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Épreuves et triomphes : Alexander Vicol et le Défi Parlons sciences

Blogue | 7 juin 2024 | Partager sur :

Alexander Vicol, aujourd’hui Leader Schulich à l’Université McMaster, a participé au Défi Parlons sciences pour la première fois en septième année. « Ce fut une expérience phénoménale », déclare Alexander, qui garde plusieurs bons souvenirs du Défi, dont des défis d’ingénierie réalisés avec du pouding et des victoires improbables dans les jeux-questionnaires. L’un des moments de gloire mémorables d’Alexander concerne l’oganesson, un élément méconnu qu’on appelait « ununoctium » à l’époque. « L’une des questions du concours était la suivante : quel est le nom de l’élément comprenant 118 protons? Personne dans notre équipe ne le savait, se souvient-il. Comme j’étais le spécialiste de la chimie, j’étais censé connaître la réponse à cette question, mais je n’en avais aucune idée, alors j’ai donné une réponse au hasard. » Contre toute attente, la réponse aléatoire d’Alexander s’est avérée être la bonne. « J’étais fou de joie. Je me suis mis à crier. C’était vraiment très socialement inacceptable. Toute mon équipe était si heureuse! Un moment génial. »

Portrait d'Alexander Vicol sur fond bleu avec le logo du 30e anniversaire de Parlons sciences

Pour Alexander, le Défi offrait non seulement une occasion d’étudier les sciences, mais également de les mettre en pratique. « Pendant le défi d’ingénierie, nous devions créer un mécanisme capable de soulever une guimauve du sol à l’aide de bâtons de popsicle et de ruban adhésif, se souvient-il. Cela semblait facile au début, mais une fois que nous avons commencé, ce n’était pas aussi simple! » Avec un peu de coopération et beaucoup de rires, son équipe a su utiliser ses connaissances et son esprit d’équipe pour soulever la guimauve à la toute dernière seconde. « Nous avons ri tout du long, mais nous avons aussi appliqué ce que nous avions appris, nous avons coopéré et nous avons exercé notre pensée intuitive. »

Alexander souligne l’importance du Défi Parlons sciences en tant qu’exutoire pour les élèves à la recherche d’expériences parascolaires enrichissantes dans le domaine des STIM. « J’aime beaucoup le Défi Parlons sciences, car il offre non seulement aux élèves la possibilité d’étudier en profondeur des matières comme la chimie, la biologie et la physique, mais il intègre également des notions de collaboration, de gestion de projets et de travail d’équipe. » À mesure qu’il progressait dans son parcours scolaire, Alexander a pu constater l’impact du temps qu’il a passé à participer aux concours de Parlons sciences. « J’ai pu voir des impacts qui étaient d’abord tout en subtilité, mais qui se sont avérés très importants au fil des ans, explique-t-il. Le Défi m’a appris des bribes d’informations importantes d’une manière simple à comprendre pour un élève de septième ou de huitième année. Par exemple, la vitesse de la lumière est de 299 792 458 mètres par seconde, un fait que je connais depuis la cinquième année grâce au Défi Parlons sciences. » Ces petites connaissances l’ont aidé tout au long de ses études secondaires, lui donnant un avantage dans les matières plus difficiles. « Ce n’était pas la première fois que je voyais ces notions. Mon exposition préalable à ces dernières m’a permis de les étudier avec plus de confiance, ce qui m’a donné l’occasion de les apprécier et de véritablement tomber en amour avec la matière. »

Aujourd’hui, Alexander se consacre à ses études à McMaster et à la gestion du club qu’il a fondé, le McMaster Advanced Space Systems. « Nous travaillons actuellement avec l’Agence spatiale canadienne sur deux projets différents, explique-t-il à propos du club. Pour l’un d’entre eux, nous envoyons une charge utile à 37 km dans le ciel au moyen d’un ballon à haute altitude. Et pour l’autre, nous essayons de concevoir et de construire un radiotélescope constructible et de le tester dans le nord du Québec, ce qui devrait être très intéressant. » Outreces projets, le club collabore également avec le SNOLAB, un laboratoire de recherche de pointe, lauréat du prix Nobel, axé sur l’étude de la matière noire et des neutrinos, situé à deux kilomètres sous terre dans la mine Creighton de Vale, près de Sudbury, en Ontario.

En plus de ses travaux en mathématiques et en physique, Alexander s’est récemment découvert une passion pour la neurobiologie. « Étudier les sciences et les mathématiques, c’est comme regarder par la fenêtre de la vérité et voir comment fonctionne l’univers : ses lois, ses tendances… et comment tout cela s’unit pour créer le monde dans lequel j’évolue, dit-il. Or, récemment, je me suis rendu compte que j’essayais non seulement de comprendre comment l’univers fonctionne, mais aussi de comprendre l’organe qui nous sert à analyser le fonctionnement de l’univers : le cerveau. » Bien que le passage à la biologie ait été un pivot par rapport à ses études antérieures en mathématiques et en physique, il est impatient de voir où ce nouveau domaine le mènera.

Même si l’époque du Défi Parlons sciences est loin derrière lui, il en ressent encore l’influence. « Dans le cadre du Défi, j’ai concouru en chimie et en physique, principalement en physique, se souvient-il. Et, chose amusante, à l’université, devinez ce que j’ai choisi comme matière principale en première année? Les sciences chimiques et physiques. » Alexander estime que les programmes de STIM sont importants pour ouvrir des portes et fournir de nouvelles opportunités aux élèves. « Les élèves, en particulier à un jeune âge, sont très ouverts aux nouvelles expériences et à l’apprentissage, dit-il. Les programmes de STIM sont extrêmement importants pour que les élèves découvrent leurs passions et leurs talents. »