
Le docteur Harpreet Kochhar


À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à :
Je suis né en Inde et je suis arrivé au Canada pour étudier à l’Université de Guelph.
J’habite désormais : Ottawa, en Ontario.
J’ai fait ma formation ou mes études à : J’ai obtenu un baccalauréat et une maîtrise en sciences vétérinaires de l’Université agricole du Punjab, en Inde, avant de m’installer au Canada et d’effectuer un doctorat en biotechnologie animale au Collège de médecine vétérinaire de l’Ontario à l’Université de Guelph.
Ce que je fais au travail
Je suis président de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC). L’ASPC est l’une des agences de santé du gouvernement du Canada et une organisation à vocation scientifique. Nos activités se concentrent sur la prévention des maladies et des blessures, ainsi que sur la réponse aux menaces pour la santé publique. Nous nous efforçons également de promouvoir une bonne santé physique et mentale et de fournir des renseignements pour favoriser une prise de décision éclairée. Récemment, l’ASPC s’est concentrée sur la pandémie de COVID-19 et oriente la réponse du pays face à cette pandémie.
Mon travail consiste à résoudre des problèmes liés aux activités, aux politiques et à la logistique. Par exemple, pendant la pandémie, j’étais chargé de veiller à ce que le Canada dispose de l’approvisionnement en vaccins dont nous avions besoin pour protéger la population. Je travaille avec mon équipe pour élaborer des plans pour surmonter toutes sortes d’obstacles liés à la santé. Comme les prochaines vagues de COVID-19 et les futures pandémies. Mon travail exige des compétences en prise de décision et en résolution de problèmes, ainsi que des compétences en matière de diagnostic et de relations interpersonnelles.
Dans mon rôle de direction, j’ai l’occasion de conseiller d’autres personnes, notamment le premier ministre et d’autres ministres du gouvernement. J’ai aussi l’occasion d’améliorer la vie des Canadiens et des Canadiennes. La variété dans mon travail me passionne! Je travaille avec des collègues intelligents et compatissants pour prendre des décisions analytiques et résoudre toutes sortes de problèmes différents qui affectent directement la vie des gens.
Mon parcours
Quand j’étais au secondaire, je n’étais pas sûr de ce que je voulais faire. J’ai donc commencé un baccalauréat en sciences vétérinaires. Même après avoir terminé mon doctorat, je n’étais toujours pas entièrement sûr de la carrière que je voulais entreprendre. Ce dont j’ai toujours été sûr, c’est que je voulais aider les autres. J’ai découvert qu’il y a beaucoup d’avantages à ne pas savoir exactement ce que tu vas faire. J’ai toujours été excité à l’idée d’explorer l’inconnu. J’ai suivi mon instinct. J’ai pu profiter d’une foule de possibilités, et je me suis réinventé plusieurs fois au cours de ma carrière.
J’ai commencé ma carrière au Canada en exerçant la médecine vétérinaire dans le sud-ouest de l’Ontario. J’étais aussi professeur adjoint au Collège de médecine vétérinaire de l’Ontario. J’ai atteint le sommet de la médecine vétérinaire lorsque je suis devenu vétérinaire en chef du Canada et délégué du Canada auprès de l’Organisation mondiale de la santé animale. J’ai aussi occupé un rôle de direction à l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
Ma carrière est passée de la science à la politique sociale lorsque j’ai rejoint Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada en tant que sous-ministre adjoint. J’ai eu l’occasion d’utiliser mes compétences d’analyse et de résolution de problèmes et d’apprendre à transformer des idées en politiques. Plus récemment, j’ai rejoint l’équipe de direction de Santé Canada en tant que sous-ministre délégué. En 2021, je suis devenu président de l’Agence de santé publique du Canada pendant la pandémie de COVID-19.
Ce qui me motive
J’ai toujours aimé aider les autres et apprendre de nouvelles choses. Les trois premiers mois de mes études, j’ai été stupéfait par la quantité de connaissances qu’il faut acquérir pour être un bon vétérinaire. Je me souviens m’être dit : « Quelle est la différence entre mon ami de l’école de médecine et moi? Il apprend l’anatomie et la physiologie des êtres humains. Alors que moi, je dois apprendre celles de cinq espèces différentes. Je dois connaître cinq fonctionnements différents de la physiologie. De plus, mes patients ne sont pas capables de me dire comment ils se sentent. » Je me suis dit : « C’est génial »!
Comment j’influence la vie des gens
J’ai la chance d’avoir une incidence sur la santé des Canadiens et des Canadiennes, aujourd’hui et pour l’avenir.
Dans le cadre de mon travail, nous avons une approche clé nommée « Une seule santé ». Cette approche reconnaît que la santé des personnes est étroitement liée à la santé des animaux et à la santé de l’environnement. Mon travail ne consiste pas seulement à prévenir les maladies et à m’assurer que nous sommes capables de trouver des vaccins. Je travaille aussi avec une équipe d’experts et d’expertes pour étudier attentivement ce qui s’est passé pendant la pandémie. Nous examinons ce qui pourrait se reproduire et nous trouvons des moyens de nous préparer à la prochaine crise. Nous examinons aussi les interactions entre la santé animale, la santé humaine et la santé de l’environnement. Nous nous demandons ce sur quoi nous devrions nous concentrer et nous effectuons plus de recherches. Nous décidons également du type de données qui permettra de soutenir ces travaux.
« Une seule santé » n’est pas une approche nouvelle. Toutefois, elle est devenue de plus en plus importante au cours des dernières années. Par exemple, l’approche « Une seule santé » est pertinente aujourd’hui en raison de la propagation des maladies entre les animaux et les humains. Cette approche permet aussi d’aborder la préoccupation de la résistance aux antimicrobiens, qui survient lorsque les bactéries ou les microorganismes changent en raison de l’exposition aux antibiotiques. L’un des principaux aspects de mon travail a été de réfléchir à ces questions sous tous les angles.
En dehors du travail, je
Mon emploi est exigeant, et je travaille de longues heures. J’aime cuisiner parce que je trouve cela très relaxant. J’aime aussi faire de longues promenades et jouer au volley-ball et au golf. Je suis bénévole pour contribuer aux collectes de fonds de la Fondation de la recherche sur le diabète juvénile du Canada.
Mon conseil aux autres
Fais preuve d’ouverture d’esprit et prépare-toi à saisir l’occasion lorsqu’elle se présentera. N’aie pas peur d’explorer ce que tu veux devenir. Concentre-toi sur ce que tu pourrais faire plutôt que sur ce que tu es capable de faire. De nombreuses portes s’ouvriront à toi si tu souhaites expérimenter un peu et suivre ton instinct.
- Sciences
- Technologie
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard
- S’impliquait dans des activités de bénévolat
- J'aimais découvrir de nouvelles choses