
Tailor Robicheau


À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Je suis née à l’île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. Quand j’étais en 4e année, j’ai déménagé à Halifax, également en Nouvelle Écosse. C’est là que j’ai fait mes études secondaires.
J’habite désormais : J’habite maintenant avec ma famille à Mount Uniacke, en Nouvelle-Écosse, où nous avons acheté notre première maison.
J’ai complété ma formation ou mes études à : J’ai suivi le programme de formation d’un an en mécanique automobile au campus Akerley du Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse. Je poursuis actuellement ma formation d’apprentie dans cet établissement.
Ce que je fais au travail
Mes journées de travail varient énormément en fonction des travaux à effectuer sur les véhicules des clients. Je m’occupe principalement de l’entretien périodique, entre autres les vidanges d’huile, les changements de pneus, le remplacement des essuie-glaces, la vérification et le remplacement des filtres, la vérification et la vidange des fluides et, bien entendu, la vérification des freins pour avoir l’assurance que les conducteurs pourront immobiliser leur véhicule.
Certains jours, je dois travailler fort pour atteindre les pièces à réparer qui ne sont pas facilement accessibles, par exemple pour remplacer le volant ou des composants de la suspension. J’ai un coffre plein d’outils qui m’aident à faire ce travail. De plus, je dois être à l’aise d’utiliser un chalumeau oxyacétylénique pour chauffer et couper des composants au besoin et d’utiliser une machine à souder dans certaines situations, par exemple pour souder un système d’échappement. Parfois, je me salis beaucoup.
Les jours où je travaille sur les composants électriques et les diagnostics, mes mains et mes vêtements restent propres! Avec toute la nouvelle technologie qui est embarquée dans les automobiles et les camionnettes, ce type de travail devient de plus en plus fréquent de nos jours. C’est ce que je considère comme l’aspect scientifique ou technique de mon métier. Dans un véhicule, l’ordinateur et les pièces électriques deviennent de plus en plus complexes. Il y a maintenant dans certains véhicules un système de caméras installées partout qui simulent une vue de type satellite 360 degrés pour aider le conducteur à se stationner. Les véhicules sont munis d’ordinateurs et de capteurs qui surveillent tout ce qui se passe pendant que l’on conduit afin que tout fonctionne comme il se doit.
Toutes ces nouvelles caractéristiques perfectionnées sont intéressantes, mais il faut être capable de réparer les dispositifs. Nous utilisons différents outils d’analyse que nous branchons dans un véhicule pour savoir ce qui ne va pas quand un voyant s’allume sur le tableau de bord. Ces outils peuvent fonctionner sur un ordinateur portable, une tablette électronique, voire un téléphone! Dans certains cas, il faut faire appel à toutes nos aptitudes à résoudre les problèmes! Nous devons parfois faire des recherches en ligne ou dans les renseignements sur l’entretien des véhicules pour trouver la solution à un problème. Mais je n’ai pas à résoudre tous les problèmes par moi-même. En tant qu’apprentie, je dois travailler avec un mécanicien de véhicules automobiles ayant la désignation Sceau rouge. Depuis mes débuts dans le métier, j’ai eu trois mentors, toujours prêts à m’aider quand j’en avais besoin et à répondre à mes questions quand j’avais des hésitations.
Mon parcours
Lorsque j’étais au secondaire, je pensais faire carrière dans le domaine médical, probablement parce que j’aime avoir des relations interpersonnelles dans mon travail. Mais je me suis rendu compte que ce n’était pas le meilleur choix de carrière pour moi. Tout a commencé quand j’ai eu des problèmes à plusieurs occasions avec mon premier véhicule. J’ai fait des recherches en ligne pour essayer de résoudre les problèmes par moi-même. Je voulais savoir comment tout fonctionnait. C’est pourquoi je me suis inscrite au programme d’apprentissage en mécanique automobile au Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse. Bien des personnes pensaient que ce métier ne me convenait pas parce que je suis une fille. Mais j’ai appris que les gens peuvent bien avoir une opinion – cela ne signifie pas qu’ils ont raison! Je me suis prouvé à moi-même que je peux être mécanicienne et je l’ai prouvé à mon employeur. C’est ce qui est important au bout du compte.
Dans ma carrière, j’ai rencontré des difficultés certains jours et, certes, j’ai commis des erreurs. Dans la plupart des cas, j’apprends de mes erreurs et c’est très formateur! Personne n’est parfait, en particulier lorsque l’on commence quelque chose de nouveau.
Ce qui me motive
Je suis ravie quand j’ai la chance d’essayer quelque chose de nouveau au travail. C’est agréable et gratifiant d’accomplir pour la première fois une tâche qui nous a déjà semblé impossible. La journée que j’ai préférée pendant mon apprentissage, c’est celle où j’ai remplacé pour la première fois sans aide le sous-châssis entier d’un véhicule. C’était la toute première tâche de grande envergure que j’effectuais seule. J’étais vraiment fière de voir le client repartir avec un véhicule qui, j’en étais sûre, était de nouveau sécuritaire. Deux ans auparavant, j’aurais été tout à fait incapable d’accomplir cette tâche.
Je suis vraiment satisfaite de ma progression depuis que j’ai débuté dans le métier il y a quatre ans. J’ai vraiment acquis de nombreuses compétences. Quand j’étais jeune, je n’avais jamais envisagé de faire carrière dans l’industrie automobile. D’après moi, c’est simplement parce que personne ne m’avait parlé auparavant de la possibilité de pratiquer un métier. Au secondaire, j’ai appris à quel point j’aimais travailler de mes mains, mais cela ne signifie pas que j’étais très habile! Je me suis vraiment améliorée et j’ai beaucoup appris grâce à mes mentors. J’aime travailler manuellement et résoudre des problèmes – c’est pourquoi mon métier me convient parfaitement.
Comment j’influence la vie des gens
C’est valorisant de rendre les gens heureux et de leur permettre de reprendre la route. Les véhicules sont synonymes de liberté et, dans mon cas, de travaux à effectuer. Il est important que les automobiles, les camionnettes et les VUS circulant sur les routes soient sécuritaires et réparés comme il se doit.
En dehors du travail, je
À l’extérieur du travail, je suis une mère très occupée. J’adore la navigation, le camping et la pêche en famille. C’est toujours un plaisir pour moi de cuisiner de nouveaux plats pour mes proches. Dans mes temps libres, je fréquente une salle de kick-boxing et j’adore aller au cinéma avec une amie. Depuis un an, je fais du bénévolat auprès de jeunes qui participent à des programmes d’exploration de carrières. J’essaie d’améliorer les choses pour les femmes dans les métiers.
Mon conseil aux autres
Fais preuve de patience avec toi-même, en particulier si tu n’as aucune expérience. Tu apprendras quelque chose de nouveau pratiquement tous les jours. Il suffit de le vouloir! Si tu n’arrives pas à faire un choix, inscris-toi à un programme d’exploration de carrières dans ta région. Tu pourrais aussi essayer de décrocher un emploi à temps partiel et faire des changements de pneus et des vidanges d’huile. Toute l’expérience que tu peux acquérir te sera utile à la longue. Et, en passant, n’oublie pas de commencer à mettre de l’argent de côté pour t’acheter des outils!
- Musique
- Éducation physique/Santé
- Sciences
- Aidait les gens à se rapprocher
- Aimait aider les autres
- Organisait des activités pour ses amis
- Aimait recevoir des instructions précises
- Aimait la lecture
- S’impliquait dans des activités de bénévolat
- Ressentait une intense satisfaction lorsqu’elle obtenait de bonnes notes
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard
- Apprenait mieux en expérimentant
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Les partenaires

L’organisme Parlons sciences est fier de s'associer à l'Association des industries de l’automobile (AIA) du Canada pour aider à faire la lumière sur les nombreuses carrières intéressantes liées aux STIM offertes dans l'industrie du marché secondaire de l'automobile. Des métiers spécialisés aux postes de gestion, cette industrie offre des possibilités très intéressantes dans un grand nombre de domaines.
AIA Canada est une association nationale représentant l'industrie du marché secondaire de l'automobile d’une valeur de 21,6 milliards de dollars, composée d’entreprises exerçant des activités de fabrication, de distribution et d'installation de pièces de rechange, d'accessoires, d'outils et d'équipement connexe. L'industrie emploie actuellement jusqu'à 400 000 personnes d'un océan à l'autre.