Pleins feux sur l’apprentissage des sciences : Portrait d’une décennie
L’évolution de notre société vers une économie durable, qui tient compte des conséquences des changements climatiques et de la pandémie, nous amène à repenser nos attentes envers le travail et la citoyenneté. La montée rapide de la désinformation souligne encore davantage l’importance de la littératie scientifique, de la confiance envers la science et des compétences en matière de STIM.
Il y a dix ans, Parlons sciences et Amgen Canada produisaient le premier rapport Pleins feux sur l’apprentissage des sciences. Ce tout nouveau rapport s’attarde à ce qui a changé depuis, à ce qui n’a pas changé et à ce qui doit changer dans le domaine de l’enseignement des STIM au Canada.
Ce qui a changé
- L’acronyme STIM est maintenant connu et couramment utilisé
- 95 % des adultes reconnaissent l’importance de l’enseignement des STIM au primaire et au secondaire
- Des programmes de sensibilisation aux STIM sont offerts partout : organisations de sensibilisation comme Parlons sciences, centres des sciences, musées, etc.
- Le soutien des gouvernements à l’engagement envers les STIM a augmenté
- De nouveaux programmes postsecondaires sont maintenant offerts
- Des pénuries de main-d’œuvre critiques sont appréhendées dans beaucoup de domaines reliés aux STIM
Ce qui n’a pas changé
- Alors que le nombre d’inscriptions dans des programmes de STIM postsecondaires a augmenté, cette augmentation provient essentiellement d’étudiants internationaux
- Le Canada se situe toujours dans le peloton de tête à l’échelle internationale en ce qui concerne les tests de sciences et de mathématiques; cependant, ces résultats baissent au fil des années
- Le nombre d’inscriptions des élèves du secondaire aux cours de niveau supérieur en sciences pures est resté stable au cours des années
- Les mathématiques de 12e année ont le taux d’achèvement le plus élevé au niveau national, soit 47 %. Derrière se trouvent : la chimie : 25 %, la biologie : 22 %, la physique : 15 % et l’informatique : 3 %
Ce qui doit changer
- Les experts du panel du PISA reconnaissent qu’il faut modifier le test international de sciences pour les élèves de 10e année, qui est un indicateur dans l’élaboration du curriculum
- Il faut augmenter le nombre d’occasions de sensibilisation aux carrières
- Il faut supprimer les obstacles systémiques
- Il faut incorporer les modes de connaissance autochtones
- Il faut offrir des cours multidisciplinaires qui se concentrent sur des enjeux réels
- Il faut modifier les exigences d’admission aux programmes postsecondaires afin de catalyser des modifications dans les offres des écoles secondaires
« Il est essentiel de susciter un vif intérêt envers les STIM et d’acquérir des compétences dans ce domaine. Elles sont essentielles pour occuper et créer des emplois enrichissants dans tous les secteurs. Ces compétences en STIM nous permettent également de traiter et de résoudre des problèmes pour faire croître une économie florissante durant le XXIe siècle, favoriser les découvertes et les processus novateurs et maintenir la compétitivité du Canada. »
– Rapport Pleins feux sur l’apprentissage des sciences, 2012
Lisez les rapports antérieurs
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