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Connexion, compassion et communauté : Mannix Chan et Parlons sciences

Blogue | 10 novembre 2023 | Partager sur :
Mannix and Volunteers

Mannix Chan est actuellement coordonnateur de l’engagement des étudiants à la Faculté des arts libéraux et des études professionnelles de l’Université York, mais, avant d’occuper cet emploi, il a tissé des liens et acquis des compétences chez Parlons sciences. D’abord comme bénévole, puis coordonnateur de site et, enfin, coordonnateur régional pour l’ouest du Canada, c’est au sein de la famille de Parlons sciences que Mannix Chan a vécu une bonne partie de ses expériences formatrices.

Mannix s’est joint à Parlons sciences pour la première fois à titre de bénévole alors qu’il était étudiant de premier cycle au baccalauréat en sciences médicolégales à l’Université Ontario Tech. Il était président de la Forensic Science Society, grâce à laquelle il s’est impliqué dans le Rendez-vous des sciences, ce qui l’a plus tard mené vers Parlons sciences. Il se souvient avec émotion du temps qu’il a passé à faire du bénévolat à Ontario Tech : « Le fait d’être entouré d’enfants, de pouvoir les inspirer et d’avoir l’occasion de travailler avec des personnes passionnées par les mêmes choses que moi a été une très grande source d’inspiration. »

 

Après avoir obtenu son diplôme de premier cycle, Mannix avait l’intention de poursuivre ses études scientifiques jusqu’au troisième cycle et s’était même inscrit à un programme de maîtrise et de doctorat en Australie. Cependant, lorsque le financement nécessaire à ses études supérieures est tombé à l’eau, il a dû revoir ses projets. « J’étais très impliqué sur le campus en tant qu’élève de premier cycle : le conseil scientifique, la société des sciences médicolégales, le programme des ambassadeurs, le programme de mentorat, etc. C’est là que je trouvais ma motivation et mon inspiration, explique-t-il. Tous mes amis faisaient des stages ou du bénévolat dans des laboratoires, des hôpitaux et des cliniques. Lorsque j’ai pris du recul et que j’ai regardé mon curriculum vitae, je me suis rendu compte qu’il n’était pas particulièrement axé sur la science. J’ai donc dû réévaluer ma situation et me demander si c’était vraiment ce que je voulais faire. » Après avoir discuté avec des enseignants, des conseillers et des amis, Mannix a décidé de poursuivre une maîtrise en études de leadership à l’Université de Victoria (UVic).

Peu de temps après avoir commencé sa maîtrise, Mannix a découvert le site de sensibilisation Parlons sciences de l’UVic, où il a commencé à faire du bénévolat, encore une fois, avant de rapidement devenir coordonnateur du site. « C’est un peu par hasard que j’ai découvert ce site, car ma maîtrise portait sur l’éducation au leadership, se rappelle-t-il. Grâce à mon rôle de coordonnateur de Parlons sciences, j’ai pu combiner mes études et mes activités parascolaires. » S’il garde d’excellents souvenirs de son passage en tant que coordonnateur de site, Mannix apprécie tout particulièrement l’expérience qu’il a acquise lors de la Conférence nationale de formation des coordonnateurs de sensibilisation Parlons sciences. « C’était génial de me trouver dans une salle avec des personnes aussi passionnées par leur travail, dit-il. Tout le monde était vraiment passionné par les STIM, leur rôle de coordination de site et le simple fait de faire partie de Parlons sciences. L’énergie qui régnait dans cette salle était des plus contagieuses. Cela nous a également permis de rencontrer de nouveaux amis venant de toutes les grandes villes du pays. »

Après avoir obtenu son diplôme à l’Université de Victoria, Mannix a accepté un poste à temps plein chez Parlons sciences en tant que coordonnateur régional pour l’ouest du Canada. Depuis Calgary, il a occupé ce poste pendant quatre ans, contribuant à la mise en œuvre de la programmation et soutenant les sites de sensibilisation situés dans l’ouest du Canada. « Lorsque je suis devenu coordonnateur régional, j’ai eu la chance de voyager beaucoup au Canada. J’ai probablement visité des endroits que la plupart des Canadiens n’ont même pas inscrits sur leur bucket list, ajoute-t-il. C’était exaltant de voir différentes parties du pays et de voir ce qu’il y a au loin là-bas. » Que ce soit comme bénévole ou comme coordonnateur régional, ce qui lui plaisait par-dessus tout, c’est qu’il faisait ce qui le passionnait : « Je suis vraiment passionné par le bénévolat et le développement du leadership, et c’est ce que j’ai pu faire en tant que coordonnateur et coordonnateur régional. »

Aujourd’hui, en tant que coordonnateur de l’engagement des étudiants à l’Université York, il s’appuie sur les compétences et l’expertise qu’il a acquises pendant son séjour chez Parlons sciences. « Dans le cadre de ce poste, une grande partie de mon travail ressemble un peu à ce que je faisais comme coordonnateur régional et coordonnateur de site, explique-t-il. Mon travail est axé sur les possibilités offertes aux étudiants de développer leurs compétences en matière de leadership, leurs compétences personnelles et leurs compétences professionnelles. » Mannix reconnaît que Parlons sciences l’a aidé à se préparer aux responsabilités qu’il assume aujourd’hui : « Je pense que mon rôle de coordonnateur régional m’a préparé à cela parce que Parlons sciences donne aux coordonnateurs, ainsi qu’aux bénévoles, beaucoup d’autonomie. »

 

Mannix and other coordinators
Mannix and co at Western

À l’avenir, Mannix espère que tout le monde pourra garder l’esprit ouvert en ce qui concerne les STIM et l’enseignement des sciences, qu’il s’agisse des enseignants ou des élèves. « Je dis toujours aux bénévoles et aux coordonnateurs : vous ne savez pas ce que cet enfant a vécu lorsqu’il entre dans la salle de classe », soulignant au passage l’importance de la compassion dans la salle de classe. « Ils vivent parfois des situations très difficiles et ce n’est que dans la salle de classe qu’ils ont l’occasion de vivre pleinement leur vie d’enfant. » Il encourage les gens, en particulier les enseignants, à réfléchir de manière plus globale à ce qu’être un élève signifie, surtout à une époque où il y a tant d’incertitudes. « Malheureusement, à notre époque, nous politisons tout, y compris la science, déclare-t-il. Je pense qu’il est important que les élèves soient conscients de leurs droits et de leurs devoirs et que chacun puisse acquérir des bases scientifiques pour mieux comprendre tout ce qui se passe autour de lui, de la pandémie de COVID-19 à la crise climatique. »

Mannix exhorte les étudiants à réfléchir à leurs passions et à envisager toutes les options qui s’offrent à eux. « Je travaille avec de nombreux étudiants différents au sein de la Faculté des arts libéraux, de sorte que des programmes comme la criminologie, les sciences politiques et le droit sont tous regroupés dans ma faculté. J’entends souvent ces étudiants dire des choses comme : “Je dois devenir avocat” ou, lorsque je travaillais avec des étudiants en sciences, “Je dois devenir médecin”, mais ce ne sont pas les seules voies qu’ils peuvent emprunter, explique-t-il. J’encourage les étudiants à réfléchir à ce qu’ils aiment vraiment et à ce qu’ils veulent faire. » Il insiste sur le nombre de possibilités qui s’offrent aux étudiants et les encourage à explorer différentes options, en particulier celles qui pourraient être considérées comme des voies non traditionnelles associées à leur diplôme. « Même les gens de Parlons sciences… Si vous leur posez la question, beaucoup vous diront que l’une des raisons pour lesquelles ils sont chez Parlons sciences est qu’ils aiment vraiment les sciences, mais qu’ils ne voulaient pas nécessairement être coincés dans un laboratoire, souligne-t-il. J’apprécie beaucoup Parlons sciences parce que l’organisme permet aux étudiants en sciences d’explorer différentes voies tout en restant ancrés dans les STIM. »