
Lynn Cormier


À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : Moncton, Nouveau-Brunswick
J’habite désormais : Moncton, Nouveau-Brunswick
J’ai complété ma formation ou mes études à : J’ai obtenu une attestation en gestion d’entreprise lorsque j’ai terminé mes études secondaires. Toutefois, c’est au travail que j’ai acquis la plupart des compétences que j’utilise aujourd’hui. Le fait de travailler pour différentes entreprises et à différents postes m’a donné de vastes connaissances de l’industrie, m’a fait connaître d’excellents mentors et m’a permis de faire beaucoup d’apprentissages.
Ce que je fais au travail
À titre de directrice régionale, je suis responsable des ventes au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard. Cela signifie que je passe beaucoup de temps à conduire d’un endroit à l’autre pour visiter des clients existants et rencontrer des propriétaires qui, je l’espère, deviendront de nouveaux clients. Dans le cas des clients actuels, je m’assure que les produits que je vends répondent à leurs besoins. Si de nouveaux produits sont mis au point, je veille à ce que nos clients en connaissent les avantages avant de changer. Lorsqu’on travaille dans le domaine des ventes, les relations sont primordiales. Il faut bien sûr investir du temps pour connaître les produits. Mais il faut aussi apprendre à connaître ses clients et leurs besoins afin de veiller à de bonnes relations.
Je fais également beaucoup de travail de promotion et de marketing. Dans le cas des clients existants, je peux leur parler d’un nouveau produit qui aidera leur entreprise ou qui améliorera ce qu’ils offrent à leurs clients. Ou l’accent peut être mis davantage sur les ventes, par exemple en établissant un programme pour accroître les ventes et récompenser les employés les plus performants pour la croissance et l’augmentation des volumes.
Le marketing et la promotion sont également importants pour obtenir de nouveaux clients. Par exemple, je peux prévoir une réunion avec un parc de camions, un magasin de pièces du marché secondaire ou un concessionnaire automobile pour leur montrer les produits que je vends et comment leur entreprise pourrait en profiter. Le programme peut s’adresser davantage au public, comme lorsque je vais à une exposition d’autos avec mon kiosque de 80 pieds, où je peux faire l’étalage, réaliser des démonstrations et tout simplement parler de nos produits. Je distribue aussi des échantillons de nos produits pour que les gens en fassent l’essai. Ce type de travail promotionnel est très important, car il fait mieux connaître nos produits sur le marché et démontre que votre entreprise fait partie du marché. Cela permet aussi des interactions individuelles et contribue à bâtir les relations que j’ai mentionnées plus haut.
Que je sois en déplacement ou au bureau, je dois faire le suivi de mes messages téléphoniques, de mes courriels et du traitement des commandes des clients. Comme le territoire est très grand, je dois être bien organisée et avoir mes choses bien en main. Lorsque je donne suite à des appels ou des courriels, je dois parfois répondre à des questions techniques portant sur le type d’huile dont un client pourrait avoir besoin. C’est ici que la connaissance des produits, de l’industrie et des sciences prend de l’importance. Je dois être en mesure de parler des propriétés chimiques des différentes huiles pour expliquer les différences entre mes produits et ceux d’un concurrent. En ce qui concerne la connaissance des produits, l’entreprise fait des analyses de laboratoire approfondies de nos huiles pour déterminer, par exemple, leur performance à l’utilisation et leur durabilité. Je me sers de compétences scientifiques pour expliquer les graphiques de dégradation de l’huile pour que les clients comprennent bien pourquoi notre huile est supérieure.
Ma langue maternelle est le français et je m’en sers régulièrement. Notre siège social est situé au Québec et nous avons un grand nombre de clients francophones au Nouveau-Brunswick. La plupart du temps, je travaille seule dans mon bureau à domicile. Mais je collabore avec des collègues qui travaillent dans notre entrepôt et les gens qui livrent nos produits. C’est vraiment une équipe élargie qui reste en contact afin que les bons produits parviennent à temps aux clients.
Mon parcours
J’ai toujours été passionnée d’automobiles. Mais à l’école secondaire, je ne pensais pas du tout que je ferais carrière dans l’industrie automobile. Lorsque j’ai été diplômée, tout le monde parlait d’ordinateurs, de programmation et de l’administration d’entreprises. J’ai donc poursuivi mes études collégiales et obtenu un certificat en gestion des entreprises.
J’ai mis à profit mes compétences en gestion lorsque je gérais un kiosque dans un centre commercial où je vendais des calendriers. C’était rentable, mais saisonnier. J’ai ensuite commencé à travailler pour une société financière où je me suis spécialisée en gestion des risques (p. ex. si nous accordions un prêt à une personne ou une entreprise, quelle était la probabilité que les fonds nous soient remboursés?).
J’ai fait ce travail pendant quatre ans, mais mon poste a été muté à Toronto. Comme j’avais grandi dans une plus petite collectivité, je n’appréciais pas vraiment la perspective de vivre dans une grande ville. Lorsqu’une indemnité de départ a été offerte, j’en ai profité et je suis retourné à mon premier amour – les automobiles. J’ai commencé à travailler comme distributrice indépendante pour une petite compagnie, soit Lucas Oil. J’entreposais les caisses d’huile dans mon garage et je vendais une caisse à la fois à partir de mon camion. Le travail était difficile, mais rentable. J’ai fini de payer ma maison à 25 ans. Lorsque la demande de leur produit a augmenté, l’entreprise a amorcé la distribution dans de plus grands magasins de détail. Mon travail d’entrepreneure indépendante a donc pris fin.
Peu après, j’ai décroché un emploi de directrice régionale chez NAPA Pièces d’auto. Je m’occupais de leurs magasins indépendants, je gérais les stocks, je déployais leurs programmes et je faisais toutes les autres tâches nécessaires. J’ai occupé ce poste pendant six ans. Puis j’ai assumé le rôle d’agente de fabricant, prenant en charge les ventes et le marketing d’environ 30 gammes différentes de produits pour l’industrie automobile. Deux ans plus tard, Castrol m’a offert le poste de directrice régionale pour les Maritimes. J’ai tous les mêmes clients, mais maintenant je n’ai qu’un produit à promouvoir.
Ma carrière me va comme un gant, car j’adore les automobiles. Dans mes temps libres, je pilote des véhicules d’accélération lors d’une dizaine de courses chaque été. Je fais les courses d’un quart de mille, où je peux atteindre les 300 km/heure. Je compte aujourd’hui parmi les cinq femmes les plus rapides au Canada.
Ce qui me motive
Obtenir de nouveaux clients est incroyablement motivant. J’aime échanger avec les gens, donc bâtir et maintenir de bonnes relations, c’est ce qui stimule le plus. J’aime apprendre et comprendre les besoins de mes clients. Cela établit un partenariat avec eux qui les aide à faire grandir leur entreprise et qui m’aide à réussir également.
En dehors du travail, je
Ai-je mentionné les courses d’accélération? L’été, je consacre beaucoup de mes temps libres à ce sport. Mais je construis aussi des automobiles – des « hot rod » ou voitures dynamisées. La dernière voiture que j’ai montée était une Mustang 65 fastback. J’aime aussi aller à la pêche et passer du temps au lac.
Mon conseil aux autres
Détermine ce que tu aimes faire et fais-le. Je n’avais jamais pensé que je ferais carrière en automobile parce que c’était un loisir, mais tu peux vraiment faire ce que tu désires.
Mon grand conseil, c’est de trouver des gens qui font les choses que tu voudrais faire et d’apprendre d’eux. J’ai eu d’inestimables mentors au fil des ans. Quelle que soit l’industrie, il y a des gens qui sont heureux de t’aider si tu le leur demandes.
Côté études, on ne soupçonne pas toutes les mathématiques et les sciences qui sont utilisées en automobile. N’abandonne surtout pas ces cours!
- Commerce et économie
- Cours de métiers et en atelier
- Mathématiques
- Éducation physique/Santé
- Aidait les gens à se rapprocher
- Aimait aider les autres
- Organisait des activités pour ses amis
- Faisait partie d’une équipe sportive
- Aimait travailler avec ses mains
- Était motivée par le succès
- Souhaitait diriger
- Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
- Ne voulait jamais être en classe
- Organisait toujours les meilleures soirées entre amis
- Apprenait mieux en expérimentant
- Aimait démonter les objets pour comprendre comment ils fonctionnaient
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Les partenaires

Parlons sciences est fier de s'associer à l'Association des industries de l'automobile du Canada (AIA Canada) pour aider à mettre en lumière les nombreuses carrières intéressantes liées aux STIM disponibles dans l'industrie du marché secondaire de l'automobile. Des métiers spécialisés aux postes de direction, cette industrie offre des possibilités passionnantes dans de nombreux domaines.
L'AIA Canada est une association nationale représentant l'industrie du marché secondaire de l'automobile, qui représente 21,6 milliards de dollars et qui comprend des entreprises qui fabriquent, distribuent et installent des pièces de rechange, des accessoires, des outils et des équipements automobiles. L'industrie emploie actuellement jusqu'à 400 000 personnes d'un océan à l'autre.