Marion Ferret

À propos de moi

Je suis né/j’ai grandi à : Marseille, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France

J’habite désormais : Montréal, Québec

J’ai fait ma formation ou mes études à :  Baccalauréat en génie civil - Spécialisation Hydraulique appliquée, École Polytechnique de Montréal

Ce que je fais au travail

Ingénieure de projet pour la compagnie de construction Kiewit, je travaille actuellement sur le projet nommé Tlicho - Route toutes saisons. Ce projet consiste en la construction d’une nouvelle route de 97 km située à environ 100km à l’ouest de Yellowknife dans les Territoires du Nord-Ouest. Cette route permettra à la communauté de Whatì de ne plus être isolée lors de la fonte des glaces. Les tâches que j’accomplis lors d’une journée typique sont très variées. Ma tâche principale est de gérer le budget du projet. Cela consiste à veiller à ce que les budgets soient respectés pour chaque opération nécessaire à la construction de la route. J’ai alors la chance de travailler avec différents départements comme le département de design. En effet, lorsque nous cherchons à optimiser une opération de construction, nous devons en premier lieu vérifier si cette décision affecte ou non les spécifications techniques attendues par le client. Une fois cette étape passée, nous pouvons alors passer à l’étape suivante qui est d’optimiser nos cycles de production par les choix d’équipements mais aussi le choix des matériaux qui permettrait de sauver des coûts. Finalement, je travaille avec les équipes sur le terrain pour implémenter le tout. En parallèle, j’ai à rédiger différents rapports mensuels pour notre client faisant état de différentes étapes atteintes dans de multiples domaines comme en environnement, en qualité ou encore sur nos relations avec la communauté Tlicho. Finalement, en fonction des différents défis dont j’ai à faire face chaque jour, je peux me retrouver à estimer les coûts d’un nouveau mandat, gérer des problématiques rencontrées par les travailleurs au chantier ou encore servir de mentor aux ingénieurs et ingénieures de terrain pour améliorer et optimiser les différents outils de suivi de la progression de la route.

Mon parcours

Mon parcours scolaire est assez atypique. J'ai fait mon secondaire et mon cégep en France et j'ai commencé mes études en médecine. Après deux années à essayer de valider mes différents cours, j'ai pris la décision difficile d'arrêter mes études et de prendre une année sabbatique (de pause). J'ai eu la chance de travailler comme monitrice de ski, ce qui m'a appris beaucoup sur moi et mes capacités à enseigner. Après un an, j'ai décidé que je voulais reprendre mes études et j'ai alors choisi un programme qui me correspondait plus : le génie civil. J'ai donc immigré au Canada et j'ai alors commencé mon bac à l'École Polytechnique. Au fil de mes années universitaires, j'ai eu la chance de travailler comme stagiaire autant dans le milieu public que privé mais aussi de faire du bénévolat pour différents organismes comme Les Grands Ballets de Montréal ou encore l'Hôpital Sainte-Justine. Finalement, après ma graduation, j'ai occupé différents postes autant en génie-conseil que sur le terrain pour finalement confirmer que je voulais participer à la construction de méga projets et être plus proche des opérations. Cela fait plus d'un an que Kiewit m'a donné cette opportunité et je ne suis vraiment pas déçue du chemin parcouru jusqu'ici et des opportunités à venir.

Ce qui me motive

Chaque journée au travail est différente. Il y a toujours de l'action et des solutions à trouver pour faire en sorte que le projet continue. C'est donc clairement la résolution de problèmes qui m'a toujours motivée à faire ce métier. C'est aussi les échanges, les rencontres et le solide réseau de contacts qu'on se fait rapidement dans ce domaine. Cela permet de ne jamais se sentir seul et de toujours trouver quelqu'un qui pourrait nous aider à faire face à un défi. Finalement, de pouvoir avoir la chance de travailler pour une compagnie qui valorise la place de la femme ainsi que sa carrière dans un monde principalement masculin me motive à me lever tous les jours et participer à ce mouvement en faisant alors partie de la solution et non du problème.

Comment j’influence la vie des gens

Pouvoir participer à la construction d’une route qui va permettre de rompre l’isolement d’une communauté est une chance. Mais surtout je participe à l’amélioration de l’accès aux soins et autres ressources qui ne sont pas présentes dans ce territoire reculé. Je suis très fière de savoir qu’une fois la route terminée, la communauté pourra en tout temps accéder au territoire de la province en environ quatre heures de route alors qu’avant, cet accès n’était possible que par voie aérienne du printemps à l’automne. Je pense donc qu'en prenant à cœur le respect de l'échéancier et du budget, je participe pleinement à l'amélioration du train de vie de la communauté.

En dehors du travail, je

Lorsque je ne suis pas au travail, j'adore cuisiner, lire, voyager, courir et faire des randonnées. Je me suis découverte une nouvelle passion cet été qui est la pêche à la mouche. Et avant le COVID j'étais bénévole pour l'Association des Grands Ballets de Montréal.
 

Mon conseil aux autres

Lorsqu'on commence notre carrière, on est souvent avide de défis et d'opportunités. Il est souvent plus important de montrer qu'on est capable, plus que de comprendre la tâche qui nous est assignée. Il est alors important d'être patient et de faire confiance à sa ou son superviseur. Rien n'arrive pour rien et il est important de toujours chercher des points positifs et opportunités dans toutes situations auxquelles nous faisons face.