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Susciter l’amour des sciences et accroître son estime de soi

Actualités | 16 août 2016 | Partager sur :

L’influence de Parlons sciences dépasse les expériences scientifiques...

Preema Parlons sciences a déclenché un coup de foudre entre Preema Sankar et les sciences. Voilà comment cette étudiante de troisième année en biochimie à l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB) décrit son premier contact avec le programme Sensibilisation Parlons sciences. Elle était alors une élève du secondaire qui participait à un événement national pour les jeunes à Ottawa où l’organisme Parlons sciences était invité à s’adresser aux élèves.

« Il me semble qu’ils ont fait quelques activités, a-t-elle dit. Il s’agissait d’une expérience sur la chimie. La personne qui l’a présentée m’a emballée et remplie d’enthousiasme. »

Cette expérience a tellement marqué Preema qu’elle a demandé sur-le-champ à faire du bénévolat. Elle a assisté à toutes les activités que Parlons sciences a animées à son école secondaire et quand elle a reçu son diplôme, elle a cherché à faire du bénévolat auprès du programme Sensibilisation. « J’ai surveillé les choses et je me suis assurée que l’université de mon choix était un site de sensibilisation de Parlons sciences, afin que je puisse y contribuer. »

 Sa passion pour les sciences est évidente et s’entend dans sa voix, puis se voit dans son sourire quand elle parle de ses collaborations avec l’organisme. Puisqu’elle n’a pas été élevée dans une famille « d’amoureux des sciences » (son père est journaliste et sa mère détient une maîtrise en psychologie et en philosophie), les gens autour d’elle sont souvent laissés interloqués par son ardeur envers les sciences. Première de classe dans ses cours d’arts, Preema n’a pas vraiment aimé les sciences jusqu’à ce que son enseignant de 7e année fasse un lien intéressant entre le monde des arts et les sciences.

Preema « Il nous a dit de réfléchir à la chimie comme si c’était une langue », a-t-elle déclaré. « "Vous utilisez un composé avec tel autre composé et vous obtenez ce résultat. Ce sont comme des mots qui forment une phrase." Donc, je me suis mise à penser aux sciences de façon différente. C’est à ce moment-là que je m’y suis intéressée. »

Preema est actuellement la coordonnatrice de Sensibilisation Parlons sciences à l’UNB. Elle est fière de la façon dont elle et les autres bénévoles présentent les sciences aux élèves, pour les rendre amusantes et intéressantes. « Voilà pourquoi travailler pour Parlons sciences, c’est fantastique », affirme-t-elle.

« Les bénévoles de Parlons sciences sont enthousiastes quand ils présentent des concepts scientifiques aux élèves; ils montrent des aspects épatants des sciences, ce qui engendre un désir d’apprendre chez les élèves et capte leur attention. C’est ce que Parlons sciences a fait pour moi », dit Preema.

Le fait de représenter Parlons sciences a fait transparaître un autre avantage auquel elle ne s’attendait pas. Le bénévolat lui a permis d’accroître sa confiance en elle et de développer son estime de soi.

« C’est très révélateur quand un élève vient te voir après une présentation et te dit : "Je voudrais faire ce que tu fais; tu sembles tellement heureuse de nous enseigner ces notions". Les élèves me posent des questions sur mon domaine d’études. Ils s’intéressent à moi en tant qu’être humain. Cela accroît mon estime de soi. J’aime bien pouvoir en aider d’autres à ressentir ce que je ressens et les encourager à peut-être un jour jouer le rôle que je joue présentement... C’est un peu comme passer le bâton. »

Les leçons apprises en classe et pendant ses activités de bénévolat l’aident au quotidien. Quand elle doit relever un défi ou si quelque chose ne va pas bien, elle n’abandonne pas la partie. Elle examine la situation sous un autre angle et tente de nouveau. Preema Sankar se réjouit à l’idée de continuer ses tâches de bénévolat, de faire son doctorat  et de faire passer sa carrière scientifique en vitesse supérieure.