Aller au contenu principal

Tisser des liens : l’évolution de Veronica Mills chez Parlons sciences

Blogue | 8 mars 2024 | Partager sur :

Veronica Mills a commencé à travailler chez Parlons sciences à l’été 2022 en tant que stagiaire au sein de l’équipe de développement des fonds. Elle s’occupait alors de tâches administratives et de la saisie de données. À la fin de l’été, elle a signé un contrat à long terme pour continuer à travailler avec l’équipe de développement des fonds, mais son rôle n’a pas tardé à évoluer. « J’ai commencé à travailler principalement avec l’équipe de gestion des ressources numériques », explique-t-elle. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Veronica était chargée de gérer les actifs numériques de Parlons sciences ainsi que d’initier le personnel au nouveau logiciel de gestion des actifs numériques de l’organisme. Elle a ensuite choisi de se concentrer sur son nouveau rôle d’étudiante à temps plein au Collège Fanshawe. Or, l’expérience de Veronica auprès de Parlons sciences a commencé des années auparavant, bien avant son parcours professionnel chez nous.

Veronica Mills lorsqu'elle était jeune au Défi Parlons sciences

« J’ai découvert Parlons sciences à l’occasion d’une de leurs activités de sensibilisation », explique Veronica. Lorsqu’elle faisait l’école à la maison, des bénévoles de Parlons sciences venaient souvent animer des ateliers sur différents sujets, tels que la biologie, la génétique et la physique. Puisqu’elle avait été exposée à Parlons sciences dès son plus jeune âge, c’est sans surprise qu’en 6e année, Veronica a fait équipe avec quelques autres jeunes de son groupe d’élèves à la maison pour participer à son premier Défi Parlons sciences.

« J’ai adoré le Défi Parlons sciences, déclare-t-elle. C’était toujours un moment fort. » Elle a participé au Défi pendant trois ans, de 2015 à 2017, et n’a gardé que de bons souvenirs de son expérience. Des préparatifs avec ses ami.e.s pendant des mois jusqu’aux compétitions officielles, elle a chéri chacun de ces moments. « Le contenu était très stimulant et m’a bien préparée pour l’école secondaire », dit-elle, en réfléchissant à la façon dont ces années de compétition l’ont aidée à se préparer pour l’avenir. « Je me souviens de la nervosité que je ressentais en arrivant au secondaire, parce que j’adorais les sciences et je me disais : “Oh, mon Dieu, il faut que je me débrouille super bien.” C’était avant de réaliser que j’avais déjà exploré la moitié du contenu de ces cours du secondaire dans le cadre du Défi Parlons sciences. »

Veronica Mills appuyée contre un mur

Au-delà des études, Veronica estime que l’un des plus grands avantages du Défi Parlons sciences est qu’il permet aux enfants de faire l’expérience de la compétition en équipe. « Tous les enfants veulent vivre la compétition, faire partie d’un groupe, s’entraîner et se perfectionner, explique-t-elle. C’est bien d’offrir un espace à ceux et celles qui n’ont pas nécessairement envie de faire du sport. » Bien qu’elle ne se soit jamais vraiment intéressée à l’aspect de la compétition qui consistait à inventer des noms d’équipe ou concevoir des costumes créatifs, Veronica se souvient encore des liens qu’elle a noués avec les autres élèves de son équipe. Puisqu’elle faisait l’école à la maison, les autres élèves de son équipe n’étaient pas des gens qu’elle connaissait très bien, mais plutôt d’autres enfants de sa communauté qui faisaient aussi l’école à la maison. Le Défi leur a toutefois rapidement permis de se rapprocher. « Passer du temps dans le sous-sol de quelqu’un à répondre à des questions très, très, très pointues sur les sciences nous a rapprochés, explique Veronica. Nous avons gardé ce lien depuis cette époque. » 

Aujourd’hui, après plus d’un an et demi de travail chez Parlons sciences, ce sont les gens qu’elle y a rencontrés qui constituent la meilleure partie de son expérience. Une réponse qui, elle l’admet, est « super clichée », mais tellement vraie. « Les personnes qui travaillent chez Parlons sciences croient si fermement en ce qu’elles font qu’il est plus facile de se sentir passionné par son travail », déclare Veronica. Elle se sent extrêmement privilégiée d’avoir eu l’occasion de travailler dans un milieu de travail aussi positif, où tout le monde est gentil, intelligent et ouvert à l’autre. Cela lui rappelle l’époque où elle participait au Défi Parlons sciences. « C’est comme si je travaillais avec les personnes avec lesquelles j’ai relevé le Défi, dit-elle. Sauf que maintenant, je travaille avec les gens qui l’ont créé. »

Veronica étudie présentement en marketing au Collège Fanshawe. Bien qu’elle n’ait pas choisi elle-même la voie traditionnelle des STIM, elle ne saurait trop insister sur l’importance qu’elle accorde à l’enseignement des STIM. « Je pense que les gens ont souvent une vision binaire des sciences. Soit on aime, soit on n’aime pas. Or, je trouve que c’est vraiment regrettable, parce que lorsqu’on apprend quelque chose, on n’apprend pas seulement la matière en question. On apprend aussi comment apprendre, comment penser de manière critique ou comment participer au monde qui nous entoure, affirme-t-elle. Avec les STIM en particulier, on acquiert des compétences qui seront utiles pendant toute une vie, même si on ne les utilise pas nécessairement dans le cadre de notre emploi. » Elle souligne que des thématiques comme les changements climatiques et l’évolution des technologies sont des enjeux qui touchent tout le monde, même les personnes dont la carrière n’est pas liée aux STIM. « Même dans les professions qui ne sont pas dans le domaine des STIM, il vous faudra utiliser des mathématiques de base, ou vous devrez peut-être apprendre quelques notions d’ingénierie… Je ne pense pas qu’il y ait un seul domaine professionnel qui n’ait pas été influencé par la technologie au cours des dernières années. »

Veronica Mills et ses coéquipiers du Défi Parlons sciences vêtus de blouses blanches

Pour l’avenir, le plus grand espoir de Veronica est que nous puissions rendre l’éducation, en particulier l’éducation aux STIM, accessible à tout le monde et que les jeunes élèves gardent un esprit ouvert aux STIM, quel que soit leur niveau scolaire. « On entend souvent ce mythe voulant que si vous êtes bon à l’école, alors vous êtes intelligent, et si vos résultats scolaires sont moins bons, alors vous n’êtes pas intelligent, explique-t-elle. L’intelligence scolaire ne fait appel qu’à une infime partie du cerveau et des capacités d’une personne. »

Veronica reconnaît et célèbre le fait que l’apprentissage est un processus continu et elle encourage les élèves à continuer à apprendre et à essayer de s’engager de manière significative, même si cette manière de faire diffère de celle de leurs camarades. « Je crois simplement que si nous parvenons à rendre les sciences plus amusantes, à faire en sorte que les gens aient envie de connaître le domaine, et si nous parvenons à leur donner envie d’apprendre et de rester des apprenants, cet apprentissage ne cessera jamais. Ils passeront leur toute leur vie à vouloir en apprendre davantage sur les STIM. »