
Marcia Anderson (elle)


À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à :Je suis née et j’ai grandi à Winnipeg, au Manitoba.
J’habite désormais :Je vis tout juste à l’extérieur de Winnipeg, au Manitoba.
J’ai fait ma formation ou mes études à :J’ai obtenu un baccalauréat de l’Université de Winnipeg. Je suis allée à l’École de médecine de l’Université du Manitoba, puis j’ai suivi ma formation spécialisée à l’Université du Manitoba et à l’Université de la Saskatchewan. J’ai fait ma maîtrise en santé publique à l’École de santé publique Johns Hopkins Bloomberg.
Ce que je fais au travail
Je soigne des patients qui ont des problèmes cardiaques. J’exerce en santé publique (par exemple, je contribue aux interventions liées à la COVID-19). Je soutiens aussi les efforts visant à sécuriser les espaces où se déroule la formation des professionnels de la santé et à améliorer la capacité de ces derniers à offrir des soins culturellement sécuritaires et exempts de racisme.
Lorsque les patients me consultent, j’utilise mes compétences en anatomie et en physiologie pour les évaluer et planifier un traitement. Ma formation en biochimie m’aide à comprendre comment les différents médicaments agissent auprès des personnes ayant des problèmes cardiaques. Elle m’a aussi permis de mieux comprendre la physiologie pendant mes études.
Dans mon travail en santé publique, je m’appuie sur les connaissances en matière de maladies infectieuses et d’ingénierie. Par exemple, comprendre la différence entre la propagation de gouttelettes respiratoires et la propagation par voie aérienne, ainsi que l’importance de la ventilation, relève davantage de l’ingénierie que de la biologie. Les sciences sociales jouent aussi un rôle fondamental dans l’ensemble de mon travail. Des domaines comme les études féministes, les études autochtones et la sociologie éclairent mes décisions. Dans mon travail, il est essentiel de comprendre ce qui crée les écarts en matière de santé et de soins de santé. Cette compréhension permet d’appliquer les connaissances biomédicales de façon à traiter équitablement les diverses personnes et communautés.
Mon parcours
Quand j’étais plus jeune, je savais que je serais un jour médecin. Cependant, je ne connaissais pas toutes les possibilités ou tous les domaines de pratique. Je ne me voyais pas assumer le rôle de leader en médecine. Quand j’ai décidé de devenir médecin, je n’ai jamais pensé que seule une petite partie de mon temps chaque semaine serait consacré à voir des patients.
J’ai eu l’occasion de voyager pendant mes études de médecine. Cela m’a permis de travailler avec diverses personnes. Cela m’a aussi permis de découvrir la manière dont je pourrais le mieux contribuer au domaine. J’étais entourée de gens qui croyaient en moi. Ces personnes m’ont donné des occasions d’être une leader et ont soutenu mon développement pour exercer ce rôle. Par exemple, elles m’ont payé des cours de développement du leadership. Maintenant, j’essaie de redonner à autrui. J’encourage les gens et je les soutiens aussi dans le développement de leur leadership.
Ce qui me motive
Les jours de travail que je préfère sont ceux où j’ai l’occasion de me rendre dans la communauté. J’adore faire du travail communautaire et de terrain. J’aime pouvoir rencontrer mes proches collaborateurs et avoir des discussions créatives sur la façon de mieux servir nos communautés. J’aime aussi quand je peux prendre le temps d’écrire. Je soutiens les apprenants et mes collègues dans leur cheminement. Je prends un grand plaisir à voir les patients. Il est très motivant d’écouter les gens parler à coeur ouvert, et de leur faire des recommandations qui améliorent leur santé et leur qualité de vie.
Comment j’influence la vie des gens
J’ai la chance d’avoir un travail qui me permet d’utiliser mes talents pour servir les communautés qui me sont chères et dont je fais partie. Dans le cadre de la pandémie de la COVID-19, par exemple, il a été très gratifiant de diriger un processus qui nous a permis de recueillir des identificateurs raciaux, ethniques et autochtones et d’utiliser ces données pour orienter la planification des vaccins. Ces renseignements ont permis d’améliorer les résultats pour les gens issus de diverses communautés de personnes autochtones, noires et de couleur (PANDC).
En dehors du travail, je
J’ai deux enfants. Je passe la plupart de mon temps libre avec eux. Nous aimons passer du temps à l’extérieur ensemble — nager en été et patiner ou glisser en hiver. Nous aimons voyager. J’aime faire du sport, lire des livres, cuisiner et passer du temps avec mes amis.
Mon conseil aux autres
Essayez de nouvelles choses, autant que possible. Par exemple, variez le lieu où vous travaillez, étudiez ou faites du bénévolat. Diversifiez les endroits où vous voyagez et les loisirs que vous pratiquez. Diversifiez aussi les événements communautaires auxquels vous participez. Tout ce qui vous permet d’explorer vos passions, de nouer des relations, de penser de manière créative, de servir les communautés et d’élargir vos horizons fera de vous un meilleur ou une meilleure médecin.
Je suis autochtone
Je suis Cree-Anishinaabe. Mon père est inscrit à la Première Nation de Peguis, et nos racines familiales remontent à la Nation crie de Norway House.
- Arts dramatiques
- Littérature et langue française
- Mathématiques
- Éducation physique/Santé
- Sciences
- Musique
- Appréciait travailler seul
- Aimait aider les autres
- Faisait partie d’une équipe sportive
- Était motivé par le succès
- Souhaitait diriger
- S’impliquait dans des activités de bénévolat
- Aimait la lecture
- Ressentait une intense satisfaction lorsqu’elle obtenait de bonnes notes
- A toujours su ce qu’elle voulait faire plus tard