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La taxonomie végétale

Les plantes du parc national Banff

Les plantes du parc national Banff (Don White, iStockphotos)

Les plantes du parc national Banff

Les plantes du parc national Banff (Don White, iStockphotos)

Parlons sciences

Quels sont les liens avec mon programme d'études?

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Découvre les embranchements (ou phylum en latin) du règne végétal avec exemples.

Les scientifiques aiment classer les êtres vivants afin de mieux comprendre leurs liens. Une façon de le faire est d'utiliser la taxonomie. La taxonomie est la science qui traite de la désignation, de la description et du classement des organismes.

La taxonomie moderne a vu le jour au milieu des années 1700, quand Carl Linnæus a créé un système permettant de classer tous les organismes vivants. Il l’a fait en donnant à chaque espèce un nom latin en deux parties. Ce nom est également appelé nom scientifique. 

Linnæus a classifié les organismes qui pouvaient être observés à l’œil nu en deux grands groupes aussi connus sous le nom de règnes. Il y avait deux règnes : le règne animal et le règne végétal. La distinction se basait sur la capacité de l’organisme à bouger ou non. Les champignons faisaient partie des plantes. Linnæus a encore subdivisé les organismes en fonction de leurs caractéristiques communes. Ses sous-groupes comprennent les classes, les ordres, les genres et les espèces. Avec l’invention du microscope autour de 1590, de nouveaux organismes ont été découverts. Cela a fait qu’un plus grand nombre de règnes était maintenant nécessaire.

Le système à cinq règnes a été proposé pour la première fois en 1969. Dans ce système, les procaryotes, c'est-à-dire les microorganismes unicellulaires qui ne possèdent pas de noyau, sont regroupés dans un règne unique nommé Monera. La majorité des eucaryotes multicellulaires, c'est-à-dire les organismes dont les cellules possèdent des noyaux, faisaient soit partie du règne Plantea (les plantes), Animalia (les animaux) ou Fungi (les champignons). Les eucaryotes qui ne pouvaient pas être classés ailleurs étaient mis dans le règne Protista

Peu après la création du système à cinq règnes, Carl Woese a proposé le système à six règnes. Il a divisé le règne Monera en deux nouveaux règnes. Il y avait Archaea, pour les organismes monocellulaires anciens, et bactéries.

Mais Carl n’avait pas fini de réfléchir sur la classification. En 1990, il a conçu ce qui est connu comme le système à trois domaines. Ce système regroupe les organismes principalement en fonction des différences dans la structure de l’acide ribonucléique (ARN) trouvé dans leurs ribosomes. À l’intérieur de ces trois domaines, il y avait six règnes. Ces règnes ressemblent beaucoup à ceux de 1977.

Trois différentes façons d’organiser les règnes du monde vivant.

Trois différentes façons d’organiser les règnes du monde vivant (©2022 Parlons sciences).

Image - Version texte

Illustration couleur de l’évolution du système de classification des règnes, en commençant en 1969 puis en passant à 1977 et à 1990. Des blocs colorés indiquent, de gauche à droite, les noms de chaque règne.
1969 : Modèle à cinq règnes
1977 : Modèle à six règnes
1990 : Modèle à trois domaines et le six règnes. Sous les trois domaines, nommés Bacteria, Archaea et Eukarya, se trouvent les règnes. Bacteria est classifié dans le règne Eubacteria, Archaebacteria est classifié sous Archaea, et Protista, Plantea, Fungi et Animalia sont tous regroupés sous Eukarya.

Tous les membres du règne des plantes partagent des caractéristiques communes. 

Les plantes :

  • sont composées de plus d’une cellule. On dit qu’elles sont multicellulaires;
  • ont des parois cellulaires;
  • ne peuvent pratiquement pas bouger;
  • fabriquent leur propre nourriture. 

Le règne végétal peut être divisé en groupes en fonction de la structure des plantes. Les plantes avec une structure similaire sont regroupées ensemble. Dans le règne végétal, ces groupes sont nommés divisions

Le savais-tu?

Le terme « division » est utilisé pour les plantes et le terme « embranchement » est utilisé pour les animaux. Les scientifiques utilisent aussi le terme « phylum » dans les deux cas.

Les plantes sont d’abord divisées en deux groupes. Il y a les plantes qui produisent des graines et les plantes qui n’en produisent pas. On appelle la subdivision des plantes produisant des graines les spermatophytes ou phanérogames. On appelle la subdivision de celles qui n’en produisent pas les cryptogames.

Divisions des plantes avec des exemples.

Divisions des plantes avec des exemples (©2022 Parlons sciences).

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Organigramme couleur représentant les divisions au sein du règne végétal avec des exemples pour chacune.

En commençant par le haut, des blocs verts avec du texte sont connectés à des lignes qui s’étendent pour aller rejoindre d’autres blocs connexes en dessous. Sous chaque bloc, il y a une image couleur d’un exemple pour chaque division de plantes.

En haut, au centre, il y a le règne Plantea qui se divise en deux catégories, « ont des graines » et « n’ont pas de graine ». Si elles n’ont pas de graine, les plantes sont ensuite classées parmi celles qui n’ont pas de vraie racine, tige ou feuille, celles qui ont quelques racines et des structures ressemblant à des feuilles ou celles qui ont des racines, des tiges et des feuilles. Si elles ont des graines, les plantes sont classées dans les catégories des plantes à fleurs et de celles sans fleur.

Comme exemple de plante qui n’a pas de vraie racine, de tige ou de feuille, les algues sont représentées. Une plante verte avec d’étroites feuilles ondulées est illustrée. Sous l’image, il y a le mot « Algues » et le nom du groupe « Chlorophyta ».

Les exemples de plantes qui ont quelques racines et des structures ressemblant à des feuilles sont les mousses et les hépatiques. Une petite plante verte ressemblant à de minuscules cure-pipes est illustrée. Sous l’image, il y a le mot « Mousses et hépatiques » et le nom du groupe « Bryophyta ».

Les exemples de plantes qui ont des racines, des tiges et des feuilles sont les fougères et les prêles. Une plante verte avec des feuilles ressemblant à des plumes est illustrée. Sous l’image, il y a le mot « Fougères et prêles » et le nom du groupe « Pteridophyta ».

Il y a deux exemples pour les plantes sans fleurs, aussi appelées les gymnospermes. Le premier est le conifères, avec des feuilles qui ressemblent à des aiguilles. Sous l’image, il y a le mot « Conifères » et le nom du groupe « Pinophyta ». Le second est représenté par les Ginkgos et les Cycadales, et ils ont de larges feuilles vertes. Sous l’image, il y a le mot « Ginkgos et Cycadales » et les noms de groupe « Ginkgophyta » et « Cycadophyta ».

L’exemple de plante qui a des fleurs est les angiospermes. Une plante avec d’étroites feuilles vertes dentelées et des fleurs jaunes rondes est illustrée. Sous l’image, il y a le mot « Angiospermes » et le nom du groupe « Magnoliophyta ».

À partir de ce point, les subdivisions peuvent être divisées à nouveau. Une façon courante de grouper les cryptogames est en fonction de leur structure. Certains cryptogames ont des racines, des tiges et des feuilles. D’autres ont seulement certaines de ces parties. D’autres encore n’ont aucune de ces parties. Examinons ces divisions plus en profondeur.

La division Chlorophyta contient les algues. Les plantes terrestres ont évolué à partir d’un groupe d’algues vertes, il y a 850 millions d’années de ça. Des scientifiques ont trouvé un fossile d’algue qui a vécu il y a environ un milliard d’années!

Les algues constituent un groupe de plantes très diversifiées. Elles regroupent de minuscules organismes unicellulaires jusqu’à des algues gigantesques.

Le savais-tu?

Il y a sept types d’algues. Il s’agit des algues vertes, les Euglénophytes, les Chrysophycées, les Dinoflagellés, les algues rouges, les algues vert jaunâtre et les algues brunes.

Shown are two colour photos. On the left is a photo of single-celled algae and on the right is a photo of a kelp forest.

Droite : algues Chlorelles unicellulaires (source : Sinhyu via iStockphoto); gauche : forêt de varech (source : Shur_ca via iStockphoto).

Image - Version texte

Deux photos couleur. À gauche, une photo d’algues unicellulaires et à droite, une photo d’une forêt de varech.

Dans la photo des algues, chaque algue est un petit cercle vert pâle translucide. Un large groupe d’algues est situé dans le coin supérieur gauche de l’image, ainsi que dans le bas, au centre. Des algues individuelles sont éparpillées un peu partout dans le reste de l’image. Le fond est de couleur gris pâle.

Dans la photo du varech, une haute colonne de feuilles vert pâle commence dans le bas au centre de l’image et monte vers le haut, jusqu’à atteindre le bord supérieur de l’image. Les eaux environnantes sont de couleur bleu clair et semblent légèrement troubles. À droite, quelques gros poissons sont visibles en premier plan avec quelques-uns plus petits en arrière. D’étroites colonnes de varech se dressent à la verticale en arrière-plan.

Attention aux fausses idées!

Les algues n’ont pas de racine, de tige ou de feuille. Mais elles ont toutefois des parties qui jouent un rôle similaire. Elles ont des crampons qui agissent comme des racines, des stipes qui agissent comme des tiges et des lames qui agissent comme des feuilles. Certaines algues ont aussi des aérocystes, des vésicules remplies d’air qui les aident à flotter.

Les algues sont principalement aquatiques. Elles vivent dans les habitats marins ainsi que d’eau douce. Mais savais-tu qu’on peut aussi en trouver sur terre? Les algues ont une relation symbiotique avec les champignons. Cela a comme résultat un organisme composite qu’on appelle lichen. Un lichen est en fait constitué de deux organismes qui travaillent ensemble comme un seul et unique organisme. 

Les algues et les changements climatiques

Le climat de la Terre se réchauffe. Une des conséquences de ce phénomène est un réchauffement de l’eau sur Terre. Les algues poussent mieux en eaux à température élevée. Dans certains endroits, les algues bleu-vert poussent si rapidement qu’elles entraînent un problème de prolifération d’algues qu’on appelle les fleurs d’eau. Les fleurs d’eau peuvent faire qu’une eau claire devient trouble ainsi qu’entraîner la formation d’écume à la surface de l’eau. Les fleurs d’eau peuvent rendre les gens malades s’ils ou elles nagent dans ces eaux.

Mais les algues à croissance rapide ne sont pas nécessairement une mauvaise chose. Quand les algues poussent, elles extraient du dioxyde de carbone de l’atmosphère par la photosynthèse. Les recherches ont démontré que, en moyenne, un kilogramme d’algues utilise 1,87 kilogramme de CO2 chaque jour. Cela signifie qu’un acre (4046,86 m2) d’algues utilise approximativement 2,7 tonnes de CO2 par jour. En comparaison, un acre de forêt composée d’érables, de hêtres et de bouleaux de 25 ans utilise seulement 2,18 kilogrammes de CO2 par jour. 

Le savais-tu?

On peut aussi fabriquer du carburant à base de plantes, ou biocarburant, en utilisant des algues. 

Chlorophyta – algues marines et d’eau douce

La division Chlorophyta contient les algues. Les plantes terrestres ont évolué à partir d’un groupe d’algues vertes, il y a 850 millions d’années de ça. Des scientifiques ont trouvé un fossile d’algue qui a vécu il y a environ un milliard d’années!

Les algues constituent un groupe de plantes très diversifiées. Elles regroupent de minuscules organismes unicellulaires jusqu’à des algues gigantesques.

Le savais-tu?

Il y a sept types d’algues. Il s’agit des algues vertes, les Euglénophytes, les Chrysophycées, les Dinoflagellés, les algues rouges, les algues vert jaunâtre et les algues brunes.

Shown are two colour photos. On the left is a photo of single-celled algae and on the right is a photo of a kelp forest.

Droite : algues Chlorelles unicellulaires (source : Sinhyu via iStockphoto); gauche : forêt de varech (source : Shur_ca via iStockphoto).

Image - Version texte

Deux photos couleur. À gauche, une photo d’algues unicellulaires et à droite, une photo d’une forêt de varech.

Dans la photo des algues, chaque algue est un petit cercle vert pâle translucide. Un large groupe d’algues est situé dans le coin supérieur gauche de l’image, ainsi que dans le bas, au centre. Des algues individuelles sont éparpillées un peu partout dans le reste de l’image. Le fond est de couleur gris pâle.

Dans la photo du varech, une haute colonne de feuilles vert pâle commence dans le bas au centre de l’image et monte vers le haut, jusqu’à atteindre le bord supérieur de l’image. Les eaux environnantes sont de couleur bleu clair et semblent légèrement troubles. À droite, quelques gros poissons sont visibles en premier plan avec quelques-uns plus petits en arrière. D’étroites colonnes de varech se dressent à la verticale en arrière-plan.

Attention aux fausses idées!

Les algues n’ont pas de racine, de tige ou de feuille. Mais elles ont toutefois des parties qui jouent un rôle similaire. Elles ont des crampons qui agissent comme des racines, des stipes qui agissent comme des tiges et des lames qui agissent comme des feuilles. Certaines algues ont aussi des aérocystes, des vésicules remplies d’air qui les aident à flotter.

Les algues sont principalement aquatiques. Elles vivent dans les habitats marins ainsi que d’eau douce. Mais savais-tu qu’on peut aussi en trouver sur terre? Les algues ont une relation symbiotique avec les champignons. Cela a comme résultat un organisme composite qu’on appelle lichen. Un lichen est en fait constitué de deux organismes qui travaillent ensemble comme un seul et unique organisme. 

Les algues et les changements climatiques

Le climat de la Terre se réchauffe. Une des conséquences de ce phénomène est un réchauffement de l’eau sur Terre. Les algues poussent mieux en eaux à température élevée. Dans certains endroits, les algues bleu-vert poussent si rapidement qu’elles entraînent un problème de prolifération d’algues qu’on appelle les fleurs d’eau. Les fleurs d’eau peuvent faire qu’une eau claire devient trouble ainsi qu’entraîner la formation d’écume à la surface de l’eau. Les fleurs d’eau peuvent rendre les gens malades s’ils ou elles nagent dans ces eaux.

Mais les algues à croissance rapide ne sont pas nécessairement une mauvaise chose. Quand les algues poussent, elles extraient du dioxyde de carbone de l’atmosphère par la photosynthèse. Les recherches ont démontré que, en moyenne, un kilogramme d’algues utilise 1,87 kilogramme de CO2 chaque jour. Cela signifie qu’un acre (4046,86 m2) d’algues utilise approximativement 2,7 tonnes de CO2 par jour. En comparaison, un acre de forêt composée d’érables, de hêtres et de bouleaux de 25 ans utilise seulement 2,18 kilogrammes de CO2 par jour. 

Le savais-tu?

On peut aussi fabriquer du carburant à base de plantes, ou biocarburant, en utilisant des algues. 

Il s’agit des plus vieilles plantes terrestres. Les premières mousses sont apparues il y a environ 450 millions d’années. Les mousses vivent sur terre et préfèrent les endroits humides et ombragés. Elles poussent souvent en touffes denses et douces. Les mousses sont parmi les premières plantes à s’établir sur un terrain rocheux. Elles peuvent décomposer la roche, ce qui les aide à former du sol. 

Shown is a colour photo of an assortment of mosses against a white background.

Assortiment de mousses (source : Antagain via iStockphoto).

Image - Version texte

Une photographie couleur d’un assortiment de mousses, sur fond blanc.

Un large tapis de plantes vert pâle à l’allure échevelée domine le centre de l’image. Certaines des mousses sont composées de brins plus longs alors que d’autres ont des brins plus courts et denses. Chaque type de mousse est d’une teinte de vert différente.

Les mousses sont plus avancées que les algues, mais moins avancées que les autres plantes parce qu’elles n’ont pas de système vasculaire. Cela signifie qu’elles n’ont pas de tissu spécialisé pour transporter l’eau à travers la plante. Les mousses obtiennent plutôt l’eau, les nutriments et les minéraux dont elles ont besoin par un processus appelé osmose. Durant l’osmose, l’eau se déplace des zones où il y en a beaucoup vers les zones où il y en a moins. Comme il est difficile pour les bryophytes de transporter de l’eau et des nutriments au sein d’une grande plante, les mousses poussent habituellement au ras du sol. La majorité des mousses ne mesurent donc que quelques centimètres de haut. Les mousses n’ont également pas de racine. Elles ont plutôt des rhizoïdes. Ces filaments ressemblant à des racines aident la plante à s’agripper au sol. Contrairement aux racines, les rhizoïdes n’absorbent pas l’eau ou les nutriments. 

Le savais-tu?

Les mousses sont capables d’absorber de 20 à 30 fois leur poids en eau! (en anglais)

Les hépatiques poussent dans des habitats semblables à ceux des mousses. La partie principale de la plante est plate et souvent ramifiée. Certaines plantes ressemblent au foie humain, d’où leur nom.

Les mousses et les changements climatiques

Les scientifiques ont découvert que les mousses sont très sensibles aux changements de température et d’humidité. Des conditions plus chaudes dues aux changements climatiques permettront à certaines mousses de pousser mieux et feront en sorte que d’autres auront plus de difficultés. S’il y a moins de mousses dans des endroits comme la toundra et la forêt boréale, leur capacité à emmagasiner du carbone s’en trouvera réduite. Même si elles ne couvrent qu’environ 3 % de la surface terrestre de la planète, les mousses de sphaigne emmagasinent environ un tiers du carbone du sol de la Terre. 

Bryophyta – mousses et hépatiques

Il s’agit des plus vieilles plantes terrestres. Les premières mousses sont apparues il y a environ 450 millions d’années. Les mousses vivent sur terre et préfèrent les endroits humides et ombragés. Elles poussent souvent en touffes denses et douces. Les mousses sont parmi les premières plantes à s’établir sur un terrain rocheux. Elles peuvent décomposer la roche, ce qui les aide à former du sol. 

Shown is a colour photo of an assortment of mosses against a white background.

Assortiment de mousses (source : Antagain via iStockphoto).

Image - Version texte

Une photographie couleur d’un assortiment de mousses, sur fond blanc.

Un large tapis de plantes vert pâle à l’allure échevelée domine le centre de l’image. Certaines des mousses sont composées de brins plus longs alors que d’autres ont des brins plus courts et denses. Chaque type de mousse est d’une teinte de vert différente.

Les mousses sont plus avancées que les algues, mais moins avancées que les autres plantes parce qu’elles n’ont pas de système vasculaire. Cela signifie qu’elles n’ont pas de tissu spécialisé pour transporter l’eau à travers la plante. Les mousses obtiennent plutôt l’eau, les nutriments et les minéraux dont elles ont besoin par un processus appelé osmose. Durant l’osmose, l’eau se déplace des zones où il y en a beaucoup vers les zones où il y en a moins. Comme il est difficile pour les bryophytes de transporter de l’eau et des nutriments au sein d’une grande plante, les mousses poussent habituellement au ras du sol. La majorité des mousses ne mesurent donc que quelques centimètres de haut. Les mousses n’ont également pas de racine. Elles ont plutôt des rhizoïdes. Ces filaments ressemblant à des racines aident la plante à s’agripper au sol. Contrairement aux racines, les rhizoïdes n’absorbent pas l’eau ou les nutriments. 

Le savais-tu?

Les mousses sont capables d’absorber de 20 à 30 fois leur poids en eau! (en anglais)

Les hépatiques poussent dans des habitats semblables à ceux des mousses. La partie principale de la plante est plate et souvent ramifiée. Certaines plantes ressemblent au foie humain, d’où leur nom.

Les mousses et les changements climatiques

Les scientifiques ont découvert que les mousses sont très sensibles aux changements de température et d’humidité. Des conditions plus chaudes dues aux changements climatiques permettront à certaines mousses de pousser mieux et feront en sorte que d’autres auront plus de difficultés. S’il y a moins de mousses dans des endroits comme la toundra et la forêt boréale, leur capacité à emmagasiner du carbone s’en trouvera réduite. Même si elles ne couvrent qu’environ 3 % de la surface terrestre de la planète, les mousses de sphaigne emmagasinent environ un tiers du carbone du sol de la Terre. 

Au niveau encore plus avancé, on retrouve les ptéridophytes. Ce groupe comprend les fougères et les prêles. Contrairement aux mousses, les fougères possèdent un système vasculaire pour transporter l’eau et les nutriments. Le système vasculaire inclut les tissus comme le xylème et le phloème. Les fougères ont des racines qui absorbent l’eau et les nutriments dans le sol. Ceux-ci sont transportés vers les tiges et les feuilles par le xylème et le phloème. Les fougères sont aussi reconnues pour leurs crosses, ou têtes-de-violon. Il s’agit des feuilles de jeunes fougères recourbées sur elles-mêmes. Les fougères poussent dans divers habitats, y compris les marécages et les forêts humides. 

Shown are photographs of a fiddlehead on the left, fern leaves in the centre image and horsetail stalks on the right.

Gauche : crosse de fougère, ou tête-de-violon (source : Alkalyne via iStockphoto); centre : feuilles de fougères (source : hepatus via iStockphoto); droite : prêles des eaux (source : aga7ta via iStockphoto).

Image - Version texte

Photographies couleur d’une crosse de fougère à gauche, de feuilles de fougères au centre et de tiges de prêles à droite.

Une crosse de fougère est une nouvelle feuille sur une fougère. Le premier plan est composé d’une rosette de feuilles recourbées ressemblant au manche d’un violon, avec une tige verte lisse qui a un profond sillon en forme de U sur sa paroi interne. Les toutes petites feuilles sont recourbées très serré. Des feuilles de fougères matures sont visibles dans l’arrière-plan sombre.

Le plant de fougère possède de nombreuses feuilles vert pâle aux bords dentelés. Chaque feuille se ramifie en plusieurs branches plus petites. D’autres feuilles ombragées sont visibles en arrière-plan.

Une prêle est une plante avec très peu de feuilles, voire aucune. Plusieurs tiges vert pâle regroupées sont visibles. Il y a plusieurs petites touffes de feuilles étroites à la base de chaque section de la tige. Les tiges vert pâle sont segmentées et chacune possède une tête conique. L’arrière-plan est vert pâle et jaune et est flou.

Les prêles sont facilement reconnaissables par les tiges segmentées. Si tu trouves une prêle, tu peux facilement casser la tige au niveau des joints. Des branches peuvent parfois pousser sur la tige à la hauteur des joints, rayonnant vers l’extérieur. Comme les fougères, les prêles poussent dans les forêts humides et le long de berges de cours d’eau.

Le savais-tu?

Les prêles sont aussi connues sous les noms de prêles des tourneurs ou prêles des ébénistes, car elles étaient utilisées pour polir le bois. Elles étaient aussi parfois utilisées pour récurer ou comme brosse à dents!

Les fougères et les changements climatiques

Les fougères sont un excellent système d’alarme précoce pour les changements climatiques. Elles sont très sensibles aux changements de température et de précipitation. Par exemple, si le bout des feuilles de ta fougère devient brun, l’air dans ta maison est probablement trop sec.

Les scientifiques qui font des recherches sur les plantes fossiles se sont servi des fougères fossilisées pour reconstruire les anciens climats. Par exemple, il y a environ 55 millions d’années, il faisait très chaud sur Terre. L’océan Arctique était plutôt un lac chaud enclavé, semblable à la mer Morte actuelle. Il est devenu l’habitat parfait pour une petite fougère flottant appelée azolla (en anglais).

Shown is a colour photograph of Azolla ferns on the surface of a rice field.

Fougère azolla à la surface d’une rizière inondée (source : Retdar [CC BY-SA 4.0] via Wikimedia Commons).

Image - Version texte

Photographie couleur de fougères azolla à la surface d’une rizière.

L’eau bleu foncé est presque entièrement recouverte par les feuilles de fougères. Chaque feuille a une forme triangulaire et possède de nombreuses folioles minuscules. Les feuilles sont d’un vert plus foncé vers de centre et d’un vert plus clair vers les bords.

Les hauts taux d’azote et de dioxyde de carbone (CO2) ont permis aux azollas de bien pousser. Elles ont prospéré pendant environ un million d’années. Durant cette période, les azollas ont extrait le CO2 de l’air et ont rafraîchi le climat. À un point tel que le climat est devenu trop froid pour elles! 

Les scientifiques étudient différentes façons d’utiliser les azollas pour aider à refroidir notre planète. Cela inclut d’en faire pousser comme culture agricole. Elles sont nutritives et douces au goût. Elles ne prennent pas beaucoup de surface de terrain et peuvent pousser partout dans le monde.

Pteridophyta – fougères et prêles

Au niveau encore plus avancé, on retrouve les ptéridophytes. Ce groupe comprend les fougères et les prêles. Contrairement aux mousses, les fougères possèdent un système vasculaire pour transporter l’eau et les nutriments. Le système vasculaire inclut les tissus comme le xylème et le phloème. Les fougères ont des racines qui absorbent l’eau et les nutriments dans le sol. Ceux-ci sont transportés vers les tiges et les feuilles par le xylème et le phloème. Les fougères sont aussi reconnues pour leurs crosses, ou têtes-de-violon. Il s’agit des feuilles de jeunes fougères recourbées sur elles-mêmes. Les fougères poussent dans divers habitats, y compris les marécages et les forêts humides. 

Shown are photographs of a fiddlehead on the left, fern leaves in the centre image and horsetail stalks on the right.

Gauche : crosse de fougère, ou tête-de-violon (source : Alkalyne via iStockphoto); centre : feuilles de fougères (source : hepatus via iStockphoto); droite : prêles des eaux (source : aga7ta via iStockphoto).

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Photographies couleur d’une crosse de fougère à gauche, de feuilles de fougères au centre et de tiges de prêles à droite.

Une crosse de fougère est une nouvelle feuille sur une fougère. Le premier plan est composé d’une rosette de feuilles recourbées ressemblant au manche d’un violon, avec une tige verte lisse qui a un profond sillon en forme de U sur sa paroi interne. Les toutes petites feuilles sont recourbées très serré. Des feuilles de fougères matures sont visibles dans l’arrière-plan sombre.

Le plant de fougère possède de nombreuses feuilles vert pâle aux bords dentelés. Chaque feuille se ramifie en plusieurs branches plus petites. D’autres feuilles ombragées sont visibles en arrière-plan.

Une prêle est une plante avec très peu de feuilles, voire aucune. Plusieurs tiges vert pâle regroupées sont visibles. Il y a plusieurs petites touffes de feuilles étroites à la base de chaque section de la tige. Les tiges vert pâle sont segmentées et chacune possède une tête conique. L’arrière-plan est vert pâle et jaune et est flou.

Les prêles sont facilement reconnaissables par les tiges segmentées. Si tu trouves une prêle, tu peux facilement casser la tige au niveau des joints. Des branches peuvent parfois pousser sur la tige à la hauteur des joints, rayonnant vers l’extérieur. Comme les fougères, les prêles poussent dans les forêts humides et le long de berges de cours d’eau.

Le savais-tu?

Les prêles sont aussi connues sous les noms de prêles des tourneurs ou prêles des ébénistes, car elles étaient utilisées pour polir le bois. Elles étaient aussi parfois utilisées pour récurer ou comme brosse à dents!

Les fougères et les changements climatiques

Les fougères sont un excellent système d’alarme précoce pour les changements climatiques. Elles sont très sensibles aux changements de température et de précipitation. Par exemple, si le bout des feuilles de ta fougère devient brun, l’air dans ta maison est probablement trop sec.

Les scientifiques qui font des recherches sur les plantes fossiles se sont servi des fougères fossilisées pour reconstruire les anciens climats. Par exemple, il y a environ 55 millions d’années, il faisait très chaud sur Terre. L’océan Arctique était plutôt un lac chaud enclavé, semblable à la mer Morte actuelle. Il est devenu l’habitat parfait pour une petite fougère flottant appelée azolla (en anglais).

Shown is a colour photograph of Azolla ferns on the surface of a rice field.

Fougère azolla à la surface d’une rizière inondée (source : Retdar [CC BY-SA 4.0] via Wikimedia Commons).

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Photographie couleur de fougères azolla à la surface d’une rizière.

L’eau bleu foncé est presque entièrement recouverte par les feuilles de fougères. Chaque feuille a une forme triangulaire et possède de nombreuses folioles minuscules. Les feuilles sont d’un vert plus foncé vers de centre et d’un vert plus clair vers les bords.

Les hauts taux d’azote et de dioxyde de carbone (CO2) ont permis aux azollas de bien pousser. Elles ont prospéré pendant environ un million d’années. Durant cette période, les azollas ont extrait le CO2 de l’air et ont rafraîchi le climat. À un point tel que le climat est devenu trop froid pour elles! 

Les scientifiques étudient différentes façons d’utiliser les azollas pour aider à refroidir notre planète. Cela inclut d’en faire pousser comme culture agricole. Elles sont nutritives et douces au goût. Elles ne prennent pas beaucoup de surface de terrain et peuvent pousser partout dans le monde.

Les membres de cette division sont des gymnospermes. Les gymnospermes sont le premier groupe de plantes vasculaires à produire des graines. Les gymnospermes sont des plantes dont les graines ne possèdent pas de couche externe, d’où leur nom. Le mot « gymnosperme » vient des anciens mots grecs gymno, qui signifie « nu », et sperm, qui signifie « graine ». 

Les gens appellent souvent les membres de cette division des conifères. Les conifères comprennent les pins, les cèdres, les genévriers, les épinettes, les sapins et beaucoup d’autres.

Shown is a colour photograph of examples of conifer branches and cones.

Exemples de branches de conifères, notamment des pins, des épinettes et des cèdres (source : LiliGraphie via iStockphoto).

Image - Version texte

Photographie couleur d’exemples de branches et de cônes de conifères.

Il y a six exemples alignés dans le haut de l’image et sept exemples alignés dans le bas. Les branches sont de diverses nuances de vert, allant de moyen à foncé. Les branches ont toutes des feuilles vertes étroites en forme d’aiguille et de longueurs diverses. Certaines branches ont aussi des cônes. Les cônes sont ovales avec des écailles brun pâle qui se chevauchent.

Les conifères peuvent être reconnus par leurs aiguilles et leurs cônes. Les aiguilles des conifères sont des feuilles spécialisées. Elles sont recouvertes d’une couche cireuse épaisse qui aide à réduire la perte d’eau. Les cônes sont là où se trouvent les graines. 

La majorité des conifères sont sempervirents. Cela signifie qu’ils ne perdent pas leurs aiguilles en hiver. Ils les remplacent plutôt de façon graduelle tout au long de leur vie. En restant vertes, les aiguilles peuvent produire de la nourriture pour la plante durant toute l’année. L’exception à cette règle est le mélèze. Les aiguilles de ces conifères deviennent jaunes en automne et puis tombent.

On retrouve les conifères surtout dans l’hémisphère Nord. Ils sont une des plantes les plus communes dans les régions de taïga. Ils prospèrent dans les régions où les étés sont courts et les hivers longs, en raison de leur capacité à conserver leur eau pendant l’hiver. 

Le savais-tu?

Quelques-uns des arbres les plus grands sont des conifères. Certains, comme les séquoias, peuvent dépasser les 90 mètres de hauteur!

Shown is a colour photograph of a very large tree in a forest.

Picea sitchensis, une épinette de Sitka sur l’île de Vancouver (source : Tim Gage [CC BY-SA 2.0] via Wikimedia Commons). 

Image - Version texte

Photographie couleur d’un très grand arbre dans une forêt.

Le tronc d’un très gros arbre domine l’image. Le tronc est si gros que seule la partie du bas est visible. Le tronc sort d’un sol brun riche. De la mousse verte couvre le côté gauche de ce large tronc noueux. Un tronc plus petit se distingue du côté droit du tronc principal. Des arbres plus jeunes et des arbustes vert pâle sont visibles en arrière-plan. Deux personnes côte à côte se trouvent près du tronc. L’une d’entre elles porte des vêtements bleu foncé et l’autre, une veste rouge et des jeans foncés.

Les conifères et les changements climatiques

Les conifères souffrent déjà des changements climatiques. Un grand nombre de conifères ont été perdus à cause des sécheresses et des feux de forêt. Au fur et à mesure que la Terre se réchauffe, les forêts de conifères pourraient être poussées jusqu’au point de bascule. Une fois ce point dépassé, les espèces ne peuvent plus se remettre du stress subi et disparaissent. De 16 à 54 pour cent des forêts de conifères pourraient avoir disparu d’ici la fin du siècle.

Dans la plantation d’arbres actuelle, il y a une préférence pour les conifères, surtout pour la production de bois d’œuvre. Les conifères sont des arbres qui poussent rapidement et qui ont plusieurs utilisations, notamment pour le bois et pour le papier. Il y a des aspects positifs et négatifs à faire pousser tant de conifères. D’une part, les conifères capturent du carbone quand ils poussent. C’est une bonne chose. D’autre part, les conifères ont des feuilles plus foncées que les feuillus. Cela fait qu’ils absorbent la chaleur provenant du Soleil et réchauffent la zone environnante. Ce n’est pas une bonne chose. Lorsqu’on songe à quels arbres planter, on doit prendre en considération tous ces facteurs.

Pinophyta – conifères

Les membres de cette division sont des gymnospermes. Les gymnospermes sont le premier groupe de plantes vasculaires à produire des graines. Les gymnospermes sont des plantes dont les graines ne possèdent pas de couche externe, d’où leur nom. Le mot « gymnosperme » vient des anciens mots grecs gymno, qui signifie « nu », et sperm, qui signifie « graine ». 

Les gens appellent souvent les membres de cette division des conifères. Les conifères comprennent les pins, les cèdres, les genévriers, les épinettes, les sapins et beaucoup d’autres.

Shown is a colour photograph of examples of conifer branches and cones.

Exemples de branches de conifères, notamment des pins, des épinettes et des cèdres (source : LiliGraphie via iStockphoto).

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Photographie couleur d’exemples de branches et de cônes de conifères.

Il y a six exemples alignés dans le haut de l’image et sept exemples alignés dans le bas. Les branches sont de diverses nuances de vert, allant de moyen à foncé. Les branches ont toutes des feuilles vertes étroites en forme d’aiguille et de longueurs diverses. Certaines branches ont aussi des cônes. Les cônes sont ovales avec des écailles brun pâle qui se chevauchent.

Les conifères peuvent être reconnus par leurs aiguilles et leurs cônes. Les aiguilles des conifères sont des feuilles spécialisées. Elles sont recouvertes d’une couche cireuse épaisse qui aide à réduire la perte d’eau. Les cônes sont là où se trouvent les graines. 

La majorité des conifères sont sempervirents. Cela signifie qu’ils ne perdent pas leurs aiguilles en hiver. Ils les remplacent plutôt de façon graduelle tout au long de leur vie. En restant vertes, les aiguilles peuvent produire de la nourriture pour la plante durant toute l’année. L’exception à cette règle est le mélèze. Les aiguilles de ces conifères deviennent jaunes en automne et puis tombent.

On retrouve les conifères surtout dans l’hémisphère Nord. Ils sont une des plantes les plus communes dans les régions de taïga. Ils prospèrent dans les régions où les étés sont courts et les hivers longs, en raison de leur capacité à conserver leur eau pendant l’hiver. 

Le savais-tu?

Quelques-uns des arbres les plus grands sont des conifères. Certains, comme les séquoias, peuvent dépasser les 90 mètres de hauteur!

Shown is a colour photograph of a very large tree in a forest.

Picea sitchensis, une épinette de Sitka sur l’île de Vancouver (source : Tim Gage [CC BY-SA 2.0] via Wikimedia Commons). 

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Photographie couleur d’un très grand arbre dans une forêt.

Le tronc d’un très gros arbre domine l’image. Le tronc est si gros que seule la partie du bas est visible. Le tronc sort d’un sol brun riche. De la mousse verte couvre le côté gauche de ce large tronc noueux. Un tronc plus petit se distingue du côté droit du tronc principal. Des arbres plus jeunes et des arbustes vert pâle sont visibles en arrière-plan. Deux personnes côte à côte se trouvent près du tronc. L’une d’entre elles porte des vêtements bleu foncé et l’autre, une veste rouge et des jeans foncés.

Les conifères et les changements climatiques

Les conifères souffrent déjà des changements climatiques. Un grand nombre de conifères ont été perdus à cause des sécheresses et des feux de forêt. Au fur et à mesure que la Terre se réchauffe, les forêts de conifères pourraient être poussées jusqu’au point de bascule. Une fois ce point dépassé, les espèces ne peuvent plus se remettre du stress subi et disparaissent. De 16 à 54 pour cent des forêts de conifères pourraient avoir disparu d’ici la fin du siècle.

Dans la plantation d’arbres actuelle, il y a une préférence pour les conifères, surtout pour la production de bois d’œuvre. Les conifères sont des arbres qui poussent rapidement et qui ont plusieurs utilisations, notamment pour le bois et pour le papier. Il y a des aspects positifs et négatifs à faire pousser tant de conifères. D’une part, les conifères capturent du carbone quand ils poussent. C’est une bonne chose. D’autre part, les conifères ont des feuilles plus foncées que les feuillus. Cela fait qu’ils absorbent la chaleur provenant du Soleil et réchauffent la zone environnante. Ce n’est pas une bonne chose. Lorsqu’on songe à quels arbres planter, on doit prendre en considération tous ces facteurs.

La majeure partie de ces groupes a maintenant disparu. Il y a seulement une espèce de Ginkgophyta encore présente sur Terre. Il s’agit du Ginkgo biloba, souvent appelé simplement ginkgo. Les ginkgos sont facilement reconnaissables grâce à leurs feuilles en forme d’éventail. Les ginkgos ont aussi un fruit mémorable. La couche de chair externe dégage une odeur rappelant celle du vomi lorsqu’elle commence à pourrir. Si l’on arrive à faire abstraction de cette odeur, la partie interne est comestible. 

Le savais-tu?

On a trouvé des fossiles de feuilles de ginkgo datant du Permien (il y a 270 millions d’années). 

Shown are two colour photos. On the left are ginkgo leaves. On the right is a cycad growing on a green grassy field.

Gauche : feuilles de ginkgo (source : v_apl via iStockphoto); droite : Cycadale (source : ViniSouza128 via iStockphoto).

Image - Version texte

Deux photos couleur. Celle de gauche montre des feuilles de ginkgo. Celle de droite montre une cycadale poussant dans un terrain gazonné vert.

Dans la photo des feuilles de ginkgo, les feuilles sont composées de deux lobes, en forme d’éventail et de couleur vert pâle. Les feuilles sont plates avec des encoches irrégulières sur le bord externe. Les nervures des feuilles poussent presque parallèlement à partir de la tige principale. L’arrière-plan est vert et blanc.

Dans la photo de cycadale, l’arbre a un court tronc cylindrique avec des couches de frange. Les feuilles sempervirentes poussent directement à partir du sommet du tronc, créant une couronne de feuillage. Les feuilles sont souvent plutôt larges en comparaison à la taille du tronc et ont tendance à se déployer vers le haut. En arrière-plan se trouve un chemin d’argile rouge au-delà duquel poussent quelques hautes herbes et buissons. Le bas d’un tronc d’arbre est également visible.

Les cycadales sont aussi un très ancien groupe de plantes à graines. Des preuves fossiles démontrent que ces plantes existaient durant l’ère mésozoïque (il y a 251,9 à 66 millions d’années). Les cônes des cycadales se trouvent généralement au sommet de l’arbre, là où les branches poussent. Les sagoutiers (Cycas revoluta), un type de cycadales, sont souvent cultivés comme plantes décoratives. En raison de leur popularité, certaines espèces sont presque disparues à l’état sauvage.

Les ginkgos et les changements climatiques

Les ginkgos sont des arbres très résistants. Ils ont été parmi les premiers arbres à repousser après le bombardement de Hiroshima à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les ginkgos ont souvent démontré posséder une forte résistance aux éléments de stress comme les maladies, les insectes et la pollution de l’air.

Ils supportent aussi bien les températures chaudes. Les scientifiques ont découvert que durant les périodes chaudes, la période de croissance des ginkgos s’allonge. Finalement, comme ils sont présents depuis si longtemps, les scientifiques peuvent utiliser les fossiles de feuilles pour comprendre comment le climat a changé en comptant leurs stomates

Ginkgophyta et Cycadophyta – ginkgos et cycadales

La majeure partie de ces groupes a maintenant disparu. Il y a seulement une espèce de Ginkgophyta encore présente sur Terre. Il s’agit du Ginkgo biloba, souvent appelé simplement ginkgo. Les ginkgos sont facilement reconnaissables grâce à leurs feuilles en forme d’éventail. Les ginkgos ont aussi un fruit mémorable. La couche de chair externe dégage une odeur rappelant celle du vomi lorsqu’elle commence à pourrir. Si l’on arrive à faire abstraction de cette odeur, la partie interne est comestible. 

Le savais-tu?

On a trouvé des fossiles de feuilles de ginkgo datant du Permien (il y a 270 millions d’années). 

Shown are two colour photos. On the left are ginkgo leaves. On the right is a cycad growing on a green grassy field.

Gauche : feuilles de ginkgo (source : v_apl via iStockphoto); droite : Cycadale (source : ViniSouza128 via iStockphoto).

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Deux photos couleur. Celle de gauche montre des feuilles de ginkgo. Celle de droite montre une cycadale poussant dans un terrain gazonné vert.

Dans la photo des feuilles de ginkgo, les feuilles sont composées de deux lobes, en forme d’éventail et de couleur vert pâle. Les feuilles sont plates avec des encoches irrégulières sur le bord externe. Les nervures des feuilles poussent presque parallèlement à partir de la tige principale. L’arrière-plan est vert et blanc.

Dans la photo de cycadale, l’arbre a un court tronc cylindrique avec des couches de frange. Les feuilles sempervirentes poussent directement à partir du sommet du tronc, créant une couronne de feuillage. Les feuilles sont souvent plutôt larges en comparaison à la taille du tronc et ont tendance à se déployer vers le haut. En arrière-plan se trouve un chemin d’argile rouge au-delà duquel poussent quelques hautes herbes et buissons. Le bas d’un tronc d’arbre est également visible.

Les cycadales sont aussi un très ancien groupe de plantes à graines. Des preuves fossiles démontrent que ces plantes existaient durant l’ère mésozoïque (il y a 251,9 à 66 millions d’années). Les cônes des cycadales se trouvent généralement au sommet de l’arbre, là où les branches poussent. Les sagoutiers (Cycas revoluta), un type de cycadales, sont souvent cultivés comme plantes décoratives. En raison de leur popularité, certaines espèces sont presque disparues à l’état sauvage.

Les ginkgos et les changements climatiques

Les ginkgos sont des arbres très résistants. Ils ont été parmi les premiers arbres à repousser après le bombardement de Hiroshima à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les ginkgos ont souvent démontré posséder une forte résistance aux éléments de stress comme les maladies, les insectes et la pollution de l’air.

Ils supportent aussi bien les températures chaudes. Les scientifiques ont découvert que durant les périodes chaudes, la période de croissance des ginkgos s’allonge. Finalement, comme ils sont présents depuis si longtemps, les scientifiques peuvent utiliser les fossiles de feuilles pour comprendre comment le climat a changé en comptant leurs stomates

Les plantes à fleurs sont le groupe de plantes le plus diversifié et prospère sur Terre. En effet, elles représentent près de 90 % du règne végétal. Les plantes à fleurs sont présentes partout sur la planète. On peut en trouver dans les déserts les plus secs ainsi que dans les forêts tropicales les plus humides, et dans tous les habitats entre les deux. Les plantes à fleurs comprennent de nombreux types connus, comme les herbes, les roses, les cactus et la majorité des feuillus.

Le terme utilisé pour les plantes à fleurs est « angiosperme ». Les angiospermes sont des plantes productrices de graines avec des fleurs et des fruits qui contiennent les graines. Elles font partie du phylum Magnoliophyta.

Shown is a colour photo of a Yellow Trout Lily flowering plant.

L’érythrone d’Amérique (Erythronium americanum) est un exemple de plante à fleurs (source : Katja Schulz [CC BY 2.0] via Wikimedia Commons).

Image - Version texte

Photographie couleur d’une plante à fleurs, l’érythrone d’Amérique.

Au premier plan, des feuilles à taches brunes sortant du sol sont mises en évidence. Des pousses vert brunâtre apparaissent entre les feuilles et les fleurs jaune citron avec des pétales orientés vers le bas. Des anthères orange ou brun rougeâtre émergent des fleurs. Des feuilles brunes sèches sont visibles dans le coin inférieur gauche de l’image. L’arrière-plan est flou et composé de diverses nuances de gris, vert et brun.

Les plantes à fleurs et les changements climatiques

Les fleurs peuvent s’adapter aux températures changeantes en augmentant ou diminuant la quantité de pigment ultraviolet (UV) dans leurs pétales. Les pigments UV des fleurs forment des motifs invisibles pour l’œil humain. Ces motifs attirent les pollinisateurs et agissent comme une sorte d’écran solaire pour les plantes. Le rayonnement UV peut être nocif pour les humains et peut aussi affecter la capacité d’une plante à se reproduire.

De nombreux pollinisateurs sont attirés par les fleurs avec un motif de centre de cible. Il en est ainsi pour les fleurs dont les pétales réfléchissent les rayons UV sur leur bout et les absorbent à leur base. Les fleurs qui augmentent leur pigment UV général pourraient perdre ce contraste. Alors, bien que la fleur pourrait ainsi protéger son pollen contre les dommages, elle peut aussi perdre ses pollinisateurs.

Shown are 15 colour photographs of flowers that appear yellow under visible light, and bright blue under ultraviolet light.

Photos de fleurs telles qu’elles apparaissent sous la lumière visible (images jaunes, vertes et noires) et sous la lumière ultraviolette (images bleues et noires) (Matthew Gronquist, Alexander Bezzerides, Athula Atttygalle, Jerrold Mainwald, Maria Eisner et Thomas Eisner, 2001), Attractive and defensive functions of the ultraviolet pigments of a flower (Hypericum calycinum). PNAS 98 (24): 13745-13750) https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.231471698. Copyright (2001) National Academy of Sciences, U.S.A. Utilisée avec permission.).

Image - Version texte

Quinze photographies en couleur de fleurs qui apparaissent en jaune sous la lumière visible et en bleu vif sous la lumière ultraviolette.

Sous la lumière visible, les fleurs sont jaune vif sur fond noir. En lumière ultraviolette, les différentes parties des fleurs sont plus visibles.

Par exemple, sur la première photo, la fleur apparaît entièrement dans une seule nuance de jaune. Sur la deuxième photo, les pétales extérieurs de la fleur apparaissent en bleu vif, tandis qu'une grande partie du centre est en bleu très foncé.

Chaque photographie est étiquetée dans le coin supérieur gauche ou inférieur gauche, de A à O.

 

Magnoliophyta – plantes à fleurs

Les plantes à fleurs sont le groupe de plantes le plus diversifié et prospère sur Terre. En effet, elles représentent près de 90 % du règne végétal. Les plantes à fleurs sont présentes partout sur la planète. On peut en trouver dans les déserts les plus secs ainsi que dans les forêts tropicales les plus humides, et dans tous les habitats entre les deux. Les plantes à fleurs comprennent de nombreux types connus, comme les herbes, les roses, les cactus et la majorité des feuillus.

Le terme utilisé pour les plantes à fleurs est « angiosperme ». Les angiospermes sont des plantes productrices de graines avec des fleurs et des fruits qui contiennent les graines. Elles font partie du phylum Magnoliophyta.

Shown is a colour photo of a Yellow Trout Lily flowering plant.

L’érythrone d’Amérique (Erythronium americanum) est un exemple de plante à fleurs (source : Katja Schulz [CC BY 2.0] via Wikimedia Commons).

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Photographie couleur d’une plante à fleurs, l’érythrone d’Amérique.

Au premier plan, des feuilles à taches brunes sortant du sol sont mises en évidence. Des pousses vert brunâtre apparaissent entre les feuilles et les fleurs jaune citron avec des pétales orientés vers le bas. Des anthères orange ou brun rougeâtre émergent des fleurs. Des feuilles brunes sèches sont visibles dans le coin inférieur gauche de l’image. L’arrière-plan est flou et composé de diverses nuances de gris, vert et brun.

Les plantes à fleurs et les changements climatiques

Les fleurs peuvent s’adapter aux températures changeantes en augmentant ou diminuant la quantité de pigment ultraviolet (UV) dans leurs pétales. Les pigments UV des fleurs forment des motifs invisibles pour l’œil humain. Ces motifs attirent les pollinisateurs et agissent comme une sorte d’écran solaire pour les plantes. Le rayonnement UV peut être nocif pour les humains et peut aussi affecter la capacité d’une plante à se reproduire.

De nombreux pollinisateurs sont attirés par les fleurs avec un motif de centre de cible. Il en est ainsi pour les fleurs dont les pétales réfléchissent les rayons UV sur leur bout et les absorbent à leur base. Les fleurs qui augmentent leur pigment UV général pourraient perdre ce contraste. Alors, bien que la fleur pourrait ainsi protéger son pollen contre les dommages, elle peut aussi perdre ses pollinisateurs.

Shown are 15 colour photographs of flowers that appear yellow under visible light, and bright blue under ultraviolet light.

Photos de fleurs telles qu’elles apparaissent sous la lumière visible (images jaunes, vertes et noires) et sous la lumière ultraviolette (images bleues et noires) (Matthew Gronquist, Alexander Bezzerides, Athula Atttygalle, Jerrold Mainwald, Maria Eisner et Thomas Eisner, 2001), Attractive and defensive functions of the ultraviolet pigments of a flower (Hypericum calycinum). PNAS 98 (24): 13745-13750) https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.231471698. Copyright (2001) National Academy of Sciences, U.S.A. Utilisée avec permission.).

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Quinze photographies en couleur de fleurs qui apparaissent en jaune sous la lumière visible et en bleu vif sous la lumière ultraviolette.

Sous la lumière visible, les fleurs sont jaune vif sur fond noir. En lumière ultraviolette, les différentes parties des fleurs sont plus visibles.

Par exemple, sur la première photo, la fleur apparaît entièrement dans une seule nuance de jaune. Sur la deuxième photo, les pétales extérieurs de la fleur apparaissent en bleu vif, tandis qu'une grande partie du centre est en bleu très foncé.

Chaque photographie est étiquetée dans le coin supérieur gauche ou inférieur gauche, de A à O.

 

La division Chlorophyta contient les algues. Les plantes terrestres ont évolué à partir d’un groupe d’algues vertes, il y a 850 millions d’années de ça. Des scientifiques ont trouvé un fossile d’algue qui a vécu il y a environ un milliard d’années!

Les algues constituent un groupe de plantes très diversifiées. Elles regroupent de minuscules organismes unicellulaires jusqu’à des algues gigantesques.

Le savais-tu?

Il y a sept types d’algues. Il s’agit des algues vertes, les Euglénophytes, les Chrysophycées, les Dinoflagellés, les algues rouges, les algues vert jaunâtre et les algues brunes.

Shown are two colour photos. On the left is a photo of single-celled algae and on the right is a photo of a kelp forest.

Droite : algues Chlorelles unicellulaires (source : Sinhyu via iStockphoto); gauche : forêt de varech (source : Shur_ca via iStockphoto).

Image - Version texte

Deux photos couleur. À gauche, une photo d’algues unicellulaires et à droite, une photo d’une forêt de varech.

Dans la photo des algues, chaque algue est un petit cercle vert pâle translucide. Un large groupe d’algues est situé dans le coin supérieur gauche de l’image, ainsi que dans le bas, au centre. Des algues individuelles sont éparpillées un peu partout dans le reste de l’image. Le fond est de couleur gris pâle.

Dans la photo du varech, une haute colonne de feuilles vert pâle commence dans le bas au centre de l’image et monte vers le haut, jusqu’à atteindre le bord supérieur de l’image. Les eaux environnantes sont de couleur bleu clair et semblent légèrement troubles. À droite, quelques gros poissons sont visibles en premier plan avec quelques-uns plus petits en arrière. D’étroites colonnes de varech se dressent à la verticale en arrière-plan.

Attention aux fausses idées!

Les algues n’ont pas de racine, de tige ou de feuille. Mais elles ont toutefois des parties qui jouent un rôle similaire. Elles ont des crampons qui agissent comme des racines, des stipes qui agissent comme des tiges et des lames qui agissent comme des feuilles. Certaines algues ont aussi des aérocystes, des vésicules remplies d’air qui les aident à flotter.

Les algues sont principalement aquatiques. Elles vivent dans les habitats marins ainsi que d’eau douce. Mais savais-tu qu’on peut aussi en trouver sur terre? Les algues ont une relation symbiotique avec les champignons. Cela a comme résultat un organisme composite qu’on appelle lichen. Un lichen est en fait constitué de deux organismes qui travaillent ensemble comme un seul et unique organisme. 

Les algues et les changements climatiques

Le climat de la Terre se réchauffe. Une des conséquences de ce phénomène est un réchauffement de l’eau sur Terre. Les algues poussent mieux en eaux à température élevée. Dans certains endroits, les algues bleu-vert poussent si rapidement qu’elles entraînent un problème de prolifération d’algues qu’on appelle les fleurs d’eau. Les fleurs d’eau peuvent faire qu’une eau claire devient trouble ainsi qu’entraîner la formation d’écume à la surface de l’eau. Les fleurs d’eau peuvent rendre les gens malades s’ils ou elles nagent dans ces eaux.

Mais les algues à croissance rapide ne sont pas nécessairement une mauvaise chose. Quand les algues poussent, elles extraient du dioxyde de carbone de l’atmosphère par la photosynthèse. Les recherches ont démontré que, en moyenne, un kilogramme d’algues utilise 1,87 kilogramme de CO2 chaque jour. Cela signifie qu’un acre (4046,86 m2) d’algues utilise approximativement 2,7 tonnes de CO2 par jour. En comparaison, un acre de forêt composée d’érables, de hêtres et de bouleaux de 25 ans utilise seulement 2,18 kilogrammes de CO2 par jour. 

Le savais-tu?

On peut aussi fabriquer du carburant à base de plantes, ou biocarburant, en utilisant des algues. 

Chlorophyta – algues marines et d’eau douce

La division Chlorophyta contient les algues. Les plantes terrestres ont évolué à partir d’un groupe d’algues vertes, il y a 850 millions d’années de ça. Des scientifiques ont trouvé un fossile d’algue qui a vécu il y a environ un milliard d’années!

Les algues constituent un groupe de plantes très diversifiées. Elles regroupent de minuscules organismes unicellulaires jusqu’à des algues gigantesques.

Le savais-tu?

Il y a sept types d’algues. Il s’agit des algues vertes, les Euglénophytes, les Chrysophycées, les Dinoflagellés, les algues rouges, les algues vert jaunâtre et les algues brunes.

Shown are two colour photos. On the left is a photo of single-celled algae and on the right is a photo of a kelp forest.

Droite : algues Chlorelles unicellulaires (source : Sinhyu via iStockphoto); gauche : forêt de varech (source : Shur_ca via iStockphoto).

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Deux photos couleur. À gauche, une photo d’algues unicellulaires et à droite, une photo d’une forêt de varech.

Dans la photo des algues, chaque algue est un petit cercle vert pâle translucide. Un large groupe d’algues est situé dans le coin supérieur gauche de l’image, ainsi que dans le bas, au centre. Des algues individuelles sont éparpillées un peu partout dans le reste de l’image. Le fond est de couleur gris pâle.

Dans la photo du varech, une haute colonne de feuilles vert pâle commence dans le bas au centre de l’image et monte vers le haut, jusqu’à atteindre le bord supérieur de l’image. Les eaux environnantes sont de couleur bleu clair et semblent légèrement troubles. À droite, quelques gros poissons sont visibles en premier plan avec quelques-uns plus petits en arrière. D’étroites colonnes de varech se dressent à la verticale en arrière-plan.

Attention aux fausses idées!

Les algues n’ont pas de racine, de tige ou de feuille. Mais elles ont toutefois des parties qui jouent un rôle similaire. Elles ont des crampons qui agissent comme des racines, des stipes qui agissent comme des tiges et des lames qui agissent comme des feuilles. Certaines algues ont aussi des aérocystes, des vésicules remplies d’air qui les aident à flotter.

Les algues sont principalement aquatiques. Elles vivent dans les habitats marins ainsi que d’eau douce. Mais savais-tu qu’on peut aussi en trouver sur terre? Les algues ont une relation symbiotique avec les champignons. Cela a comme résultat un organisme composite qu’on appelle lichen. Un lichen est en fait constitué de deux organismes qui travaillent ensemble comme un seul et unique organisme. 

Les algues et les changements climatiques

Le climat de la Terre se réchauffe. Une des conséquences de ce phénomène est un réchauffement de l’eau sur Terre. Les algues poussent mieux en eaux à température élevée. Dans certains endroits, les algues bleu-vert poussent si rapidement qu’elles entraînent un problème de prolifération d’algues qu’on appelle les fleurs d’eau. Les fleurs d’eau peuvent faire qu’une eau claire devient trouble ainsi qu’entraîner la formation d’écume à la surface de l’eau. Les fleurs d’eau peuvent rendre les gens malades s’ils ou elles nagent dans ces eaux.

Mais les algues à croissance rapide ne sont pas nécessairement une mauvaise chose. Quand les algues poussent, elles extraient du dioxyde de carbone de l’atmosphère par la photosynthèse. Les recherches ont démontré que, en moyenne, un kilogramme d’algues utilise 1,87 kilogramme de CO2 chaque jour. Cela signifie qu’un acre (4046,86 m2) d’algues utilise approximativement 2,7 tonnes de CO2 par jour. En comparaison, un acre de forêt composée d’érables, de hêtres et de bouleaux de 25 ans utilise seulement 2,18 kilogrammes de CO2 par jour. 

Le savais-tu?

On peut aussi fabriquer du carburant à base de plantes, ou biocarburant, en utilisant des algues. 

Il s’agit des plus vieilles plantes terrestres. Les premières mousses sont apparues il y a environ 450 millions d’années. Les mousses vivent sur terre et préfèrent les endroits humides et ombragés. Elles poussent souvent en touffes denses et douces. Les mousses sont parmi les premières plantes à s’établir sur un terrain rocheux. Elles peuvent décomposer la roche, ce qui les aide à former du sol. 

Shown is a colour photo of an assortment of mosses against a white background.

Assortiment de mousses (source : Antagain via iStockphoto).

Image - Version texte

Une photographie couleur d’un assortiment de mousses, sur fond blanc.

Un large tapis de plantes vert pâle à l’allure échevelée domine le centre de l’image. Certaines des mousses sont composées de brins plus longs alors que d’autres ont des brins plus courts et denses. Chaque type de mousse est d’une teinte de vert différente.

Les mousses sont plus avancées que les algues, mais moins avancées que les autres plantes parce qu’elles n’ont pas de système vasculaire. Cela signifie qu’elles n’ont pas de tissu spécialisé pour transporter l’eau à travers la plante. Les mousses obtiennent plutôt l’eau, les nutriments et les minéraux dont elles ont besoin par un processus appelé osmose. Durant l’osmose, l’eau se déplace des zones où il y en a beaucoup vers les zones où il y en a moins. Comme il est difficile pour les bryophytes de transporter de l’eau et des nutriments au sein d’une grande plante, les mousses poussent habituellement au ras du sol. La majorité des mousses ne mesurent donc que quelques centimètres de haut. Les mousses n’ont également pas de racine. Elles ont plutôt des rhizoïdes. Ces filaments ressemblant à des racines aident la plante à s’agripper au sol. Contrairement aux racines, les rhizoïdes n’absorbent pas l’eau ou les nutriments. 

Le savais-tu?

Les mousses sont capables d’absorber de 20 à 30 fois leur poids en eau! (en anglais)

Les hépatiques poussent dans des habitats semblables à ceux des mousses. La partie principale de la plante est plate et souvent ramifiée. Certaines plantes ressemblent au foie humain, d’où leur nom.

Les mousses et les changements climatiques

Les scientifiques ont découvert que les mousses sont très sensibles aux changements de température et d’humidité. Des conditions plus chaudes dues aux changements climatiques permettront à certaines mousses de pousser mieux et feront en sorte que d’autres auront plus de difficultés. S’il y a moins de mousses dans des endroits comme la toundra et la forêt boréale, leur capacité à emmagasiner du carbone s’en trouvera réduite. Même si elles ne couvrent qu’environ 3 % de la surface terrestre de la planète, les mousses de sphaigne emmagasinent environ un tiers du carbone du sol de la Terre. 

Bryophyta – mousses et hépatiques

Il s’agit des plus vieilles plantes terrestres. Les premières mousses sont apparues il y a environ 450 millions d’années. Les mousses vivent sur terre et préfèrent les endroits humides et ombragés. Elles poussent souvent en touffes denses et douces. Les mousses sont parmi les premières plantes à s’établir sur un terrain rocheux. Elles peuvent décomposer la roche, ce qui les aide à former du sol. 

Shown is a colour photo of an assortment of mosses against a white background.

Assortiment de mousses (source : Antagain via iStockphoto).

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Une photographie couleur d’un assortiment de mousses, sur fond blanc.

Un large tapis de plantes vert pâle à l’allure échevelée domine le centre de l’image. Certaines des mousses sont composées de brins plus longs alors que d’autres ont des brins plus courts et denses. Chaque type de mousse est d’une teinte de vert différente.

Les mousses sont plus avancées que les algues, mais moins avancées que les autres plantes parce qu’elles n’ont pas de système vasculaire. Cela signifie qu’elles n’ont pas de tissu spécialisé pour transporter l’eau à travers la plante. Les mousses obtiennent plutôt l’eau, les nutriments et les minéraux dont elles ont besoin par un processus appelé osmose. Durant l’osmose, l’eau se déplace des zones où il y en a beaucoup vers les zones où il y en a moins. Comme il est difficile pour les bryophytes de transporter de l’eau et des nutriments au sein d’une grande plante, les mousses poussent habituellement au ras du sol. La majorité des mousses ne mesurent donc que quelques centimètres de haut. Les mousses n’ont également pas de racine. Elles ont plutôt des rhizoïdes. Ces filaments ressemblant à des racines aident la plante à s’agripper au sol. Contrairement aux racines, les rhizoïdes n’absorbent pas l’eau ou les nutriments. 

Le savais-tu?

Les mousses sont capables d’absorber de 20 à 30 fois leur poids en eau! (en anglais)

Les hépatiques poussent dans des habitats semblables à ceux des mousses. La partie principale de la plante est plate et souvent ramifiée. Certaines plantes ressemblent au foie humain, d’où leur nom.

Les mousses et les changements climatiques

Les scientifiques ont découvert que les mousses sont très sensibles aux changements de température et d’humidité. Des conditions plus chaudes dues aux changements climatiques permettront à certaines mousses de pousser mieux et feront en sorte que d’autres auront plus de difficultés. S’il y a moins de mousses dans des endroits comme la toundra et la forêt boréale, leur capacité à emmagasiner du carbone s’en trouvera réduite. Même si elles ne couvrent qu’environ 3 % de la surface terrestre de la planète, les mousses de sphaigne emmagasinent environ un tiers du carbone du sol de la Terre. 

Au niveau encore plus avancé, on retrouve les ptéridophytes. Ce groupe comprend les fougères et les prêles. Contrairement aux mousses, les fougères possèdent un système vasculaire pour transporter l’eau et les nutriments. Le système vasculaire inclut les tissus comme le xylème et le phloème. Les fougères ont des racines qui absorbent l’eau et les nutriments dans le sol. Ceux-ci sont transportés vers les tiges et les feuilles par le xylème et le phloème. Les fougères sont aussi reconnues pour leurs crosses, ou têtes-de-violon. Il s’agit des feuilles de jeunes fougères recourbées sur elles-mêmes. Les fougères poussent dans divers habitats, y compris les marécages et les forêts humides. 

Shown are photographs of a fiddlehead on the left, fern leaves in the centre image and horsetail stalks on the right.

Gauche : crosse de fougère, ou tête-de-violon (source : Alkalyne via iStockphoto); centre : feuilles de fougères (source : hepatus via iStockphoto); droite : prêles des eaux (source : aga7ta via iStockphoto).

Image - Version texte

Photographies couleur d’une crosse de fougère à gauche, de feuilles de fougères au centre et de tiges de prêles à droite.

Une crosse de fougère est une nouvelle feuille sur une fougère. Le premier plan est composé d’une rosette de feuilles recourbées ressemblant au manche d’un violon, avec une tige verte lisse qui a un profond sillon en forme de U sur sa paroi interne. Les toutes petites feuilles sont recourbées très serré. Des feuilles de fougères matures sont visibles dans l’arrière-plan sombre.

Le plant de fougère possède de nombreuses feuilles vert pâle aux bords dentelés. Chaque feuille se ramifie en plusieurs branches plus petites. D’autres feuilles ombragées sont visibles en arrière-plan.

Une prêle est une plante avec très peu de feuilles, voire aucune. Plusieurs tiges vert pâle regroupées sont visibles. Il y a plusieurs petites touffes de feuilles étroites à la base de chaque section de la tige. Les tiges vert pâle sont segmentées et chacune possède une tête conique. L’arrière-plan est vert pâle et jaune et est flou.

Les prêles sont facilement reconnaissables par les tiges segmentées. Si tu trouves une prêle, tu peux facilement casser la tige au niveau des joints. Des branches peuvent parfois pousser sur la tige à la hauteur des joints, rayonnant vers l’extérieur. Comme les fougères, les prêles poussent dans les forêts humides et le long de berges de cours d’eau.

Le savais-tu?

Les prêles sont aussi connues sous les noms de prêles des tourneurs ou prêles des ébénistes, car elles étaient utilisées pour polir le bois. Elles étaient aussi parfois utilisées pour récurer ou comme brosse à dents!

Les fougères et les changements climatiques

Les fougères sont un excellent système d’alarme précoce pour les changements climatiques. Elles sont très sensibles aux changements de température et de précipitation. Par exemple, si le bout des feuilles de ta fougère devient brun, l’air dans ta maison est probablement trop sec.

Les scientifiques qui font des recherches sur les plantes fossiles se sont servi des fougères fossilisées pour reconstruire les anciens climats. Par exemple, il y a environ 55 millions d’années, il faisait très chaud sur Terre. L’océan Arctique était plutôt un lac chaud enclavé, semblable à la mer Morte actuelle. Il est devenu l’habitat parfait pour une petite fougère flottant appelée azolla (en anglais).

Shown is a colour photograph of Azolla ferns on the surface of a rice field.

Fougère azolla à la surface d’une rizière inondée (source : Retdar [CC BY-SA 4.0] via Wikimedia Commons).

Image - Version texte

Photographie couleur de fougères azolla à la surface d’une rizière.

L’eau bleu foncé est presque entièrement recouverte par les feuilles de fougères. Chaque feuille a une forme triangulaire et possède de nombreuses folioles minuscules. Les feuilles sont d’un vert plus foncé vers de centre et d’un vert plus clair vers les bords.

Les hauts taux d’azote et de dioxyde de carbone (CO2) ont permis aux azollas de bien pousser. Elles ont prospéré pendant environ un million d’années. Durant cette période, les azollas ont extrait le CO2 de l’air et ont rafraîchi le climat. À un point tel que le climat est devenu trop froid pour elles! 

Les scientifiques étudient différentes façons d’utiliser les azollas pour aider à refroidir notre planète. Cela inclut d’en faire pousser comme culture agricole. Elles sont nutritives et douces au goût. Elles ne prennent pas beaucoup de surface de terrain et peuvent pousser partout dans le monde.

Pteridophyta – fougères et prêles

Au niveau encore plus avancé, on retrouve les ptéridophytes. Ce groupe comprend les fougères et les prêles. Contrairement aux mousses, les fougères possèdent un système vasculaire pour transporter l’eau et les nutriments. Le système vasculaire inclut les tissus comme le xylème et le phloème. Les fougères ont des racines qui absorbent l’eau et les nutriments dans le sol. Ceux-ci sont transportés vers les tiges et les feuilles par le xylème et le phloème. Les fougères sont aussi reconnues pour leurs crosses, ou têtes-de-violon. Il s’agit des feuilles de jeunes fougères recourbées sur elles-mêmes. Les fougères poussent dans divers habitats, y compris les marécages et les forêts humides. 

Shown are photographs of a fiddlehead on the left, fern leaves in the centre image and horsetail stalks on the right.

Gauche : crosse de fougère, ou tête-de-violon (source : Alkalyne via iStockphoto); centre : feuilles de fougères (source : hepatus via iStockphoto); droite : prêles des eaux (source : aga7ta via iStockphoto).

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Photographies couleur d’une crosse de fougère à gauche, de feuilles de fougères au centre et de tiges de prêles à droite.

Une crosse de fougère est une nouvelle feuille sur une fougère. Le premier plan est composé d’une rosette de feuilles recourbées ressemblant au manche d’un violon, avec une tige verte lisse qui a un profond sillon en forme de U sur sa paroi interne. Les toutes petites feuilles sont recourbées très serré. Des feuilles de fougères matures sont visibles dans l’arrière-plan sombre.

Le plant de fougère possède de nombreuses feuilles vert pâle aux bords dentelés. Chaque feuille se ramifie en plusieurs branches plus petites. D’autres feuilles ombragées sont visibles en arrière-plan.

Une prêle est une plante avec très peu de feuilles, voire aucune. Plusieurs tiges vert pâle regroupées sont visibles. Il y a plusieurs petites touffes de feuilles étroites à la base de chaque section de la tige. Les tiges vert pâle sont segmentées et chacune possède une tête conique. L’arrière-plan est vert pâle et jaune et est flou.

Les prêles sont facilement reconnaissables par les tiges segmentées. Si tu trouves une prêle, tu peux facilement casser la tige au niveau des joints. Des branches peuvent parfois pousser sur la tige à la hauteur des joints, rayonnant vers l’extérieur. Comme les fougères, les prêles poussent dans les forêts humides et le long de berges de cours d’eau.

Le savais-tu?

Les prêles sont aussi connues sous les noms de prêles des tourneurs ou prêles des ébénistes, car elles étaient utilisées pour polir le bois. Elles étaient aussi parfois utilisées pour récurer ou comme brosse à dents!

Les fougères et les changements climatiques

Les fougères sont un excellent système d’alarme précoce pour les changements climatiques. Elles sont très sensibles aux changements de température et de précipitation. Par exemple, si le bout des feuilles de ta fougère devient brun, l’air dans ta maison est probablement trop sec.

Les scientifiques qui font des recherches sur les plantes fossiles se sont servi des fougères fossilisées pour reconstruire les anciens climats. Par exemple, il y a environ 55 millions d’années, il faisait très chaud sur Terre. L’océan Arctique était plutôt un lac chaud enclavé, semblable à la mer Morte actuelle. Il est devenu l’habitat parfait pour une petite fougère flottant appelée azolla (en anglais).

Shown is a colour photograph of Azolla ferns on the surface of a rice field.

Fougère azolla à la surface d’une rizière inondée (source : Retdar [CC BY-SA 4.0] via Wikimedia Commons).

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Photographie couleur de fougères azolla à la surface d’une rizière.

L’eau bleu foncé est presque entièrement recouverte par les feuilles de fougères. Chaque feuille a une forme triangulaire et possède de nombreuses folioles minuscules. Les feuilles sont d’un vert plus foncé vers de centre et d’un vert plus clair vers les bords.

Les hauts taux d’azote et de dioxyde de carbone (CO2) ont permis aux azollas de bien pousser. Elles ont prospéré pendant environ un million d’années. Durant cette période, les azollas ont extrait le CO2 de l’air et ont rafraîchi le climat. À un point tel que le climat est devenu trop froid pour elles! 

Les scientifiques étudient différentes façons d’utiliser les azollas pour aider à refroidir notre planète. Cela inclut d’en faire pousser comme culture agricole. Elles sont nutritives et douces au goût. Elles ne prennent pas beaucoup de surface de terrain et peuvent pousser partout dans le monde.

Les membres de cette division sont des gymnospermes. Les gymnospermes sont le premier groupe de plantes vasculaires à produire des graines. Les gymnospermes sont des plantes dont les graines ne possèdent pas de couche externe, d’où leur nom. Le mot « gymnosperme » vient des anciens mots grecs gymno, qui signifie « nu », et sperm, qui signifie « graine ». 

Les gens appellent souvent les membres de cette division des conifères. Les conifères comprennent les pins, les cèdres, les genévriers, les épinettes, les sapins et beaucoup d’autres.

Shown is a colour photograph of examples of conifer branches and cones.

Exemples de branches de conifères, notamment des pins, des épinettes et des cèdres (source : LiliGraphie via iStockphoto).

Image - Version texte

Photographie couleur d’exemples de branches et de cônes de conifères.

Il y a six exemples alignés dans le haut de l’image et sept exemples alignés dans le bas. Les branches sont de diverses nuances de vert, allant de moyen à foncé. Les branches ont toutes des feuilles vertes étroites en forme d’aiguille et de longueurs diverses. Certaines branches ont aussi des cônes. Les cônes sont ovales avec des écailles brun pâle qui se chevauchent.

Les conifères peuvent être reconnus par leurs aiguilles et leurs cônes. Les aiguilles des conifères sont des feuilles spécialisées. Elles sont recouvertes d’une couche cireuse épaisse qui aide à réduire la perte d’eau. Les cônes sont là où se trouvent les graines. 

La majorité des conifères sont sempervirents. Cela signifie qu’ils ne perdent pas leurs aiguilles en hiver. Ils les remplacent plutôt de façon graduelle tout au long de leur vie. En restant vertes, les aiguilles peuvent produire de la nourriture pour la plante durant toute l’année. L’exception à cette règle est le mélèze. Les aiguilles de ces conifères deviennent jaunes en automne et puis tombent.

On retrouve les conifères surtout dans l’hémisphère Nord. Ils sont une des plantes les plus communes dans les régions de taïga. Ils prospèrent dans les régions où les étés sont courts et les hivers longs, en raison de leur capacité à conserver leur eau pendant l’hiver. 

Le savais-tu?

Quelques-uns des arbres les plus grands sont des conifères. Certains, comme les séquoias, peuvent dépasser les 90 mètres de hauteur!

Shown is a colour photograph of a very large tree in a forest.

Picea sitchensis, une épinette de Sitka sur l’île de Vancouver (source : Tim Gage [CC BY-SA 2.0] via Wikimedia Commons). 

Image - Version texte

Photographie couleur d’un très grand arbre dans une forêt.

Le tronc d’un très gros arbre domine l’image. Le tronc est si gros que seule la partie du bas est visible. Le tronc sort d’un sol brun riche. De la mousse verte couvre le côté gauche de ce large tronc noueux. Un tronc plus petit se distingue du côté droit du tronc principal. Des arbres plus jeunes et des arbustes vert pâle sont visibles en arrière-plan. Deux personnes côte à côte se trouvent près du tronc. L’une d’entre elles porte des vêtements bleu foncé et l’autre, une veste rouge et des jeans foncés.

Les conifères et les changements climatiques

Les conifères souffrent déjà des changements climatiques. Un grand nombre de conifères ont été perdus à cause des sécheresses et des feux de forêt. Au fur et à mesure que la Terre se réchauffe, les forêts de conifères pourraient être poussées jusqu’au point de bascule. Une fois ce point dépassé, les espèces ne peuvent plus se remettre du stress subi et disparaissent. De 16 à 54 pour cent des forêts de conifères pourraient avoir disparu d’ici la fin du siècle.

Dans la plantation d’arbres actuelle, il y a une préférence pour les conifères, surtout pour la production de bois d’œuvre. Les conifères sont des arbres qui poussent rapidement et qui ont plusieurs utilisations, notamment pour le bois et pour le papier. Il y a des aspects positifs et négatifs à faire pousser tant de conifères. D’une part, les conifères capturent du carbone quand ils poussent. C’est une bonne chose. D’autre part, les conifères ont des feuilles plus foncées que les feuillus. Cela fait qu’ils absorbent la chaleur provenant du Soleil et réchauffent la zone environnante. Ce n’est pas une bonne chose. Lorsqu’on songe à quels arbres planter, on doit prendre en considération tous ces facteurs.

Pinophyta – conifères

Les membres de cette division sont des gymnospermes. Les gymnospermes sont le premier groupe de plantes vasculaires à produire des graines. Les gymnospermes sont des plantes dont les graines ne possèdent pas de couche externe, d’où leur nom. Le mot « gymnosperme » vient des anciens mots grecs gymno, qui signifie « nu », et sperm, qui signifie « graine ». 

Les gens appellent souvent les membres de cette division des conifères. Les conifères comprennent les pins, les cèdres, les genévriers, les épinettes, les sapins et beaucoup d’autres.

Shown is a colour photograph of examples of conifer branches and cones.

Exemples de branches de conifères, notamment des pins, des épinettes et des cèdres (source : LiliGraphie via iStockphoto).

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Photographie couleur d’exemples de branches et de cônes de conifères.

Il y a six exemples alignés dans le haut de l’image et sept exemples alignés dans le bas. Les branches sont de diverses nuances de vert, allant de moyen à foncé. Les branches ont toutes des feuilles vertes étroites en forme d’aiguille et de longueurs diverses. Certaines branches ont aussi des cônes. Les cônes sont ovales avec des écailles brun pâle qui se chevauchent.

Les conifères peuvent être reconnus par leurs aiguilles et leurs cônes. Les aiguilles des conifères sont des feuilles spécialisées. Elles sont recouvertes d’une couche cireuse épaisse qui aide à réduire la perte d’eau. Les cônes sont là où se trouvent les graines. 

La majorité des conifères sont sempervirents. Cela signifie qu’ils ne perdent pas leurs aiguilles en hiver. Ils les remplacent plutôt de façon graduelle tout au long de leur vie. En restant vertes, les aiguilles peuvent produire de la nourriture pour la plante durant toute l’année. L’exception à cette règle est le mélèze. Les aiguilles de ces conifères deviennent jaunes en automne et puis tombent.

On retrouve les conifères surtout dans l’hémisphère Nord. Ils sont une des plantes les plus communes dans les régions de taïga. Ils prospèrent dans les régions où les étés sont courts et les hivers longs, en raison de leur capacité à conserver leur eau pendant l’hiver. 

Le savais-tu?

Quelques-uns des arbres les plus grands sont des conifères. Certains, comme les séquoias, peuvent dépasser les 90 mètres de hauteur!

Shown is a colour photograph of a very large tree in a forest.

Picea sitchensis, une épinette de Sitka sur l’île de Vancouver (source : Tim Gage [CC BY-SA 2.0] via Wikimedia Commons). 

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Photographie couleur d’un très grand arbre dans une forêt.

Le tronc d’un très gros arbre domine l’image. Le tronc est si gros que seule la partie du bas est visible. Le tronc sort d’un sol brun riche. De la mousse verte couvre le côté gauche de ce large tronc noueux. Un tronc plus petit se distingue du côté droit du tronc principal. Des arbres plus jeunes et des arbustes vert pâle sont visibles en arrière-plan. Deux personnes côte à côte se trouvent près du tronc. L’une d’entre elles porte des vêtements bleu foncé et l’autre, une veste rouge et des jeans foncés.

Les conifères et les changements climatiques

Les conifères souffrent déjà des changements climatiques. Un grand nombre de conifères ont été perdus à cause des sécheresses et des feux de forêt. Au fur et à mesure que la Terre se réchauffe, les forêts de conifères pourraient être poussées jusqu’au point de bascule. Une fois ce point dépassé, les espèces ne peuvent plus se remettre du stress subi et disparaissent. De 16 à 54 pour cent des forêts de conifères pourraient avoir disparu d’ici la fin du siècle.

Dans la plantation d’arbres actuelle, il y a une préférence pour les conifères, surtout pour la production de bois d’œuvre. Les conifères sont des arbres qui poussent rapidement et qui ont plusieurs utilisations, notamment pour le bois et pour le papier. Il y a des aspects positifs et négatifs à faire pousser tant de conifères. D’une part, les conifères capturent du carbone quand ils poussent. C’est une bonne chose. D’autre part, les conifères ont des feuilles plus foncées que les feuillus. Cela fait qu’ils absorbent la chaleur provenant du Soleil et réchauffent la zone environnante. Ce n’est pas une bonne chose. Lorsqu’on songe à quels arbres planter, on doit prendre en considération tous ces facteurs.

La majeure partie de ces groupes a maintenant disparu. Il y a seulement une espèce de Ginkgophyta encore présente sur Terre. Il s’agit du Ginkgo biloba, souvent appelé simplement ginkgo. Les ginkgos sont facilement reconnaissables grâce à leurs feuilles en forme d’éventail. Les ginkgos ont aussi un fruit mémorable. La couche de chair externe dégage une odeur rappelant celle du vomi lorsqu’elle commence à pourrir. Si l’on arrive à faire abstraction de cette odeur, la partie interne est comestible. 

Le savais-tu?

On a trouvé des fossiles de feuilles de ginkgo datant du Permien (il y a 270 millions d’années). 

Shown are two colour photos. On the left are ginkgo leaves. On the right is a cycad growing on a green grassy field.

Gauche : feuilles de ginkgo (source : v_apl via iStockphoto); droite : Cycadale (source : ViniSouza128 via iStockphoto).

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Deux photos couleur. Celle de gauche montre des feuilles de ginkgo. Celle de droite montre une cycadale poussant dans un terrain gazonné vert.

Dans la photo des feuilles de ginkgo, les feuilles sont composées de deux lobes, en forme d’éventail et de couleur vert pâle. Les feuilles sont plates avec des encoches irrégulières sur le bord externe. Les nervures des feuilles poussent presque parallèlement à partir de la tige principale. L’arrière-plan est vert et blanc.

Dans la photo de cycadale, l’arbre a un court tronc cylindrique avec des couches de frange. Les feuilles sempervirentes poussent directement à partir du sommet du tronc, créant une couronne de feuillage. Les feuilles sont souvent plutôt larges en comparaison à la taille du tronc et ont tendance à se déployer vers le haut. En arrière-plan se trouve un chemin d’argile rouge au-delà duquel poussent quelques hautes herbes et buissons. Le bas d’un tronc d’arbre est également visible.

Les cycadales sont aussi un très ancien groupe de plantes à graines. Des preuves fossiles démontrent que ces plantes existaient durant l’ère mésozoïque (il y a 251,9 à 66 millions d’années). Les cônes des cycadales se trouvent généralement au sommet de l’arbre, là où les branches poussent. Les sagoutiers (Cycas revoluta), un type de cycadales, sont souvent cultivés comme plantes décoratives. En raison de leur popularité, certaines espèces sont presque disparues à l’état sauvage.

Les ginkgos et les changements climatiques

Les ginkgos sont des arbres très résistants. Ils ont été parmi les premiers arbres à repousser après le bombardement de Hiroshima à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les ginkgos ont souvent démontré posséder une forte résistance aux éléments de stress comme les maladies, les insectes et la pollution de l’air.

Ils supportent aussi bien les températures chaudes. Les scientifiques ont découvert que durant les périodes chaudes, la période de croissance des ginkgos s’allonge. Finalement, comme ils sont présents depuis si longtemps, les scientifiques peuvent utiliser les fossiles de feuilles pour comprendre comment le climat a changé en comptant leurs stomates

Ginkgophyta et Cycadophyta – ginkgos et cycadales

La majeure partie de ces groupes a maintenant disparu. Il y a seulement une espèce de Ginkgophyta encore présente sur Terre. Il s’agit du Ginkgo biloba, souvent appelé simplement ginkgo. Les ginkgos sont facilement reconnaissables grâce à leurs feuilles en forme d’éventail. Les ginkgos ont aussi un fruit mémorable. La couche de chair externe dégage une odeur rappelant celle du vomi lorsqu’elle commence à pourrir. Si l’on arrive à faire abstraction de cette odeur, la partie interne est comestible. 

Le savais-tu?

On a trouvé des fossiles de feuilles de ginkgo datant du Permien (il y a 270 millions d’années). 

Shown are two colour photos. On the left are ginkgo leaves. On the right is a cycad growing on a green grassy field.

Gauche : feuilles de ginkgo (source : v_apl via iStockphoto); droite : Cycadale (source : ViniSouza128 via iStockphoto).

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Deux photos couleur. Celle de gauche montre des feuilles de ginkgo. Celle de droite montre une cycadale poussant dans un terrain gazonné vert.

Dans la photo des feuilles de ginkgo, les feuilles sont composées de deux lobes, en forme d’éventail et de couleur vert pâle. Les feuilles sont plates avec des encoches irrégulières sur le bord externe. Les nervures des feuilles poussent presque parallèlement à partir de la tige principale. L’arrière-plan est vert et blanc.

Dans la photo de cycadale, l’arbre a un court tronc cylindrique avec des couches de frange. Les feuilles sempervirentes poussent directement à partir du sommet du tronc, créant une couronne de feuillage. Les feuilles sont souvent plutôt larges en comparaison à la taille du tronc et ont tendance à se déployer vers le haut. En arrière-plan se trouve un chemin d’argile rouge au-delà duquel poussent quelques hautes herbes et buissons. Le bas d’un tronc d’arbre est également visible.

Les cycadales sont aussi un très ancien groupe de plantes à graines. Des preuves fossiles démontrent que ces plantes existaient durant l’ère mésozoïque (il y a 251,9 à 66 millions d’années). Les cônes des cycadales se trouvent généralement au sommet de l’arbre, là où les branches poussent. Les sagoutiers (Cycas revoluta), un type de cycadales, sont souvent cultivés comme plantes décoratives. En raison de leur popularité, certaines espèces sont presque disparues à l’état sauvage.

Les ginkgos et les changements climatiques

Les ginkgos sont des arbres très résistants. Ils ont été parmi les premiers arbres à repousser après le bombardement de Hiroshima à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les ginkgos ont souvent démontré posséder une forte résistance aux éléments de stress comme les maladies, les insectes et la pollution de l’air.

Ils supportent aussi bien les températures chaudes. Les scientifiques ont découvert que durant les périodes chaudes, la période de croissance des ginkgos s’allonge. Finalement, comme ils sont présents depuis si longtemps, les scientifiques peuvent utiliser les fossiles de feuilles pour comprendre comment le climat a changé en comptant leurs stomates

Les plantes à fleurs sont le groupe de plantes le plus diversifié et prospère sur Terre. En effet, elles représentent près de 90 % du règne végétal. Les plantes à fleurs sont présentes partout sur la planète. On peut en trouver dans les déserts les plus secs ainsi que dans les forêts tropicales les plus humides, et dans tous les habitats entre les deux. Les plantes à fleurs comprennent de nombreux types connus, comme les herbes, les roses, les cactus et la majorité des feuillus.

Le terme utilisé pour les plantes à fleurs est « angiosperme ». Les angiospermes sont des plantes productrices de graines avec des fleurs et des fruits qui contiennent les graines. Elles font partie du phylum Magnoliophyta.

Shown is a colour photo of a Yellow Trout Lily flowering plant.

L’érythrone d’Amérique (Erythronium americanum) est un exemple de plante à fleurs (source : Katja Schulz [CC BY 2.0] via Wikimedia Commons).

Image - Version texte

Photographie couleur d’une plante à fleurs, l’érythrone d’Amérique.

Au premier plan, des feuilles à taches brunes sortant du sol sont mises en évidence. Des pousses vert brunâtre apparaissent entre les feuilles et les fleurs jaune citron avec des pétales orientés vers le bas. Des anthères orange ou brun rougeâtre émergent des fleurs. Des feuilles brunes sèches sont visibles dans le coin inférieur gauche de l’image. L’arrière-plan est flou et composé de diverses nuances de gris, vert et brun.

Les plantes à fleurs et les changements climatiques

Les fleurs peuvent s’adapter aux températures changeantes en augmentant ou diminuant la quantité de pigment ultraviolet (UV) dans leurs pétales. Les pigments UV des fleurs forment des motifs invisibles pour l’œil humain. Ces motifs attirent les pollinisateurs et agissent comme une sorte d’écran solaire pour les plantes. Le rayonnement UV peut être nocif pour les humains et peut aussi affecter la capacité d’une plante à se reproduire.

De nombreux pollinisateurs sont attirés par les fleurs avec un motif de centre de cible. Il en est ainsi pour les fleurs dont les pétales réfléchissent les rayons UV sur leur bout et les absorbent à leur base. Les fleurs qui augmentent leur pigment UV général pourraient perdre ce contraste. Alors, bien que la fleur pourrait ainsi protéger son pollen contre les dommages, elle peut aussi perdre ses pollinisateurs.

Shown are 15 colour photographs of flowers that appear yellow under visible light, and bright blue under ultraviolet light.

Photos de fleurs telles qu’elles apparaissent sous la lumière visible (images jaunes, vertes et noires) et sous la lumière ultraviolette (images bleues et noires) (Matthew Gronquist, Alexander Bezzerides, Athula Atttygalle, Jerrold Mainwald, Maria Eisner et Thomas Eisner, 2001), Attractive and defensive functions of the ultraviolet pigments of a flower (Hypericum calycinum). PNAS 98 (24): 13745-13750) https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.231471698. Copyright (2001) National Academy of Sciences, U.S.A. Utilisée avec permission.).

Image - Version texte

Quinze photographies en couleur de fleurs qui apparaissent en jaune sous la lumière visible et en bleu vif sous la lumière ultraviolette.

Sous la lumière visible, les fleurs sont jaune vif sur fond noir. En lumière ultraviolette, les différentes parties des fleurs sont plus visibles.

Par exemple, sur la première photo, la fleur apparaît entièrement dans une seule nuance de jaune. Sur la deuxième photo, les pétales extérieurs de la fleur apparaissent en bleu vif, tandis qu'une grande partie du centre est en bleu très foncé.

Chaque photographie est étiquetée dans le coin supérieur gauche ou inférieur gauche, de A à O.

 

Magnoliophyta – plantes à fleurs

Les plantes à fleurs sont le groupe de plantes le plus diversifié et prospère sur Terre. En effet, elles représentent près de 90 % du règne végétal. Les plantes à fleurs sont présentes partout sur la planète. On peut en trouver dans les déserts les plus secs ainsi que dans les forêts tropicales les plus humides, et dans tous les habitats entre les deux. Les plantes à fleurs comprennent de nombreux types connus, comme les herbes, les roses, les cactus et la majorité des feuillus.

Le terme utilisé pour les plantes à fleurs est « angiosperme ». Les angiospermes sont des plantes productrices de graines avec des fleurs et des fruits qui contiennent les graines. Elles font partie du phylum Magnoliophyta.

Shown is a colour photo of a Yellow Trout Lily flowering plant.

L’érythrone d’Amérique (Erythronium americanum) est un exemple de plante à fleurs (source : Katja Schulz [CC BY 2.0] via Wikimedia Commons).

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Photographie couleur d’une plante à fleurs, l’érythrone d’Amérique.

Au premier plan, des feuilles à taches brunes sortant du sol sont mises en évidence. Des pousses vert brunâtre apparaissent entre les feuilles et les fleurs jaune citron avec des pétales orientés vers le bas. Des anthères orange ou brun rougeâtre émergent des fleurs. Des feuilles brunes sèches sont visibles dans le coin inférieur gauche de l’image. L’arrière-plan est flou et composé de diverses nuances de gris, vert et brun.

Les plantes à fleurs et les changements climatiques

Les fleurs peuvent s’adapter aux températures changeantes en augmentant ou diminuant la quantité de pigment ultraviolet (UV) dans leurs pétales. Les pigments UV des fleurs forment des motifs invisibles pour l’œil humain. Ces motifs attirent les pollinisateurs et agissent comme une sorte d’écran solaire pour les plantes. Le rayonnement UV peut être nocif pour les humains et peut aussi affecter la capacité d’une plante à se reproduire.

De nombreux pollinisateurs sont attirés par les fleurs avec un motif de centre de cible. Il en est ainsi pour les fleurs dont les pétales réfléchissent les rayons UV sur leur bout et les absorbent à leur base. Les fleurs qui augmentent leur pigment UV général pourraient perdre ce contraste. Alors, bien que la fleur pourrait ainsi protéger son pollen contre les dommages, elle peut aussi perdre ses pollinisateurs.

Shown are 15 colour photographs of flowers that appear yellow under visible light, and bright blue under ultraviolet light.

Photos de fleurs telles qu’elles apparaissent sous la lumière visible (images jaunes, vertes et noires) et sous la lumière ultraviolette (images bleues et noires) (Matthew Gronquist, Alexander Bezzerides, Athula Atttygalle, Jerrold Mainwald, Maria Eisner et Thomas Eisner, 2001), Attractive and defensive functions of the ultraviolet pigments of a flower (Hypericum calycinum). PNAS 98 (24): 13745-13750) https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.231471698. Copyright (2001) National Academy of Sciences, U.S.A. Utilisée avec permission.).

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Quinze photographies en couleur de fleurs qui apparaissent en jaune sous la lumière visible et en bleu vif sous la lumière ultraviolette.

Sous la lumière visible, les fleurs sont jaune vif sur fond noir. En lumière ultraviolette, les différentes parties des fleurs sont plus visibles.

Par exemple, sur la première photo, la fleur apparaît entièrement dans une seule nuance de jaune. Sur la deuxième photo, les pétales extérieurs de la fleur apparaissent en bleu vif, tandis qu'une grande partie du centre est en bleu très foncé.

Chaque photographie est étiquetée dans le coin supérieur gauche ou inférieur gauche, de A à O.

 

A film about Carl Linnaeus | Natural History Museum (2008)

Cette vidéo (3min 57s ), en anglais avec sous-titre français, provenant du Natural History Museum, présente des informations sur la vie de Carl Linnaeus. 

La taxonomie 

Cette vidéo (11min 41s), de KhanAcademyFrancophone, donne une explication approfondie de la taxonomie.

La semaine verte | Fous des lichens (2020)

Cette vidéo (11min 08s), de Radio-Canada Info, explore l'univers des lichens. 

Biocarburant algal: alimenter la planète avec l’écume d’étang

Ce document d’information, provenant de Parlons sciences, permet de découvrir le potentiel des algues utilisées comme matière première pour la production de biocarburants.

Références

AnnBurg, V. (2021, Sep. 11) How saving Ginkgo biloba could save humankind: Paleobotanical Future. Society of Ethnobiology.

Bailey, R. (2109, Nov. 28) Three domain system - how biological life is classified. ThoughtCo.

Biology Online (2022, Aug. 27) Dictionary - Chlorophyta definition.

Coghlan, J. (n.d.) What to plant? Broadleaf vs. Conifer. The Carbon Community.

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