
Jon Woodward


À propos de moi
Je suis né/j’ai grandi à : À Calgary, en Alberta, au Canada.
J’habite désormais : À Vancouver, en Colombie-Britannique, toujours au Canada.
J’ai complété ma formation ou mes études à : J’ai été formé au Ubyssey, le meilleur journal étudiant au pays!
Ce que je fais au travail
Cet autre célèbre journaliste du nom de Woodward disait souvent que son métier était le meilleur, « puisqu’aussitôt qu’une chose cesse d’être intéressante, elle ne correspond plus à votre description de tâches » [traduction]. Or, mon travail consiste à suivre les nouvelles les plus prenantes de la journée. Et ça devient encore plus captivant quand c’est moi qui ai su poser la question qui a permis de découvrir quelque chose de nouveau.
J’ai un baccalauréat ès sciences avec spécialisation en mathématiques de l’Université de la Colombie-Britannique. Si j’utilise parfois les mathématiques dans mon travail de reporter, c’est surtout la méthode scientifique qui leur est associée qui m’est utile. Par exemple, au lieu des actualités du jour, il peut être question d’une hypothèse sur certains agissements du gouvernement. Pour vérifier cette hypothèse, il faut mener une enquête susceptible de produire de l’information inédite à transmettre au public. La plupart du temps, cela prend peu de temps, mais il arrive qu’on doive faire appel aux lois d’accès à l’information et analyser des ensembles de données, ce qui, pour être fait efficacement, requiert une solide maîtrise des notions de logique.
Mon parcours
Mon parcours a été trop sinueux pour que je puisse vous le décrire ici. Je me contenterai de dire que je fais bel et bien le métier auquel je pensais au secondaire, mais que j’ai suivi une voie différente pendant plusieurs années avant d’y revenir. Durant ma formation en mathématiques, j’ai fait du bénévolat à l’Ubyssey, le journal étudiant de l’Université de la Colombie-Britannique. Je considérais ce bénévolat comme un répit. En effet, si je réussissais bien en classe, c’est au journal que j’ai réalisé que je voulais écrire. J’ai ensuite effectué des stages à The Province, puis au Globe and Mail. Je me suis ensuite rendu en Ouganda pour écrire à la pige des articles sur la fin présumée de la guerre civile qui y sévissait, puis j’ai participé à la réalisation d’un documentaire sur le pire tueur en série que le Canada ait jamais connu. J’ai finalement accepté un poste à CTV. Cela m’a donné une occasion extraordinaire de voyager partout au pays (de même qu’à certains endroits aux États-Unis) afin de parler de choses plus intéressantes les unes que les autres. Au bout du compte, cette combinaison arts/sciences était idéale, puisque c’est exactement ce qu’est le journalisme : savoir poser des questions quasi scientifiques sur le monde et présenter les réponses de manière très créative.
Ce qui me motive
Les défis ou les histoires compliquées me stimulent vraiment. D’arriver à les surmonter ou à les résoudre avant une heure de tombée fait réellement monter mon adrénaline. Mais l’aspect de mon travail que je préfère est de découvrir dans le monde des choses nouvelles que d’autres gens ne connaissent pas, et d’employer les mêmes procédés pour en apprendre davantage sur la ville, la province et le pays où nous vivons. C’est personnellement gratifiant parce que je suis toujours intéressé par ce que je fais. Il arrive en fin de journée que je relise un de mes reportages ou articles de fond et que j’aie le sentiment du devoir accompli.
Comment j’influence la vie des gens
J’aime dévoiler aux gens des faits qui leur étaient jusqu’alors inconnus. Mais au-delà de ça, le fait de révéler la vérité est un acte politique, et j’estime que les efforts que je déploie pour approfondir les questions que nous communiquons au public sont essentiels à l’amélioration de notre société.
En dehors du travail, je
Je fais du vélo, je cuisine, je lis avidement et je passe du temps avec ma fille de deux ans. Comme nous adorons voyager, ma famille et moi sommes toujours en train de planifier notre prochain périple.
Mon conseil aux autres
Dans un monde connecté où tout le monde se prend pour un journaliste, il faut faire preuve de créativité pour se distinguer en posant les questions auxquelles personne d’autre n’a pensé et en présentant ses conclusions avec panache. (Si quelqu’un vous offre du travail avec peu ou pas de rémunération, ne vous sous-estimez pas! Assurez-vous que la formation que vous recevez vaut le temps que vous y mettez et dans le cas contraire, allez en chercher ailleurs.)
- Arts visuels
- Arts dramatiques
- Langues étrangères
- Géographie
- Histoire
- Littérature et langue française
- Mathématiques
- Éducation physique/Santé
- Sciences
- Technologie
- Aidait les gens à se rapprocher
- Appréciait travailler seul
- Aimait aider les autres
- Faisait partie d’une équipe sportive
- Aimait travailler avec ses mains
- Était motivé par le succès
- Souhaitait diriger
- Aimait avoir la liberté d’explorer ses idées
- S’impliquait dans des activités de bénévolat
- Aimait la lecture
- Jouait à des jeux vidéo
- Était très créative
- Ressentait une intense satisfaction lorsqu’elle obtenait de bonnes notes
- N’était pas certaine de ce qu’elle voulait faire plus tard
- Aimait démonter les objets pour comprendre comment ils fonctionnaient
- Apprenait en expérimentant
Sujets connexes
Les partenaires

Parlons sciences reconnaît l’apport de John Woodward et le remercie pour sa participation à l’initiative Canada 2067.