
Pamela Livingston


À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : St. Thomas (Ontario) Canada
J’habite désormais : Guelph (Ontario) Canada
J’ai complété ma formation ou mes études à : l'Université de Guelph (B.Sc., M.Sc.)
Ce que je fais au travail
D’avril à novembre, je travaille à la ferme de recherche. Je participe à la plantation, à la culture et à la récolte de divers produits. Nous produisons un grand nombre de cultures, dont le maïs, le soja, le blé/les céréales, le canola, les plantes d’ornement/gazon, en plus des cultures légumières et fruitières. Je planifie aussi diverses expériences. Avec mes étudiants et étudiantes, nous pulvérisons les produits antiparasitaires sur ces cultures. Nous vérifions si nous pouvons aider à prévenir les maladies, les infestations d’insectes ou les mauvaises herbes qui détruisent la capacité des plantes à produire des aliments.
Ma journée commence habituellement à 5 h du matin lorsque les vents sont faibles. C’est à ce moment que nous faisons l’épandage sur les cultures. L’après-midi, nous évaluons les effets de la pulvérisation sur les plantes. Nous comptons les insectes, la quantité de mauvaises herbes et nous évaluons les dégâts potentiels aux cultures. La plantation se fait en tracteur au printemps et la récolte a lieu à l’automne. Nous faisons l’épandage des cultures à la main et en tracteur.
Par mesure de sécurité, nous portons une combinaison, des bottes, des gants et un respirateur. Nous comptons cinq fermes expérimentales au Canada et avons confié les essais à des universités dans les régions où nous n’avons pas de ferme. De décembre à mars, je travaille dans mon bureau à la maison pendant les mois d’hiver. Je dors habituellement jusqu’à 8 h, puis je travaille sur l’analyse des données. Je remplis des rapports sur l’efficacité des différents produits de pulvérisation.
Je rédige aussi des ensembles de données sur les produits à l’intention du gouvernement. Aussi, comme nous faisons des tests chaque année, je crée des protocoles d’expérimentation et je planifie la prochaine saison. Je participe également à des conférences, à des réunions du secteur agricole et je rencontre des chercheurs du gouvernement et des universités pour discuter de leurs travaux. Je parcours donc l’Ontario, en plus de faire des séjours dans l’ouest et dans l’est de même qu’aux États-Unis. Je collabore avec des chercheurs d’autres pays et participe à des discussions par téléphone et par conférences Skype/vidéo.
Mon parcours
J’ai complété un B.Sc. avec honneurs de quatre ans à l’Université de Guelph. En fait, il m’a fallu cinq ans pour décrocher mon diplôme, car j’ai changé ma majeure qui était en biologie de la faune pour des cours en agriculture et en entomologie. Après avoir travaillé deux ans pour payer mes dettes, voyager et acquérir de l’expérience, j’ai fait une maîtrise de deux ans en horticulture/agriculture à l’Université de Guelph.
Après mon diplôme, j’ai fait de la recherche en serriculture pour le gouvernement. Puis, j’ai travaillé comme spécialiste des ventes/technologies pour une société agricole. Par la suite, j’ai eu de la difficulté à trouver un travail à temps plein pendant environ six mois. J’ai envisagé de retourner aux études et même de changer de domaine. J’ai enfin trouvé un emploi subalterne dans l’homologation des produits antiparasitaires pour une autre entreprise. Cette société se spécialisait dans les pesticides pour la maison. Cette expérience m’a permis d’obtenir un poste dans l’homologation de produits auprès d’une société agricole. Mais la recherche pratique me manquait. J’ai donc fait une entrevue et j’ai réussi à décrocher un poste de biologiste en recherche.
Ce qui me motive
Ma carrière a des effets réels pour les fermes partout au Canada. Ces fermes produisent des denrées alimentaires pour des centaines de milliers de personnes au Canada et dans le monde. En 1960, un fermier ou fermière nourrissait environ 26 personnes. De nos jours, un fermier ou fermière nourrit environ 155 personnes dans le monde entier. Sans nouveaux produits antiparasitaires sécuritaires, ils n’y parviendraient pas et beaucoup de gens souffriraient de la faim. Je sais que mon travail change les choses dans le monde.
J’aime que ma journée de travail présente toujours un nouveau défi. On ne sait jamais à quoi s’attendre avec les cultures, les ravageurs et la météo, et il faut toujours rajuster les expériences. J’utilise constamment mes aptitudes à résoudre un problème pour évaluer et comprendre les essais. Ce n’est jamais ennuyant. J’aime planifier les expériences, puis voir les résultats, qu’ils soient positifs ou négatifs. Je fais d’autres choses aussi, comme pulvériser des produits à l’essai, conduire une moissonneuse, parler à des conférences et rédiger des rapports. Je travaille par moi-même et avec une équipe. Cette carrière offre de bonnes possibilités d’avancement. En plus, j’aime travailler avec les insectes de tout type. L’agriculture est un secteur sympathique où la plupart des gens désirent améliorer la technologie en vue d’assurer la croissance. Je trouve que le domaine agricole est très valorisant.
Comment j’influence la vie des gens
Les fermiers et fermières nourrissent le monde. Nous améliorons la capacité des récoltes à survivre aux insectes nuisibles. Un problème de parasite mineur peut provoquer la perte de 5 % à 40 % des récoltes vendues et consommées. Un problème parasitaire grave peut détruire toute une récolte. Mon travail permet de sauver les aliments et de rendre les terres agricoles plus productives. Les nouveaux produits antiparasitaires se veulent sans danger. Nous faisons appel à la technologie pour éliminer les ravageurs sans causer de dommages pour les cultures, les insectes bénéfiques, les personnes qui font l’application et les consommateurs.
En dehors du travail, je
J’aime faire de la bicyclette, jardiner, promener mon chien et camper avec mon mari. Les week-ends, je passe du temps avec ma famille et mes amis. Pendant l’hiver, je m’entraîne dans un gym, car je ne fais pas de travail physique sur une ferme pendant la journée.
Mon conseil aux autres
L’expérience est tout aussi importante que le travail en classe. Je n’avais jamais exploité de ferme ou conduit des tracteurs avant d’avoir ce travail. J’ai eu cet emploi, car j’avais des compétences transversales et de l’expérience. Accumulez une expérience réelle de la résolution de problèmes, travaillez en équipe et mettez en pratique vos compétences. Faites du bénévolat dans le domaine où vous voulez travailler. Apprenez à connaître le secteur grâce aux médias et aux publications en ligne. Acceptez un poste moins payant pour acquérir de l’expérience. Jouez un rôle actif dans le choix de votre parcours professionnel, au lieu de laisser la vie décider pour vous.
Dans mon travail comme biologiste de terrain ou biologiste de recherche, je planifie, je mets au point et je réalise des expériences. Après la collecte des données, j’analyse les résultats de ces expériences sur le terrain. Les expériences servent à vérifier l’efficacité et la sécurité des herbicides, des insecticides et des fongicides pour diverses cultures. Ces cultures comprennent le maïs, le soja, les céréales, le canola, les fruits, les légumes, les légumineuses et les plantes d’ornement. Ces essais sont réalisés dans nos stations de recherche en collaboration avec des entrepreneurs de tout le Canada. Si je ne suis pas sur le terrain, je travaille dans un bureau. Je participe alors à des conférences téléphoniques, je fais de la planification et j’utilise des feuilles de calcul électronique.
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- Littérature et langues
- Voulait toujours sortir dehors
- Aimait aider les autres
- Aimait travailler avec ses mains
- Était motivée par le succès
- Souhaitait diriger
- Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
- S’impliquait dans des activités de bénévolat
- Aimait la lecture
- Se sentait à l'aise à l'extérieur, en milieu naturel
- Était très créative
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard
- Apprenait mieux en expérimentant