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Accompagner la prochaine génération diversifiée de diplômé.es en STIM

Blogue | 17 avril 2023 | Partager sur :

Shalini Iyer sait que, pour une partie des élèves, les leçons les plus significatives s’apprennent en dehors de l’école, et que l’inspiration provient de situations vécues au quotidien. Lorsqu’elle prépare des activités scientifiques pour les jeunes du quartier Jane and Finch de Toronto, elle fait plus que proposer un programme parascolaire amusant; elle devient un modèle.

« J’ai vraiment établi un lien avec ces élèves lorsque nous nous sommes rencontrés en personne. Les jeunes m’ont dit : “Je veux devenir scientifique comme vous.” Moi, je n’ai pas eu de modèle quand j’étais petite. »

– Shalini Iyer, étudiante à la maîtrise en neurosciences à l’Université York

Shalini est étudiante à l’université et bénévole chez Parlons sciences, en plus d’avoir travaillé comme adjointe aux programmes à la San Romanoway Revitalization Association (SRRA) l’an dernier. La SRRA est un organisme de services sociaux qui vise à créer un environnement plus sain et sûr pour les enfants et les jeunes de la collectivité.

Comme beaucoup de jeunes avec lesquels elle a travaillé au centre, Shalini est une personne de couleur. Lorsqu’elle avait leur âge, elle ne voyait pas beaucoup de personnes comme elle dans certaines carrières. « Voir une telle représentation peut avoir un réel impact », affirme-t-elle.

Le partenariat entre Parlons sciences et la SRRA a débuté en 2017 grâce à la collaboration et au soutien financier de la Gordon & Ruth Gooder Charitable Foundation. Parlons sciences a commencé à travailler avec la SRRA afin de favoriser un apprentissage stimulant des STIM chez des jeunes qui n’ont normalement pas accès à des scientifiques en classe. Parlons sciences vise à exposer tous les enfants et les jeunes à l’apprentissage pratique des STIM. Les expériences réalisées à la SRRA sont conçues pour changer la perception que les jeunes ont de la science. « Nous leur enseignons que la science est partout, appliquée dans la vie réelle, et qu’il faut également la trouver en dehors de l’école », dit Shalini.

En tant qu’adjointe aux programmes, Shalini a participé au programme parascolaire trois fois par semaine avec tous les groupes, de la maternelle à la 8e année. Les activités étaient variées : de la programmation à l’aide de micro:bit à la fabrication de fossiles, en passant par la conception d’une catapulte. S’engager dans des activités de STIM amusantes et pratiques approfondit la compréhension des sciences des élèves et les aide à les repérer dans le monde qui les entoure. Par exemple, quand Shalini a commencé, elle posait des questions comme : « Y a-t-il de la science dans l’art? » Au début, les élèves répondaient non. Elle évoquait alors des exemples, comme la façon dont la peinture est mélangée ou adhère au papier. Après plusieurs séances, vers la fin de l’année, elle posait la même question et les élèves répondaient cette fois par l’affirmative et pouvaient expliquer pourquoi.

Mais est-ce que les jeunes peuvent s’imaginer un avenir dans les sciences? Lorsqu’on leur demande de dessiner une personne scientifique, les dessins des jeunes de la SRRA représentent maintenant des personnes de couleur et une proportion égale d’hommes et de femmes. Cela indique que le programme a dissipé certains stéréotypes associés aux emplois dans les STIM tout en développant des aptitudes et des compétences qui aideront ces jeunes à s’épanouir dans un monde complexe et en constante évolution.