Créer un espace pour les jeunes Noir.es
Quand Amaal Abdi a commencé à faire du bénévolat pour Parlons sciences, elle a compris sa valeur en tant que modèle pour les élèves noirs. « Je ne pense pas qu’il soit juste que quelqu’un pense que les STIM ne sont pas une option simplement parce qu’il n’y a pas été initié ou exposé, dit-elle. Si je peux leur donner le sentiment qu’une carrière dans les STIM leur est accessible, c’est la meilleure des choses. »
Amaal a fondé le programme Jeunes Noir.es en STIM, qui a été implanté dans les salles de classe en 2023, sur le site de Sensibilisation Parlons sciences à l’Université d’Ottawa et l’Université Carleton. Ce programme cible les jeunes Noir.es pour les aider à s’engager dans les STIM et à découvrir des carrières. Il est conçu pour remédier à certaines des inégalités observées au sein des populations étudiantes dans les STIM au niveau postsecondaire. Le programme a permis d’augmenter la base de bénévoles noir.es et de stimuler la participation des bénévoles. « Je constate que lorsque les bénévoles sont impliqués, ils ont tendance à participer encore plus, explique Amaal. C’est formidable de voir ces bénévoles devenir des leaders à part entière. »
Avec sa collègue Destina Mattrasingh, elle a également formé en 2022 le Collectif des bénévoles noirs de Parlons sciences.Dédié à l’élaboration et à la mise en œuvre de programmes de sensibilisation aux STIM dirigés par des Noir.es pour les jeunes Noir.es à travers le pays, ce Collectif national favorise la connexion, le réseautage et le soutien des bénévoles noir.es de Parlons sciences. Il espère également contribuer à établir un lien entre Parlons sciences et le Réseau canadien des scientifiques noirs (RCSN), une organisation fondée en 2020 pour aider à « Élever, rendre visible, célébrer et connecter les Canadien.nes noir.es en sciences, technologie, ingénierie, mathématiques et médecine (STIMM) dans tous les secteurs ». Le Collectif a été officiellement lancé en 2023 et n’a cessé de se développer, Amaal et Destina travaillant avec des bénévoles de Parlons sciences dans tout le pays.
« J’espère que nous verrons les enfants noirs et autochtones s’épanouir aux études supérieures et accéder à des opportunités de carrière qu’ils n’ont pas eues par le passé, dit Amaal. Il s’agit de soutenir les jeunes à un stade précoce et de les préparer à la réussite. »