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Jusqu’où briser des œufs peut-il mener? Comment Parlons sciences a façonné le parcours de Michelle Collins

Blogue | 12 juillet 2024 | Partager sur :
 Michelle en blouse blanche souriant à la caméra

Le premier souvenir de Michelle Collins concernant Parlons sciences se situe dans la classe d'une école primaire. «Les bénévoles avaient apporté différents accessoires pour l'activité. Nous devions construire une sorte de dispositif pour protéger un œuf qui tomberait du toit de l'école, se souvient-elle. Nous avons travaillé en équipe, en utilisant des bâtons de popsicle, du papier journal et d'autres matériaux, et nous avons construit des objets pour y placer nos œufs. Ensuite, le bénévole de Parlons sciences est monté sur le toit du bâtiment et les a laissés tomber.» Pour quelqu'un qui aimait déjà beaucoup les sciences, voir les bénévoles de Parlons sciences et pouvoir faire une activité aussi amusante était une expérience de rêve. «Notre œuf s'est complètement cassé, dit Michelle en riant. Mais c'est vraiment un souvenir marquant. De voir cet étudiant universitaire qui, quand vous avez 11 ou 12 ans, semble être un adulte, faire tomber des objets du toit… C'était tellement cool!»

Michelle a continué à nourrir son amour des sciences tout au long de ses études, d'abord au secondaire, puis lors de son baccalauréat à l'Université Western, où elle a étudié la génétique. Après avoir obtenu son diplôme, elle s'est orientée vers un doctorat à McGill axé sur la génétique humaine, suivi d'une bourse postdoctorale en Allemagne à l'Institut Max Planck pour la recherche sur le cœur et les poumons. Elle est aujourd'hui professeure adjointe au département d'anatomie, de physiologie et de pharmacologie de l'Université de la Saskatchewan.

Pendant sa maîtrise à l'Université McGill, Michelle a renoué avec Parlons sciences, en participant en tant que bénévole à des activités en classe et comme juge lors de foires scientifiques. Elle a également participé à l'organisation du Défi Parlons sciences, dans le cadre duquel des équipes d'élèves de 7e et 8e année (1re et 2e secondaire) s'affrontent lors d’un jeu-questionnaire et d’un concours de conception dans le domaine des STIM. Quelques années plus tard, lorsqu'elle s’est jointe au corps enseignant de l'Université de la Saskatchewan à Saskatoon, elle a rapidement renoué avec Parlons sciences en tant que conseillère pédagogique. «Mon objectif initial était de voir s'il y avait des activités Parlons sciences sur le campus, explique-t-elle. Lorsque j'ai trouvé le site de sensibilisation et que j'ai parlé aux coordonnateurs qui s'y trouvaient à l'époque, ils m'ont dit qu'ils cherchaient un nouveau mentor parmi les membres de la faculté. J'ai donc accepté le poste.»

En tant que mentore de la faculté, elle a l'occasion de travailler avec les coordonnateurs et les bénévoles et de participer à une grande partie de la programmation proposée par le site. Michelle a un faible particulier pour la sensibilisation en classe effectuée par lesbénévoles de Parlons sciences. «Les activités en classe sont un moyen de faire participer beaucoup d'élèves avant qu'ils ne décident ce qu'ils veulent faire, dit-elle. C'est un excellent moyen d’initier les enfants aux STIM et aux activités liées aux STIM, et de leur montrer qu'ils peuvent les réaliser.»

Résolument tournée vers l'avenir, Michelle affirme l'importance de l'enseignement des STIM et de la culture scientifique. «Je pense que des compétences telles que la résolution de problèmes et la pensée critique sont favorisées dans les domaines des STIM, ce qui est important pour les enfants à mesure qu'ils grandissent, quelle que soit la voie qu'ils choisissent d'emprunter», déclare-t-elle. Elle souligne l'importance d'enseigner aux enfants comment s'engager de manière critique dans le monde qui les entoure. «Si les élèves sont un peu formés ou exposés aux STIM en grandissant, ils seront peut-être en mesure de s’intéresser davantage au monde et à l’actualité. Ils se sentiront également concernés par les changements que nous devons opérer pour garantir la survie de notre planète.»

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Michelle se réjouit de continuer à favoriser les contacts et à travailler avec les bénévoles de Parlons sciences. Elle est des plus heureuses de renouer avec l'organisation qui a éveillé son intérêt pour les sciences alors qu'elle n'était qu'une enfant, et elle encourage tout le monde à s'impliquer dans la sensibilisation aux STIM, que ce soit par l'intermédiaire de leur site Parlons sciences ou en établissant des liens avec les personnes d’une université près de chez eux. «Parlons sciences est une organisation importante pour moi : elle a façonné ce que je suis en tant que scientifique et en tant que personne, déclare-t-elle. Je veux être en mesure d'en faire profiter les autres de toutes les façons possibles.»