage sur les poissonneries. Ses 54 élèves ont fébrilement enfilé leur chapeau de détective et examiné des échantillons d’ADN de poissons provenant de marchands locaux, le tout afin de vérifier si les produits étaient étiquetés correctement.

Fascinés par les procédés entourant les codes-barres génétiques, les jeunes ont beaucoup aimé apprendre à réaliser les diverses étapes qui allaient les mener aux résultats escomptés.

« Ils ont appris des procédés technologiquement avancés, comme la préparation d’échantillons pour l’analyse de codes-barres génétiques, explique Mme Kavanagh. Ils ont collaboré les uns avec les autres, et ont dû sortir des sentiers battus pour constater que le type de poisson qui se retrouve dans notre assiette n’est pas toujours celui que l’on pense. Ils étaient ébahis de réaliser que les choses ne sont pas toujours telles qu’on les croit. » [traduction]

Après un mois, les élèves étaient emballés d’étudier leurs résultats, et d’en arriver à la conclusion que le poisson qu’ils avaient consommé était étiqueté correctement. L’enseignante attribue la réussite du projet au lien direct du sujet avec le quotidien des jeunes.

« C’est avec beaucoup de fébrilité que j’ai annoncé au groupe que j’avais reçu les résultats de laboratoire — tous les visages se sont illuminés à l’idée d’analyser les codes-barres génétiques. Il est parfois difficile de stimuler les adolescents, mais ce projet les a décidément intéressés. »

Mme Kavanagh a déjà une longue histoire avec Parlons sciences, où elle a commencé à travailler à titre de bénévole en 2009, à l’Université Memorial, à Terre-Neuve-et-Labrador.

« Comme bénévole, on en vient à connaître en profondeur les programmes d’enseignement des sciences, puisque toutes les demandes de trousses sont en lien avec ces programmes. » [traduction] La jeune enseignante a trouvé cette facette particulièrement bénéfique, elle qui faisait un baccalauréat en éducation.

Elle est convaincue que son expérience au programme Sensibilisation et ses fonctions de coordonnatrice des régions rurales, éloignées et autochtones ont eu une incidence positive sur sa carrière. Ayant constaté les bienfaits des activités pratiques d’apprentissage, Mme Kavanagh est toujours ravie de mettre à l’essai de nouveaux projets Parlons sciences avec ses groupes.

Quant au sondage sur les poissonneries, bien que les résultats obtenus dans sa classe aient confirmé que les poissons étaient correctement étiquetés, les projets réalisés à l’échelle du programme ont révélé que 20 % des étiquettes de poisson sont inexactes. Cliquez ici (en anglais seulement) pour voir tous les résultats des sondages sur les poissonneries.

Si vous souhaitez participer au projet de sondage sur les poissonneries, inscrivez-vous au programme du printemps 2017 en cliquant ici pour créer gratuitement un compte ou pour ouvrir une session.

Visitez le site explorecuriocite.org pour accéder à toutes les ressources et activités pédagogiques gratuites destinées aux enseignants.