
Sonya Ballantyne


À propos de moi
Lieu de naissance: Je suis née à The Pas, au Manitoba, et j’ai grandi à Grand Rapids (Misipawistik) et à Easterville (Chemawawin), au Manitoba.
Emplacement: Winnipeg, au Manitoba.
Formationt: Je détiens un baccalauréat en psychologie sociale. J’ai également fréquenté l’Université de Winnipeg (école de cinéma) et l’Institut national des arts de l’écran (programme New Voices, documentaire autochtone).
Ce que je fais au travail
La plupart des technologies que j’utilise tournent autour des caméras, des lentilles et du montage numérique. Je travaille aussi avec des drones équipés d’une caméra. Je dois aussi utiliser les mathématiques pour le budget du film et pour faire des calculs mentaux sur le plateau. Une page de scénario équivaut à une minute d’écran. Une minute de produit fini équivaut bien souvent à une heure de filmage brut.
La grande partie de mon travail porte sur la création de contenu. À l’heure actuelle, nous travaillons sur une émission télévisée et nous tentons d’obtenir le budget pour le tout premier épisode. Nous travaillons aussi sur notre tout premier long métrage, que j’écris. Comme ce projet est en cours de développement, je fais actuellement des demandes de financement pour la production.
Je collabore étroitement avec mes deux partenaires d’affaires avec qui j’ai lancé l’entreprise. Nous nous complétons bien. À titre d’exemple, mon partenaire Luther est meilleur que moi en technologie. Mon autre partenaire, Sage, se débrouille mieux que nous avec les détails administratifs de notre entreprise. Je suis le visage de notre entreprise. Je présente notre équipe à diverses organisations et je trouve des gens intéressés à travailler avec nous sur un projet qu’ils ont. Nous nous efforçons de créer de l’art sans nous soucier du contenu. Si nous filmons des scènes pour quelque chose d’ennuyeux comme les assurances, nous veillons à ce que la vidéo créée soit belle et captivante.
Mon parcours
J’ai toujours voulu être écrivaine. Depuis que j’ai découvert qu’on pouvait gagner notre vie en écrivant, je me suis dit : « C’est exactement mon type d’escroquerie ». Même si j’ai été formée en travail créatif, beaucoup de mon apprentissage provient de la lecture et de la pratique. Au secondaire, on me disait que l’écriture n’était pas faite pour une femme autochtone parce que personne ne l’avait encore fait. Tous les livres de mes cours de langue anglaise comportaient des images d’auteurs blancs qui détenaient des diplômes universitaires.
Quand je suis entrée à l’université, je cherchais à suivre une carrière plus « sûre ». J’ai obtenu un diplôme en psychologie sociale. Toutefois, mon cœur penchait pour l’écriture, alors j’ai commencé à suivre des ateliers en cinéma et participé à des concours d’écriture. Je suis retournée à l’école et j’ai obtenu un baccalauréat en cinéma et arts graphiques. C’était difficile, car j’étais plus âgée que mes camarades. En ce moment, ma carrière varie. Je prends la parole dans des écoles et à des conférences. Je produis des films pour les autres et j’écris des livres. C’est très étrange d’être conférencière parce que, de manière générale, je suis timide. Consulte mon profil LinkedIn pour en savoir plus.
Ce qui me motive
Ce qui me motive encore, c’est de savoir que les gens voulaient connaître les histoires que je souhaitais raconter. Il faut beaucoup de temps avant qu’un projet aboutisse, alors tout cet enthousiasme pour mon travail me pousse à continuer. Je suis heureuse de toutes les possibilités qui se sont offertes à moi parce que je suis écrivaine. Je voulais écrire des livres, mais j’ai plutôt écrit des épisodes télévisés, fait du doublage de documentaires et livré des discours. J’ai aussi écrit des romans graphiques et des essais pour des anthologies. Je ne me limite jamais à une seule chose. Par exemple, je vais bientôt écrire un jeu vidéo. Ce type de travail me convient, car j’ai toujours des idées qui me passent par la tête. La meilleure partie de mon travail est d’entendre ce que les autres ont à dire sur mes créations. Lorsque j’ai parlé à une conférence TedX, j’étais inquiète que seules les femmes autochtones comprennent ma conférence. Pourtant, j’ai eu une connexion avec de nombreuses personnes différentes qui ont été touchées par ce que j’ai dit.
Comment j’influence la vie des gens
J’ai commencé cette carrière parce que je n’avais jamais vu une personne autochtone dans le genre de films que j’aimais regarder. Maintenant, je crée les histoires que j’ai toujours voulu voir et je crée des possibilités pour les acteurs et les actrices, et les autres créateurs et créatrices autochtones qui avaient le même objectif. J’ai l’impression que les médias ont une énorme incidence sur la façon dont les gens sont perçus, et j’aspire à changer cela grâce à mon travail.
En dehors du travail, je
J’aime les jeux vidéo (en ce moment, le jeu Dead by Daylight est mon favori) et je danse le ballet. Aussi, je lis environ deux livres par mois. Je m’intéresse également aux balados. Mon balado préféré s’appelle « We Hate Movies », et j’ai créé mon propre balado nommé « Live from the Pool House » qui porte sur l’émission télévisée du « Fresh Prince de Bel-Air ».
Mon conseil aux autres
Ton histoire compte!
Je suis autochtone
Je suis une membre des Moskégons de Misipawistik et Chemawawin.
- Arts visuels
- Littérature et langues
- Droit
- Musique
- Appréciait travailler seule
- Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
- Aimait la lecture
- Jouait à des jeux vidéo
- Était très créative
- Ne voulait jamais être en classe
- A toujours su ce qu’elle voulait faire plus tard
- Participait à des activités telles la pêche et la cueillette de petits fruits
- Beaucoup regardé la télévision