Max Salman

Max Salman faisant l'une des choses qu'il aime le plus - voler !

Max Salman faisant l'une des choses qu'il aime le plus - voler !
À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Toronto, Ontario
J’habite désormais : Waterloo, Ontario
J’ai fait ma formation ou mes études à : Baccalauréat en sciences, (sciences de la Terre/Géologie) de l'Université de Waterloo
Maîtrise en sciences, (géophysique), Université de Waterloo
Maîtrise en sciences appliquées (génie civil), Université de Waterloo
Doctorat en géophysique et télédétection, Université McMaster (en cours)
J'ai ma licence de pilote professionnel de l'école d'aviation Waterloo-Wellington Flight Center.
Ce que je fais au travail
Mon travail d'affilié de recherche pour Agriculture et Agroalimentaire Canada et mon travail de doctorat sont très similaires. La plupart du temps, je passe beaucoup de temps devant quatre grands écrans d'ordinateur. J'analyse des données, je lis des articles et je prends des notes. J'utilise les courriels et les appels vidéo pour rester en contact avec mes collègues, mes partenaires de l'industrie et mes amis. J'ai également l'occasion de m'exercer avec une variété de logiciels différents. Certains de ces logiciels créent des modèles de surfaces terrestres. D'autres me montrent les caractéristiques qui se trouvent sous la surface.
Je pense que la meilleure façon de décrire ce que je fais est que je me pose des questions pour trouver des réponses à des choses qui n'en ont pas encore. Après avoir lu des documents sur des recherche qui ont été faites, je cherche des choses qui n'ont pas encore été étudiées. Ou sur lesquelles il faudrait faire plus d'études. Ensuite, je réfléchis à la manière dont nous pourrions répondre à ces questions en utilisant différentes technologies. Par exemple, comment peut-on utiliser des satellites pour observer le sous-sol ? Il est coûteux et difficile de se rendre dans des régions éloignées pour collecter des données. L'utilisation de la technologie à distance, comme les satellites, est un outil utile pour répondre aux questions sur la Terre au Canada. Par exemple, dans le Nord, une grande partie du sol est gelée en permanence. C'est ce qu'on appelle le pergélisol. Lorsque vous construisez de nouveaux bâtiments et de nouvelles routes, vous devez comprendre ce qu'est le pergélisol, ce qui se produira s'il fond, etc. Ce n'est pas aussi simple que de construire les mêmes choses dans le sud. Cela nécessite des données de la zone et une modélisation pour voir comment différentes choses peuvent affecter la région.
Mon parcours
Je suis en quelque sorte tombé par chance dans ce que je fais aujourd'hui. J'ai toujours eu une passion pour l'aviation. D'aussi loin que je me souvienne, je voulais être pilote de ligne. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai décidé d'étudier les sciences de la terre et la physique à l'université. Je n'étais pas très bon en mathématiques et j'avais un tuteur. De plus, je n'avais pas la meilleure attitude à l'école. J'ai suivi un cours de physique en 11e année (5e secondaire). À la fin de l’année, mon enseignant de physique m'a pris à part et m'a dit que je n'avais pas d'avenir en physique, et de ne pas chercher à faire carrière dans ce domaine. Aujourd'hui, je travaille dans la géophysique. Allez savoir :) !
Je suis devenu un meilleur élève à l'université. J'ai eu un déclic. Je voulais me dépasser un peu et j'avais toujours cette envie de vouloir piloter des avions. Donc, pendant que je faisais mes études, j'ai obtenu ma licence de pilote. Je voulais que le pilotage fasse partie de la carrière que je finirais par entreprendre.
Lorsque j'ai terminé mon baccalauréat, j'ai travaillé en géophysique aéroportée. Cela consiste à faire de la cartographie et des levés terrestres depuis les airs. J'ai travaillé en Amérique du Sud à la recherche d'or en volant à 200 pieds du sol dans un avion avec un équipement spécial. C'était très excitant ! Nous volions juste au-dessus de la cime des arbres. En tant que géophysicien aéroporté, j'ai pu voyager au Nunavut, au Groenland, en Norvège, en Islande et partout aux États-Unis.
Lorsque le prix du pétrole a chuté en 2015, le travail d'exploration s'est fait plus rare. J'ai été licencié, alors j'ai lancé une entreprise de conseil. Je travaille avec les personnes des secteurs minier et agricole qui ont besoin d'une expertise géophysique. J'ai également décidé que c'était le bon moment pour améliorer mes qualifications. Je suis retourné à l'école pour faire une maîtrise en sciences géophysiques . Tout en faisant cela, j'ai été assistant d'enseignement pour certains cours universitaires. J'ai découvert que cela me plaisait et j'ai obtenu mon certificat d'enseignement universitaire. J'ai pensé que je pourrais avoir envie d'enseigner à plein temps à l'université. Pour cela, il faut avoir un doctorat, j'ai donc débuté mes études de doctorat. Malheureusement, mon premier essai dans ce domaine n'a pas été à la hauteur de mes attentes. J'avais des conflits avec mon superviseur et j'avais l'impression de ne pas progresser comme je le devais. J'ai décidé de changer d'université. J'ai transféré mon doctorat à l’Université McMaster, où je suis maintenant. Cela m'a ramené plusieurs années en arrière, mais je suis de nouveau sur la bonne voie. Du côté positif, le travail que j'avais fait pour ma première tentative de doctorat a été crédité dans une maîtrise en sciences appliquées (génie civil).
J'étais donc là ; un géophysicien qui pilote des avions et qui travaille sur un doctorat. Mes recherches portent sur l'intégration de la géophysique aux données satellitaires. Mon nouveau superviseur m'a suggéré de suivre un cours sur le radar à synthèse d'ouverture. Il s'agit d'un type de radar qui crée des images 2D et 3D de la Terre à l'aide de satellites. Des impulsions d'ondes radio sont envoyées à la surface à étudier. Des capteurs enregistrent ensuite les informations qui sont retransmises. Ces informations sont utilisées pour créer une image. Cela peut se faire de nuit et à travers les nuages.
L'une des instructrices de ce cours travaille pour Agriculture et Agroalimentaire Canada. Elle cherchait à savoir comment les drones peuvent être utilisés pour le balayage agricole. Je l'ai contactée car mon travail précédent était lié. J'ai obtenu un poste de chercheur affilié au ministère. Donc, maintenant, je travaille sur un doctorat qui se concentre sur mes intérêts personnels. En même temps, les résultats de mon étude soutiennent le travail que je fais pour le gouvernement fédéral. Comme vous pouvez le voir, mon parcours n'a pas été simple, mais tout se crée. Avec toutes les choses que j'ai à faire, mon temps est limité. Mon activité de consultant est plus une opération à temps partiel maintenant. J'accepte des projets intéressants quand je peux. Je continue à prendre l'avion dès que j'en ai l'occasion. À bien des égards, mon doctorat est comme mon passe-temps. J'ai hâte de vivre la prochaine aventure !
Ce qui me motive
Les gens ! Et l'impact de mon travail sur les gens. Je m’occupe du bien-être des gens, je ne fais pas que m’en soucier. En prenant soin des gens, je m'efforce de créer une vie meilleure pour eux. Et elles Lorsqu'il s'agit de voler, j'aime être le gars qui transporte les gens en avion. Créer un voyage mémorable et agréable est très motivant !
Comment j’influence la vie des gens
Toutes les recherches que je mène sont liées à l'environnement, à l'écologie et aux changements climatiques. Ce sont toutes des questions qui sont présentement dans l'actualité. Ce sont toutes des questions qui sont importantes pour les Canadiens et Canadiennes. Le travail que je fais consiste à nous aider à comprendre les processus et les impacts de nos modes de vie quotidiens. J'examine les impacts possibles des choses que nous faisons ou ne faisons pas. Je partage ensuite ces informations avec les personnes qui prennent des décisions sur la façon dont les terres sont utilisées et gérées.
Dans le Nord, c'est très important pour les populations autochtones qui vivent de la terre. Nous devons comprendre ce qui arrive au pergélisol pour décider comment nous pouvons y construire des infrastructures. Si nous ne le faisons pas, les infrastructures et bâtiments ne dureront pas. Mes recherches nous donnent les informations et les moyens de nous assurer que nous rendons durables ce que nous bâtissons dans le Nord.
En dehors du travail, je
Même avec ma vie bien remplie, j'ai toujours le temps de faire du bénévolat pour de bonnes causes. Je suis membre des Chevaliers de Colomb de ma région. Nous collectons des fonds pour de nombreuses causes différentes. Récemment, j'ai couru un semi-marathon afin de recueillir des fonds pour le Tiny Home takeout de Kitchener. Il s'agit d'un groupe qui fournit des repas aux personnes qui ont des difficultés financières.
J'aime aussi enregistrer de la musique et j'enseigne le piano. Je fais un peu de course à pied et de ski. J'aime la danse, en particulier le swing et j’enseigner cette danse avant. Et, bien sûr, je vole dès que j'en ai le temps !
Mon conseil aux autres
Je trouve difficile de donner des conseils de carrière. Je ne me voyais pas faire ce que je fais 14 ans après le secondaire.
Donc le mieux que je puisse offrir est que vous fassiez tout ce que vous pouvez, que vous devez faire, pendant que vous pouvez encore le faire. Notre temps sur Terre est limité. Alors à chaque instant, faites ce que vous pouvez. Carpe diem ! Si vous voyez quelqu'un qui a besoin d'aide, aidez-le. Si vous voyez une opportunité d'aligner votre passion avec un parcours professionnel, faites-le.
- Histoire
- Musique
- Technologie
- Aimait aider les autres
- Organisait des activités pour ses amis
- Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
- Souhaitait diriger
- Ne voulait jamais être en classe
- Apprenait mieux en expérimentant
- Ressentait une grande satisfaction lorsqu’elle obtenait de bonnes notes