L’école primaire Roberts Creek relève le Défi Parlons sciences!
À 6 h, par une journée froide et pluvieuse du mois de mai, un groupe de jeunes élèves s’est retrouvé au terminal de Langdale, sur la Sunshine Coast de la Colombie-Britannique. Après des mois de préparation, la classe de 6e et 7e année d’Eran Foreman était enfin prête à s’embarquer pour une excursion spéciale à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC). Avec leurs tenues extravagantes et leur énergie débordante, les élèves étaient en route pour leur toute première compétition dans le cadre du Défi Parlons sciences.
Mme Foreman a entendu parler de Parlons sciences par l’intermédiaire d’un mentor qui lui avait envoyé quelques ressources. Elle a rapidement adopté de nombreux programmes de Parlons sciences dans sa classe. « Je faisais partie d’une petite liste de [destinataires de] courriels d’enseignants de 6e et de 7e année qui m’ont dit : “Jette un coup d’œil à Parlons sciences”, raconte Mme Foreman. Ils avaient l’air d’avoir d’excellents programmes pédagogiques, entre autres, et c’est ainsi que j’ai commencé à m’intéresser à Parlons sciences. » Elle a commencé avec La mode pour le monde, un programme qui a remporté un franc succès dans sa classe. « Ce sont des enfants qui sont vraiment des défenseurs convaincus de la justice sociale et qui souhaitent changer le monde », explique-t-elle, ajoutant que le programme a également fait appel à l’intérêt des élèves pour la mode et leur belle apparence sur leurs comptes Instagram. Après avoir été témoin du succès de La mode pour le monde, Mme Foreman a décidé d’introduire le Défi de recherche du rover lunaire dans sa classe. « J’avais un groupe d’enfants très intéressés par l’espace, se souvient-elle. Leurs intérêts et leurs préférences sont apparus très rapidement, alors j’ai suivi le mouvement. Le projet a été un autre grand succès. »
La première fois que Mme Foreman a vu un courriel concernant le Défi Parlons sciences, elle a pensé que cela avait l’air intéressant. « Ne serait-ce pas merveilleux d’y aller? Ne serait-ce pas formidable d’emmener ces enfants à l’UBC? Ne serait-ce pas génial s’ils pouvaient se promener à l’UBC, regarder autour d’eux et commencer à réfléchir à ce qu’ils vont faire ensuite? » Cependant, l’emploi du temps chargé de la classe a relégué le projet au second plan. Après tout, il y a des leçons à planifier, des unités à enseigner et Vancouver se trouve à une heure de traversier. « Je ne pensais pas vraiment être en mesure de réaliser ce projet », admet Mme Foreman. Cependant, après des semaines d’apprentissage avec de plus en plus d’informations sur le Défi, la semence a commencé à pousser. « Ce type d’excursion s’adresse à toute une série d’enfants qui sont des adeptes des STIM, des “intellos de la science”, des enfants qui n’ont généralement pas l’occasion de participer à une excursion scolaire correspondant à leurs centres d’intérêt, explique-t-elle. Je me suis dit que c’était quelque chose que je devais faire. »
Bien qu’elle ait eu des doutes, notamment sur l’heure de départ matinale et la longueur du trajet, elle a décidé de laisser ses élèves trancher. « Je me suis dit que j’allais lancer le projet dans l’univers, rédiger le formulaire d’autorisation, le mettre entre les mains de ces jeunes esprits et leur laisser le soin de décider de ce qu’ils voulaient faire, explique Mme Foreman. « Vous savez ce qui s’est passé? Ils sont tous venus. Ils ont tous décidé qu’ils voulaient le faire. » Lorsque le jour est enfin arrivé, tous les élèves étaient enthousiastes, attendant le traversier. Chaque équipe a trouvé son propre nom, comme Big Bessies, The Bomb.com et Let’s Get Pickled. Bien qu’aucune équipe n’ait réussi à remporter le Défi, l’une d’entre elles, Shades for Dayz, a remporté le Lorna Collins Spirit Award, un prix décerné à l’équipe la plus enthousiaste du Défi. « Le fait que Shades for Dayz ait remporté le prix a été un véritable plaisir, déclare Mme Foreman. Les enfants étaient tellement excités! »
Les élèves ont également eu la chance d’explorer le campus de l’UBC, de la douzaine de bâtiments différents à la librairie, en passant par les immenses auditoriums où s’est déroulé le Défi. Cette expérience éducative et inspirante a permis à de nombreux élèves de réfléchir à leur avenir. « Beaucoup de jeunes sont venus et ont vécu des moments comme : “Vous savez, je pense aller au BCIT pour faire de la menuiserie”, et puis un autre enfant disait : “Je suis passé devant ce bâtiment de sciences de la nutrition, comme si la science de la nutrition existait?” », se souvient Mme Foreman. « C’étaient des moments étonnants de prise de conscience et de petites transformations. » Le fait d’être sur le campus de l’UBC pour la journée a aidé les élèves à commencer à envisager leur avenir tout en leur offrant un avant-goût de la vie d’adulte et de l’autonomie. « Il ne s’agit pas seulement de Parlons sciences ou de l’enseignement, c’est aussi le lieu et le fait d’amener ces enfants à réfléchir à leur avenir, explique-t-elle. C’est tellement incroyable de penser que certains élèves pourraient choisir de poursuivre et d’approfondir leurs objectifs scolaires sur la base d’une seule sortie scolaire en 6e ou en 7e année. »
Malgré toutes les inquiétudes et le stress qui ont précédé le Défi, Mme Foreman considère que la journée a été un grand succès. « Vous voyagez si loin, vous prenez tellement sur vous en ce qui concerne la journée, le départ tôt et l’arrivée tardive, dit-elle. Tout peut basculer d’un moment à l’autre, mais ils ont été un groupe formidable. » Bien que Mme Foreman ne soit pas certaine de l’affectation de sa classe pour l’année scolaire à venir, elle est déterminée à retourner au Défi, même si cela signifie simplement aider le nouvel enseignant de la 6e et 7e année. Elle pense que tous les enseignants peuvent tirer profit des ressources et du Défi Parlons sciences, quel que soit leur lieu d’origine. « C’est un petit district. Roberts Creek est une toute petite école, mais l’engagement et le plaisir étaient si grands, explique Mme Foreman. Mes élèves ont répondu présents, et ils se sont montrés sous leur meilleur jour, et c’est ce qui est extraordinaire avec Parlons sciences! »
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